La Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) est une Faculté à l'écoute de la personne et ouverte sur le monde. Elle offre des formations dans quatre disciplines majeures, en cours du jour ou en horaire décalé, avec un engagement fort pour l’encadrement et l’accompagnement des étudiants. Elle mène une recherche scientifique d'excellence et interdisciplinaire dans des domaines de pointe. Pour les experts et décideurs de demain ! 

Les études

La Faculté offre des formations de qualité et de proximité insistant sur la rigueur et l'esprit critique au-delà de la connaissance pure. Elle veille à sensibiliser ses futurs experts et décideurs de demain à la responsabilité sociétale, à l'interdisciplinarité et à la dimension internationale. Les programmes de bachelier, de master et de doctorat qu’elle vous propose s’inscrivent dans quatre disciplines majeures :

Etudiants en sciences économiques

Pédagogie : un engagement fort !

La Faculté accorde une importance capitale à l’encadrement et l’accompagnement des étudiants que ce soit en cours du jour ou en horaire décalé. Learning by doing, service learning, hybridation en horaire décalé, … Venez découvrir notre approche pédagogique ainsi que nos différents dispositifs.

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La Faculté, aussi en horaire décalé

Vous voulez entreprendre des études en horaire décalé ? La Faculté propose un ensemble de formations adaptées.

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Learning by doing

16/05/2025 | 15th Belgian Entrepreneurship Research Day (BERD)

After a first visit 10 years ago, the Belgian Entrepreneurship Research Day (BERD) is back in Namur for its 15th edition which will be held on Friday, May 16, 2025.  

À la une

Actualités

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition

Durable

Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.  

Représentation du globe terrestre dans un environnement vert

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.  

« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine. 

Photo des porteurs du projet JEDDT - G. Wieërs, A. Lachapelle et C. Canon
De gauche à droite : Grégoire Wieërs, Amélie Lachapelle et Caroline Canon.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile. 

Retrouvez cet évènement de clôture en images

Représentation du globe terrestre dans un environnement vert

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.  

Les atouts des JEDDT ?

  • Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.  
  • Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur. 
  • Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet. 
  • Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation). 
  • Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.  
  • La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.). 

Et l’année prochaine ?  

Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant. 

« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.  

Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin

Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ». 

En savoir plus sur les JEDDT

Prendre en compte la réalité familiale des membres parlementaires : un enjeu de taille pour l'avenir

Sciences politiques
Vulnérabilités économiques et sociales

La conciliation entre vie familiale et carrière politique au sein du Parlement européen pose des défis majeurs, en particulier pour les députés ayant de jeunes enfants. C'est ce que démontre Elena Frech, chercheuse à l'Université de Namur, dans ses recherches récentes sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au sein des institutions européennes. 

Elena Frech, chercheuse de l'UNamur

Selon Elena Frech, membre de l’Institut de recherche Transitions et du Département des sciences sociales, politiques et de la communication (Faculté EMCP), le manque de membres du Parlement européen parents, et en particulier de mères et de jeunes parents, a un impact direct sur les décisions politiques. "Les parents voient le monde différemment et, s'il y a moins de parents au Parlement, cela affectera inévitablement la politique et les décisions prises", explique-t-elle dans une interview accordée à EUobserver

La chercheuse met en lumière les difficultés rencontrées par les députés européens pour concilier leur mandat et leur vie de famille. Entre les longues heures de travail, les déplacements entre Strasbourg, Bruxelles et leur circonscription, ainsi que l'absence d'un congé parental formel, de nombreuses élues et élus sont contraints de réduire ou d'interrompre leur carrière politique. "L'absence d'une politique de congé parental, combinée à un emploi du temps exigeant, a poussé certains députés à ne pas se représenter aux élections de 2024", ajoute Elena Frech.  

Le Parlement européen ne prévoit actuellement ni congé de maternité ni congé de paternité pour ses membres. Selon Elena Frech, cette absence de reconnaissance officielle du congé parental accentue la pression sur les députés européens parents. "Leur parti perd une voix, car les parents en congé ne peuvent être remplacés pour le vote. La pression pour revenir est donc très forte" (EUobserver). 

Un débat essentiel pour l'avenir des institutions européennes

Les recherches d'Elena Frech mettent en évidence un problème structurel au sein des institutions européennes, qui limite la diversité et la représentation des parents, en particulier des femmes, au sein du Parlement européen. Son travail pose une question fondamentale : comment adapter les règlements internes pour mieux prendre en compte la réalité des familles des députés ? Un enjeu de taille pour l'avenir de la démocratie européenne. 

