NARILIS cherche à stimuler les interactions bidirectionnelles entre les chercheurs fondamentaux et les médecins, et à établir des passerelles entre le laboratoire et le chevet du patient. NARILIS vise donc à faciliter la transposition des résultats de la recherche fondamentale en applications cliniques. Sa mission est de promouvoir la recherche multidisciplinaire afin d'améliorer la santé humaine et animale et la qualité de vie.

Un pont entre la science fondamentale et la médecine

NARILIS est fondé sur un partenariat entre l'UNamur et le complexe hospitalier CHU UCL Namur.

Grâce à ce partenariat, NARILIS favorise les interactions bidirectionnelles entre les chercheurs orientés vers la recherche fondamentale et ceux orientés vers la recherche clinique, et permet d'établir des passerelles entre le laboratoire et le chevet du patient. NARILIS offre ainsi aux scientifiques l'opportunité de mener des recherches qui ont un impact sur la santé, et finalement de participer au transfert des découvertes scientifiques fondamentales vers des applications cliniques.
Recherche multidisciplinaire et collaborative

NARILIS rassemble des scientifiques de diverses disciplines, notamment des biologistes, des physiciens, des chimistes, des géographes, des pharmaciens et des vétérinaires de l'UNamur, ainsi que des professionnels de la santé humaine du CHU UCL Namur. NARILIS encourage les groupes de recherche à passer du cloisonnement à la synergie et à travailler ensemble pour développer des projets innovants.

Six entités de recherche multidisciplinaires ont été créées au sein de NARILIS :

  • Namur Thrombosis & Hemostasis Center (NTHC)
  • Centre de Médecine et d'Innovation Médicamenteuse de Namur (NAMEDIC)
  • Centre de Nanosécurité de Namur (NNC)
  • Pôle de recherche en cancérologie de Namur
  • Pôle de recherche en infectiologie de Namur (NaRePI)
  • Omnibus Animalibus Studia Sanitatis (OASIS)

À la une

Actualités

Marc Hennequart, chercheur à l'UNamur, obtient un Grant de la Fondation contre le cancer

Médecine
Santé

Depuis septembre 2023, Marc Hennequart, professeur en biochimie et biologie cellulaire à l’UNamur, mène des recherches novatrices sur le cancer du pancréas. Son équipe, basée à la Faculté de médecine et à l’Institut Narilis, étudie les étapes précoces de l’oncogenèse (processus de transformation d’une cellule normale en une cellule cancéreuse) pour mieux comprendre les changements métaboliques à l’origine de ce cancer particulièrement agressif.

Marc Hennequart, chercheur à l'UNamur

Si, en 2023, Marc Hennequart avait déjà reçu un Grant Collen Francqui, récemment, ses travaux ont reçu un important soutien financier de la Fondation contre le cancer qui a accordé à son équipe une bourse nationale couvrant quatre années de recherche. Ce financement permettra à Marc Hennequart et ses collaborateurs de développer de nouvelles approches thérapeutiques et d’identifier des biomarqueurs métaboliques précoces pour améliorer le diagnostic du cancer du pancréas.

Le cancer du pancréas est souvent diagnostiqué tardivement, lorsque les symptômes apparaissent et que la maladie est déjà à un stade avancé. Pour contrer cette réalité, l’équipe du professeur Hennequart concentre ses efforts sur les premiers changements métaboliques qui surviennent dans les cellules pancréatiques. En particulier, le projet vise à comprendre la transition des cellules acinaires du pancréas en cellules ductales, une étape cruciale menant au développement cancéreux.

« Les tumeurs établies sont très adaptables et résistantes aux traitements. C’est pourquoi nous nous intéressons aux vulnérabilités métaboliques des cellules cancéreuses à un stade précoce, lorsqu’elles sont moins capables de s’adapter à des interventions ciblées », explique Marc Hennequart. Ces études pourraient ouvrir la voie à des traitements plus efficaces et moins invasifs.

Pour mener à bien ce projet, l’équipe collabore avec le professeur Badaoui, spécialiste du pancréas au CHU de Mont-Godinne. Ensemble, ils analyseront des échantillons sanguins et tissulaires afin de déceler des biomarqueurs précoces, qui pourraient permettre un diagnostic plus rapide et précis. « Ce financement est essentiel, car il garantit une sécurité budgétaire sur quatre ans et permet de recruter du personnel pour étendre nos capacités de recherche », précise le professeur Hennequart.

