L'informatique au service du bien-être collectif et du développement personnel.

La Faculté d'informatique a pour vision celle d'un monde dans lequel l'usage intensif et croissant de l'informatique est orienté vers le bien-être collectif et le développement personnel. Sa mission est de contribuer à cette orientation au travers de la formation, la recherche scientifique et le service à la société. 

Image
Médaille de la Fondation Francqui

Chaire Francqui 2025 - Explainable Software Engineering

Dans le cadre d’une Chaire Francqui internationale 2024-2025, la Faculté d’informatique (UNamur) aura le plaisir de recevoir le Professeur Arie Van Deursen (TU Delft, Pays-bas) du 24 au 27 mars 2025, pour une série de leçons sur le thème: "Explainable Software Engineering".  

La leçon inaugurale se tiendra le 25 mars 2025.

Les études

Choisir d'étudier l'informatique c'est vous garantir un accès immédiat à un métier passionnant aux multiples facettes. Au travers d'une d'offre d'enseignement complète – bachelier, masters, master de spécialisation et doctorat – la Faculté d'informatique vous offre une formation de qualité basée sur la rigueur scientifique et l'esprit critique, tout en insistant sur l'interdisciplinarité et la responsabilité sociétale.  

Informatique études

La recherche

La Faculté d'informatique a pour mission d'assurer une recherche scientifique de pointe, ouverte à la création et à l'intégration des connaissances qui nourrit l'enseignement, l'innovation technologique et le débat de société. 

Faculté d'informatique robots

Service à la société

La Faculté d'informatique contribue au développement de notre environnement social, économique, technologique et politique par la diffusion des connaissances et le conseil tant au niveau régional, national et international. Par la synergie entre chercheurs et industriels, par la mise à disposition de savoir et de savoir-faire, elle participe à de nombreuses missions de service à la société. 

Faculté d'informatique service

International

L’ouverture de la Faculté d’informatique à l’international est fondamentale pour le développement de ses activités d’enseignement et de recherche. 

Etudiants de l'UNamur

Organisation

La Faculté d'informatique s'est organisée afin de pouvoir gérer ses missions de manière optimale. Elle compte une centaine de membres au service de l'enseignement, de la recherche et du service à la société.  

Le mot du Doyen

Plus de portraits
A chacun, nous désirons offrir un accès à cette formation de qualité ! Avec votre enthousiasme, votre talent et votre travail, vous définirez vos succès de demain. Nous avons hâte de collaborer avec chacun d’entre vous.
Wim Vanhoof
Doyen de la Faculté d'informatique
Voir le contenu

Animation

Une série d’événements et d’acteurs gravitent autour de la Faculté d’informatique.

Animation étudiante fac info

À la une

Actualités

L’UNamur présente à la sixième édition du SETT

Transition numérique
Intelligence Artificielle
Pédagogie

Les 23 et 24 janvier 2025, des experts de l’UNamur étaient présents au salon SETT (School Education Transformation Technology) pour sa sixième édition. Un rendez-vous incontournable du numérique dans l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, dédié aux directeurs, enseignants et conseillers technico-pédagogiques.  

Photo du stand de l'UNamur au SETT

Organisé en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’UNamur, le SETT est reconnu comme journées de formation interréseaux par l’Institut interréseaux de la Formation Professionnelle Continue (IFPC). L'objectif de ce salon : réunir les acteurs de l'éducation autour des dernières avancées numériques et pédagogiques. Selon Julie Henry, responsable du Comité scientifique de l’UNamur et experte en éducation au numérique, “le SETT est un espace clé pour la diffusion et l’impact de nos recherches et une occasion unique de partager des connaissances, de confronter nos travaux à la réalité du terrain et d’influencer les pratiques pédagogiques à grande échelle. Depuis sa création, le SETT est un lieu de dialogue et de veille stratégique et permet d’échanger sur les défis et opportunités du numérique dans l’enseignement, un enjeu central pour l’évolution des pratiques pédagogiques”. Julie Henry ajoute : “Le numérique est aujourd’hui une compétence essentielle pour tout citoyen. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser des outils, mais de développer une culture numérique qui intègre la pensée critique et une compréhension des enjeux sociétaux, économiques et environnementaux liés aux technologies. Dès lors, le SETT, un espace de réflexion collective est essentiel pour anticiper les transformations à venir et accompagner les acteurs et actrices de l’éducation dans ces changements".  

Du fondamental au supérieur, le SETT offre une variété d'ateliers, de causeries et de conférences. Au programme de ces deux journées, des conférences autour des STE(A)M, de l'Intelligence Artificielle, du jeu vidéo, de l'éducation critique au numérique… Trois grandes thématiques en lien avec l’enseignement et les nouvelles technologies étaient abordées par les experts de l’UNamur :  

  • le numérique au service des apprenants/enseignants 
  • l’éducation aux médias numériques 
  • l’éducation aux STEM 

Focus sur quelques témoignages de nos chercheurs. 

Montrer "Black Mirror" pour éduquer au numérique ?

Peut-on utiliser Black Mirror pour éduquer au numérique ? Cette série, connue pour ses récits sombres sur la technologie et ses impacts sur la société, offre une base de discussions sur les enjeux du numérique. Dans cette conférence, Benoît Vanderose et Anthony Simonofski, professeurs à l’Université de Namur, revenaient sur l’utilité de l’efficacité du podcast comme outil pédagogique, sa possible utilisation dans les classes, et les grands thèmes qu’il est possible d’aborder via ce canal. 

Accueillir la complexité à bras ouverts : changement de paradigme pour l’apprentissage de la programmation

Depuis des années, l’apprentissage de l’informatique se fait par une approche bottom-up : commençant par les bases de la programmation, via des exercices simples, vers des concepts plus avancés de travail en équipe, orienté objet, gestion de version, test, etc. Néanmoins, cette approche peut paraître discutable au vu des résultats mitigés, notamment dans l’apprentissage des bonnes pratiques de l’orienté objet. Ce problème pourrait être dû au fait que l’on repousse sans cesse la complexité à plus tard plutôt que l’accueillir comme un élément intrinsèque et d’apprendre à la gérer au plus tôt. 

Dans ce café-causerie, Benoît Vanderose et Xavier Devroey, professeurs à l’UNamur, proposaient de discuter d’une nouvelle approche de l’apprentissage de la programmation, basée sur les bonnes pratiques de développement en place dans l’industrie, notamment, le fait de penser les cas de test avant de programmer. Le but étant de penser le programme en termes de ses comportements au lieu de directement s’atteler à la manière algorithmique de résoudre le problème. 

Les intelligences artificielles génératives et l’enseignement : et maintenant ?