Crédits : les passages d’interview de cet article sont issus d'une interview d'Elena Frech réalisée par EUobserver.  

Source de l’article EUobserver : Bonneyrat, S. (2025). Is the EU Parliament still letting down female MEPs with children? EUobserver. 

Retrouvez les études scientifiques sur lesquelles est basé l’article de l’EUobserver : 

Frech, Elena and Sophie Kopsch. 2024. "Beyond Rhetoric: The European Parliament as a Workplace for Parents and Current Reform Debates", Politics and Governance 12.  

Frech, Elena. 2024. Mothers, parliamentarians, leaders: career factors influencing women’s representation in the European Parliament – a case study of German parliamentarians. European Politics and Society, 1–19. 

Appels FNRS 2024 : Pour penser le travail après l’âge légal de la retraite

Vulnérabilités économiques et sociales
Durable
Sociologie

Nathalie Burnay, professeure en Faculté EMCP et membre de l’Institut TRANSITIONS, vient d’obtenir un financement PDR du F.R.S-FNRS pour son projet BRIDGE-EXT.  En collaboration avec la Haute Ecole de Travail social de Lausanne, elle s’intéressera aux situations et aux raisons qui contribuent à la poursuite de l’activité professionnelles après l’âge légal de la retraite. 

Photo de Nathalie Burnay avec les logos FNRS et Institut TRANSITIONS

A l’heure où les différents gouvernements tentent de nous faire travailler jusqu’à 67 ans, certains travailleurs continuent à travailler après l’âge légal de la retraite.

Le projet BRIDGE-EXT, financé par l’outil PDR du F.R.S-FNRS, vise à mieux comprendre ces situations professionnelles en questionnant à la fois les raisons individuelles et relationnelles qui contribuent à la poursuite de l’activité professionnelle, mais aussi les dynamiques structurelles qui y participent. C’est pour cette dernière raison que les chercheurs ont mis au point un partenariat avec des collègues de suisse romande, sous la supervision de la Prof. Valérie Hugentobler de la Haute Ecole de Travail social de Lausanne (HETSL/HES-SO). 

L’intérêt de cette collaboration repose sur la compréhension du travail post-retraite selon des contextes politiques différenciés où les systèmes de retraite sont à la fois assez comparables, mais aussi très différents. Comment dès lors appréhender ce travail, qui pose à la fois la question des choix de vie, mais aussi des contraintes, notamment financières, qui pèsent sur les individus aujourd’hui ? 

L’équipe de recherche sera composée de sociologues et anthropologues spécialistes des questions de vieillissement au travail. C’est Amélie Pierre qui sera engagée à l’UNamur pour travailler ces questions, au cœur de l’actualité. 

Mini CV

Nathalie Burnay est sociologue et professeure ordinaire à l’Université de Namur (Faculté EMCP). Elle travaille depuis de nombreuses années sur l’analyse des fins de carrière et du vieillissement au travail dans une perspective d’ouverture disciplinaire et interdisciplinaire. Elle aborde ainsi ces problématiques à partir d’une analyse des politiques sociales, de l’évolution des conditions de travail et des transformations normatives du monde contemporain.

Photo de Nathalie Burnay

Depuis quelques années, son horizon scientifique s’est ouvert aux questions liées aux transmissions, parcours de vie et temporalités ainsi qu'à la sociologie des émotions. 

Elle est également membre de l’Institut TRANSITIONS – Pôle Transitions et âges de la vie.  Ce pôle étudie la manière dont ces parcours de vie se recomposent en fonction de nouvelles contraintes du social et impératifs normatifs. Il met ainsi l’accent sur la fragilité des populations à tout âge de la vie et également sur les répercussions des dispositifs et mesures politiques sur la construction des parcours de vie.  Il rassemble des chercheuses et chercheurs venus d’horizons disciplinaires différents qui analysent à la fois les transformations normatives qui affectent les parcours de vie et les transitions des âges de la vie.

FNRS, la liberté de chercher

Chaque année, le F.R.S.-FNRS lance des appels pour financer la recherche fondamentale.  Il a mis en place une gamme d'outils permettant d’offrir à des chercheurs, porteurs d’un projet d’excellence, du personnel scientifique et technique, de l’équipement et des moyens de fonctionnement.

