Depuis 1987, le Département horaire décalé de la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) propose des programmes de 1er et 2e cycle en économie et en gestion à horaire décalé (HD). Ces programmes, organisés en soirée et le samedi, sur un campus facilement accessible, permettent aux adultes déjà insérés dans la vie active de reprendre des études pour obtenir un diplôme universitaire qui donne de nouvelles perspectives à leur carrière professionnelle.

Organisation

Les modalités de formations sont dites hybrides car elles combinent des activités en présentiel et en distanciel afin de faciliter la vie des étudiants. Les études à horaire décalé délivrent les mêmes diplômes que les études réalisées en cours de jour. Seules les modalités d’acquisition des compétences diffèrent grâce à une pédagogie adaptée au public concerné. Tous nos cours sont dispensés en français

L'originalité de la formation et les modalités d'enseignement pensées pour s’adapter aux adultes attirent chaque année près de 200 étudiants dans l’un des 6 programmes à horaire décalé de la Faculté.

À la une

Actualités

Un prestigieux prix FNRS en sciences sociales obtenu par le Professeur Jean-Marie Baland

Économie
Prix

Les bénéficiaires des Prix scientifiques quinquennaux du FNRS illustrent l’excellence de la recherche dans notre communauté. Aidés de leur équipe de recherche, ces scientifiques, chacun dans leur domaine, ont permis de reculer les frontières du savoir et contribuent ainsi au rayonnement de la recherche belge.

Jean-Marie Baland et les logos du prix quinquennal FNRS, de l'Institut DeFiPP et du centre de recherche CRED

Le Professeur Jean-Marie Baland du Département d'économie, Faculté EMCP et membre du Centre de Recherche en Economie du Développement (CRED) de l’Institut DeFiPP de l’Université de Namur a obtenu le Prix quinquennal Ernest-John Solvay en Sciences Sociales. Ces prestigieux prix sont au nombre de 6 et ont été créés en 1960 dans le but de récompenser des chercheuses et chercheurs exceptionnels en FWB, de la même manière que les Excellentieprijzen en Communauté flamande. 

Le Professeur Jean-Marie Baland a ainsi été élu parmi sept candidatures et pourra bénéficier d’un prix d’une valeur de 75.000 €. 

Félicitations à lui ! 

La cérémonie de remise des Prix Quinquennaux du FNRS et des Excellentieprijzen du FWO aura lieu le lundi 24 novembre 2025 à 10h30 à Bozar (sur invitation), en présence de Sa Majesté le Roi Philippe.

L'institut DeFIPP

L’Institut Development Finance & Public Policies (DeFiPP) consolide les travaux de recherche menés dans trois centres préexistants, le CRED, le CEREFIM et le CERPE, qui représentent chacun l'un des trois grands axes de recherche : l'économie du développement, les politiques publiques et l'économie et la finance régionales, et l'économie monétaire.

Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable : un programme ancré dans les enjeux contemporains

Économie
Durable
Gestion

Depuis plus de 30 ans, le Département horaire décalé de la Faculté d’Economie Management Communication et sciencesPo (EMCP) de l’Université de Namur accompagne les adultes en reprise d’études dans l’acquisition de nouvelles compétences. En 2023, le Département a ouvert un programme inédit : le Master de spécialisation en management et économie du développement durable. Une formation d’un an qui répond aux défis environnementaux et sociétaux en formant des professionnels pour accompagner la transition écologique et économique. 

petite-pousse

Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius de mars 2025.

C’était il y a quatre ans que l’idée d’un tel programme a émergé. Le contexte était alors marqué par la dégradation de la biodiversité et les bouleversements climatiques. Jean-Yves Gnabo, professeur à la Faculté EMCP, ancien directeur du Département HD (2020-2023) et directeur du programme, explique : « Nous avons pris le temps de réfléchir aux mutations sociétales et aux besoins en formation qu’elles génèrent. Il est apparu comme une évidence qu’il fallait accompagner les acteurs du changement, qu’ils soient issus du secteur public, du privé ou encore sous le statut indépendant. Notre positionnement en horaire décalé nous permet donc de les toucher directement. » 

Pensé pour s’adapter aux contraintes des adultes en reprise d’études, le programme propose des cours en soirée et le samedi matin, combinant enseignement en présentiel et à distance. L’objectif : permettre aux étudiants de concilier vie professionnelle, familiale et formation. De plus, un encadrement personnalisé est prévu avec des séances d’exercices, un coaching individuel et une coordinatrice pédagogique dédiée. Le programme offre aux étudiants les clés pour décrypter les évolutions majeures au sein des différentes strates de l’économie, leur permettant d’adopter des stratégies plus éclairées et durables.

Une pédagogie innovante et ancrée dans la réalité du terrain

Le Master de spécialisation se distingue par sa volonté de concilier excellence académique et ancrage opérationnel. Dès la conception du programme, l’objectif était clair. « Nous avons cherché à trouver un équilibre entre la rigueur académique et l’application concrète des savoirs. Nos intervenants sont issus à la fois du monde universitaire et du terrain, garantissant une approche multidimensionnelle des problématiques abordées », précise Jean-Yves Gnabo. 

Cette volonté se traduit notamment par :

  • Un enseignement hybride.
  • Des classes inversées (s'exercer en cours et étudier chez soi) et mises en situation réelles, favorisant l’implication active des étudiants.
  • Un mémoire de fin d’études avec des axes originaux.

