L'institut naXys s'est spécialisé dans l'analyse des systèmes complexes, qu'il s'agisse d'astronomie et de cosmologie dynamique, de biologie mathématique, d'optimisation en optique, de complexité économique ou encore de l'étude de la stabilité et de la robustesse de ces systèmes.
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Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Cette liste, créée par l'Université de Stanford et publiée en août 2024 est compilée en collaboration avec le laboratoire ICST d’Elsevier à partir de données Scopus, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les meilleurs scientifiques du monde et de reconnaître les scientifiques qui ont eu un impact significatif sur leurs domaines respectifs.
Bien que cette liste ait été adoptée par de nombreuses institutions comme une mesure fiable de l'impact de la recherche, elle n’est pas l’unique moyen d’évaluer la recherche. Se basant strictement sur des données bibliométriques, elle fait aussi l’objet de critiques.
Depuis septembre 2023, l’Université de Namur renforce d’ailleurs son engagement pour la mise en place d’une réforme de l’évaluation de la recherche avec la signature de l’accord « Coalition for Advancing Research Assessment (CoARA) ».
Cet accord engage l’institution à respecter une série de principes, notamment une prise en compte de la diversité des carrières et de la mise en valeur de critères qualitatifs de la recherche au lieu de se baser uniquement sur des données bibliométriques (donc quantitatives).
Les chercheurs de l’Université de Namur mis à l’honneur
- Charlotte Beaudart – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Benoît Champagne – Faculté des sciences, Institut NISM
- Alain Decrop – Faculté EMCP, Institut NaDi-CeRCLE
- Olivier Deparis - Faculté des sciences, Institut NISM et Institut PaTHs
- Jonathan Douxfils – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Patrick Kestemont – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Alexandre Mayer – Faculté des sciences, Institut NISM et Institut naXys
- Carine Michiels – Faculté des sciences, Institut Narilis
- Antoinette Rouvroy – Faculté de droit, Instituts ESPHIN et Institut NaDi-CRIDS
- Frédéric Silvestre – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Bao-Lian Su – Faculté des sciences, Institut NISM
- Johan Wouters – Faculté des sciences, Institut NISM
La liste est mise à jour chaque année, avec des données sur l'ensemble de la carrière et des impacts sur une seule année, dans un souci de transparence et de pertinence.
Les critères de mesure utilisés
Une variété de mesures bibliométriques sont prises en compte afin de garantir une représentation juste et équilibrée des travaux des chercheurs.
- Le C-score : ce score composite est basé sur divers facteurs bibliométriques, notamment le nombre total de citations.
- Le h-index : cet indicateur d’impact prend en compte le nombre de publications d’un chercheur ainsi que le nombre de leurs citations.
- Les percentiles des domaines et sous-domaines : les scientifiques sont classés en 22 grands domaines et 176 sous-domaines. Seuls ceux qui se classent dans les 2 % supérieurs de leur sous-domaine sont pris en compte.
- L’impact sur l'ensemble de la carrière ou sur une seule année : le classement est disponible à la fois pour l'impact sur l'ensemble de la carrière et pour les performances sur une seule année, ce qui permet de mieux comprendre la contribution à long terme et les réalisations récentes.
L’excellence de la recherche
Figurer parmi ces 2 % de scientifiques les plus performants est une donc reconnaissance prestigieuse de la contribution d'une personne à la science et démontre l'excellence de sa recherche, renforçant sa réputation dans le monde universitaire et dans l'industrie.
Le classement offre une visibilité dans toutes les disciplines, attirant l'attention sur des travaux qui, autrement, pourraient rester dans une niche ou être sous-appréciés. Il sert également de point de référence aux institutions et aux gouvernements pour évaluer l'influence de leurs programmes de recherche.
De nombreuses institutions utilisent ce classement pour mesurer le succès de leur faculté, ou autre entité, ce qui peut aussi renforcer la crédibilité au sein de la communauté universitaire.
Cette liste encourage les scientifiques à se concentrer sur la production d'une recherche de haute qualité et ayant un impact plutôt que sur la recherche de la quantité.
En compilant des données provenant de tous les domaines scientifiques et en proposant une approche équitable, basée sur des mesures, ce classement ne célèbre pas seulement les réalisations individuelles, mais souligne aussi l'importance d'une recherche ayant un impact sur l'avancement des connaissances. Il reste pourtant à nuancer, puisqu’il ne tient compte que de données quantitatives, qui ne sont pas forcément représentatives de toute la diversité de la recherche.