Logo FNRS

Laurent Mathieu, journaliste et présentateur du JT

Alumni
Portrait

« Je suis un drogué d’actualité » 

Visage connu de la RTBF, Laurent Mathieu présente le journal télévisé de la RTBF depuis près de huit ans, d’abord le week-end et depuis peu, le 19h30.  Après une maîtrise en sciences de gestion à l’Université de Namur, il a fait le choix de se réorienter vers le journalisme. Rencontre. 

Laurent Mathieu

Cet article est tiré de la rubrique "Alumni" du magazine Omalius de décembre 2024.

Vous avez suivi des études d’économie de gestion, puis vous vous êtes ensuite tourné vers le journalisme. Pourquoi ce changement ? 

Comme beaucoup de jeunes de 17 ans, je ne savais pas trop vers quoi me diriger après mes secondaires. Mes parents m’ont conseillé de suivre des études d’économie, qui ouvrent beaucoup de portes. Il y a des cours que j’ai beaucoup aimé, notamment ceux de marketing où l’on travaillait sur des publicités. Mais je me suis vite rendu compte que je ne serais pas celui qui imagine les campagnes, mais plutôt le consultant qui analyse le public cible. Je ne me projetais pas dans le parcours classique de la consultance en grande entreprise. Je suis fier de ce bagage en économie, mais j’avais besoin de plus de concret et de créativité. C’est ce qui m’a conduit vers le journalisme. 

Votre master en sciences de gestion vous est-il utile aujourd’hui dans votre métier de journaliste ? 

Oui, il m’est utile de plusieurs manières. D’abord, les cours que j’ai suivis en économie, économétrie ou gestion m’ont appris à réfléchir de façon cartésienne. Avoir une formation supplémentaire au journalisme, comme en droit, en sciences politiques ou en gestion, c’est un réel atout. Ensuite, ces études m’aident à comprendre le fonctionnement des entreprises. Aujourd’hui, les dirigeants ont souvent des responsabilités managériales, mais reçoivent peu de formation pour cela. Mes cinq ans de gestion me donnent un avantage : je comprends mieux les systèmes hiérarchiques, les décisions des consultants. Ça m’apporte un regard critique et une meilleure compréhension des environnements professionnels dans lesquels j’évolue. 

Qu’est-ce qu’il vous plait dans votre métier de journaliste ? 

Je suis un drogué d’actualité. Ce que j’aime, c’est être là où ça se passe, quand ça se passe. J’adore l’adrénaline du direct, lors de grands événements comme une élection, une chute de gouvernement, un événement sportif… j’aime travailler dans ces moments-là.  

Vous avez récemment couvert la présidentielle en direct de Washington. Que retenez-vous de cette expérience ? 

C’était évidemment passionnant d’être sur place et de vivre cet événement en direct. Mais depuis que c’est arrivé, je suis dans une forme d’introspection professionnelle. Je trouve que ce qui se passe aux États-Unis met souvent un peu de temps avant d'arriver chez nous. Là, il y a un vrai changement de paradigme et de confiance par rapport aux médias traditionnels. Quelque chose s’est brisé entre les médias dits traditionnels, comme la RTBF, et une partie de la population. Est-ce qu’il n’y a pas une remise en question à faire aussi de notre côté, dans la manière dont on traite les choses ? Est-ce qu’on n’est pas nous-mêmes dans notre propre bulle ? Une critique est de dire qu’on voit toujours des informations qui renforcent nos biais cognitifs. Est-ce que nous, médias occidentaux belges, sommes aussi là-dedans et n’avons pas senti arriver une certaine forme de colère dans la population ? C’était passionnant de couvrir la présidentielle américaine, mais ça suscite aussi beaucoup de questions en moi. 

Quelle est votre vision face à l’avenir du journalisme ? 

C’est une réflexion à la fois éditoriale et managériale. Comment couvrir l’actualité de façon pertinente tout en restant créatifs, malgré des contraintes budgétaires ? Pour refaire le lien avec mes études, j’ai un peu un rapport d'amour haine avec la gestion. On connaît tous des entreprises où les structures hiérarchiques et les réunions qui en découlent étouffent toute forme de créativité de ses employés. Alors, comment structurer les rédactions modernes pour qu’elles soient efficaces sans brider l’innovation ? Et puis comment toucher un public plus jeune qui s’informe différemment, souvent sur Internet ? Cela pose aussi la question de notre présence sur les réseaux sociaux : ils permettent d’élargir notre audience, mais en même temps, ils renforcent des plateformes qui sont nos concurrentes. 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui doutent de leur choix d’études et envisagent une réorientation ? 