Initialement prévu pour donner une conférence au SETT, Michaël Lobet, professeur à l'UNamur n’a malheureusement pas pu y assister en raison d’un empêchement de santé. Néanmoins, il a tenu à partager son point de vue sur l'importance de participer à un tel salon. “On parle de 3e (voire 4e) révolution industrielle avec l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Des évènements récents comme le covid ou l'avènement de l'IA ont eu beaucoup d'impact sur notre société et, de facto, sur l'enseignement. Bien qu'il ne soit pas nouveau, l'enjeu de la formation au numérique reste primordial pour éviter d’aggraver les fractures sociales. A travers ma conférence, mon message aurait été de faire le point sur l'impact de l'IA/IA générative sur l'enseignement. Je reste convaincu qu'il est nécessaire de former le corps enseignant à cette nouvelle technologie, à l'utiliser de manière critique et responsable, innovante également. Nos institutions doivent pouvoir délivrer des messages clairs pour accompagner les enseignants utilisateurs dans ce défi”, explique Michaël Lobet. 

Présentation d’un lexique collaboratif pour la Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB)

Les langues des signes émergent naturellement dans les communautés sourdes à travers le monde. L’ASBL Ecole et Surdité active au sein de l’école Sainte Marie à Namur travaille pour proposer des cours bilingues Français / Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB) pour le primaire et le secondaire. C’est en coopération avec eux, que Laurence Meurant et son équipe au sein de l'Institut de recherche NaLTT de l'UNamur a créé un lexique collaboratif permettant à la communauté sourde de consulter et proposer du vocabulaire en LSFB de manière autonome. Cette présentation de Magaly Ghesquière et Jérôme Fink, tous deux professeurs à l’UNamur, revenait sur les sources de cette collaboration et proposait un retour d’expérience sur l’outil développé et son futur. 

Retour sur le SETT en vidéo

Découvrez quelques moments forts du SETT (©SETT).

Image de la Ministre Valérie Glatigny au SETT 2025

A travers de telles interventions, Julie Henry affirme que “depuis la première édition, l’Université de Namur reste investie dans la qualité du programme via la chaire Educonum (Faculté d'informatique) et ses membres. Participer – en tant qu’intervenant, exposant ou simple visiteur – permet de prolonger cet engagement et de contribuer activement à l’évolution de l’éducation numérique. L’UNamur, notamment à travers la chaire Educonum, réaffirme ainsi son engagement dans la recherche et l’innovation en éducation numérique, au service d’un enseignement plus efficace, inclusif et adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain”. 

Le saviez-vous ?

L'UNamur propose deux certificats et une formation dans le domaine du numérique et participe à un certificat coordonné par une autre institution.

25 ans d’informatique en horaire décalé : répondre à un besoin sociétal toujours d’actualité

Alumni
Transition numérique
Informatique

Comment faire face au bug de l’an 2000 ? Comment assurer le passage à une monnaie unique en Europe, l’euro ? Nous sommes à la fin des années 1990 et le besoin de main-d’œuvre en informatique se fait plus que jamais sentir pour répondre aux besoins grandissants de l’industrie informatique. C’est dans ce contexte que l’UNamur et sa Faculté d’informatique vont faire preuve d’audace et de proactivité en développant une nouvelle filière : une formation en horaire décalé menant à un diplôme de master en sciences informatiques. Vingt-cinq ans plus tard, l’intérêt pour cette formation et sa nécessité sociétale sont plus que jamais d’actualité. 

vignette_-_le_jour_ou_informatique

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius de juin 2024.

« Comment quatre petits chiffres -2000- étaient capables de mettre le monde entier en état d’ébullition, où chaque entreprise, de la plus petite à la plus grande, se demandait si son système informatique allait supporter le passage à minuit du XX au XXe siècle ? Ça peut paraitre un peu démesuré aujourd’hui, mais à l’époque à la fin des années 90, cela occupait tous les esprits. La demande pour adapter les programmes informatiques à ce passage était gigantesque. Et en parallèle, la perspective du passage à l’euro créait là aussi des besoins nouveaux dans les dispositifs informatiques. Jamais le besoin de talents en informatique ne s’était fait tant ressentir », se souvient le Professeur Jean-Marie Jacquet, enseignant dans le programme à horaire décalé dès la première année. Spontanément, sous la houlette du professeur Jean Fichefet, la Faculté d’informatique, fait preuve de proactivité et demande l’habilitation pour organiser une formation en horaire décalé en sciences informatiques. 

L’UNamur est alors la première université belge francophone à émettre le souhait d’occuper ce terrain prometteur. « Face à ces enjeux sociétaux, nous avions conscience que de nombreuses personnes avaient la volonté soit d’enrichir leur formation en informatique de type court soit de réorienter leur carrière vers l’informatique. Proposer une formation conciliable avec une vie professionnelle et familiale, démontrait toute sa pertinence », ajoute Jean-Marie Jacquet. Rapidement, la faculté obtient ainsi le feu vert pour organiser cette formation en horaire décalé. Une année préparatoire et les deux années de licences composent alors le programme de la formation qui voit le jour en septembre 1998. Les premières années sont dispensées dans des locaux à Charleroi, avant de regagner les locaux namurois en 2010. 

Une pédagogie adaptée à un public d’adultes

La réputation de l’enseignement de l’informatique de la faculté namuroise en formation de jour contribue au succès immédiat de celle en horaire décalé. « Dès le lancement de la formation, nous comptabilisions une centaine d’étudiants inscrits », souligne Jean-Marie Jacquet. Parmi ces derniers se trouvaient des personnes ayant déjà une formation de type court en informatique, mais aussi des étudiants au profil professionnel plutôt éloigné des ordinateurs, ou des logiciels de programmation.  « Nous avons par exemple accueilli des personnes provenant des soins de santé, des enseignants, des économistes, etc. », précise Jean-Marie Jacquet. Dès ses débuts et encore aujourd’hui, le programme en HD se distingue en proposant une pédagogie active et adaptée à un public d’adultes. Les principes pédagogiques reposent sur une interaction constante entre concepts théoriques et mise en pratique de la théorie. De nombreux exemples et exercices font appel à l’expérience professionnelle des étudiants.

Du Décret « Bologne » aux besoins actuels et futurs

Depuis sa création, le programme n’a cessé de faire l’objet d’évolutions, et en particulier lors du passage au décret de Bologne, en 2004, réorganisant les formations en enseignement supérieur. « C’est à partir de là que nous avons pu proposer un cursus complet, composé de trois années de baccalauréat et d’une année de master. À noter que la valorisation d’acquis et notamment d’expériences professionnelles permet à la majorité des étudiants de réduire substantiellement ces 4 années avant d’obtenir un titre universitaire de 2e cycle ». 