D'après une autre base de données, celle de l'UNESCO, le nombre de chercheurs dans le monde augmenterait de 300 000 par an, atteignant aujourd’hui les 9 millions. Le Top 2% comporte 200 000 noms dont douze chercheurs de l’Université de Namur.
Félicitation à eux pour leur recherche d’excellence et pour cette reconnaissance mondiale prestigieuse !
Travailler dans l’espace : juste un rêve ? Avec l'Euro Space Center, l’UNamur rend accessible les métiers spatiaux
Travailler dans l’espace : juste un rêve ? Avec l'Euro Space Center, l’UNamur rend accessible les métiers spatiaux
L’UNamur en collaboration avec l'Euro Space Center et l’agence La Niche, a développé My Space Job, une plateforme éducative et interactive novatrice qui transforme les rêves spatiaux des jeunes en réalité.
Conçue pour captiver l'imagination des 12 à 18 ans, cette plateforme les emmène dans un voyage où aventure et apprentissage se mêlent, s'appuyant sur des faits réels et se déroulant à travers une série de scènes palpitantes. Chaque scène lance un défi aux étudiants sous forme de question, leur offrant l'opportunité de plonger plus profondément dans l'aventure tout en explorant la diversité des métiers liés à l'espace.
Créée avec le soutien du Plan de Relance de la Wallonie, My Space Job s'aligne parfaitement avec la mission de l'Euro Space Center et de l’UNamur : encourager les jeunes à envisager une carrière scientifique. La plateforme illustre la diversité des métiers du secteur spatial, démontrant que les opportunités professionnelles vont bien au-delà du rôle d'astronaute.
Le scénario engageant de la plateforme a été élaboré en collaboration avec André Füzfa, professeur et chercheur à l'UNamur, enrichissant ainsi le contenu avec son expertise et sa vision créative. Également auteur de science-ficiton, l’astrophysicien voit aussi dans ce projet l’opportunité d’attirer l’attention sur les enjeux scientifiques et sociétaux du spatial.
« L’histoire originale à découvrir sur la plateforme est basée sur des faits réels…En découvrant l’intrigue, l’utilisateur rencontrera des vrais professionnels du spatial, celles et ceux qui ont trouvé leur voie en préparant celle de l’humanité vers les étoiles », commente André Füzfa.
Le contenu interactif de la plateforme comprend des interviews de professionnels du secteur, dont Frank De Winne, astronaute et responsable du centre de formation des nouveaux astronautes à Cologne, Jean-Luc Trullemans, chef de centre à l'ESA, ainsi que Jean-François Mayence, juriste du droit spatial. Ces contributions offrent une immersion profonde dans le monde spatial et mettent en lumière les enjeux et défis actuels.
Disponible en français, néerlandais, allemand, et anglais, My Space Job est accessible à un large public, permettant ainsi à un maximum de jeunes de bénéficier de cette expérience éducative unique.
UniversEH : de nouvelles opportunités autour du domaine du spatial pour l'UNamur
Depuis décembre 2022, l’UNamur a intégré l’alliance européenne European Space University for Earth and Humanity (UniversEH) axée sur la thématique de l’espace.
Une réelle reconnaissance de l’expertise de l’UNamur dans le domaine du spatial, et une porte d’entrée à de nouvelles collaborations internationales tant en matière d’enseignement que de recherche, autour d’un domaine porteur d’emploi et de développement socio-économique.
Benoît Champagne: Aux fondements de la matière
Benoît Champagne: Aux fondements de la matière
Benoît Champagne est un chimiste d’un genre un peu particulier. Les atomes et molécules avec lesquels il travaille ne se trouvent pas dans un tube à essai, mais bien dans un ordinateur. Grâce à des outils de modélisation toujours plus puissants, ce spécialiste de chimie théorique et de chimie quantique n’a rien perdu de son émerveillement face à l’infiniment petit.
Cet article est tiré de la rubrique "Expert" du magazine Omalius#31 (décembre 2023)
Omalius : Qu’est-ce que la chimie théorique, et quelles sont les questions qu’elle explore ?
Benoît Champagne : La chimie théorique cherche à comprendre comment est constituée la matière à l’échelle nanométrique, et quelles sont les propriétés qui en découlent. En d’autres termes, nous partons des atomes, pour ensuite essayer de comprendre de quelle manière ils sont liés les uns aux autres et quelles en sont les conséquences. Et alors que certains chimistes travaillent expérimentalement, en synthétisant des molécules, ou en les analysant grâce à, par exemple, des techniques de spectrophotométrie, nous travaillons quant à nous avec un outil informatique, en réalisant des simulations numériques de ces molécules et de leurs interactions.