J’ai moi-même beaucoup hésité. J’étais assez pessimiste sur l’avenir, j’avais peur d’entrer dans le monde du travail. En me réorientant, j’ai trouvé un domaine qui me passionnait et, du jour au lendemain, je me suis dit : « Ça, je pourrais le faire avec plaisir ». Si vos études actuelles ne vous épanouissent pas, il existe de nombreuses possibilités pour changer de cap, comme des passerelles ou des masters 60. Le diplôme c’est une carte de visite, ce qui compte, c’est ce que vous ferez ensuite. Les premiers mois après la fin de vos études sont décisifs. Envoyez des CV, testez des choses, explorez ! C’est en essayant qu’on découvre ce qu’on aime.  

Et aux futurs journalistes ? 

Je vois beaucoup de jeunes reprendre les méthodes des anciens journalistes, leurs voix typiques par exemple. Ne cherchez pas à les imiter, faites ce qui vous ressemble. Vous êtes la nouvelle génération, vous connaissez vos codes, vous savez comment parler à votre public. Apportez cela au journalisme ! Osez, innovez et dites ce que vous avez à dire. 

Que retenez-vous de vos années à Namur ? 

Ce qui m’a marqué, c’est la ville. Après deux ans à Louvain-la-Neuve, j’avais besoin de me retrouver dans une vraie ville et Namur m’a fait beaucoup de bien. J’avais un kot dans le piétonnier avec des amis, on croisait de vrais habitants, on allait au marché… c’était très vivant. J’ai adoré étudier à Namur. 

Ligne du temps

  • 2003-2008 : Candidature en économie à l’Université de Namur 
  • 2008-2009 : Master en journalisme à l’UCLouvain 
  • 2009-2010 : Journaliste freelance chez Canal C et Sudpresse 
  • Depuis 2018 : Professeur invité à l’UCLouvain 
  • Depuis 2009 : Journaliste à la RTBF 
  • Depuis 2012 : Présentateur de Question à la Une 
  • Depuis 2016 : Présentateur du JT du week-end de la RTBF 

Cet article est tiré de la rubrique "Alumni" du magazine Omalius #35 (Décembre 2024).

Visuel de Omalius #35 - décembre 2024

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition

Durable

Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.  

Représentation du globe terrestre dans un environnement vert

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.  

« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine. 

Photo des porteurs du projet JEDDT - G. Wieërs, A. Lachapelle et C. Canon
De gauche à droite : Grégoire Wieërs, Amélie Lachapelle et Caroline Canon.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile. 

Retrouvez cet évènement de clôture en images

Représentation du globe terrestre dans un environnement vert

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.  

Les atouts des JEDDT ?

  • Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.  
  • Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur. 
  • Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet. 
  • Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation). 
  • Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.  
  • La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.). 

Et l’année prochaine ?  

Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant. 

« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.  

Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin

Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ». 

En savoir plus sur les JEDDT

Prendre en compte la réalité familiale des membres parlementaires : un enjeu de taille pour l'avenir

Sciences politiques
Vulnérabilités économiques et sociales

La conciliation entre vie familiale et carrière politique au sein du Parlement européen pose des défis majeurs, en particulier pour les députés ayant de jeunes enfants. C'est ce que démontre Elena Frech, chercheuse à l'Université de Namur, dans ses recherches récentes sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au sein des institutions européennes. 

Elena Frech, chercheuse de l'UNamur

Selon Elena Frech, membre de l’Institut de recherche Transitions et du Département des sciences sociales, politiques et de la communication (Faculté EMCP), le manque de membres du Parlement européen parents, et en particulier de mères et de jeunes parents, a un impact direct sur les décisions politiques. "Les parents voient le monde différemment et, s'il y a moins de parents au Parlement, cela affectera inévitablement la politique et les décisions prises", explique-t-elle dans une interview accordée à EUobserver

La chercheuse met en lumière les difficultés rencontrées par les députés européens pour concilier leur mandat et leur vie de famille. Entre les longues heures de travail, les déplacements entre Strasbourg, Bruxelles et leur circonscription, ainsi que l'absence d'un congé parental formel, de nombreuses élues et élus sont contraints de réduire ou d'interrompre leur carrière politique. "L'absence d'une politique de congé parental, combinée à un emploi du temps exigeant, a poussé certains députés à ne pas se représenter aux élections de 2024", ajoute Elena Frech.  