Un financement prestigieux pour un jeune chercheur

Ce Grant national, très compétitif, est une reconnaissance importante pour Marc Hennequart, qui a rejoint l’UNamur après une carrière internationale marquante. Docteur en Sciences biomédicales de l’UCLouvain et ancien chercheur au Francis Crick Institute à Londres, il apporte une expertise précieuse à l’université.

« En tant que jeune académique, recevoir ce soutien de la Fondation contre le cancer est une étape majeure. Cela reflète la qualité de nos travaux et nous motive à poursuivre nos efforts pour faire avancer la recherche en Belgique », conclut-il.

Avec ce soutien, l’UNamur réaffirme son engagement envers l’innovation et la lutte contre des maladies graves comme le cancer du pancréas.

Ce Grant est financé par la Fondation contre le cancer.

Logo Fondation contre le cancer

Infections de la peau : l’UNamur partenaire d’un projet de recherche Win²WAL

Médecine
Santé

Le projet TineaDiag est un projet de recherche mené par l’UNamur et l’ULiège grâce à un financement obtenu dans le cadre du programme Win²WAL du SPW Recherche. Il s’attaque aux dermatophytoses, des infections de la peau responsables des teignes, qui peuvent affecter l’homme et l’animal. L’objectif ? Identifier, chez les dermatophytes, des marqueurs cellulaires précis afin de les détecter avec sensibilité et certitude, et ainsi identifier les infections provoquées par des souches résistantes aux antifongiques. 

Femme de dos, la peau nue

Les teignes sont des infections de la peau provoquées par des champignons filamenteux microscopiques qui affectent les humains, mais aussi les animaux. Ces champignons, les dermatophytes, disséminent ainsi ces mycoses cutanées superficielles très contagieuses, appelées dermatophytoses.  

L’objectif du projet TineaDiag (Tinea pour teigne et Diag pour diagnostic) consiste à identifier chez les dermatophytes des marqueurs moléculaires précis pour les détecter avec sensibilité et certitude, et pour identifier les infections les plus problématiques comme celles provoquées par des souches résistantes aux antifongiques.  En effet, celles qui risquent de résister aux traitement curatifs et/ou de provoquer les lésions les plus graves pourront ainsi se trouver identifiées, permettant d’adopter une stratégie thérapeutique efficace ciblée. Les marqueurs identifiés et validés par le projet pourront devenir ensuite des cibles privilégiées pour la mise au point de techniques diagnostiques et de stratégies thérapeutiques innovantes, attendues sur le marché international pour une meilleure prise en charge des lésions cutanées de dermatophytose, autant chez le patient humain que chez l’animal, et in fine pour diminuer l’incidence de ces mycoses. 

Représentation schématique des différentes étapes de l’infection cutanée par dermatophytes

Légende : Représentation schématique des différentes étapes de l’infection cutanée par dermatophytes. Images histologiques de l’invasion fongique lors de d’une infection in vitro sur modèle d’épiderme humain reconstruit ou in vivo chez le patient humain. 

Le projet vise à étendre l'expertise de l’entreprise Coris BioConcept, déjà impliquée dans la production de tests diagnostiques bactériens et viraux dans le domaine fongique, avec un intérêt particulier pour le secteur vétérinaire.   

A l’UNamur, le Professeur Yves Poumay et le Dr Émilie Faway travaillent au sein de l’Institut NARILIS au laboratoire Cellules et Tissus (LabCeTi) de l’Unité de recherche en physiologie moléculaire (UrPhyM) de la Faculté de médecine.  L’équipe collabore avec le Professeur Bernard Mignon de l’Unité de Mycologie vétérinaire de l’Université de Liège, qui coordonne ce projet, avec le soutien de l’entreprise Coris BioConcept.   

Avec ce projet, les chercheurs s’attaquent à un réel enjeu de santé publique : la résistance de certaines souches infectieuses aux antifongiques, l'absence d’identification, donc de prévention efficace, et la toxicité de certains traitements.  

« Le projet a retenu l’attention des reviewers car il est en pleine maturité et est le fruit du savoir- faire de toute une équipe », affirme Yves Poumay.  