O. : Pourquoi parle-t-on également de chimie quantique ?
B.C. : Pour obtenir des informations sur les molécules, il est nécessaire de prendre en compte les lois quantiques qui s’appliquent à une si petite échelle. Lorsqu’on lui apporte une certaine quantité d’énergie, grâce à un rayonnement par exemple, une molécule peut changer d’état, et passer de l’état fondamental à l’état excité, ce qui nous permet de recueillir certaines informations. C’est là notre point de départ. Nous essayons ensuite de développer de nouveaux outils pour passer aux étapes suivantes. Car une fois mises en œuvre dans des applications, les molécules ne sont pas isolées. Elles sont au contraire plusieurs centaines de milliers ! Il est donc nécessaire de tenir compte de l’environnement. Et comme les méthodes que nous utilisons nécessitent d’importantes capacités de calcul, nous combinons alors des méthodes de simulation quantique, pour une molécule, à des méthodes plus classiques, une fois qu’on cherche à simuler cet environnement.
O. : Quelles propriétés de la matière cherchez-vous à explorer ?
B.C. : Notre laboratoire travaille depuis une vingtaine d’années sur les propriétés optiques non linéaires des molécules. Prenons l’exemple d’un pointeur laser. Celui-ci génère une lumière qui n’est pas visible, puisque sa longueur d’onde se situe dans l’infrarouge, à 1064 nanomètres. Pourtant, sur le mur, on distingue bien un point vert ! Cela est dû à un cristal qui est situé sur le trajet de la lumière, et qui combine deux photons en un seul, doublant ainsi la longueur d’onde, à 532 nm. Les applications sont bien concrètes, comme en microscopie, pour mieux visualiser certaines structures du vivant. Mais ces débouchés ne sont pas étudiés dans ce laboratoire, car nous nous intéressons avant tout au cristal lui-même, et aux molécules qui présentent des propriétés similaires.
O. : Quelles peuvent être les spécificités de ces propriétés ?
B.C. : Tout comme les mains sont l’image l’une de l’autre dans un miroir, certaines molécules ne diffèrent que par le sens dans lequel sont agencés leurs atomes. Pour une même formule chimique, on peut donc avoir plusieurs molécules différentes. On dit alors qu’elles sont chirales, et cela a une influence sur la lumière. Dans le vivant par exemple, beaucoup de molécules sont de cette nature. Et comme deux molécules chirales réagissent différemment en fonction de l’environnement, on peut alors se servir de ces molécules comme d’une sonde. Mais pour cela il est nécessaire de bien comprendre leur structure, et la manière dont elles interagissent avec d’autres. Pour cette raison, nos travaux ont souvent pour base des questions de chercheurs de disciplines expérimentales, comme des biochimistes, qui cherchent à utiliser les propriétés d’une molécule bien précise, ou des spectroscopistes, qui développent de nouvelles techniques de détection et de mesure.
O. : La lumière est-elle le seul moyen d’étudier les propriétés des molécules ?
B.C. : Non, nous menons également des projets de recherche centrés sur la réactivité chimique, dont celle des acides et des bases dites de Lewis, avec le professeur Guillaume Berionni. Il s’agit simplement de molécules « donneurs » d’électrons, dans le cas de la base, ou « accepteurs » d’électrons, dans le cas de l’acide. Mais si on met en regard un acide et une base de Lewis, tout en les empêchant physiquement de se rencontrer, on crée ce qu’on appelle une paire de Lewis frustrée. Ce site où des électrons peuvent alors « voyager » crée un catalyseur puissant, qui peut activer d’autres molécules, et entraîner des réactions qui ne seraient autrement possibles qu’avec des métaux dits de transition, potentiellement plus polluants.