Le Parlement européen ne prévoit actuellement ni congé de maternité ni congé de paternité pour ses membres. Selon Elena Frech, cette absence de reconnaissance officielle du congé parental accentue la pression sur les députés européens parents. "Leur parti perd une voix, car les parents en congé ne peuvent être remplacés pour le vote. La pression pour revenir est donc très forte" (EUobserver). 

Un débat essentiel pour l'avenir des institutions européennes

Les recherches d'Elena Frech mettent en évidence un problème structurel au sein des institutions européennes, qui limite la diversité et la représentation des parents, en particulier des femmes, au sein du Parlement européen. Son travail pose une question fondamentale : comment adapter les règlements internes pour mieux prendre en compte la réalité des familles des députés ? Un enjeu de taille pour l'avenir de la démocratie européenne. 

Crédits : les passages d’interview de cet article sont issus d'une interview d'Elena Frech réalisée par EUobserver.  

Source de l’article EUobserver : Bonneyrat, S. (2025). Is the EU Parliament still letting down female MEPs with children? EUobserver. 

Retrouvez les études scientifiques sur lesquelles est basé l’article de l’EUobserver : 

Frech, Elena and Sophie Kopsch. 2024. "Beyond Rhetoric: The European Parliament as a Workplace for Parents and Current Reform Debates", Politics and Governance 12.  

Frech, Elena. 2024. Mothers, parliamentarians, leaders: career factors influencing women’s representation in the European Parliament – a case study of German parliamentarians. European Politics and Society, 1–19. 

Appels FNRS 2024 : Pour penser le travail après l’âge légal de la retraite

Vulnérabilités économiques et sociales
Durable
Sociologie

Nathalie Burnay, professeure en Faculté EMCP et membre de l’Institut TRANSITIONS, vient d’obtenir un financement PDR du F.R.S-FNRS pour son projet BRIDGE-EXT.  En collaboration avec la Haute Ecole de Travail social de Lausanne, elle s’intéressera aux situations et aux raisons qui contribuent à la poursuite de l’activité professionnelles après l’âge légal de la retraite. 

Photo de Nathalie Burnay avec les logos FNRS et Institut TRANSITIONS

A l’heure où les différents gouvernements tentent de nous faire travailler jusqu’à 67 ans, certains travailleurs continuent à travailler après l’âge légal de la retraite.

Le projet BRIDGE-EXT, financé par l’outil PDR du F.R.S-FNRS, vise à mieux comprendre ces situations professionnelles en questionnant à la fois les raisons individuelles et relationnelles qui contribuent à la poursuite de l’activité professionnelle, mais aussi les dynamiques structurelles qui y participent. C’est pour cette dernière raison que les chercheurs ont mis au point un partenariat avec des collègues de suisse romande, sous la supervision de la Prof. Valérie Hugentobler de la Haute Ecole de Travail social de Lausanne (HETSL/HES-SO). 

L’intérêt de cette collaboration repose sur la compréhension du travail post-retraite selon des contextes politiques différenciés où les systèmes de retraite sont à la fois assez comparables, mais aussi très différents. Comment dès lors appréhender ce travail, qui pose à la fois la question des choix de vie, mais aussi des contraintes, notamment financières, qui pèsent sur les individus aujourd’hui ? 

L’équipe de recherche sera composée de sociologues et anthropologues spécialistes des questions de vieillissement au travail. C’est Amélie Pierre qui sera engagée à l’UNamur pour travailler ces questions, au cœur de l’actualité. 

Mini CV

Nathalie Burnay est sociologue et professeure ordinaire à l’Université de Namur (Faculté EMCP). Elle travaille depuis de nombreuses années sur l’analyse des fins de carrière et du vieillissement au travail dans une perspective d’ouverture disciplinaire et interdisciplinaire. Elle aborde ainsi ces problématiques à partir d’une analyse des politiques sociales, de l’évolution des conditions de travail et des transformations normatives du monde contemporain.