25 ans après sa création, l'intérêt pour la formation et sa nécessité sociétale, émanant tant des étudiants que de l'industrie informatique, n'ont pas diminué. En mai dernier, c’est entouré de nombreux anciens étudiants et étudiantes, mais aussi d’acteurs majeurs de l’informatique (Agoria, Agence du numérique, etc.) que la formation a joyeusement célébré ses 25 ans d’existence, tout en rêvant déjà à son 50e anniversaire « La demande en informaticiens ne va pas faiblir. Il reste de nombreux enjeux sociétaux dans ce domaine à relever : le déploiement de l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la numérisation croissante de notre société pour n’en citer que quelques-uns », conclut Jean-Marie Jacquet. « Le domaine reste passionnant, en constante évolution et au cœur de nombreuses préoccupations. On resigne pour 25 ans. Au moins ! ». 

Noëlle Joris

Témoignage de Samuel Hanoteau, un ancien étudiant

« Ces études m'ont permis de gagner fortement confiance en mes capacités. J'avais un graduat en informatique de gestion obtenu en 2000. Visant un poste en interne dans le secteur public, où j'exerçais déjà en tant qu'externe, j'ai décidé de suivre le Master en horaire décalé de 2010 à 2012. Ce qui m'a le plus surpris a été mon intérêt et mon investissement dans ces études. Lors de mon graduat, je visais la réussite avec un minimum d'effort.

Samuel Hanoteau

Alors que lors de ce master en horaire décalé, je me suis vraiment intéressé au contenu de tous les cours, probablement grâce à l'expérience du métier acquise précédemment. Grâce à cette formation en horaire décalé, j'ai obtenu le poste que je visais quelque temps après l'obtention de mon Master.

Chose que je ne pressentais pas au début de ces études, elles m'ont permis de gagner fortement confiance en mes capacités. Après ces études, et encore maintenant, j'ai l'impression que si je décide de me lancer dans quelque chose, je vais y arriver, quel que soit le domaine ».

Les études en informatique à l’UNamur

Découvrez l’ensemble de la formation en informatique à l’UNamur. 

 

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius #33 (Juin 2024).

Couverture Omalius#33

Les dix ans du master BAGI | Pour une approche holistique du changement

Informatique

Le 15 juin dernier, le master de spécialisation en informatique et innovation, mieux connu sous le diminutif de BAGI, pour Business Analysis/IT Governance & Innovation, a fêté ses dix ans. Un anniversaire qui confirme l’intuition initiale des créateurs du BAGI : la nécessité d’un programme commun au Département de gestion de la Faculté des sciences économiques et à la Faculté d’informatique.

Schema du Master BAGI

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius#30 (septembre 2023).

« J’ai un parcours assez éclectique », se confie Benoît Gaspard, analyste sécurité informatique ayant suivi le master BAGI. « J’ai fait de la philo, j’ai travaillé dans le management, et cela fait douze ans que je me consacre à la sécurité informatique. J’ai beaucoup appris sur le tas, mais, à un moment donné, j’ai voulu remplir les blancs, en suivant une formation certifiante qui m’amène à devenir business, voire IT analyst, puisque les deux jobs sont en train de merger en un seul. Et aujourd’hui, j’attends ma nomination comme CISO (Chief Information Security Officer) de mon entreprise.  Le master BAGI a certainement constitué une pièce maîtresse de mon évolution. Notamment l’angle gouvernance, parce que désormais, la gouvernance, c’est mon métier. »

Benoît Gaspard est un des nombreux professionnels qui, au fil des années, ont été séduits par l’originalité du master BAGI. « Le BAGI n’est pas seulement un master de spécialisation, réservé à des étudiants possédant déjà un premier diplôme universitaire », explique Benoît Maquet, industriel qui a fait l’essentiel de sa carrière dans le domaine de l’informatique, et qui enseigne la négociation et l’analyse des conflits. « Même si ce n’est pas obligatoire, il leur est recommandé d’avoir déjà une expérience professionnelle. J’ai eu des étudiants qui avaient 10, 15, 20, voire 25 ans de métier, des gens très expérimentés, notamment en informatique, mais qui voulaient s’ouvrir à leurs clients, se remettre en question, changer de regard. Le master BAGI propose un cours en accompagnement du changement, mais ce sont d’abord les étudiants eux-mêmes qui en profitent ! »

Compétences transversales

Stéphane Faulkner, Professeur au Département de gestion et Vice-Recteur à la transformation numérique, a été un des parrains du master BAGI. « La business analysis est un domaine très complexe et transversal qui intègre des dimensions informatiques, mais aussi celles liées aux sciences humaines, comme la gestion du changement, les ressources humaines, et bien sûr la négociation. Une compétence clé, parce qu’il est impossible de concevoir un système pour des utilisateurs non informaticiens sans réussir à leur faire accepter que ledit système ne réponde pas à 100% à leurs exigences. C’est pourquoi nous avons voulu offrir au sein de l’Université un programme avec des compétences transversales pour une discipline qui l’est aussi. »

En dix ans, la business analysis a beaucoup évolué, et le profil métier a acquis une vraie maturité. Ce dont nous sommes particulièrement fiers, c’est d’avoir, dès le départ, fait les bons choix pédagogiques pour enseigner cette discipline. 

Stéphane Faulkner Professeur au département de gestion et vice-recteur à la transformation numérique

Un an ou deux

Choix fondés sur les objectifs des deux Facultés, mais aussi sur l’avis d’un comité d’experts, réuni par le Professeur Vincent Englebert, ancien directeur du programme. « Le programme a été construit avec ce comité, auquel participaient des académiques et des industriels », explique-t-il. « D’entrée de jeu, nous avons voulu qu’il puisse être bouclé en un an, en suivant les cours le vendredi et le samedi, ou en deux ans, en ne venant qu’un des deux jours. Les étudiants qui s’inscrivent à cette formation à titre privé peuvent ainsi continuer à travailler normalement, en suivant les cours du samedi, sans en informer leur entreprise s’ils ne le souhaitent pas. Le but étant que notre public cible, principalement des personnes en entreprise, puisse aborder ce master en toute liberté. »

Interactions

D’autant que l’intérêt du master tient aussi à la qualité de ses étudiants, qui viennent d’horizons très divers« Ils apportent leur expérience et des cas concrets qu’ils partagent avec les autres ! », souligne Benoît Maquet. « Et, comme nous sommes peu nombreux – entre 10 et 25 – ces échanges sont particulièrement riches. » Dans le cadre du master BAGI, les cours ex cathedra sont l’exception et non la règle, et rien n’empêche les étudiants d’interpeller leurs professeurs sur des questions qui les préoccupent dans leurs entreprises respectives. « Par ailleurs, nous avons eu la chance d’être accompagnés pendant plusieurs années par Yves Pigneur, le célèbre co-créateur du Business Model Canvas, aujourd’hui professeur de management et de gestion des systèmes d’information à l’Université de Lausanne. Et, comme lui, Roald Siberath, à qui il a passé la main et qui est depuis quelques mois président de l’Agence du Numérique, fait intervenir des entrepreneurs en live dans son séminaire pour interagir avec les étudiants, qui sont ainsi plongés dans l’innovation », rappelle Stéphane Faulkner.