L’équipe de l’UNamur :

  • Prof Yves Poumay 
  • Dr Émilie Faway 
  • Eléa Denil 

Une expertise internationale reconnue

Le Professeur Yves Poumay se penche depuis longtemps sur les facteurs de croissance des cellules épidermiques. Il a rejoint l’UNamur en tant qu’académique en 1994, poursuivant les travaux du Professeur Robert Leloup, qui cultivait déjà des cellules épidermiques depuis les années 80. À la fin des années 90, sous l'impulsion de l’Union européenne, qui a voulu réduire puis interdire les tests cosmétiques sur les animaux de laboratoire, Yves Poumay oriente ses travaux vers la reconstruction d'épidermes in vitro, une technique alternative à l'expérimentation animale. Aujourd’hui, son expertise en culture d’épidermes in vitro est reconnue internationalement. L’UNamur fait par ailleurs partie du réseau COST European Network for Skin Engineering and Modeling (NetSkinModels) qui permet de partager l’expertise avec d’autres équipes européennes. 

A l’origine du projet

En 2014 déjà, le Professeur Yves Poumay débutait sa collaboration avec la Faculté de médecine vétérinaire (Professeur B. Mignon) de l’Université de Liège dans le cadre du projet MycAvert, un projet WB Health financé par la Région wallonne.  

Ce partenariat avait été initié par les vétérinaires de l’ULiège, qui souhaitaient renforcer leurs recherches sur la dermatophytose.  L’étude avait pour objectif d’évaluer le potentiel antifongique de peptides spécifiques sur les dermatophytes. L’UNamur, forte de son expertise dans la production d’épidermes humains en culture, a acquis au cours du projet un savoir-faire dans la culture des dermatophytes et a pu développer un modèle de dermatophytose sur épiderme in vitro.  

Ce modèle offre des avantages et des limitations : il permet d’étudier l’affection sur tissus humains sans recourir à des sujets vivants, mais reste un modèle simplifié, dépourvu de système immunitaire. Ainsi, il était essentiel de trouver un équilibre entre les résultats obtenus in vitro en culture cellulaire et ceux pouvant être validés en conditions in vivo

Durant sa thèse de doctorat, Émilie Faway a développé une expertise particulière dans l’étude des dermatophytes. Un nouveau projet, intitulé MycEpi, a été financé dans le cadre du programme Win²WAL du SPW Recherche, en suite du projet MycAvert. Ce projet était coordonné par l’UNamur en partenariat toujours avec le Professeur B. Mignon de l’ULiège, soutenu par l’entreprise StratiCELL (spin-off de l’UNamur). Ensemble, ils ont proposé de valider le modèle in vitro au travers de données collectées sur modèle in vivo. Les résultats ont été publiés notamment dans le Journal of Investigative Dermatology, posant les bases du nouveau projet TineaDiag.  

Pour aller plus loin

Le programme de financement Win²WAL

Le programme Win²WAL finance, au sein des universités, hautes écoles et centres de recherche agréés, des projets de recherche industrielle qui permettront l'émergence d'un produit, d'un procédé ou d'un service. 

Logo Wallonie recherche SPW

21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur

Institution

Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2024. Appels équipement, crédits et projets de recherche, bourses de doctorat FRIA et Mandant d’Impulsion Scientifique (MIS), les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.

Deux chercheurs dans un laboratoire

L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 14 financements pour de nouveaux projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons deux financements « équipement », cinq financements « crédits de recherche (CDR) », sept financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland ». L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA financera 6 bourses de doctorat.  

Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu.  Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département. 

Les résultats en détail

Appel Equipement 

  • Max Collinet, Institut ILEE
  • Catherine Michaux, avec Stéphane Vincent et Guillaume Berionni, co-promoteurs, Institut NISM

Appel Crédits de recherche (CDR)

  • Thierry Arnould, Institut NARILIS
  • Thomas Balligand, Département de Médecine 
  • Danielle Leenaerts, Institut PaTHs
  • Denis Saint-Amand, Institut NaLTT
  • Elio Tuci, Institut NADI

Appel Projets de recherche (PDR)

  • Nathalie Burnay, en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland », Institut Transitions (Sous réserve de l’acceptation du SNSF Suisse)
  • Catherine Guirkinger, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain 
  • Luca Fusaro, Institut NISM
  • Laurence Meurant, Institut NaLTT
  • René Preys, Institut PaTHs
  • Stéphane Vincent, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
  • Johan Wouters, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain

Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)