Le mémoire est concrètement le fruit d’une symbiose entre terrain et dimension universitaire. Ainsi, les étudiants peuvent choisir différentes filières. Le professeur Auguste Debroise, encadrant des mémoires, précise : « Trois possibilités sont données aux étudiants : un mémoire terrain, un mémoire recherche et un mémoire entrepreneurial. La première est une formule où des entreprises, des organisations ou des pouvoirs publics vont faire émerger des problématiques rencontrées sur le terrain. Une fois les demandes formulées, nous les soumettons aux étudiants qui en choisissent une en fonction de leurs affinités. Nous pensons que c’est vraiment un moyen de leur offrir une expérience directe de terrain et d’avoir accès à des données réelles, tout en traitant les problématiques avec des concepts plus théoriques et un esprit analytique. La deuxième filière est plus scientifique avec une orientation de recherche classique. On propose donc aux étudiants qui ont un peu plus de sensibilité avec l’approche scientifique de réaliser leur mémoire sur base d’ouvrages sur le sujet. Enfin, la troisième possibilité consiste à laisser aux étudiants qui ont une fibre entrepreneuriale l’opportunité de développer leur projet ou de le mettre en pratique s’il est déjà fortement développé. Ainsi, ils confronteront leur projet ancré dans le réel avec des outils académiques universitaires pour voir à quels besoins réels ils répondent et pour essayer de prendre du recul par rapport à leur projet entrepreneurial et ainsi, développer une pensée critique et réflexive », explique Auguste Debroise.

De même, le séminaire « Transition écologique » est un exemple concret de la ligne de conduite de la formation. En effet, « ce séminaire est basé sur un partage d’expériences avec des intervenants de très haut niveau. Nous avons par exemple accueilli Catharina Sikow-Magny, ancienne directrice de la transition écologique à la Commission européenne », partage Jean-Yves Gnabo. Par ailleurs, d’autres initiatives enrichissantes sont tenues dans le cadre de la formation. C’est le cas notamment du séminaire « Regards croisés », qui reflète une certaine transdisciplinarité grâce à l’exploration des enjeux économiques et environnementaux à travers les regards d’une sociologue, d’une philosophe et d’un politologue. Aussi, des cours importants tels que « Fondement des politiques de l’environnement » et « Évaluation des ressources et des politiques environnementales » sont donnés par le professeur Ludovic Bequet, docteur en économie. 

Enfin, le master s’enrichit d’une collaboration avec l’Université du Littoral Côte d’Opale, à Boulogne-sur-Mer, forte d’une expérience de plus de vingt ans dans l’enseignement des transitions économiques et écologiques. « Ce partenariat nous permet de bénéficier de l’expertise de cette université, tout en offrant à nos étudiants une vision plus large des enjeux. Nous avons mis en place un système de partage de cours, où nos étudiants accèdent à des enseignements ciblés dispensés par ses experts, et vice versa », explique Jean-Yves Gnabo.

Un programme évolutif pour rester en phase avec les défis de demain

Au regard des évolutions rapides des enjeux environnementaux et économiques, le Master s’appuie sur un comité de suivi réunissant universitaires et acteurs de terrain. Ce « board » a pour mission d’assurer une veille constante et d’ajuster le programme en fonction des nouvelles problématiques. « Nous avons mis en place des mécanismes permettant de maintenir une formation en prise directe avec la réalité. De plus, l’implication de nombreux experts, qu’ils soient issus d’organisations internationales, d’entreprises ou du monde académique, garantit une approche toujours pertinente et actualisée. Nous avons à peu près une vingtaine d’intervenants, avec des profils comme celui de Géraldine Thiry, Directrice de la Banque Nationale de Belgique, à des profils purement universitaires », partage Jean-Yves Gnabo.

Avec ce nouveau programme, l’UNamur pose les bases d’une formation clé pour répondre aux défis contemporains. Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable se positionne comme un tremplin pour que ses étudiants deviennent des acteurs du changement, armés d’outils solides et d’une vision éclairée du monde en transition. « Ce programme s’adresse à celles et ceux qui veulent non seulement comprendre les défis de notre époque, mais surtout y répondre concrètement. Nous formons les acteurs de la transition, en leur donnant les moyens de décrypter les mutations à l’œuvre et d’agir efficacement au sein de leurs organisations. Notre défi aujourd’hui, c’est acquérir davantage de visibilité », conclut Jean-Yves Gnabo. 

Le saviez-vous ?

L’UNamur possède une renommée internationale en économie et gestion, particulièrement dans les domaines du développement durable. Les instituts de recherche DeFIPP et Transitions, reconnus à l’international, étudient d’ailleurs les répercussions de la transition sur la nature et nos sociétés, avec une approche interdisciplinaire.

Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius #36 (Mars 2025).

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Faculté EMCP : Collaborons pour transformer

Institution

En septembre 1961, quelques professeurs et une quinzaine d’étudiants inauguraient la Faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Namur. Devenue ensuite Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion ou FSESG, elle a formé, en plus de 60 ans d’existence, des milliers d’étudiants devenus experts et décideurs dans des domaines essentiels : économie, management, communication et sciences politiques. En septembre 2024, elle changeait de nom pour devenir la Faculté EMCP ou Faculté Économie Management Communication sciencesPo. Un changement de nom, symbole d’une mutation visionnaire.

etudiants-devant-la-fresque-emcp

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius de décembre 2024.

Quatre grandes disciplines d’enseignement et de recherche ont marqué le développement de la Faculté et sont devenues au fil des années ses piliers : l’économie et les sciences politiques et sociales d’abord, le management et la communication ensuite.  « À ses débuts, la Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion, créée par le Père Camille-Jean Joset, était unie autour des sciences sociales et l’économie », se rappelle Pietro Zidda, doyen de la Faculté EMCP. « Par la suite, les différents domaines se sont développés. La gestion a pris son essor, les inscriptions en sciences politiques et en communication se sont envolées. Nous avons veillé à garder un esprit de collaboration entre chacun de nos programmes ». Loin des silos habituels, la Faculté met aujourd’hui un point d’honneur à ce que ses disciplines de prédilection collaborent, s’interrogent et se nourrissent mutuellement afin de développer les compétences des étudiants et des chercheurs pour qu’ils contribuent ensemble aux défis d’une société en transition.  

Trois missions clés

La Faculté EMCP s’engage autour de trois grandes missions. La première est de former des experts et décideurs responsables, grâce à un enseignement rigoureux, de proximité, stimulant l’esprit critique et l’ouverture au monde. Elle vise également à conduire une recherche ambitieuse et interdisciplinaire, à fort impact scientifique, nourrissant enseignement et innovation. Enfin, la Faculté EMCP souhaite agir comme acteur responsable du développement sociétal, en partageant les connaissances et en contribuant à des décisions éclairées aux niveaux régional, national et international.