Une vision ambitieuse

Le master BAGI a été validé au bout de trois ans d’évaluation par le Conseil d’administration de l’UNamur, et depuis lors, son succès ne s’est jamais démenti. « Parce que nous avons une vision ambitieuse du spectre de compétences que nous voulons donner à nos étudiants », insiste Vincent Englebert. « Nous formons des gens ayant une approche holistique des problèmes de changement auxquels les entreprises sont confrontées. Des gens capables de faire de la médiation, d’être proactifs, de mener des projets d’analyse, de modélisation, de conceptualisation, d’évaluation des risques, de gérer des équipes…  C’est un diplôme qui peut mener à toute une déclinaison de fonctions : business analyst, bien sûr, mais aussi analyste fonctionnel, CEO, architecte d’entreprise, architecte solution. »

Légitimité

« Après plusieurs années dans le secteur de la finance, j’avais envie de faire autre chose, mais j’avais conscience de ma faiblesse en informatique », explique Nora Harouchi, ingénieure financière. Elle s’est alors orientée vers l’UNamur pour suivre ce master de spécialisation. « J’ai trouvé les cours très pratiques, très en phase avec la réalité des personnes qui travaillent en société et qui peuvent établir des parallèles avec ce qu’elles vivent. Résultat : moi qui n’avais qu’une connaissance très vague de l’informatique, je dirige aujourd’hui une société informatique. Sans le master BAGI, je n’aurais jamais eu ce poste, ou plutôt je n’aurais jamais osé postuler. Cette formation m’a permis d’asseoir ma légitimité professionnelle. Mais surtout, et pour moi, c’est l’essentiel, elle m’a donné confiance en moi », conclut-elle.

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius#30 (Septembre 2023).

Vous désirez recevoir Omalius au format papier ?  Rien de plus simple !

Des étudiants de l’UNamur relèvent des défis spatiaux dans le cadre du SpaceHack

Étudiants
UNIVERSEH

Cinq étudiants passionnés d’informatique ont représenté l’Université de Namur au SpaceHack 2023 dans le cadre de l’alliance UniversEH. Il s’agit d’une initiative visant à construire une action entrepreneuriale collective afin d’explorer les potentiels futurs de l’industrie spatiale à l’horizon 2035. 26 pays participaient à ce concours d’envergure internationale qui regroupait startups, entreprises liées à l’espace et étudiants suivant des programmes liés au spatial.

Photo de groupe des étudiants UNamur au SpaceHack à Belval (GD du Luxembourg)

Durant la seconde semaine du pré-blocus, Florian Villeret, Martin et Virgile Devolder, Antoine Baetslé et Corentin Bouffioux, tous étudiants en informatique ont pu découvrir le monde de la technologie spatiale au cours de leur séjour à Belval au Luxembourg. En effet, ils ont eu l’occasion de visiter la Société européenne des Satellites et de suivre une présentation donnée par la Luxembourg Space Agency, une conférence par l’Asteroid Foundation ainsi qu’une présentation par PwC sur les innovations spatiales.  

Ensuite, un peu comme un Hackathon, ils avaient tout un weekend pour relever un défi en développant un concept novateur. Plusieurs thématiques étaient proposées lors du SpaceHack (infrastructure, énergie, extraction de ressources et opération).

Ils ont choisi de s’attaquer au défi en lien avec les infrastructures lunaires. Le postulat de départ était le suivant : construire une base lunaire destinée à accueillir une colonie humaine aura un coût d’installation (25 milliards d’euros) et d’entretien (4 milliards d’euros par an).

Le défi en question ? Construire une base lunaire destinée à accueillir une colonie humaine et prévoir les coûts de l’installation (25 millions d’euros) et de l’entretien (4 milliards d’euros par an) de celle-ci. Ils ont donc développé deux technologies : un logiciel de maintenance prédictive afin d’anticiper d’éventuels problèmes au moyen de différents capteurs connectés grâce à l’IoT ainsi qu’un «hardware » permettant d’ajouter à des « rovers » déjà existant des capteurs afin de renforcer le maillage en capteurs sur la base. L’objectif était de réduire de 10% les maintenances à effectuer pour faire une économie de 400 millions d’euros par an.

Ce n’était pas un exercice facile parce que tout n’était pas en rapport avec l’informatique. Il y avait une partie technique et une partie économique et business et c’est cette deuxième partie moins en lien direct avec nos études qui nous a pris le plus de temps. Heureusement, des coachs venus des quatre coins du monde étaient là pour nous aider !

Antoine Baetslé Etudiant en informatique à UNamur

Même si le projet n’a pas remporté de prix, l’expérience a été très enrichissante pour ces étudiants.

Une belle occasion de mettre en avant l’UNamur au sein de l’alliance UniversEH, l’alliance « European Space University for Earth and Humanity » que l’UNamur a rejointe récemment !

L’UNamur présente à la sixième édition du SETT

Transition numérique
Intelligence Artificielle
Pédagogie

Les 23 et 24 janvier 2025, des experts de l’UNamur étaient présents au salon SETT (School Education Transformation Technology) pour sa sixième édition. Un rendez-vous incontournable du numérique dans l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, dédié aux directeurs, enseignants et conseillers technico-pédagogiques.  

Photo du stand de l'UNamur au SETT

Organisé en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’UNamur, le SETT est reconnu comme journées de formation interréseaux par l’Institut interréseaux de la Formation Professionnelle Continue (IFPC). L'objectif de ce salon : réunir les acteurs de l'éducation autour des dernières avancées numériques et pédagogiques. Selon Julie Henry, responsable du Comité scientifique de l’UNamur et experte en éducation au numérique, “le SETT est un espace clé pour la diffusion et l’impact de nos recherches et une occasion unique de partager des connaissances, de confronter nos travaux à la réalité du terrain et d’influencer les pratiques pédagogiques à grande échelle. Depuis sa création, le SETT est un lieu de dialogue et de veille stratégique et permet d’échanger sur les défis et opportunités du numérique dans l’enseignement, un enjeu central pour l’évolution des pratiques pédagogiques”. Julie Henry ajoute : “Le numérique est aujourd’hui une compétence essentielle pour tout citoyen. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser des outils, mais de développer une culture numérique qui intègre la pensée critique et une compréhension des enjeux sociétaux, économiques et environnementaux liés aux technologies. Dès lors, le SETT, un espace de réflexion collective est essentiel pour anticiper les transformations à venir et accompagner les acteurs et actrices de l’éducation dans ces changements".  