Photo de Nathalie Burnay

Depuis quelques années, son horizon scientifique s’est ouvert aux questions liées aux transmissions, parcours de vie et temporalités ainsi qu'à la sociologie des émotions. 

Elle est également membre de l’Institut TRANSITIONS – Pôle Transitions et âges de la vie.  Ce pôle étudie la manière dont ces parcours de vie se recomposent en fonction de nouvelles contraintes du social et impératifs normatifs. Il met ainsi l’accent sur la fragilité des populations à tout âge de la vie et également sur les répercussions des dispositifs et mesures politiques sur la construction des parcours de vie.  Il rassemble des chercheuses et chercheurs venus d’horizons disciplinaires différents qui analysent à la fois les transformations normatives qui affectent les parcours de vie et les transitions des âges de la vie.

FNRS, la liberté de chercher

Chaque année, le F.R.S.-FNRS lance des appels pour financer la recherche fondamentale.  Il a mis en place une gamme d'outils permettant d’offrir à des chercheurs, porteurs d’un projet d’excellence, du personnel scientifique et technique, de l’équipement et des moyens de fonctionnement.

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Laurent Mathieu, journaliste et présentateur du JT

Alumni
Portrait

« Je suis un drogué d’actualité » 

Visage connu de la RTBF, Laurent Mathieu présente le journal télévisé de la RTBF depuis près de huit ans, d’abord le week-end et depuis peu, le 19h30.  Après une maîtrise en sciences de gestion à l’Université de Namur, il a fait le choix de se réorienter vers le journalisme. Rencontre. 

Laurent Mathieu

Cet article est tiré de la rubrique "Alumni" du magazine Omalius de décembre 2024.

Vous avez suivi des études d’économie de gestion, puis vous vous êtes ensuite tourné vers le journalisme. Pourquoi ce changement ? 

Comme beaucoup de jeunes de 17 ans, je ne savais pas trop vers quoi me diriger après mes secondaires. Mes parents m’ont conseillé de suivre des études d’économie, qui ouvrent beaucoup de portes. Il y a des cours que j’ai beaucoup aimé, notamment ceux de marketing où l’on travaillait sur des publicités. Mais je me suis vite rendu compte que je ne serais pas celui qui imagine les campagnes, mais plutôt le consultant qui analyse le public cible. Je ne me projetais pas dans le parcours classique de la consultance en grande entreprise. Je suis fier de ce bagage en économie, mais j’avais besoin de plus de concret et de créativité. C’est ce qui m’a conduit vers le journalisme. 

Votre master en sciences de gestion vous est-il utile aujourd’hui dans votre métier de journaliste ? 

Oui, il m’est utile de plusieurs manières. D’abord, les cours que j’ai suivis en économie, économétrie ou gestion m’ont appris à réfléchir de façon cartésienne. Avoir une formation supplémentaire au journalisme, comme en droit, en sciences politiques ou en gestion, c’est un réel atout. Ensuite, ces études m’aident à comprendre le fonctionnement des entreprises. Aujourd’hui, les dirigeants ont souvent des responsabilités managériales, mais reçoivent peu de formation pour cela. Mes cinq ans de gestion me donnent un avantage : je comprends mieux les systèmes hiérarchiques, les décisions des consultants. Ça m’apporte un regard critique et une meilleure compréhension des environnements professionnels dans lesquels j’évolue. 

Qu’est-ce qu’il vous plait dans votre métier de journaliste ? 

Je suis un drogué d’actualité. Ce que j’aime, c’est être là où ça se passe, quand ça se passe. J’adore l’adrénaline du direct, lors de grands événements comme une élection, une chute de gouvernement, un événement sportif… j’aime travailler dans ces moments-là.  

Vous avez récemment couvert la présidentielle en direct de Washington. Que retenez-vous de cette expérience ? 

C’était évidemment passionnant d’être sur place et de vivre cet événement en direct. Mais depuis que c’est arrivé, je suis dans une forme d’introspection professionnelle. Je trouve que ce qui se passe aux États-Unis met souvent un peu de temps avant d'arriver chez nous. Là, il y a un vrai changement de paradigme et de confiance par rapport aux médias traditionnels. Quelque chose s’est brisé entre les médias dits traditionnels, comme la RTBF, et une partie de la population. Est-ce qu’il n’y a pas une remise en question à faire aussi de notre côté, dans la manière dont on traite les choses ? Est-ce qu’on n’est pas nous-mêmes dans notre propre bulle ? Une critique est de dire qu’on voit toujours des informations qui renforcent nos biais cognitifs. Est-ce que nous, médias occidentaux belges, sommes aussi là-dedans et n’avons pas senti arriver une certaine forme de colère dans la population ? C’était passionnant de couvrir la présidentielle américaine, mais ça suscite aussi beaucoup de questions en moi. 