O. : Toutes ces simulations nécessitent une puissance informatique conséquente. Comment procédez-vous ?
B.C. : Toutes nos simulations sont effectuées grâce à des supercalculateurs. Nous faisons partie du Consortium des Équipements de Calcul Intensif (CECI), un consortium interuniversitaire soutenu par le FNRS et la Région wallonne. En fonction de nos besoins, nous pouvons utiliser les supercalculateurs de l’UNamur, ou des autres universités en Fédération Wallonie Bruxelles, qui ont chacun des spécificités propres. Ensuite, si nous avons besoin de plus de ressources, nous pouvons faire appel à Lucia, le supercalculateur wallon. Enfin, il peut arriver que nous ayons encore besoin de puissance supplémentaire, comme lors d’un projet qui modélisait près de 3 millions d’atomes. Dans ce cas, nous pouvons utiliser le supercalculateur européen, LUMI, basé en Finlande et qui a été en partie financé par la Belgique et la Région wallonne. Il s’agit d’une machine partagée par 10 pays, une initiative unique en Europe.
Thibault Grandjean
CV EXPRESS
- 1992 : Docteur en Sciences (UNamur)
- 1994 : Prix IBM Belgium
- 2001 : Agrégé de l'Enseignement Supérieur (UNamur)
- 2012-2015 : Professeur de recherche Francqui
- 2010-2016 : Président du Consortium des Équipements de Calcul Intensif (CÉCI)
- 2020 : Chemistry Europe Fellow
- Directeur de la revue Chimie Nouvelle
- Membre du Pôle High Performance Computing (HPC) Multiscale Modelling du Namur Institute of Structured Matter (NISM)
Cet article est tiré de la rubrique "Far away" du magazine Omalius#31 (Décembre 2023).
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21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2023. Appels équipement, crédits et projets de recherche, WELCHANGE, Bourses de doctorat FRIA et FRESH et Mandant d’Impulsion Scientifique, les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.
L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 21 financements pour des projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons cinq financements « équipement », huit financements « crédits de recherche (CDR) », huit financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec une université flamande (VUB). L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA/FRESH financera neuf bourses de doctorat FRIA et une bourse FRESH.
Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu. Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département.
Enfin, un financement de 4 ans a été obtenu dans le cadre de l’appel WELCHANGE, qui vise à soutenir des projets de recherche avec impacts sociétaux potentiels dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales.
Les résultats en détail
Appel Equipement
- Florence CHAINIAUX, Institut NARILIS, en collaboration avec l’UMons
- Alice DENNIS et Frédéric SILVESTRE, co-promoteur, Institut NARILIS
- Alison FORRESTER, Institut NARILIS
- Lionel POCHET, co-promoteur, Institut NARILIS, en collaboration avec l’ULiège
- Wim VANHOOF, Institut NaDI
Appel Crédits de recherche (CDR)
- Nicolas DENDONCKER, Institut ILEE
- Jérémy DODEIGNE (Transitions)
- Nicolas GILLET, Institut NARILIS
- Gipsi LIMA MENDEZ, Institut NARILIS
- Henri-François RENARD, Institut NARILIS
- Patricia RENARD, Institut NARILIS
- Julian RICHARD, Institut PaTHs
- Frédéric SILVESTRE, Institut ILEE
Appel Projets de recherche (PDR)
- Katrien BEULS, Institut NaDI, en collaboration avec la VUB
- Arthur BORRIELLO, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’ULB
- Guilhem CASSAN, Institut DEFIPP
- Benoît CHAMPAGNE, Institut NISM
- Xavier DE BOLLE, Institut NARILIS
- Michaël LOBET, Institut NISM, en collaboration avec l’UCLouvain
- Yoann OLIVIER, Institut NISM, en collaboration avec l’UMons
- Johan WOUTERS, Institut NISM, en collaboration avec l’ULB
Mandat d’Implusion Scientifique (MIS)
- Anna KIRILIOUK, Institut naXys et DeFiPP
Appel WELCHANGE
- Cécile de Terwangne, Institut NaDI
Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)
- Hugo Bâlon - Promotrice : Catherine Michaux, NISM ; Co-promoteur Jean-Yves Matroule, NARILIS
- Lou D'Haese Lou - Promoteur Vincent Liégeois, NISM
- Antoine Druart - Promotrice : Gipsy Lima Mendez, NARILIS
- Jordi Exposito Trivino - Promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Tanguy Leyder - Promotrice : Catherine Michaux, NISM
- Margaux Mignolet - Promoteur Charles Nicaise, NARILIS ; Co-promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Jean Poucet - Promotrice : Catherine Michaux NISM ; Co-promoteur : ULiège
- Sharon Thomas - Promotrice : Alison Forrester, NARILIS
- Rym Yahia Boudhar - Promoteur Stéphane Vincent, NISM
Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH)
- Sara Dethise Martinez - Promotrice Anne-Sophie Collard, IRDENa
Félicitations à tous et toutes !