Du fondamental au supérieur, le SETT offre une variété d'ateliers, de causeries et de conférences. Au programme de ces deux journées, des conférences autour des STE(A)M, de l'Intelligence Artificielle, du jeu vidéo, de l'éducation critique au numérique… Trois grandes thématiques en lien avec l’enseignement et les nouvelles technologies étaient abordées par les experts de l’UNamur :  

  • le numérique au service des apprenants/enseignants 
  • l’éducation aux médias numériques 
  • l’éducation aux STEM 

Focus sur quelques témoignages de nos chercheurs. 

Montrer "Black Mirror" pour éduquer au numérique ?

Peut-on utiliser Black Mirror pour éduquer au numérique ? Cette série, connue pour ses récits sombres sur la technologie et ses impacts sur la société, offre une base de discussions sur les enjeux du numérique. Dans cette conférence, Benoît Vanderose et Anthony Simonofski, professeurs à l’Université de Namur, revenaient sur l’utilité de l’efficacité du podcast comme outil pédagogique, sa possible utilisation dans les classes, et les grands thèmes qu’il est possible d’aborder via ce canal. 

Accueillir la complexité à bras ouverts : changement de paradigme pour l’apprentissage de la programmation

Depuis des années, l’apprentissage de l’informatique se fait par une approche bottom-up : commençant par les bases de la programmation, via des exercices simples, vers des concepts plus avancés de travail en équipe, orienté objet, gestion de version, test, etc. Néanmoins, cette approche peut paraître discutable au vu des résultats mitigés, notamment dans l’apprentissage des bonnes pratiques de l’orienté objet. Ce problème pourrait être dû au fait que l’on repousse sans cesse la complexité à plus tard plutôt que l’accueillir comme un élément intrinsèque et d’apprendre à la gérer au plus tôt. 

Dans ce café-causerie, Benoît Vanderose et Xavier Devroey, professeurs à l’UNamur, proposaient de discuter d’une nouvelle approche de l’apprentissage de la programmation, basée sur les bonnes pratiques de développement en place dans l’industrie, notamment, le fait de penser les cas de test avant de programmer. Le but étant de penser le programme en termes de ses comportements au lieu de directement s’atteler à la manière algorithmique de résoudre le problème. 

Les intelligences artificielles génératives et l’enseignement : et maintenant ?

Initialement prévu pour donner une conférence au SETT, Michaël Lobet, professeur à l'UNamur n’a malheureusement pas pu y assister en raison d’un empêchement de santé. Néanmoins, il a tenu à partager son point de vue sur l'importance de participer à un tel salon. “On parle de 3e (voire 4e) révolution industrielle avec l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Des évènements récents comme le covid ou l'avènement de l'IA ont eu beaucoup d'impact sur notre société et, de facto, sur l'enseignement. Bien qu'il ne soit pas nouveau, l'enjeu de la formation au numérique reste primordial pour éviter d’aggraver les fractures sociales. A travers ma conférence, mon message aurait été de faire le point sur l'impact de l'IA/IA générative sur l'enseignement. Je reste convaincu qu'il est nécessaire de former le corps enseignant à cette nouvelle technologie, à l'utiliser de manière critique et responsable, innovante également. Nos institutions doivent pouvoir délivrer des messages clairs pour accompagner les enseignants utilisateurs dans ce défi”, explique Michaël Lobet. 

Présentation d’un lexique collaboratif pour la Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB)

Les langues des signes émergent naturellement dans les communautés sourdes à travers le monde. L’ASBL Ecole et Surdité active au sein de l’école Sainte Marie à Namur travaille pour proposer des cours bilingues Français / Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB) pour le primaire et le secondaire. C’est en coopération avec eux, que Laurence Meurant et son équipe au sein de l'Institut de recherche NaLTT de l'UNamur a créé un lexique collaboratif permettant à la communauté sourde de consulter et proposer du vocabulaire en LSFB de manière autonome. Cette présentation de Magaly Ghesquière et Jérôme Fink, tous deux professeurs à l’UNamur, revenait sur les sources de cette collaboration et proposait un retour d’expérience sur l’outil développé et son futur. 

Retour sur le SETT en vidéo

Découvrez quelques moments forts du SETT (©SETT).

Image de la Ministre Valérie Glatigny au SETT 2025

A travers de telles interventions, Julie Henry affirme que “depuis la première édition, l’Université de Namur reste investie dans la qualité du programme via la chaire Educonum (Faculté d'informatique) et ses membres. Participer – en tant qu’intervenant, exposant ou simple visiteur – permet de prolonger cet engagement et de contribuer activement à l’évolution de l’éducation numérique. L’UNamur, notamment à travers la chaire Educonum, réaffirme ainsi son engagement dans la recherche et l’innovation en éducation numérique, au service d’un enseignement plus efficace, inclusif et adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain”. 

Le saviez-vous ?

L'UNamur propose deux certificats et une formation dans le domaine du numérique et participe à un certificat coordonné par une autre institution.

25 ans d’informatique en horaire décalé : répondre à un besoin sociétal toujours d’actualité

Alumni
Transition numérique
Informatique

Comment faire face au bug de l’an 2000 ? Comment assurer le passage à une monnaie unique en Europe, l’euro ? Nous sommes à la fin des années 1990 et le besoin de main-d’œuvre en informatique se fait plus que jamais sentir pour répondre aux besoins grandissants de l’industrie informatique. C’est dans ce contexte que l’UNamur et sa Faculté d’informatique vont faire preuve d’audace et de proactivité en développant une nouvelle filière : une formation en horaire décalé menant à un diplôme de master en sciences informatiques. Vingt-cinq ans plus tard, l’intérêt pour cette formation et sa nécessité sociétale sont plus que jamais d’actualité. 

vignette_-_le_jour_ou_informatique

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius de juin 2024.

« Comment quatre petits chiffres -2000- étaient capables de mettre le monde entier en état d’ébullition, où chaque entreprise, de la plus petite à la plus grande, se demandait si son système informatique allait supporter le passage à minuit du XX au XXe siècle ? Ça peut paraitre un peu démesuré aujourd’hui, mais à l’époque à la fin des années 90, cela occupait tous les esprits. La demande pour adapter les programmes informatiques à ce passage était gigantesque. Et en parallèle, la perspective du passage à l’euro créait là aussi des besoins nouveaux dans les dispositifs informatiques. Jamais le besoin de talents en informatique ne s’était fait tant ressentir », se souvient le Professeur Jean-Marie Jacquet, enseignant dans le programme à horaire décalé dès la première année. Spontanément, sous la houlette du professeur Jean Fichefet, la Faculté d’informatique, fait preuve de proactivité et demande l’habilitation pour organiser une formation en horaire décalé en sciences informatiques. 