  • Alix Buridant - Promoteur : Henri-François Renard, Institut NARILIS ; Co-promoteur : Medical University of Innsbruck, Innsbruck - Autriche -
  • Constance De Maere d’Aertrycke - Promoteur Nicolas Gillet, Institut NARILIS
  • Noah Deveaux - Promoteur : Benoît Champagne, Institut NISM
  • Nicolas Dricot - Promotrice : Muriel Lepère, Institut NISM ; Co-promoteur : Bastien Vispoel, Institut NISM et Université Grenoble Alpes
  • Laurie Marchal - Promoteur Thierry Arnould.  Co-promotrice : Patricia Renard.  Institut NARILIS
  • Léa Poskin - Promotrice : Catherine Michaux, Institut NISM ; Co-promoteur : Jean-Pierre Gillet, Institut NARILIS

 Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS)

  • Arthur Borriello, Institut Transitions

Félicitations à tous et toutes !

Les missions du F.R.S.-FNRS

Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités. De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.

Un cadeau pour les labos en Faculté des sciences et en Faculté de médecine

Institution

Fin novembre, l’entreprise Cellistic®, basée à Mont-Saint-Guibert, a fait don à l’UNamur d’équipements dont elle n’avait plus usage. En permettant à l’université de donner une seconde vie à ce matériel, Cellistic accomplit un geste important au bénéfice du développement de la recherche universitaire.  

Chercheuse dans un laboratoire

Parmi l’équipement reçu, on trouve par exemple des incubateurs de CO₂ qui permettent de conserver, dans des conditions optimales, les cellules mises en culture dans le cadre d’expériences scientifiques, des hottes à flux laminaire qui permettent d’éviter la contamination d'échantillons biologiques ou encore une série de congélateurs à -20 et -80 degrés pour la conservation d’échantillons à basse température.  

C’est grâce aux contacts de Laëtitia Wiggers, membre de l’URVI, que l’UNamur a eu la chance de se porter candidate auprès de l’entreprise. Cellistic est une entreprise pionnière dans le développement et la fabrication de thérapies cellulaires basées sur les cellules souches pluripotentes induites (iPSC), certifiée par l'Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS) opérant pour l'Agence européenne des médicaments (EMA).  

Logo de l'entreprise Cellistic

L’UNamur remercie très sincèrement Cellistic pour son soutien vis-à-vis de ses laboratoires et de ses scientifiques

Les heureux bénéficiaires de ce matériel sont l’Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) au sein de la Faculté de médecine et l’Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive (URBE), l’Unité de recherche en biologie des micro-organismes (URBM) et l’Unité de recherche vétérinaire intégrée (URVI) au sein de la Faculté des sciences.  

L’URPhyM : les thèmes de recherche abordés dans ses laboratoires ont en commun l'étude des bases moléculaires des fonctions biologiques normales et de certaines maladies comme le cancer, les maladies neurodégénératives ou les pathologies cutanées.  

L’URBE: ses équipes de recherche ont pour objectif d’étudier les organismes aquatiques, leurs adaptations et leurs interactions avec l’environnement Ses axes de recherche vont de l’étude des génomes à celui des écosystèmes, en passant par les organismes et les populations. 

L’URBM : ses scientifiques consacrent leurs recherches aux micro-organismes (principalement les bactéries) à tous les niveaux d'intégration, de la bactériologie moléculaire à la bactériologie cellulaire, et à leur relation avec leurs hôtes. 

L’URVI : cette unité de recherche intègre le savoir-faire de chercheurs en anatomie, chirurgie, physiologie, éthologie et biologie cellulaire autour d'un thème central : la patho-biologie de l'animal. Les questions posées vont de la molécule à l'animal entier.

Marc Hennequart, chercheur à l'UNamur, obtient un Grant de la Fondation contre le cancer

Médecine
Santé

Depuis septembre 2023, Marc Hennequart, professeur en biochimie et biologie cellulaire à l’UNamur, mène des recherches novatrices sur le cancer du pancréas. Son équipe, basée à la Faculté de médecine et à l’Institut Narilis, étudie les étapes précoces de l’oncogenèse (processus de transformation d’une cellule normale en une cellule cancéreuse) pour mieux comprendre les changements métaboliques à l’origine de ce cancer particulièrement agressif.

Marc Hennequart, chercheur à l'UNamur

Si, en 2023, Marc Hennequart avait déjà reçu un Grant Collen Francqui, récemment, ses travaux ont reçu un important soutien financier de la Fondation contre le cancer qui a accordé à son équipe une bourse nationale couvrant quatre années de recherche. Ce financement permettra à Marc Hennequart et ses collaborateurs de développer de nouvelles approches thérapeutiques et d’identifier des biomarqueurs métaboliques précoces pour améliorer le diagnostic du cancer du pancréas.