Les missions du F.R.S.-FNRS
Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités.
De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Cette liste, créée par l'Université de Stanford et publiée en août 2024 est compilée en collaboration avec le laboratoire ICST d’Elsevier à partir de données Scopus, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les meilleurs scientifiques du monde et de reconnaître les scientifiques qui ont eu un impact significatif sur leurs domaines respectifs.
Bien que cette liste ait été adoptée par de nombreuses institutions comme une mesure fiable de l'impact de la recherche, elle n’est pas l’unique moyen d’évaluer la recherche. Se basant strictement sur des données bibliométriques, elle fait aussi l’objet de critiques.
Depuis septembre 2023, l’Université de Namur renforce d’ailleurs son engagement pour la mise en place d’une réforme de l’évaluation de la recherche avec la signature de l’accord « Coalition for Advancing Research Assessment (CoARA) ».
Cet accord engage l’institution à respecter une série de principes, notamment une prise en compte de la diversité des carrières et de la mise en valeur de critères qualitatifs de la recherche au lieu de se baser uniquement sur des données bibliométriques (donc quantitatives).
Les chercheurs de l’Université de Namur mis à l’honneur
- Charlotte Beaudart – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Benoît Champagne – Faculté des sciences, Institut NISM
- Alain Decrop – Faculté EMCP, Institut NaDi-CeRCLE
- Olivier Deparis - Faculté des sciences, Institut NISM et Institut PaTHs
- Jonathan Douxfils – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Patrick Kestemont – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Alexandre Mayer – Faculté des sciences, Institut NISM et Institut naXys
- Carine Michiels – Faculté des sciences, Institut Narilis
- Antoinette Rouvroy – Faculté de droit, Instituts ESPHIN et Institut NaDi-CRIDS
- Frédéric Silvestre – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Bao-Lian Su – Faculté des sciences, Institut NISM
- Johan Wouters – Faculté des sciences, Institut NISM
La liste est mise à jour chaque année, avec des données sur l'ensemble de la carrière et des impacts sur une seule année, dans un souci de transparence et de pertinence.
Les critères de mesure utilisés
Une variété de mesures bibliométriques sont prises en compte afin de garantir une représentation juste et équilibrée des travaux des chercheurs.
- Le C-score : ce score composite est basé sur divers facteurs bibliométriques, notamment le nombre total de citations.
- Le h-index : cet indicateur d’impact prend en compte le nombre de publications d’un chercheur ainsi que le nombre de leurs citations.
- Les percentiles des domaines et sous-domaines : les scientifiques sont classés en 22 grands domaines et 176 sous-domaines. Seuls ceux qui se classent dans les 2 % supérieurs de leur sous-domaine sont pris en compte.
- L’impact sur l'ensemble de la carrière ou sur une seule année : le classement est disponible à la fois pour l'impact sur l'ensemble de la carrière et pour les performances sur une seule année, ce qui permet de mieux comprendre la contribution à long terme et les réalisations récentes.
L’excellence de la recherche
Figurer parmi ces 2 % de scientifiques les plus performants est une donc reconnaissance prestigieuse de la contribution d'une personne à la science et démontre l'excellence de sa recherche, renforçant sa réputation dans le monde universitaire et dans l'industrie.
Le classement offre une visibilité dans toutes les disciplines, attirant l'attention sur des travaux qui, autrement, pourraient rester dans une niche ou être sous-appréciés. Il sert également de point de référence aux institutions et aux gouvernements pour évaluer l'influence de leurs programmes de recherche.
De nombreuses institutions utilisent ce classement pour mesurer le succès de leur faculté, ou autre entité, ce qui peut aussi renforcer la crédibilité au sein de la communauté universitaire.
Cette liste encourage les scientifiques à se concentrer sur la production d'une recherche de haute qualité et ayant un impact plutôt que sur la recherche de la quantité.
En compilant des données provenant de tous les domaines scientifiques et en proposant une approche équitable, basée sur des mesures, ce classement ne célèbre pas seulement les réalisations individuelles, mais souligne aussi l'importance d'une recherche ayant un impact sur l'avancement des connaissances. Il reste pourtant à nuancer, puisqu’il ne tient compte que de données quantitatives, qui ne sont pas forcément représentatives de toute la diversité de la recherche.