Quelle est votre vision face à l’avenir du journalisme ? 

C’est une réflexion à la fois éditoriale et managériale. Comment couvrir l’actualité de façon pertinente tout en restant créatifs, malgré des contraintes budgétaires ? Pour refaire le lien avec mes études, j’ai un peu un rapport d'amour haine avec la gestion. On connaît tous des entreprises où les structures hiérarchiques et les réunions qui en découlent étouffent toute forme de créativité de ses employés. Alors, comment structurer les rédactions modernes pour qu’elles soient efficaces sans brider l’innovation ? Et puis comment toucher un public plus jeune qui s’informe différemment, souvent sur Internet ? Cela pose aussi la question de notre présence sur les réseaux sociaux : ils permettent d’élargir notre audience, mais en même temps, ils renforcent des plateformes qui sont nos concurrentes. 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui doutent de leur choix d’études et envisagent une réorientation ? 

J’ai moi-même beaucoup hésité. J’étais assez pessimiste sur l’avenir, j’avais peur d’entrer dans le monde du travail. En me réorientant, j’ai trouvé un domaine qui me passionnait et, du jour au lendemain, je me suis dit : « Ça, je pourrais le faire avec plaisir ». Si vos études actuelles ne vous épanouissent pas, il existe de nombreuses possibilités pour changer de cap, comme des passerelles ou des masters 60. Le diplôme c’est une carte de visite, ce qui compte, c’est ce que vous ferez ensuite. Les premiers mois après la fin de vos études sont décisifs. Envoyez des CV, testez des choses, explorez ! C’est en essayant qu’on découvre ce qu’on aime.  

Et aux futurs journalistes ? 

Je vois beaucoup de jeunes reprendre les méthodes des anciens journalistes, leurs voix typiques par exemple. Ne cherchez pas à les imiter, faites ce qui vous ressemble. Vous êtes la nouvelle génération, vous connaissez vos codes, vous savez comment parler à votre public. Apportez cela au journalisme ! Osez, innovez et dites ce que vous avez à dire. 

Que retenez-vous de vos années à Namur ? 

Ce qui m’a marqué, c’est la ville. Après deux ans à Louvain-la-Neuve, j’avais besoin de me retrouver dans une vraie ville et Namur m’a fait beaucoup de bien. J’avais un kot dans le piétonnier avec des amis, on croisait de vrais habitants, on allait au marché… c’était très vivant. J’ai adoré étudier à Namur. 

Ligne du temps

  • 2003-2008 : Candidature en économie à l’Université de Namur 
  • 2008-2009 : Master en journalisme à l’UCLouvain 
  • 2009-2010 : Journaliste freelance chez Canal C et Sudpresse 
  • Depuis 2018 : Professeur invité à l’UCLouvain 
  • Depuis 2009 : Journaliste à la RTBF 
  • Depuis 2012 : Présentateur de Question à la Une 
  • Depuis 2016 : Présentateur du JT du week-end de la RTBF 

Cet article est tiré de la rubrique "Alumni" du magazine Omalius #35 (Décembre 2024).

Visuel de Omalius #35 - décembre 2024
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Événements

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Portes ouvertes de printemps

Evénement institutionnel

Portes ouvertes de printemps

Futurs étudiants
29
13:00 - 17:00
Rue de Bruxelles, 65 - 5000 Namur
Personne de contact :  Info études

Découvrez l’Université de Namur : une journée pour explorer, échanger et s’inspirer

Portes ouvertes 29 mars 2025

Save the date !

Les prochaines portes ouvertes de l’UNamur auront lieu le samedi 29 mars 2025, de 13h à 17h.

Réservez déjà cette date dans votre agenda !

Au programme

  • Rencontres inspirantes : échangez avec nos professeurs, assistants et étudiants.
  • Visites immersives : explorez nos auditoires, salles de cours et laboratoires.
  • Informations précieuses : obtenez des réponses à toutes vos questions sur nos programmes et les spécificités des études à Namur.
  • Ressources pratiques : découvrez tous les services disponibles pour vous accompagner avant, pendant et après vos études.