Le cancer du pancréas est souvent diagnostiqué tardivement, lorsque les symptômes apparaissent et que la maladie est déjà à un stade avancé. Pour contrer cette réalité, l’équipe du professeur Hennequart concentre ses efforts sur les premiers changements métaboliques qui surviennent dans les cellules pancréatiques. En particulier, le projet vise à comprendre la transition des cellules acinaires du pancréas en cellules ductales, une étape cruciale menant au développement cancéreux.

« Les tumeurs établies sont très adaptables et résistantes aux traitements. C’est pourquoi nous nous intéressons aux vulnérabilités métaboliques des cellules cancéreuses à un stade précoce, lorsqu’elles sont moins capables de s’adapter à des interventions ciblées », explique Marc Hennequart. Ces études pourraient ouvrir la voie à des traitements plus efficaces et moins invasifs.

Pour mener à bien ce projet, l’équipe collabore avec le professeur Badaoui, spécialiste du pancréas au CHU de Mont-Godinne. Ensemble, ils analyseront des échantillons sanguins et tissulaires afin de déceler des biomarqueurs précoces, qui pourraient permettre un diagnostic plus rapide et précis. « Ce financement est essentiel, car il garantit une sécurité budgétaire sur quatre ans et permet de recruter du personnel pour étendre nos capacités de recherche », précise le professeur Hennequart.

Un financement prestigieux pour un jeune chercheur

Ce Grant national, très compétitif, est une reconnaissance importante pour Marc Hennequart, qui a rejoint l’UNamur après une carrière internationale marquante. Docteur en Sciences biomédicales de l’UCLouvain et ancien chercheur au Francis Crick Institute à Londres, il apporte une expertise précieuse à l’université.

« En tant que jeune académique, recevoir ce soutien de la Fondation contre le cancer est une étape majeure. Cela reflète la qualité de nos travaux et nous motive à poursuivre nos efforts pour faire avancer la recherche en Belgique », conclut-il.

Avec ce soutien, l’UNamur réaffirme son engagement envers l’innovation et la lutte contre des maladies graves comme le cancer du pancréas.

Ce Grant est financé par la Fondation contre le cancer.

Logo Fondation contre le cancer

Infections de la peau : l’UNamur partenaire d’un projet de recherche Win²WAL

Médecine
Santé

Le projet TineaDiag est un projet de recherche mené par l’UNamur et l’ULiège grâce à un financement obtenu dans le cadre du programme Win²WAL du SPW Recherche. Il s’attaque aux dermatophytoses, des infections de la peau responsables des teignes, qui peuvent affecter l’homme et l’animal. L’objectif ? Identifier, chez les dermatophytes, des marqueurs cellulaires précis afin de les détecter avec sensibilité et certitude, et ainsi identifier les infections provoquées par des souches résistantes aux antifongiques. 

Femme de dos, la peau nue

Les teignes sont des infections de la peau provoquées par des champignons filamenteux microscopiques qui affectent les humains, mais aussi les animaux. Ces champignons, les dermatophytes, disséminent ainsi ces mycoses cutanées superficielles très contagieuses, appelées dermatophytoses.  

L’objectif du projet TineaDiag (Tinea pour teigne et Diag pour diagnostic) consiste à identifier chez les dermatophytes des marqueurs moléculaires précis pour les détecter avec sensibilité et certitude, et pour identifier les infections les plus problématiques comme celles provoquées par des souches résistantes aux antifongiques.  En effet, celles qui risquent de résister aux traitement curatifs et/ou de provoquer les lésions les plus graves pourront ainsi se trouver identifiées, permettant d’adopter une stratégie thérapeutique efficace ciblée. Les marqueurs identifiés et validés par le projet pourront devenir ensuite des cibles privilégiées pour la mise au point de techniques diagnostiques et de stratégies thérapeutiques innovantes, attendues sur le marché international pour une meilleure prise en charge des lésions cutanées de dermatophytose, autant chez le patient humain que chez l’animal, et in fine pour diminuer l’incidence de ces mycoses. 

Représentation schématique des différentes étapes de l’infection cutanée par dermatophytes

Légende : Représentation schématique des différentes étapes de l’infection cutanée par dermatophytes. Images histologiques de l’invasion fongique lors de d’une infection in vitro sur modèle d’épiderme humain reconstruit ou in vivo chez le patient humain. 