D'après une autre base de données, celle de l'UNESCO, le nombre de chercheurs dans le monde augmenterait de 300 000 par an, atteignant aujourd’hui les 9 millions. Le Top 2% comporte 200 000 noms dont douze chercheurs de l’Université de Namur.
Félicitation à eux pour leur recherche d’excellence et pour cette reconnaissance mondiale prestigieuse !
Travailler dans l’espace : juste un rêve ? Avec l'Euro Space Center, l’UNamur rend accessible les métiers spatiaux
Travailler dans l’espace : juste un rêve ? Avec l'Euro Space Center, l’UNamur rend accessible les métiers spatiaux
L’UNamur en collaboration avec l'Euro Space Center et l’agence La Niche, a développé My Space Job, une plateforme éducative et interactive novatrice qui transforme les rêves spatiaux des jeunes en réalité.
Conçue pour captiver l'imagination des 12 à 18 ans, cette plateforme les emmène dans un voyage où aventure et apprentissage se mêlent, s'appuyant sur des faits réels et se déroulant à travers une série de scènes palpitantes. Chaque scène lance un défi aux étudiants sous forme de question, leur offrant l'opportunité de plonger plus profondément dans l'aventure tout en explorant la diversité des métiers liés à l'espace.
Créée avec le soutien du Plan de Relance de la Wallonie, My Space Job s'aligne parfaitement avec la mission de l'Euro Space Center et de l’UNamur : encourager les jeunes à envisager une carrière scientifique. La plateforme illustre la diversité des métiers du secteur spatial, démontrant que les opportunités professionnelles vont bien au-delà du rôle d'astronaute.
Le scénario engageant de la plateforme a été élaboré en collaboration avec André Füzfa, professeur et chercheur à l'UNamur, enrichissant ainsi le contenu avec son expertise et sa vision créative. Également auteur de science-ficiton, l’astrophysicien voit aussi dans ce projet l’opportunité d’attirer l’attention sur les enjeux scientifiques et sociétaux du spatial.
« L’histoire originale à découvrir sur la plateforme est basée sur des faits réels…En découvrant l’intrigue, l’utilisateur rencontrera des vrais professionnels du spatial, celles et ceux qui ont trouvé leur voie en préparant celle de l’humanité vers les étoiles », commente André Füzfa.
Le contenu interactif de la plateforme comprend des interviews de professionnels du secteur, dont Frank De Winne, astronaute et responsable du centre de formation des nouveaux astronautes à Cologne, Jean-Luc Trullemans, chef de centre à l'ESA, ainsi que Jean-François Mayence, juriste du droit spatial. Ces contributions offrent une immersion profonde dans le monde spatial et mettent en lumière les enjeux et défis actuels.
Disponible en français, néerlandais, allemand, et anglais, My Space Job est accessible à un large public, permettant ainsi à un maximum de jeunes de bénéficier de cette expérience éducative unique.
UniversEH : de nouvelles opportunités autour du domaine du spatial pour l'UNamur
Depuis décembre 2022, l’UNamur a intégré l’alliance européenne European Space University for Earth and Humanity (UniversEH) axée sur la thématique de l’espace.
Une réelle reconnaissance de l’expertise de l’UNamur dans le domaine du spatial, et une porte d’entrée à de nouvelles collaborations internationales tant en matière d’enseignement que de recherche, autour d’un domaine porteur d’emploi et de développement socio-économique.
Benoît Champagne: Aux fondements de la matière
Benoît Champagne: Aux fondements de la matière
Benoît Champagne est un chimiste d’un genre un peu particulier. Les atomes et molécules avec lesquels il travaille ne se trouvent pas dans un tube à essai, mais bien dans un ordinateur. Grâce à des outils de modélisation toujours plus puissants, ce spécialiste de chimie théorique et de chimie quantique n’a rien perdu de son émerveillement face à l’infiniment petit.
Cet article est tiré de la rubrique "Expert" du magazine Omalius#31 (décembre 2023)
Omalius : Qu’est-ce que la chimie théorique, et quelles sont les questions qu’elle explore ?
Benoît Champagne : La chimie théorique cherche à comprendre comment est constituée la matière à l’échelle nanométrique, et quelles sont les propriétés qui en découlent. En d’autres termes, nous partons des atomes, pour ensuite essayer de comprendre de quelle manière ils sont liés les uns aux autres et quelles en sont les conséquences. Et alors que certains chimistes travaillent expérimentalement, en synthétisant des molécules, ou en les analysant grâce à, par exemple, des techniques de spectrophotométrie, nous travaillons quant à nous avec un outil informatique, en réalisant des simulations numériques de ces molécules et de leurs interactions.