C’est donc tout naturellement que la FSESG est devenue la Faculté EMCP, dénomination incorporant désormais les sciences de la communication et les sciences politiques et reflétant l’importance qu’elles ont acquise au cours des dernières années. Quatre disciplines unies pour préparer de manière transdisciplinaire les étudiants et les chercheurs aux défis de demain.  

Collaboration, transdisciplinarité et unité

L’esprit de collaboration est bien ancré au cœur de la Faculté, qui s’efforce de développer des approches transdisciplinaires pour répondre aux défis complexes d’une société en transition. « Pour relever ces défis, il ne suffit plus d’une solution issue d’une seule discipline. Il faut penser plus large, avec une approche qui transcende les disciplines », explique Anne-Sophie Collard, vice-doyenne de la Faculté EMCP. Un ressenti partagé par Zora Gilet, étudiante en ingénieur de gestion : « Ce nouveau nom apporte surtout de la cohérence à l’image de la Faculté et de la visibilité pour toutes les formations qui y sont proposées. Il représente aussi la diversité intra-facultaire que l’on souhaite promouvoir à tous les niveaux. »

Cette vision s’accompagne également d’une réorganisation interne, avec la création de quatre écoles thématiques ou schools : UNamur School of Economics (NSE), UNamur School of Management (UNSM), UNamur School of Social Sciences, Politics and Communication et UNamur School of Evening Studies in Economics and Management. Ces schools ont pour vocation de renforcer la synergie entre disciplines tout en promouvant une pédagogie qui intègre des compétences transversales et des méthodes de travail innovantes. Les soft skills, par exemple, sont désormais intégrées de manière systématique dans les projets, afin de préparer les étudiants à répondre aux enjeux sociétaux de manière collaborative et créative. « Je pense que ce changement aide à concrétiser et reconnaître tous les projets d’envergure qui ont été mis en place ces dernières années », explique Zora. C’est l’expression d’une volonté de se développer et d’innover, ce qui est plus que positif aujourd’hui. Je me considère chanceuse de pouvoir assister à ce changement et fière de faire partie de cette communauté. »

« EMCP se veut être le levier catalyseur d’un avenir où l’on casse les murs et abolit autant que possible les barrières entre disciplines, pour apporter des solutions fortes aux problèmes sociétaux », conclut Pietro Zidda. Ce nouveau nom dépasse donc la simple appellation : il symbolise un engagement renouvelé pour transformer la manière de former les diplômés, en leur donnant les outils nécessaires pour apporter des solutions fortes et cohérentes aux grands défis contemporains.

Des expériences pédagogiques innovantes et concluantes

Au sein de la Faculté, divers projets et expériences pédagogiques illustrent cette vision EMCP. Des exemples ?

Learning by doing : une approche qui propose une immersion dans des projets concrets dès la première année, combinant savoirs et compétences transversales pour répondre à des défis réels. 

Regards croisés : ce projet invite étudiants et enseignants à explorer une question d’actualité sous des angles disciplinaires variés, enrichis par des échanges avec des experts du terrain lors d’une grande conférence finale.

Dialogue entre un doyen et ChatGPT

Pour matérialiser ce changement de nom, une fresque a été érigée sur l’une des façades de la Faculté. Le résultat ? Une œuvre aux teintes de bleu et de vert, où les quatre lettres de la faculté sont dissimulées. Une jeune pousse évoque l’espoir et la durabilité, des motifs de connexions symbolisent les interactions et complémentarités entre les différentes disciplines, un balancier incarne l’équilibre recherché entre elles…

 

fresque-faculte-emcp

Petit clin d’œil, le doyen de la Faculté s’est interrogé sur la manière dont cette fresque serait perçue par un public extérieur : « Cette œuvre est assez originale comparée à ce que nous faisons habituellement. J’ai alors demandé à l’intelligence artificielle de me donner son interprétation. Et là, surprise, la réponse a été bluffante ! ChatGPT a parfaitement identifié le sens et les intentions du projet, comme s’il avait lu notre brief initial », s’amuse le doyen.

Le Cercle EMCP : les étudiants impliqués dans le changement

Les étudiants ont également été impliqués dans cette transformation, notamment à travers leur cercle. Ainsi, le Cercle €co est devenu le Cercle EMCP. « Nous avons été contactés par le doyen, qui a proposé que notre Cercle porte le même nom que la Faculté et cela nous a semblé être une démarche tout à fait naturelle. Nous avons eu de nombreux échanges avec le doyen et les vice-présidents du Cercle. Nous nous sommes beaucoup investis dans ce changement de nom, mais cela a été une expérience extrêmement enrichissante », explique Matthieu Dupuis, président du Cercle EMCP. « Le changement a pu surprendre certains étudiants, mais ce nouveau nom enrichit l’image de la Faculté en valorisant l’ensemble de ses filières. Il incarne des valeurs fortes et, à mon sens, représente mieux notre Faculté que l’ancien. »

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius #35 (Décembre 2024).

Visuel de Omalius #35 - décembre 2024

Former pour agir : l’analyse de données au service du social

Étudiants
Pédagogie
Service learning
Durable

Comment l'analyse de données peut-elle contribuer au développement durable et au secteur à profit social ? C’est le défi auquel ont répondu les étudiants du bachelier en ingénieur de gestion de la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) de l’Université de Namur. Le 12 décembre 2024, ils ont présenté leurs projets à la Bourse de Namur, après trois mois de travail sur des analyses de données réalisées en collaboration avec des partenaires du secteur à profit social. Ils ont exploré des thématiques essentielles pour ce secteur et notre société, dans le cadre du cours « Data Analytics », donné par Claire Deventer en partenariat avec la Fondation Roi Baudouin et les principaux représentants du secteur à profit social en Belgique. 

presentation-emcp-claire-deventer

Le cours de Data Analytics est un cours appliqué mettant en œuvre une pédagogie inspirée du Service Learning et du Learning by Doing. Répartis en différentes équipes, les étudiants ont exploré des défis importants pour le secteur à profit social et le développement durable de notre société tels que les soins offerts aux aînés ou l’adéquation entre l’offre de formation et le secteur du travail. Ces analyses ont été réalisées, entre autres, sur base de données issues du Social Profit Data Trust, une plateforme créée par la Fondation Roi Baudouin en collaboration avec les représentants du secteur à profit social : UNIPSO, Verso, Unisoc, BRUXEO et ConcertES. Un cadre immersif qui a permis aux étudiants de développer leurs compétences en analyse de données tout en réfléchissant aux impacts positifs que leurs talents dans cette pratique pourraient apporter à la société.