L’UNamur est alors la première université belge francophone à émettre le souhait d’occuper ce terrain prometteur. « Face à ces enjeux sociétaux, nous avions conscience que de nombreuses personnes avaient la volonté soit d’enrichir leur formation en informatique de type court soit de réorienter leur carrière vers l’informatique. Proposer une formation conciliable avec une vie professionnelle et familiale, démontrait toute sa pertinence », ajoute Jean-Marie Jacquet. Rapidement, la faculté obtient ainsi le feu vert pour organiser cette formation en horaire décalé. Une année préparatoire et les deux années de licences composent alors le programme de la formation qui voit le jour en septembre 1998. Les premières années sont dispensées dans des locaux à Charleroi, avant de regagner les locaux namurois en 2010. 

Une pédagogie adaptée à un public d’adultes

La réputation de l’enseignement de l’informatique de la faculté namuroise en formation de jour contribue au succès immédiat de celle en horaire décalé. « Dès le lancement de la formation, nous comptabilisions une centaine d’étudiants inscrits », souligne Jean-Marie Jacquet. Parmi ces derniers se trouvaient des personnes ayant déjà une formation de type court en informatique, mais aussi des étudiants au profil professionnel plutôt éloigné des ordinateurs, ou des logiciels de programmation.  « Nous avons par exemple accueilli des personnes provenant des soins de santé, des enseignants, des économistes, etc. », précise Jean-Marie Jacquet. Dès ses débuts et encore aujourd’hui, le programme en HD se distingue en proposant une pédagogie active et adaptée à un public d’adultes. Les principes pédagogiques reposent sur une interaction constante entre concepts théoriques et mise en pratique de la théorie. De nombreux exemples et exercices font appel à l’expérience professionnelle des étudiants.

Du Décret « Bologne » aux besoins actuels et futurs

Depuis sa création, le programme n’a cessé de faire l’objet d’évolutions, et en particulier lors du passage au décret de Bologne, en 2004, réorganisant les formations en enseignement supérieur. « C’est à partir de là que nous avons pu proposer un cursus complet, composé de trois années de baccalauréat et d’une année de master. À noter que la valorisation d’acquis et notamment d’expériences professionnelles permet à la majorité des étudiants de réduire substantiellement ces 4 années avant d’obtenir un titre universitaire de 2e cycle ». 

25 ans après sa création, l'intérêt pour la formation et sa nécessité sociétale, émanant tant des étudiants que de l'industrie informatique, n'ont pas diminué. En mai dernier, c’est entouré de nombreux anciens étudiants et étudiantes, mais aussi d’acteurs majeurs de l’informatique (Agoria, Agence du numérique, etc.) que la formation a joyeusement célébré ses 25 ans d’existence, tout en rêvant déjà à son 50e anniversaire « La demande en informaticiens ne va pas faiblir. Il reste de nombreux enjeux sociétaux dans ce domaine à relever : le déploiement de l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la numérisation croissante de notre société pour n’en citer que quelques-uns », conclut Jean-Marie Jacquet. « Le domaine reste passionnant, en constante évolution et au cœur de nombreuses préoccupations. On resigne pour 25 ans. Au moins ! ». 

Noëlle Joris

Témoignage de Samuel Hanoteau, un ancien étudiant

« Ces études m'ont permis de gagner fortement confiance en mes capacités. J'avais un graduat en informatique de gestion obtenu en 2000. Visant un poste en interne dans le secteur public, où j'exerçais déjà en tant qu'externe, j'ai décidé de suivre le Master en horaire décalé de 2010 à 2012. Ce qui m'a le plus surpris a été mon intérêt et mon investissement dans ces études. Lors de mon graduat, je visais la réussite avec un minimum d'effort.

Samuel Hanoteau

Alors que lors de ce master en horaire décalé, je me suis vraiment intéressé au contenu de tous les cours, probablement grâce à l'expérience du métier acquise précédemment. Grâce à cette formation en horaire décalé, j'ai obtenu le poste que je visais quelque temps après l'obtention de mon Master.

Chose que je ne pressentais pas au début de ces études, elles m'ont permis de gagner fortement confiance en mes capacités. Après ces études, et encore maintenant, j'ai l'impression que si je décide de me lancer dans quelque chose, je vais y arriver, quel que soit le domaine ».

Les études en informatique à l’UNamur

Découvrez l’ensemble de la formation en informatique à l’UNamur. 

 

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius #33 (Juin 2024).

Couverture Omalius#33

Les dix ans du master BAGI | Pour une approche holistique du changement

Informatique

Le 15 juin dernier, le master de spécialisation en informatique et innovation, mieux connu sous le diminutif de BAGI, pour Business Analysis/IT Governance & Innovation, a fêté ses dix ans. Un anniversaire qui confirme l’intuition initiale des créateurs du BAGI : la nécessité d’un programme commun au Département de gestion de la Faculté des sciences économiques et à la Faculté d’informatique.

Schema du Master BAGI

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius#30 (septembre 2023).

« J’ai un parcours assez éclectique », se confie Benoît Gaspard, analyste sécurité informatique ayant suivi le master BAGI. « J’ai fait de la philo, j’ai travaillé dans le management, et cela fait douze ans que je me consacre à la sécurité informatique. J’ai beaucoup appris sur le tas, mais, à un moment donné, j’ai voulu remplir les blancs, en suivant une formation certifiante qui m’amène à devenir business, voire IT analyst, puisque les deux jobs sont en train de merger en un seul. Et aujourd’hui, j’attends ma nomination comme CISO (Chief Information Security Officer) de mon entreprise.  Le master BAGI a certainement constitué une pièce maîtresse de mon évolution. Notamment l’angle gouvernance, parce que désormais, la gouvernance, c’est mon métier. »

Benoît Gaspard est un des nombreux professionnels qui, au fil des années, ont été séduits par l’originalité du master BAGI. « Le BAGI n’est pas seulement un master de spécialisation, réservé à des étudiants possédant déjà un premier diplôme universitaire », explique Benoît Maquet, industriel qui a fait l’essentiel de sa carrière dans le domaine de l’informatique, et qui enseigne la négociation et l’analyse des conflits. « Même si ce n’est pas obligatoire, il leur est recommandé d’avoir déjà une expérience professionnelle. J’ai eu des étudiants qui avaient 10, 15, 20, voire 25 ans de métier, des gens très expérimentés, notamment en informatique, mais qui voulaient s’ouvrir à leurs clients, se remettre en question, changer de regard. Le master BAGI propose un cours en accompagnement du changement, mais ce sont d’abord les étudiants eux-mêmes qui en profitent ! »