O. : Pourquoi parle-t-on également de chimie quantique ?
B.C. : Pour obtenir des informations sur les molécules, il est nécessaire de prendre en compte les lois quantiques qui s’appliquent à une si petite échelle. Lorsqu’on lui apporte une certaine quantité d’énergie, grâce à un rayonnement par exemple, une molécule peut changer d’état, et passer de l’état fondamental à l’état excité, ce qui nous permet de recueillir certaines informations. C’est là notre point de départ. Nous essayons ensuite de développer de nouveaux outils pour passer aux étapes suivantes. Car une fois mises en œuvre dans des applications, les molécules ne sont pas isolées. Elles sont au contraire plusieurs centaines de milliers ! Il est donc nécessaire de tenir compte de l’environnement. Et comme les méthodes que nous utilisons nécessitent d’importantes capacités de calcul, nous combinons alors des méthodes de simulation quantique, pour une molécule, à des méthodes plus classiques, une fois qu’on cherche à simuler cet environnement.
O. : Quelles propriétés de la matière cherchez-vous à explorer ?
B.C. : Notre laboratoire travaille depuis une vingtaine d’années sur les propriétés optiques non linéaires des molécules. Prenons l’exemple d’un pointeur laser. Celui-ci génère une lumière qui n’est pas visible, puisque sa longueur d’onde se situe dans l’infrarouge, à 1064 nanomètres. Pourtant, sur le mur, on distingue bien un point vert ! Cela est dû à un cristal qui est situé sur le trajet de la lumière, et qui combine deux photons en un seul, doublant ainsi la longueur d’onde, à 532 nm. Les applications sont bien concrètes, comme en microscopie, pour mieux visualiser certaines structures du vivant. Mais ces débouchés ne sont pas étudiés dans ce laboratoire, car nous nous intéressons avant tout au cristal lui-même, et aux molécules qui présentent des propriétés similaires.
O. : Quelles peuvent être les spécificités de ces propriétés ?
B.C. : Tout comme les mains sont l’image l’une de l’autre dans un miroir, certaines molécules ne diffèrent que par le sens dans lequel sont agencés leurs atomes. Pour une même formule chimique, on peut donc avoir plusieurs molécules différentes. On dit alors qu’elles sont chirales, et cela a une influence sur la lumière. Dans le vivant par exemple, beaucoup de molécules sont de cette nature. Et comme deux molécules chirales réagissent différemment en fonction de l’environnement, on peut alors se servir de ces molécules comme d’une sonde. Mais pour cela il est nécessaire de bien comprendre leur structure, et la manière dont elles interagissent avec d’autres. Pour cette raison, nos travaux ont souvent pour base des questions de chercheurs de disciplines expérimentales, comme des biochimistes, qui cherchent à utiliser les propriétés d’une molécule bien précise, ou des spectroscopistes, qui développent de nouvelles techniques de détection et de mesure.
O. : La lumière est-elle le seul moyen d’étudier les propriétés des molécules ?
B.C. : Non, nous menons également des projets de recherche centrés sur la réactivité chimique, dont celle des acides et des bases dites de Lewis, avec le professeur Guillaume Berionni. Il s’agit simplement de molécules « donneurs » d’électrons, dans le cas de la base, ou « accepteurs » d’électrons, dans le cas de l’acide. Mais si on met en regard un acide et une base de Lewis, tout en les empêchant physiquement de se rencontrer, on crée ce qu’on appelle une paire de Lewis frustrée. Ce site où des électrons peuvent alors « voyager » crée un catalyseur puissant, qui peut activer d’autres molécules, et entraîner des réactions qui ne seraient autrement possibles qu’avec des métaux dits de transition, potentiellement plus polluants.
O. : Toutes ces simulations nécessitent une puissance informatique conséquente. Comment procédez-vous ?
B.C. : Toutes nos simulations sont effectuées grâce à des supercalculateurs. Nous faisons partie du Consortium des Équipements de Calcul Intensif (CECI), un consortium interuniversitaire soutenu par le FNRS et la Région wallonne. En fonction de nos besoins, nous pouvons utiliser les supercalculateurs de l’UNamur, ou des autres universités en Fédération Wallonie Bruxelles, qui ont chacun des spécificités propres. Ensuite, si nous avons besoin de plus de ressources, nous pouvons faire appel à Lucia, le supercalculateur wallon. Enfin, il peut arriver que nous ayons encore besoin de puissance supplémentaire, comme lors d’un projet qui modélisait près de 3 millions d’atomes. Dans ce cas, nous pouvons utiliser le supercalculateur européen, LUMI, basé en Finlande et qui a été en partie financé par la Belgique et la Région wallonne. Il s’agit d’une machine partagée par 10 pays, une initiative unique en Europe.