« L’objectif de ce travail est de permettre aux étudiants de se mettre dans la peau de véritables data analysts : analyser des données, proposer des solutions concrètes et communiquer leurs résultats de manière claire et percutante », explique Claire Deventer, enseignante du cours. « Plus que des compétences techniques, l’analyse de données nécessite également des compétences managériales, humaines et éthiques. Les étudiants ont été accompagnés à réfléchir à l’impact que leur analyse de donnée pourrait avoir sur la société et aux manières de la rendre la plus éthique possible. »

Inspiré par la philosophie du Service Learning où les étudiants apprennent en mettant leurs compétences au service de la société, le projet porté par Claire Deventer a bénéficié d’un soutien pédagogique précieux de Maxime Giegas, spécialiste de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire à la FUCID, de Charlotte Sine, technopédagogue à la Faculté des sciences de l’éducation et de la formation (FaSEF) ainsi que Benito Giunta, assistant à la Faculté EMCP.

Des thématiques ancrées dans le réel

Les étudiants ont exploré trois thématiques essentielles pour le secteur à profit social : le vieillissement de la société, l’évolution du marché du travail et le développement du secteur à profit social. 

« Au-delà des statistiques, il y a une réalité humaine », souligne Mathieu de Poorter, conseiller économique à UNIPSO et partenaire du projet. « En tant que partenaires du projet, nous voulions voir comment des étudiants, parfois éloignés de nos thématiques, pouvaient apporter un regard neuf et formuler des recommandations pertinentes. » 

Mathieu de Poorter
Mathieu de Poorter

Le 12 décembre 2024, après près de trois mois de réflexion et travail autour de leur thématique, les étudiants ont pu livrer leurs analyses et meilleures propositions de solutions. C’est à la Bourse de Namur que les six équipes d’étudiants ont présenté leur travail devant les partenaires du projet, présents pour débattre de ces thématiques importantes :

  • Tine Holvoet, conseillère en politiques, entrepreneuriat et innovation chez Verso
  • Mathieu de Poorter, conseiller économique chez Unipso
  • Quentin Pivont, conseiller économique chez Unipso
  • Emilien Leurquin, conseiller économique chez Unisoc

En mettant en lumière des solutions concrètes pour le secteur à profit social, ce projet illustre comment les compétences en analyse de données peuvent contribuer et répondre aux enjeux sociétaux et de soutenabilité. « Voir des étudiants ingénieurs s’intéresser aux problématiques de l’économie sociale est non seulement inspirant, mais essentiel pour construire des ponts entre les mondes académique et professionnel », se réjouit Quentin Pivont.

« L’objectif du projet était d’analyser des données pour en sortir une étude, un modèle et arriver à proposer des solutions concrètes », expliquent Tanguy et Lénaïc, étudiants en ingénieur de gestion. « On a été très challengés, mais les professeurs nous ont très bien encadrés. » Pour Ambre et Inès, également étudiantes en ingénierie de gestion, ce projet a été une révélation : « Ce travail nous a permis de combiner nos connaissances en programmation et en analyse avec des retours directs de professionnels. Cela nous a permis d’affiner nos intérêts et de mieux cerner ce que nous aimons faire. C’était un travail assez conséquent, mais on est vraiment fières de ce qu’on va proposer. »

L’éducation au service du bien commun

Ce projet pédagogique innovant démontre à quel point l'analyse de données peut être un levier puissant pour relever les défis sociétaux et promouvoir le développement durable. En collaborant avec des acteurs clés du secteur à profit social, les étudiants ont non seulement développé des compétences techniques et managériales, mais ont également pris conscience de l'importance de leur rôle en tant que futurs professionnels engagés. Ce type d'initiative illustre parfaitement le potentiel de l'Université à connecter savoirs académiques, besoins sociétaux et innovations concrètes pour construire un avenir plus équitable et durable.

Un prestigieux prix FNRS en sciences sociales obtenu par le Professeur Jean-Marie Baland

Économie
Prix

Les bénéficiaires des Prix scientifiques quinquennaux du FNRS illustrent l’excellence de la recherche dans notre communauté. Aidés de leur équipe de recherche, ces scientifiques, chacun dans leur domaine, ont permis de reculer les frontières du savoir et contribuent ainsi au rayonnement de la recherche belge.

Jean-Marie Baland et les logos du prix quinquennal FNRS, de l'Institut DeFiPP et du centre de recherche CRED

Le Professeur Jean-Marie Baland du Département d'économie, Faculté EMCP et membre du Centre de Recherche en Economie du Développement (CRED) de l’Institut DeFiPP de l’Université de Namur a obtenu le Prix quinquennal Ernest-John Solvay en Sciences Sociales. Ces prestigieux prix sont au nombre de 6 et ont été créés en 1960 dans le but de récompenser des chercheuses et chercheurs exceptionnels en FWB, de la même manière que les Excellentieprijzen en Communauté flamande. 

Le Professeur Jean-Marie Baland a ainsi été élu parmi sept candidatures et pourra bénéficier d’un prix d’une valeur de 75.000 €. 

Félicitations à lui ! 

La cérémonie de remise des Prix Quinquennaux du FNRS et des Excellentieprijzen du FWO aura lieu le lundi 24 novembre 2025 à 10h30 à Bozar (sur invitation), en présence de Sa Majesté le Roi Philippe.

L'institut DeFIPP

L’Institut Development Finance & Public Policies (DeFiPP) consolide les travaux de recherche menés dans trois centres préexistants, le CRED, le CEREFIM et le CERPE, qui représentent chacun l'un des trois grands axes de recherche : l'économie du développement, les politiques publiques et l'économie et la finance régionales, et l'économie monétaire.

Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable : un programme ancré dans les enjeux contemporains

Économie
Durable
Gestion

Depuis plus de 30 ans, le Département horaire décalé de la Faculté d’Economie Management Communication et sciencesPo (EMCP) de l’Université de Namur accompagne les adultes en reprise d’études dans l’acquisition de nouvelles compétences. En 2023, le Département a ouvert un programme inédit : le Master de spécialisation en management et économie du développement durable. Une formation d’un an qui répond aux défis environnementaux et sociétaux en formant des professionnels pour accompagner la transition écologique et économique. 

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Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius de mars 2025.

C’était il y a quatre ans que l’idée d’un tel programme a émergé. Le contexte était alors marqué par la dégradation de la biodiversité et les bouleversements climatiques. Jean-Yves Gnabo, professeur à la Faculté EMCP, ancien directeur du Département HD (2020-2023) et directeur du programme, explique : « Nous avons pris le temps de réfléchir aux mutations sociétales et aux besoins en formation qu’elles génèrent. Il est apparu comme une évidence qu’il fallait accompagner les acteurs du changement, qu’ils soient issus du secteur public, du privé ou encore sous le statut indépendant. Notre positionnement en horaire décalé nous permet donc de les toucher directement. » 

Pensé pour s’adapter aux contraintes des adultes en reprise d’études, le programme propose des cours en soirée et le samedi matin, combinant enseignement en présentiel et à distance. L’objectif : permettre aux étudiants de concilier vie professionnelle, familiale et formation. De plus, un encadrement personnalisé est prévu avec des séances d’exercices, un coaching individuel et une coordinatrice pédagogique dédiée. Le programme offre aux étudiants les clés pour décrypter les évolutions majeures au sein des différentes strates de l’économie, leur permettant d’adopter des stratégies plus éclairées et durables.

Une pédagogie innovante et ancrée dans la réalité du terrain

Le Master de spécialisation se distingue par sa volonté de concilier excellence académique et ancrage opérationnel. Dès la conception du programme, l’objectif était clair. « Nous avons cherché à trouver un équilibre entre la rigueur académique et l’application concrète des savoirs. Nos intervenants sont issus à la fois du monde universitaire et du terrain, garantissant une approche multidimensionnelle des problématiques abordées », précise Jean-Yves Gnabo. 

Cette volonté se traduit notamment par :

  • Un enseignement hybride.
  • Des classes inversées (s'exercer en cours et étudier chez soi) et mises en situation réelles, favorisant l’implication active des étudiants.
  • Un mémoire de fin d’études avec des axes originaux.

Le mémoire est concrètement le fruit d’une symbiose entre terrain et dimension universitaire. Ainsi, les étudiants peuvent choisir différentes filières. Le professeur Auguste Debroise, encadrant des mémoires, précise : « Trois possibilités sont données aux étudiants : un mémoire terrain, un mémoire recherche et un mémoire entrepreneurial. La première est une formule où des entreprises, des organisations ou des pouvoirs publics vont faire émerger des problématiques rencontrées sur le terrain. Une fois les demandes formulées, nous les soumettons aux étudiants qui en choisissent une en fonction de leurs affinités. Nous pensons que c’est vraiment un moyen de leur offrir une expérience directe de terrain et d’avoir accès à des données réelles, tout en traitant les problématiques avec des concepts plus théoriques et un esprit analytique. La deuxième filière est plus scientifique avec une orientation de recherche classique. On propose donc aux étudiants qui ont un peu plus de sensibilité avec l’approche scientifique de réaliser leur mémoire sur base d’ouvrages sur le sujet. Enfin, la troisième possibilité consiste à laisser aux étudiants qui ont une fibre entrepreneuriale l’opportunité de développer leur projet ou de le mettre en pratique s’il est déjà fortement développé. Ainsi, ils confronteront leur projet ancré dans le réel avec des outils académiques universitaires pour voir à quels besoins réels ils répondent et pour essayer de prendre du recul par rapport à leur projet entrepreneurial et ainsi, développer une pensée critique et réflexive », explique Auguste Debroise.

De même, le séminaire « Transition écologique » est un exemple concret de la ligne de conduite de la formation. En effet, « ce séminaire est basé sur un partage d’expériences avec des intervenants de très haut niveau. Nous avons par exemple accueilli Catharina Sikow-Magny, ancienne directrice de la transition écologique à la Commission européenne », partage Jean-Yves Gnabo. Par ailleurs, d’autres initiatives enrichissantes sont tenues dans le cadre de la formation. C’est le cas notamment du séminaire « Regards croisés », qui reflète une certaine transdisciplinarité grâce à l’exploration des enjeux économiques et environnementaux à travers les regards d’une sociologue, d’une philosophe et d’un politologue. Aussi, des cours importants tels que « Fondement des politiques de l’environnement » et « Évaluation des ressources et des politiques environnementales » sont donnés par le professeur Ludovic Bequet, docteur en économie. 

Enfin, le master s’enrichit d’une collaboration avec l’Université du Littoral Côte d’Opale, à Boulogne-sur-Mer, forte d’une expérience de plus de vingt ans dans l’enseignement des transitions économiques et écologiques. « Ce partenariat nous permet de bénéficier de l’expertise de cette université, tout en offrant à nos étudiants une vision plus large des enjeux. Nous avons mis en place un système de partage de cours, où nos étudiants accèdent à des enseignements ciblés dispensés par ses experts, et vice versa », explique Jean-Yves Gnabo.

Un programme évolutif pour rester en phase avec les défis de demain

Au regard des évolutions rapides des enjeux environnementaux et économiques, le Master s’appuie sur un comité de suivi réunissant universitaires et acteurs de terrain. Ce « board » a pour mission d’assurer une veille constante et d’ajuster le programme en fonction des nouvelles problématiques. « Nous avons mis en place des mécanismes permettant de maintenir une formation en prise directe avec la réalité. De plus, l’implication de nombreux experts, qu’ils soient issus d’organisations internationales, d’entreprises ou du monde académique, garantit une approche toujours pertinente et actualisée. Nous avons à peu près une vingtaine d’intervenants, avec des profils comme celui de Géraldine Thiry, Directrice de la Banque Nationale de Belgique, à des profils purement universitaires », partage Jean-Yves Gnabo.