Compétences transversales

Stéphane Faulkner, Professeur au Département de gestion et Vice-Recteur à la transformation numérique, a été un des parrains du master BAGI. « La business analysis est un domaine très complexe et transversal qui intègre des dimensions informatiques, mais aussi celles liées aux sciences humaines, comme la gestion du changement, les ressources humaines, et bien sûr la négociation. Une compétence clé, parce qu’il est impossible de concevoir un système pour des utilisateurs non informaticiens sans réussir à leur faire accepter que ledit système ne réponde pas à 100% à leurs exigences. C’est pourquoi nous avons voulu offrir au sein de l’Université un programme avec des compétences transversales pour une discipline qui l’est aussi. »

En dix ans, la business analysis a beaucoup évolué, et le profil métier a acquis une vraie maturité. Ce dont nous sommes particulièrement fiers, c’est d’avoir, dès le départ, fait les bons choix pédagogiques pour enseigner cette discipline. 

Stéphane Faulkner Professeur au département de gestion et vice-recteur à la transformation numérique

Un an ou deux

Choix fondés sur les objectifs des deux Facultés, mais aussi sur l’avis d’un comité d’experts, réuni par le Professeur Vincent Englebert, ancien directeur du programme. « Le programme a été construit avec ce comité, auquel participaient des académiques et des industriels », explique-t-il. « D’entrée de jeu, nous avons voulu qu’il puisse être bouclé en un an, en suivant les cours le vendredi et le samedi, ou en deux ans, en ne venant qu’un des deux jours. Les étudiants qui s’inscrivent à cette formation à titre privé peuvent ainsi continuer à travailler normalement, en suivant les cours du samedi, sans en informer leur entreprise s’ils ne le souhaitent pas. Le but étant que notre public cible, principalement des personnes en entreprise, puisse aborder ce master en toute liberté. »

Interactions

D’autant que l’intérêt du master tient aussi à la qualité de ses étudiants, qui viennent d’horizons très divers« Ils apportent leur expérience et des cas concrets qu’ils partagent avec les autres ! », souligne Benoît Maquet. « Et, comme nous sommes peu nombreux – entre 10 et 25 – ces échanges sont particulièrement riches. » Dans le cadre du master BAGI, les cours ex cathedra sont l’exception et non la règle, et rien n’empêche les étudiants d’interpeller leurs professeurs sur des questions qui les préoccupent dans leurs entreprises respectives. « Par ailleurs, nous avons eu la chance d’être accompagnés pendant plusieurs années par Yves Pigneur, le célèbre co-créateur du Business Model Canvas, aujourd’hui professeur de management et de gestion des systèmes d’information à l’Université de Lausanne. Et, comme lui, Roald Siberath, à qui il a passé la main et qui est depuis quelques mois président de l’Agence du Numérique, fait intervenir des entrepreneurs en live dans son séminaire pour interagir avec les étudiants, qui sont ainsi plongés dans l’innovation », rappelle Stéphane Faulkner.

Une vision ambitieuse

Le master BAGI a été validé au bout de trois ans d’évaluation par le Conseil d’administration de l’UNamur, et depuis lors, son succès ne s’est jamais démenti. « Parce que nous avons une vision ambitieuse du spectre de compétences que nous voulons donner à nos étudiants », insiste Vincent Englebert. « Nous formons des gens ayant une approche holistique des problèmes de changement auxquels les entreprises sont confrontées. Des gens capables de faire de la médiation, d’être proactifs, de mener des projets d’analyse, de modélisation, de conceptualisation, d’évaluation des risques, de gérer des équipes…  C’est un diplôme qui peut mener à toute une déclinaison de fonctions : business analyst, bien sûr, mais aussi analyste fonctionnel, CEO, architecte d’entreprise, architecte solution. »

Légitimité

« Après plusieurs années dans le secteur de la finance, j’avais envie de faire autre chose, mais j’avais conscience de ma faiblesse en informatique », explique Nora Harouchi, ingénieure financière. Elle s’est alors orientée vers l’UNamur pour suivre ce master de spécialisation. « J’ai trouvé les cours très pratiques, très en phase avec la réalité des personnes qui travaillent en société et qui peuvent établir des parallèles avec ce qu’elles vivent. Résultat : moi qui n’avais qu’une connaissance très vague de l’informatique, je dirige aujourd’hui une société informatique. Sans le master BAGI, je n’aurais jamais eu ce poste, ou plutôt je n’aurais jamais osé postuler. Cette formation m’a permis d’asseoir ma légitimité professionnelle. Mais surtout, et pour moi, c’est l’essentiel, elle m’a donné confiance en moi », conclut-elle.

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius#30 (Septembre 2023).

Vous désirez recevoir Omalius au format papier ?  Rien de plus simple !

Des étudiants de l’UNamur relèvent des défis spatiaux dans le cadre du SpaceHack

Étudiants
UNIVERSEH

Cinq étudiants passionnés d’informatique ont représenté l’Université de Namur au SpaceHack 2023 dans le cadre de l’alliance UniversEH. Il s’agit d’une initiative visant à construire une action entrepreneuriale collective afin d’explorer les potentiels futurs de l’industrie spatiale à l’horizon 2035. 26 pays participaient à ce concours d’envergure internationale qui regroupait startups, entreprises liées à l’espace et étudiants suivant des programmes liés au spatial.

Photo de groupe des étudiants UNamur au SpaceHack à Belval (GD du Luxembourg)

Durant la seconde semaine du pré-blocus, Florian Villeret, Martin et Virgile Devolder, Antoine Baetslé et Corentin Bouffioux, tous étudiants en informatique ont pu découvrir le monde de la technologie spatiale au cours de leur séjour à Belval au Luxembourg. En effet, ils ont eu l’occasion de visiter la Société européenne des Satellites et de suivre une présentation donnée par la Luxembourg Space Agency, une conférence par l’Asteroid Foundation ainsi qu’une présentation par PwC sur les innovations spatiales.  

Ensuite, un peu comme un Hackathon, ils avaient tout un weekend pour relever un défi en développant un concept novateur. Plusieurs thématiques étaient proposées lors du SpaceHack (infrastructure, énergie, extraction de ressources et opération).

Ils ont choisi de s’attaquer au défi en lien avec les infrastructures lunaires. Le postulat de départ était le suivant : construire une base lunaire destinée à accueillir une colonie humaine aura un coût d’installation (25 milliards d’euros) et d’entretien (4 milliards d’euros par an).