Le projet vise à étendre l'expertise de l’entreprise Coris BioConcept, déjà impliquée dans la production de tests diagnostiques bactériens et viraux dans le domaine fongique, avec un intérêt particulier pour le secteur vétérinaire.   

A l’UNamur, le Professeur Yves Poumay et le Dr Émilie Faway travaillent au sein de l’Institut NARILIS au laboratoire Cellules et Tissus (LabCeTi) de l’Unité de recherche en physiologie moléculaire (UrPhyM) de la Faculté de médecine.  L’équipe collabore avec le Professeur Bernard Mignon de l’Unité de Mycologie vétérinaire de l’Université de Liège, qui coordonne ce projet, avec le soutien de l’entreprise Coris BioConcept.   

Avec ce projet, les chercheurs s’attaquent à un réel enjeu de santé publique : la résistance de certaines souches infectieuses aux antifongiques, l'absence d’identification, donc de prévention efficace, et la toxicité de certains traitements.  

« Le projet a retenu l’attention des reviewers car il est en pleine maturité et est le fruit du savoir- faire de toute une équipe », affirme Yves Poumay.  

L’équipe de l’UNamur :

  • Prof Yves Poumay 
  • Dr Émilie Faway 
  • Eléa Denil 

Une expertise internationale reconnue

Le Professeur Yves Poumay se penche depuis longtemps sur les facteurs de croissance des cellules épidermiques. Il a rejoint l’UNamur en tant qu’académique en 1994, poursuivant les travaux du Professeur Robert Leloup, qui cultivait déjà des cellules épidermiques depuis les années 80. À la fin des années 90, sous l'impulsion de l’Union européenne, qui a voulu réduire puis interdire les tests cosmétiques sur les animaux de laboratoire, Yves Poumay oriente ses travaux vers la reconstruction d'épidermes in vitro, une technique alternative à l'expérimentation animale. Aujourd’hui, son expertise en culture d’épidermes in vitro est reconnue internationalement. L’UNamur fait par ailleurs partie du réseau COST European Network for Skin Engineering and Modeling (NetSkinModels) qui permet de partager l’expertise avec d’autres équipes européennes. 

A l’origine du projet

En 2014 déjà, le Professeur Yves Poumay débutait sa collaboration avec la Faculté de médecine vétérinaire (Professeur B. Mignon) de l’Université de Liège dans le cadre du projet MycAvert, un projet WB Health financé par la Région wallonne.  

Ce partenariat avait été initié par les vétérinaires de l’ULiège, qui souhaitaient renforcer leurs recherches sur la dermatophytose.  L’étude avait pour objectif d’évaluer le potentiel antifongique de peptides spécifiques sur les dermatophytes. L’UNamur, forte de son expertise dans la production d’épidermes humains en culture, a acquis au cours du projet un savoir-faire dans la culture des dermatophytes et a pu développer un modèle de dermatophytose sur épiderme in vitro.  

Ce modèle offre des avantages et des limitations : il permet d’étudier l’affection sur tissus humains sans recourir à des sujets vivants, mais reste un modèle simplifié, dépourvu de système immunitaire. Ainsi, il était essentiel de trouver un équilibre entre les résultats obtenus in vitro en culture cellulaire et ceux pouvant être validés en conditions in vivo

Durant sa thèse de doctorat, Émilie Faway a développé une expertise particulière dans l’étude des dermatophytes. Un nouveau projet, intitulé MycEpi, a été financé dans le cadre du programme Win²WAL du SPW Recherche, en suite du projet MycAvert. Ce projet était coordonné par l’UNamur en partenariat toujours avec le Professeur B. Mignon de l’ULiège, soutenu par l’entreprise StratiCELL (spin-off de l’UNamur). Ensemble, ils ont proposé de valider le modèle in vitro au travers de données collectées sur modèle in vivo. Les résultats ont été publiés notamment dans le Journal of Investigative Dermatology, posant les bases du nouveau projet TineaDiag.  

Pour aller plus loin

Le programme de financement Win²WAL

Le programme Win²WAL finance, au sein des universités, hautes écoles et centres de recherche agréés, des projets de recherche industrielle qui permettront l'émergence d'un produit, d'un procédé ou d'un service. 