Avec ce nouveau programme, l’UNamur pose les bases d’une formation clé pour répondre aux défis contemporains. Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable se positionne comme un tremplin pour que ses étudiants deviennent des acteurs du changement, armés d’outils solides et d’une vision éclairée du monde en transition. « Ce programme s’adresse à celles et ceux qui veulent non seulement comprendre les défis de notre époque, mais surtout y répondre concrètement. Nous formons les acteurs de la transition, en leur donnant les moyens de décrypter les mutations à l’œuvre et d’agir efficacement au sein de leurs organisations. Notre défi aujourd’hui, c’est acquérir davantage de visibilité », conclut Jean-Yves Gnabo. 

Le saviez-vous ?

L’UNamur possède une renommée internationale en économie et gestion, particulièrement dans les domaines du développement durable. Les instituts de recherche DeFIPP et Transitions, reconnus à l’international, étudient d’ailleurs les répercussions de la transition sur la nature et nos sociétés, avec une approche interdisciplinaire.

Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius #36 (Mars 2025).

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Faculté EMCP : Collaborons pour transformer

Institution

En septembre 1961, quelques professeurs et une quinzaine d’étudiants inauguraient la Faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Namur. Devenue ensuite Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion ou FSESG, elle a formé, en plus de 60 ans d’existence, des milliers d’étudiants devenus experts et décideurs dans des domaines essentiels : économie, management, communication et sciences politiques. En septembre 2024, elle changeait de nom pour devenir la Faculté EMCP ou Faculté Économie Management Communication sciencesPo. Un changement de nom, symbole d’une mutation visionnaire.

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Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius de décembre 2024.

Quatre grandes disciplines d’enseignement et de recherche ont marqué le développement de la Faculté et sont devenues au fil des années ses piliers : l’économie et les sciences politiques et sociales d’abord, le management et la communication ensuite.  « À ses débuts, la Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion, créée par le Père Camille-Jean Joset, était unie autour des sciences sociales et l’économie », se rappelle Pietro Zidda, doyen de la Faculté EMCP. « Par la suite, les différents domaines se sont développés. La gestion a pris son essor, les inscriptions en sciences politiques et en communication se sont envolées. Nous avons veillé à garder un esprit de collaboration entre chacun de nos programmes ». Loin des silos habituels, la Faculté met aujourd’hui un point d’honneur à ce que ses disciplines de prédilection collaborent, s’interrogent et se nourrissent mutuellement afin de développer les compétences des étudiants et des chercheurs pour qu’ils contribuent ensemble aux défis d’une société en transition.  

Trois missions clés

La Faculté EMCP s’engage autour de trois grandes missions. La première est de former des experts et décideurs responsables, grâce à un enseignement rigoureux, de proximité, stimulant l’esprit critique et l’ouverture au monde. Elle vise également à conduire une recherche ambitieuse et interdisciplinaire, à fort impact scientifique, nourrissant enseignement et innovation. Enfin, la Faculté EMCP souhaite agir comme acteur responsable du développement sociétal, en partageant les connaissances et en contribuant à des décisions éclairées aux niveaux régional, national et international.

C’est donc tout naturellement que la FSESG est devenue la Faculté EMCP, dénomination incorporant désormais les sciences de la communication et les sciences politiques et reflétant l’importance qu’elles ont acquise au cours des dernières années. Quatre disciplines unies pour préparer de manière transdisciplinaire les étudiants et les chercheurs aux défis de demain.  

Collaboration, transdisciplinarité et unité

L’esprit de collaboration est bien ancré au cœur de la Faculté, qui s’efforce de développer des approches transdisciplinaires pour répondre aux défis complexes d’une société en transition. « Pour relever ces défis, il ne suffit plus d’une solution issue d’une seule discipline. Il faut penser plus large, avec une approche qui transcende les disciplines », explique Anne-Sophie Collard, vice-doyenne de la Faculté EMCP. Un ressenti partagé par Zora Gilet, étudiante en ingénieur de gestion : « Ce nouveau nom apporte surtout de la cohérence à l’image de la Faculté et de la visibilité pour toutes les formations qui y sont proposées. Il représente aussi la diversité intra-facultaire que l’on souhaite promouvoir à tous les niveaux. »

Cette vision s’accompagne également d’une réorganisation interne, avec la création de quatre écoles thématiques ou schools : UNamur School of Economics (NSE), UNamur School of Management (UNSM), UNamur School of Social Sciences, Politics and Communication et UNamur School of Evening Studies in Economics and Management. Ces schools ont pour vocation de renforcer la synergie entre disciplines tout en promouvant une pédagogie qui intègre des compétences transversales et des méthodes de travail innovantes. Les soft skills, par exemple, sont désormais intégrées de manière systématique dans les projets, afin de préparer les étudiants à répondre aux enjeux sociétaux de manière collaborative et créative. « Je pense que ce changement aide à concrétiser et reconnaître tous les projets d’envergure qui ont été mis en place ces dernières années », explique Zora. C’est l’expression d’une volonté de se développer et d’innover, ce qui est plus que positif aujourd’hui. Je me considère chanceuse de pouvoir assister à ce changement et fière de faire partie de cette communauté. »

« EMCP se veut être le levier catalyseur d’un avenir où l’on casse les murs et abolit autant que possible les barrières entre disciplines, pour apporter des solutions fortes aux problèmes sociétaux », conclut Pietro Zidda. Ce nouveau nom dépasse donc la simple appellation : il symbolise un engagement renouvelé pour transformer la manière de former les diplômés, en leur donnant les outils nécessaires pour apporter des solutions fortes et cohérentes aux grands défis contemporains.

Des expériences pédagogiques innovantes et concluantes

Au sein de la Faculté, divers projets et expériences pédagogiques illustrent cette vision EMCP. Des exemples ?