Thibault Grandjean
CV EXPRESS
- 1992 : Docteur en Sciences (UNamur)
- 1994 : Prix IBM Belgium
- 2001 : Agrégé de l'Enseignement Supérieur (UNamur)
- 2012-2015 : Professeur de recherche Francqui
- 2010-2016 : Président du Consortium des Équipements de Calcul Intensif (CÉCI)
- 2020 : Chemistry Europe Fellow
- Directeur de la revue Chimie Nouvelle
- Membre du Pôle High Performance Computing (HPC) Multiscale Modelling du Namur Institute of Structured Matter (NISM)
Cet article est tiré de la rubrique "Far away" du magazine Omalius#31 (Décembre 2023).
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21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2023. Appels équipement, crédits et projets de recherche, WELCHANGE, Bourses de doctorat FRIA et FRESH et Mandant d’Impulsion Scientifique, les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.
L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 21 financements pour des projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons cinq financements « équipement », huit financements « crédits de recherche (CDR) », huit financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec une université flamande (VUB). L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA/FRESH financera neuf bourses de doctorat FRIA et une bourse FRESH.
Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu. Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département.
Enfin, un financement de 4 ans a été obtenu dans le cadre de l’appel WELCHANGE, qui vise à soutenir des projets de recherche avec impacts sociétaux potentiels dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales.
Les résultats en détail
Appel Equipement
- Florence CHAINIAUX, Institut NARILIS, en collaboration avec l’UMons
- Alice DENNIS et Frédéric SILVESTRE, co-promoteur, Institut NARILIS
- Alison FORRESTER, Institut NARILIS
- Lionel POCHET, co-promoteur, Institut NARILIS, en collaboration avec l’ULiège
- Wim VANHOOF, Institut NaDI
Appel Crédits de recherche (CDR)
- Nicolas DENDONCKER, Institut ILEE
- Jérémy DODEIGNE (Transitions)
- Nicolas GILLET, Institut NARILIS
- Gipsi LIMA MENDEZ, Institut NARILIS
- Henri-François RENARD, Institut NARILIS
- Patricia RENARD, Institut NARILIS
- Julian RICHARD, Institut PaTHs
- Frédéric SILVESTRE, Institut ILEE
Appel Projets de recherche (PDR)
- Katrien BEULS, Institut NaDI, en collaboration avec la VUB
- Arthur BORRIELLO, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’ULB
- Guilhem CASSAN, Institut DEFIPP
- Benoît CHAMPAGNE, Institut NISM
- Xavier DE BOLLE, Institut NARILIS
- Michaël LOBET, Institut NISM, en collaboration avec l’UCLouvain
- Yoann OLIVIER, Institut NISM, en collaboration avec l’UMons
- Johan WOUTERS, Institut NISM, en collaboration avec l’ULB
Mandat d’Implusion Scientifique (MIS)
- Anna KIRILIOUK, Institut naXys et DeFiPP
Appel WELCHANGE
- Cécile de Terwangne, Institut NaDI
Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)
- Hugo Bâlon - Promotrice : Catherine Michaux, NISM ; Co-promoteur Jean-Yves Matroule, NARILIS
- Lou D'Haese Lou - Promoteur Vincent Liégeois, NISM
- Antoine Druart - Promotrice : Gipsy Lima Mendez, NARILIS
- Jordi Exposito Trivino - Promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Tanguy Leyder - Promotrice : Catherine Michaux, NISM
- Margaux Mignolet - Promoteur Charles Nicaise, NARILIS ; Co-promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Jean Poucet - Promotrice : Catherine Michaux NISM ; Co-promoteur : ULiège
- Sharon Thomas - Promotrice : Alison Forrester, NARILIS
- Rym Yahia Boudhar - Promoteur Stéphane Vincent, NISM
Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH)
- Sara Dethise Martinez - Promotrice Anne-Sophie Collard, IRDENa
Félicitations à tous et toutes !
Les missions du F.R.S.-FNRS
Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités.
De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.