Logo Wallonie recherche SPW

21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur

Institution

Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2024. Appels équipement, crédits et projets de recherche, bourses de doctorat FRIA et Mandant d’Impulsion Scientifique (MIS), les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.

Deux chercheurs dans un laboratoire

L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 14 financements pour de nouveaux projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons deux financements « équipement », cinq financements « crédits de recherche (CDR) », sept financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland ». L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA financera 6 bourses de doctorat.  

Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu.  Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département. 

Les résultats en détail

Appel Equipement 

  • Max Collinet, Institut ILEE
  • Catherine Michaux, avec Stéphane Vincent et Guillaume Berionni, co-promoteurs, Institut NISM

Appel Crédits de recherche (CDR)

  • Thierry Arnould, Institut NARILIS
  • Thomas Balligand, Département de Médecine 
  • Danielle Leenaerts, Institut PaTHs
  • Denis Saint-Amand, Institut NaLTT
  • Elio Tuci, Institut NADI

Appel Projets de recherche (PDR)

  • Nathalie Burnay, en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland », Institut Transitions (Sous réserve de l’acceptation du SNSF Suisse)
  • Catherine Guirkinger, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain 
  • Luca Fusaro, Institut NISM
  • Laurence Meurant, Institut NaLTT
  • René Preys, Institut PaTHs
  • Stéphane Vincent, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
  • Johan Wouters, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain

Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)

  • Alix Buridant - Promoteur : Henri-François Renard, Institut NARILIS ; Co-promoteur : Medical University of Innsbruck, Innsbruck - Autriche -
  • Constance De Maere d’Aertrycke - Promoteur Nicolas Gillet, Institut NARILIS
  • Noah Deveaux - Promoteur : Benoît Champagne, Institut NISM
  • Nicolas Dricot - Promotrice : Muriel Lepère, Institut NISM ; Co-promoteur : Bastien Vispoel, Institut NISM et Université Grenoble Alpes
  • Laurie Marchal - Promoteur Thierry Arnould.  Co-promotrice : Patricia Renard.  Institut NARILIS
  • Léa Poskin - Promotrice : Catherine Michaux, Institut NISM ; Co-promoteur : Jean-Pierre Gillet, Institut NARILIS

 Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS)

  • Arthur Borriello, Institut Transitions

Félicitations à tous et toutes !

Les missions du F.R.S.-FNRS

Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités. De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.

Un cadeau pour les labos en Faculté des sciences et en Faculté de médecine

Institution

Fin novembre, l’entreprise Cellistic®, basée à Mont-Saint-Guibert, a fait don à l’UNamur d’équipements dont elle n’avait plus usage. En permettant à l’université de donner une seconde vie à ce matériel, Cellistic accomplit un geste important au bénéfice du développement de la recherche universitaire.  

Chercheuse dans un laboratoire

Parmi l’équipement reçu, on trouve par exemple des incubateurs de CO₂ qui permettent de conserver, dans des conditions optimales, les cellules mises en culture dans le cadre d’expériences scientifiques, des hottes à flux laminaire qui permettent d’éviter la contamination d'échantillons biologiques ou encore une série de congélateurs à -20 et -80 degrés pour la conservation d’échantillons à basse température.  

C’est grâce aux contacts de Laëtitia Wiggers, membre de l’URVI, que l’UNamur a eu la chance de se porter candidate auprès de l’entreprise. Cellistic est une entreprise pionnière dans le développement et la fabrication de thérapies cellulaires basées sur les cellules souches pluripotentes induites (iPSC), certifiée par l'Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS) opérant pour l'Agence européenne des médicaments (EMA).  

Logo de l'entreprise Cellistic

L’UNamur remercie très sincèrement Cellistic pour son soutien vis-à-vis de ses laboratoires et de ses scientifiques

Les heureux bénéficiaires de ce matériel sont l’Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) au sein de la Faculté de médecine et l’Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive (URBE), l’Unité de recherche en biologie des micro-organismes (URBM) et l’Unité de recherche vétérinaire intégrée (URVI) au sein de la Faculté des sciences.  

L’URPhyM : les thèmes de recherche abordés dans ses laboratoires ont en commun l'étude des bases moléculaires des fonctions biologiques normales et de certaines maladies comme le cancer, les maladies neurodégénératives ou les pathologies cutanées.  

L’URBE: ses équipes de recherche ont pour objectif d’étudier les organismes aquatiques, leurs adaptations et leurs interactions avec l’environnement Ses axes de recherche vont de l’étude des génomes à celui des écosystèmes, en passant par les organismes et les populations. 