Learning by doing : une approche qui propose une immersion dans des projets concrets dès la première année, combinant savoirs et compétences transversales pour répondre à des défis réels. 

Regards croisés : ce projet invite étudiants et enseignants à explorer une question d’actualité sous des angles disciplinaires variés, enrichis par des échanges avec des experts du terrain lors d’une grande conférence finale.

Dialogue entre un doyen et ChatGPT

Pour matérialiser ce changement de nom, une fresque a été érigée sur l’une des façades de la Faculté. Le résultat ? Une œuvre aux teintes de bleu et de vert, où les quatre lettres de la faculté sont dissimulées. Une jeune pousse évoque l’espoir et la durabilité, des motifs de connexions symbolisent les interactions et complémentarités entre les différentes disciplines, un balancier incarne l’équilibre recherché entre elles…

 

fresque-faculte-emcp

Petit clin d’œil, le doyen de la Faculté s’est interrogé sur la manière dont cette fresque serait perçue par un public extérieur : « Cette œuvre est assez originale comparée à ce que nous faisons habituellement. J’ai alors demandé à l’intelligence artificielle de me donner son interprétation. Et là, surprise, la réponse a été bluffante ! ChatGPT a parfaitement identifié le sens et les intentions du projet, comme s’il avait lu notre brief initial », s’amuse le doyen.

Le Cercle EMCP : les étudiants impliqués dans le changement

Les étudiants ont également été impliqués dans cette transformation, notamment à travers leur cercle. Ainsi, le Cercle €co est devenu le Cercle EMCP. « Nous avons été contactés par le doyen, qui a proposé que notre Cercle porte le même nom que la Faculté et cela nous a semblé être une démarche tout à fait naturelle. Nous avons eu de nombreux échanges avec le doyen et les vice-présidents du Cercle. Nous nous sommes beaucoup investis dans ce changement de nom, mais cela a été une expérience extrêmement enrichissante », explique Matthieu Dupuis, président du Cercle EMCP. « Le changement a pu surprendre certains étudiants, mais ce nouveau nom enrichit l’image de la Faculté en valorisant l’ensemble de ses filières. Il incarne des valeurs fortes et, à mon sens, représente mieux notre Faculté que l’ancien. »

Cet article est tiré de la rubrique "Le jour où" du magazine Omalius #35 (Décembre 2024).

Visuel de Omalius #35 - décembre 2024

Former pour agir : l’analyse de données au service du social

Étudiants
Pédagogie
Service learning
Durable

Comment l'analyse de données peut-elle contribuer au développement durable et au secteur à profit social ? C’est le défi auquel ont répondu les étudiants du bachelier en ingénieur de gestion de la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) de l’Université de Namur. Le 12 décembre 2024, ils ont présenté leurs projets à la Bourse de Namur, après trois mois de travail sur des analyses de données réalisées en collaboration avec des partenaires du secteur à profit social. Ils ont exploré des thématiques essentielles pour ce secteur et notre société, dans le cadre du cours « Data Analytics », donné par Claire Deventer en partenariat avec la Fondation Roi Baudouin et les principaux représentants du secteur à profit social en Belgique. 

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Le cours de Data Analytics est un cours appliqué mettant en œuvre une pédagogie inspirée du Service Learning et du Learning by Doing. Répartis en différentes équipes, les étudiants ont exploré des défis importants pour le secteur à profit social et le développement durable de notre société tels que les soins offerts aux aînés ou l’adéquation entre l’offre de formation et le secteur du travail. Ces analyses ont été réalisées, entre autres, sur base de données issues du Social Profit Data Trust, une plateforme créée par la Fondation Roi Baudouin en collaboration avec les représentants du secteur à profit social : UNIPSO, Verso, Unisoc, BRUXEO et ConcertES. Un cadre immersif qui a permis aux étudiants de développer leurs compétences en analyse de données tout en réfléchissant aux impacts positifs que leurs talents dans cette pratique pourraient apporter à la société.

« L’objectif de ce travail est de permettre aux étudiants de se mettre dans la peau de véritables data analysts : analyser des données, proposer des solutions concrètes et communiquer leurs résultats de manière claire et percutante », explique Claire Deventer, enseignante du cours. « Plus que des compétences techniques, l’analyse de données nécessite également des compétences managériales, humaines et éthiques. Les étudiants ont été accompagnés à réfléchir à l’impact que leur analyse de donnée pourrait avoir sur la société et aux manières de la rendre la plus éthique possible. »

Inspiré par la philosophie du Service Learning où les étudiants apprennent en mettant leurs compétences au service de la société, le projet porté par Claire Deventer a bénéficié d’un soutien pédagogique précieux de Maxime Giegas, spécialiste de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire à la FUCID, de Charlotte Sine, technopédagogue à la Faculté des sciences de l’éducation et de la formation (FaSEF) ainsi que Benito Giunta, assistant à la Faculté EMCP.

Des thématiques ancrées dans le réel

Les étudiants ont exploré trois thématiques essentielles pour le secteur à profit social : le vieillissement de la société, l’évolution du marché du travail et le développement du secteur à profit social. 

« Au-delà des statistiques, il y a une réalité humaine », souligne Mathieu de Poorter, conseiller économique à UNIPSO et partenaire du projet. « En tant que partenaires du projet, nous voulions voir comment des étudiants, parfois éloignés de nos thématiques, pouvaient apporter un regard neuf et formuler des recommandations pertinentes. » 

Mathieu de Poorter
Mathieu de Poorter

Le 12 décembre 2024, après près de trois mois de réflexion et travail autour de leur thématique, les étudiants ont pu livrer leurs analyses et meilleures propositions de solutions. C’est à la Bourse de Namur que les six équipes d’étudiants ont présenté leur travail devant les partenaires du projet, présents pour débattre de ces thématiques importantes :

  • Tine Holvoet, conseillère en politiques, entrepreneuriat et innovation chez Verso
  • Mathieu de Poorter, conseiller économique chez Unipso
  • Quentin Pivont, conseiller économique chez Unipso
  • Emilien Leurquin, conseiller économique chez Unisoc

En mettant en lumière des solutions concrètes pour le secteur à profit social, ce projet illustre comment les compétences en analyse de données peuvent contribuer et répondre aux enjeux sociétaux et de soutenabilité. « Voir des étudiants ingénieurs s’intéresser aux problématiques de l’économie sociale est non seulement inspirant, mais essentiel pour construire des ponts entre les mondes académique et professionnel », se réjouit Quentin Pivont.