Le défi en question ? Construire une base lunaire destinée à accueillir une colonie humaine et prévoir les coûts de l’installation (25 millions d’euros) et de l’entretien (4 milliards d’euros par an) de celle-ci. Ils ont donc développé deux technologies : un logiciel de maintenance prédictive afin d’anticiper d’éventuels problèmes au moyen de différents capteurs connectés grâce à l’IoT ainsi qu’un «hardware » permettant d’ajouter à des « rovers » déjà existant des capteurs afin de renforcer le maillage en capteurs sur la base. L’objectif était de réduire de 10% les maintenances à effectuer pour faire une économie de 400 millions d’euros par an.

Ce n’était pas un exercice facile parce que tout n’était pas en rapport avec l’informatique. Il y avait une partie technique et une partie économique et business et c’est cette deuxième partie moins en lien direct avec nos études qui nous a pris le plus de temps. Heureusement, des coachs venus des quatre coins du monde étaient là pour nous aider !

Antoine Baetslé Etudiant en informatique à UNamur

Même si le projet n’a pas remporté de prix, l’expérience a été très enrichissante pour ces étudiants.

Une belle occasion de mettre en avant l’UNamur au sein de l’alliance UniversEH, l’alliance « European Space University for Earth and Humanity » que l’UNamur a rejointe récemment !

Toutes les actualités

Événements

  • 27
  • 05

Cours ouverts de printemps

Evénement institutionnel

Cours ouverts de printemps

Futurs étudiants
27
08:30 - 5
16:30
Rue de Bruxelles, 85 - 5000 Namur
Personne de contact :  Info études

7 jours pour découvrir le quotidien des étudiants

Durant les congés de l’enseignement secondaire, l’UNamur vous ouvre les portes de ses auditoires pour vous permettre de vivre quelques heures ou quelques jours avec les étudiants, assister aux cours (plus de 300 heures accessibles), participer à des travaux pratiques, rencontrer des professeurs et explorer la ville et le campus.

Cours ouverts de printemps 2025

En pratique

À qui s’adressent les cours ouverts ?

Les cours ouverts sont accessibles à tous, même s’ils se destinent essentiellement aux élèves de l’enseignement secondaire pour les aider à franchir cette première étape d’exploration de l’enseignement supérieur.

Quel est l’horaire des cours ouverts ?

Les cours sont ouverts du 27 février au mercredi 5 mars 2025, de 08h30 à 16h30.

Pour connaitre l’horaire précis et la localisation des locaux de chaque cours, vous êtes invités à vous présenter au service Info études (Rue de Bruxelles, 85 5000 Namur), 15 minutes avant le début du cours.

Le programme provisoire est disponible 15 jours avant le début des cours ouverts.

Comment rencontrer un conseiller en orientation ?

Vous avez la possibilité de rencontrer un conseiller en orientation lors de l’atelier d’orientation prévu le mardi 4 mars 2025, de 13h30 à 16h00.

Cet atelier a pour objectif de vous aider à réfléchir au processus d’orientation, mieux appréhender le paysage de l’enseignement supérieur et définir les balises principales dans le processus de clarification de votre projet (de formation et professionnel).

Notre conseiller est également disponible sur rendez-vous pour une rencontre individuelle durant toute la semaine des cours ouverts et en-dehors de celle-ci.

Faut-il s’inscrire pour participer ?

L’accès aux cours ouverts se fait sans inscription préalable.

Pour participer à l’atelier d’orientation, une inscription en ligne est toutefois obligatoire et sera disponible une dizaine de jours avant le début des cours ouverts.

Qui organise les cours ouverts ?

Les cours ouverts sont organisés par Info études, le service qui informe sur toute question liée au choix d’études, prérequis, réorientations, passerelles, programmes des cours, débouchés, formations complémentaires, valorisation des acquis de l’expérience… ou pour toute question générale sur la vie universitaire à Namur.

17

Cérémonie de clôture des JEDDT 2024-2025

Evénement institutionnel

Cérémonie de clôture des JEDDT 2024-2025

17
16:00 - 20:00
Université de Namur, Auditoire Pedro Arrupe (PA01) - Sentier Thomas - 5000 Namur
S'inscrire à l'événement

Le Vice-Recteur au Développement Durable, les professeurs Amélie Lachapelle et Grégoire Wieërs ainsi que la docteure Caroline Canon ont le plaisir de vous inviter à la cérémonie de clôture de la première édition des Journées d’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT).

Représentation du globe terrestre dans un environnement vert

JEDDT 2024-2025 | Transcender les frontières disciplinaires pour façonner un avenir durable

Ce projet institutionnel soutenu par les 7 facultés de l’Université et le fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin propose à tous les étudiants et étudiantes de fin de cycle de bachelier une approche transversale et holistique qui aborde la transition et le développement durable sous de multiples aspects (populations, santé, droit, biodiversité, ressources planétaires, éthique, économie, justice, gestion … ), sans négliger la dimension spirituelle et émotionnelle de la crise écologique et civilisationnelle que nous traversons.

A cette occasion, les étudiants auront l’opportunité de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. Ils le feront au travers d’un support créatif, leur permettant de se challenger dans le cadre d’un débat mené avec des experts et des représentants de la société civile.

La cérémonie de clôture sera suivie d’un drink convivial. 

Cet évènement est gratuit mais l'inscription est obligatoire.

29

Portes ouvertes de printemps

Evénement institutionnel

Portes ouvertes de printemps

Futurs étudiants
29
13:00 - 17:00
Rue de Bruxelles, 65 - 5000 Namur
Personne de contact :  Info études

Découvrez l’Université de Namur : une journée pour explorer, échanger et s’inspirer

Portes ouvertes 29 mars 2025

Save the date !

Les prochaines portes ouvertes de l’UNamur auront lieu le samedi 29 mars 2025, de 13h à 17h.

Réservez déjà cette date dans votre agenda !

Au programme

  • Rencontres inspirantes : échangez avec nos professeurs, assistants et étudiants.
  • Visites immersives : explorez nos auditoires, salles de cours et laboratoires.
  • Informations précieuses : obtenez des réponses à toutes vos questions sur nos programmes et les spécificités des études à Namur.
  • Ressources pratiques : découvrez tous les services disponibles pour vous accompagner avant, pendant et après vos études.

Restez à l'écoute ! Le programme détaillé de l’après-midi sera disponible une dizaine de jours avant l’évènement.

Vous ne pouvez pas nous rejoindre ? 

Pas de souci ! Une seconde après-midi portes ouvertes est prévue le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h.

Tous les événements
Image
Etudiants en Fac d'informatique

Contacts et localisation

La Faculté d'informatique vous accueille au cœur du campus namurois.