Restez à l'écoute ! Le programme détaillé de l’après-midi sera disponible une dizaine de jours avant l’évènement.

Vous ne pouvez pas nous rejoindre ? 

Pas de souci ! Une seconde après-midi portes ouvertes est prévue le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h.

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15th Belgian Entrepreneurship Research Day (BERD)

Congrès / Colloque / Conférence

Call for papers

After a first visit 10 years ago, the Belgian Entrepreneurship Research Day (BERD) is back in Namur for its 15th edition which will be held on Friday, May 16, 2025.

The Belgian Entrepreneurship Research Day (BERD) annually brings together Belgian entrepreneurship researchers to present and discuss their most recent research and provide network opportunities. PhD students, researchers and professors are invited to submit their abstracts or full papers in any area of entrepreneurship. English will be the working language during presentations and discussions. 

This year, besides paper presentation sessions, the BERD welcomes Prof. dr. Martin Obschonka (University of Amsterdam) for a Keynote entitled "The rise of AI in entrepreneurship research: Opportunities and challenges".

Abstract and full paper submission

Please email your abstract or full paper to marcus.dejardin@unamur.be, with the subject line “BERD 2025”, no later than Monday, April 28, 2025.

A notice of acceptance will be sent by Wednesday, April 30, 2025.

Conference fee

Participants are asked to cover part of the expenses to the amount of € 70

Please pay before Wednesday, May 7, 2025 to:

Université de Namur, BNP Paribas Fortis, IBAN: BE10 2500 0740 2704; SWIFT/BIC: GEBABEBB - with communication: 4911912 + Your Name + BERD 2025). 

The fee covers lunch, coffee breaks and documentation. Participants are responsible for their own travel expenses.

Organizing committee

The organizing committee for this event is composed of: 

  • Judith Behrens and Olivier Witmeur (Solvay Brussels School of Economics and Management), 
  • Hans Crijns (Vlerick Business School), 
  • Thomas Crispeels (VUB), 
  • Marcus Dejardin (University of Namur & UCLouvain), 
  • Frank Janssen (UCLouvain),
  •  Mirjam Knockaert (Ghent University), 
  • Eddy Laveren and Johanna Vanderstraeten (University of Antwerp), 
  • Vincent Molly (KU Leuven), 
  • Bernard Surlemont and Frédéric Ooms (Université de Liège), 
  • Pieter Vandekerkhof and Jelle Schepers (Universiteit Hasselt). 

If you have any questions, please contact: marcus.dejardin@unamur.be or nathan.jespere@unamur.be

Looking ahead to welcome you soon in Namur!

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Vivre la Ville | Quelles technologies pour la ville de 2030 ?

Evènement

Vivre la Ville | Quelles technologies pour la ville de 2030 ?

Transition numérique
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13
09:00 - 14:00
TRAKK - Avenue Reine Astrid, 16 - 5000 Namur
Personne de contact :  Simonofski Anthony
S'inscrire à l'événement

L’heure a sonné pour l’édition 2025 de la conférence Vivre la Ville.  Un moment pour se positionner dans une démarche prospective sur les technologies émergentes comme levier d’innovation au service des villes. 

Visuel Vivre la Ville 2025

Au programme

Des interventions d’experts et de chercheurs dans le domaine de la data science, , de l’IA, des jumeaux numériques, du droit du numérique et des processus participatifs.

Inscriptions sur le site internet Vivre la Ville...

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Les nombreuses équipes de recherche de la Faculté visent à produire une recherche d'excellence où la qualité prime sur la quantité. En concentrant leurs efforts de recherche dans des domaines de pointe, elles produisent une recherche scientifique, ouverte aux rapprochements interdisciplinaires, ayant un impact sociétal, à l’échelle nationale et internationale. Les recherches menées dans la Faculté nourrissent son enseignement et sa capacité à innover. 

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En plus de l’internationalisation de la vie facultaire (cours et autres activités, étudiants, enseignants), la Faculté offre en Bachelier et en Master des opportunités de mobilité sous la forme de programmes d’échange “cours” (séjour Erasmus Belgica, Erasmus + et hors Europe) ainsi que sous la forme de stages en entreprise et autres organisations à l’étranger ! 

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Le mot du Doyen

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Pietro Zidda
Doyen de la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP)
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