« L’objectif du projet était d’analyser des données pour en sortir une étude, un modèle et arriver à proposer des solutions concrètes », expliquent Tanguy et Lénaïc, étudiants en ingénieur de gestion. « On a été très challengés, mais les professeurs nous ont très bien encadrés. » Pour Ambre et Inès, également étudiantes en ingénierie de gestion, ce projet a été une révélation : « Ce travail nous a permis de combiner nos connaissances en programmation et en analyse avec des retours directs de professionnels. Cela nous a permis d’affiner nos intérêts et de mieux cerner ce que nous aimons faire. C’était un travail assez conséquent, mais on est vraiment fières de ce qu’on va proposer. »

L’éducation au service du bien commun

Ce projet pédagogique innovant démontre à quel point l'analyse de données peut être un levier puissant pour relever les défis sociétaux et promouvoir le développement durable. En collaborant avec des acteurs clés du secteur à profit social, les étudiants ont non seulement développé des compétences techniques et managériales, mais ont également pris conscience de l'importance de leur rôle en tant que futurs professionnels engagés. Ce type d'initiative illustre parfaitement le potentiel de l'Université à connecter savoirs académiques, besoins sociétaux et innovations concrètes pour construire un avenir plus équitable et durable.

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Événements

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Cours préparatoires

Evénement institutionnel

Un programme pour chaque discipline

Durant la fin du mois d’août et début septembre, l’UNamur propose aux élèves de rhéto des cours préparatoires adaptés à leur future formation.

Ces sessions de révisions sont spécialement conçues pour accompagner les élèves dans leur transition vers l’université. En renforçant leurs bases dans les matières clés de leur future discipline, elles leur permettent d’aborder leur première année avec confiance. 

Ces cours préparatoires sont aussi une excellente opportunité pour découvrir le campus, rencontrer de futurs camarades et se familiariser avec les méthodes d’apprentissage propres à l’enseignement supérieur.

Une préparation au concours d’entrée en médecine

Pour les élèves qui souhaitent commencer les études de médecine, deux sessions sont également organisées selon un calendrier spécifique pour préparer le concours d’entrée.

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Rentrée académique 2025-2026

Evénement institutionnel

Au programme pour tous et toutes

09h30 | Cérémonie d'accueil des nouveaux étudiants

11h00 | Célébration de la rentrée à la Cathédrale Saint-Aubain (Place Saint-Aubain - 5000 Namur) puis accueil des étudiants par les Cercles.

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Cérémonie officelle de rentrée académique 2025-2026

Evénement institutionnel

Cérémonie officelle de rentrée académique 2025-2026

Institution
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19:00 - 22:00
Université de Namur, Auditoire Pedro Arrupe (PA01) - Rue Joseph Grafé 2 (Faculté des Sciences) / rue Grangagnage, Sentier Thomas - 5000 Namur

Save the date !

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Une formation polyvalente

Le bachelier en économie et gestion à horaire décalé (exclusivité en Fédération Wallonie-Bruxelles), réduit à 120 crédits répartis sur deux années académiques, forme les étudiants aux bases de l’économie et de la gestion et les initie également au droit, aux sciences sociales et à l’anglais. 

Les masters 60, en économie ou en gestion, organisés sur 1 an, sont des programmes généralistes et ouverts. 

Les masters 120, en économie ou en gestion, organisés sur 2 ans, proposent un éventail de cours plus large et différentes options: Économie et management publics, Système et risque financiers, Entrepreneuriat et innovation. 

Le master de spécialisation en management et économie du développement durable s’adresse à celles et ceux qui veulent comprendre les défis du développement durable.  

Des unités d’enseignement supplémentaires (passerelles) sont aussi organisées à horaire décalé. 

Une ouverture sur le monde

  • Le développement de la réflexion critique est encouragé
  • Les professeurs « académiques » intègrent les avancées de la recherche dans leur enseignement
  • Les professeurs « externes » font bénéficier les étudiants de leur expérience du monde de l’entreprise ou des services publics
Eco études

Un enseignement adapté aux adultes

Les programmes à horaire décalé ont été pensés pour s'adapter aux besoins des adultes soucieux de développer une expertise solide dans les domaines de l'économie et de la gestion en parallèle de leur vie familiale et professionnelle.  Ils s'appuient sur des dispositifs d'accompagnement personnalisés ainsi que sur un ensemble de méthodes d'apprentissage éprouvées et innovantes telles que les classes inversées ou les mises en situation réelles afin d'offrir un environnement à la fois stimulant et flexible.  Dans cette optique, toutes nos formations combinent depuis septembre 2022, des activités en présentiel et en distanciel pour faciliter davantage la vie des étudiants et tenir compte des mutations actuelles dans le monde du travail. Pratiquement, cela signifie : 

  • Vidéos à suivre à son rythme
  • Quiz d'auto-évaluation en ligne
  • Séances à distance en direct sur microsoft Teams
  • Séances en présentiel avec discussions et échanges
  • Pédagogies actives, par projets et mises en situation
  • Coaching individuels et de groupes

Enfin, un staff spécialement dédié à l’horaire décalé est présent et comprend une conseillère pédagogique, quatre assistants, deux secrétaires et un directeur.

Des programmes modulables

Vous hésitez à vous lancer dans de longues études à horaire décalé ? Vous pouvez, moyennant aménagement et conditions définies par le jury, passer du master 60 HD en gestion (ou en économie) à la seconde année du master 120 HD en gestion (ou en économie). 

Vous hésitez entre l’économie et la gestion ? Moyennant aménagement et conditions définies par le jury, vous pouvez passer du master 60 HD en gestion à la seconde année du master 120 HD en économie et cumuler les deux diplômes.#F

Eco études