L’URBM : ses scientifiques consacrent leurs recherches aux micro-organismes (principalement les bactéries) à tous les niveaux d'intégration, de la bactériologie moléculaire à la bactériologie cellulaire, et à leur relation avec leurs hôtes. 

L’URVI : cette unité de recherche intègre le savoir-faire de chercheurs en anatomie, chirurgie, physiologie, éthologie et biologie cellulaire autour d'un thème central : la patho-biologie de l'animal. Les questions posées vont de la molécule à l'animal entier.

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Événements

13

Women and Girls in Science | 5th edition

Evènement

Women and Girls in Science | 5th edition

13
08:30 - 17:00
Université de Namur, Faculté des sciences, auditoire S01 - rue Grafé, 2 - 5000 Namur
Personne de contact :  Women and Girls in science
S'inscrire à l'événement

Cet événement annuel vise à promouvoir l'accès des femmes et des jeunes filles à la science et à la technologie, ainsi que leur participation pleine et entière. Il rappelle le rôle important des femmes dans la communauté scientifique et constitue une excellente occasion d'encourager les filles et les jeunes femmes à participer aux développements scientifiques.

Visuel de l'évènement
Keynote speaker | Murielle Ålund - Uppsala University

Short talks - Poster and pannel sessions - Networking event

Soumettez un abstract et gagnez l'un des prix !

Plus d'infos et inscriptions sur le site Women and Girls in science

21

Séminaire du Prof. Nicolas Rouhier, lauréat de la Chaire internationale Francqui 2025

Congrès / Colloque / Conférence
Congrès / Colloque / Conférence
-
Namur Research Institute for Life Sciences

Séminaire du Prof. Nicolas Rouhier, lauréat de la Chaire internationale Francqui 2025

Biologie
21
12:00 - 18:00
Université de Namur, Narilis - rue de Bruxelles, 61 - 5000 Namur

Le professeur Nicolas Rouhier (Université de Lorraine, France), lauréat de la Chaire internationale Francqui 2025, est l'invité de l'Institut Narilis. Il présentera un séminaire et sera disponible pour des discussions avec les chercheurs l'après-midi. Plus d'infos à venir.

Logo institut de recherche narilis
22

Annual meeting of the Namur Cancer Research Pole

Congrès / Colloque / Conférence
Congrès / Colloque / Conférence
-
Namur Research Institute for Life Sciences

Annual meeting of the Namur Cancer Research Pole

Sciences de la vie et de la santé
S'inscrire à l'événement
22
09:00 - 17:30
Université de Namur, Auditoire Pedro Arrupe (PA02) - rue de Bruxelles, 65-67 (accès via la cour des sciences) - 5000 Namur
Personne de contact :  Institut Narilis
S'inscrire à l'événement

The Namur Cancer Research Pole is pleased to invite you to its Annual Meeting.

This event will bring together leading researchers to discuss the latest advancements in cancer research and foster collaborations in the field. Save the date and join us for a day of insightful presentations and networking opportunities!

Affiche de l'évènement

Thematic sessions

The day will be organized in two thematic sessions:

  • Cancer metabolism
  • New advances in cancer therapy

Invited speakers

  • Prof. Rebecca FITZGERALD, Early Cancer Institute, University of Cambridge, UK
  • Dr. Sébastien DUTERTRE, IBMM, University of Montpellier, France
  • Prof. Sarah-Maria FENDT, Laboratory of Cellular Metabolism and Metabolic Regulation, VIB-KU Leuven, Belgium
  • Dr. Arnaud BLOMME, Laboratory of Metabolic Regulation, GIGA Institute, University of Liège, Belgium 

Call for communications

Young researchers are invited to submit abstracts for oral communications and posters. All topics related to the field of cancer research are welcome. The deadline for abstract submission is April 1, 2025. 

Organizing committee

Prof. Jean-Pierre Gillet - UNamur, NARILIS, Laboratory of Molecular Cancer Biology

Prof. Marc Hennequart - UNamur, NARILIS, Laboratory of Cancer metabolism

Prof. Marielle Boonen - UNamur, NARILIS, Laboratory of Intracellular Trafficking Biology

Prof. Benjamin Beck - ULB, IRIBHM

Prof. Lionel D'Hondt - CHU UCL Namur, Department of Oncology

Tous les événements

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