L’Institut Transitions a pour but d’explorer les différentes façons dont les transitions remettent en question et affectent la nature et les sociétés humaines, d'une manière sans précédent, ce qui nécessite un changement radical dans nos schémas politiques, sociaux et éthiques précédents.
Les recherches de l’Institut mettent l’emphase sur les domaines d’importance critique tels que l’environnement, l’économie, la politique, la mobilité, le droit, la justice, la cohésion sociale, le développement, l’éducation, la protection contre la vulnérabilité, etc.
L’Institut Transitions favorise des recherches collaboratives interdisciplinaires et transversales autour de thèmes plutôt qu’autour de disciplines, grâce à une combinaison de méthodes, de concepts et de théories.
Grâce à leurs expertises reconnues aux niveaux national et international (F.R.S.-FNRS, Union européenne, État fédéral, Région wallonne, etc.), les membres de l’Institut Transitions développent des projets de recherche « fondamentale » mais également des projets « recherches-action » au service de la société.
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21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur
Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2024. Appels équipement, crédits et projets de recherche, bourses de doctorat FRIA et Mandant d’Impulsion Scientifique (MIS), les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.
L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 14 financements pour de nouveaux projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons deux financements « équipement », cinq financements « crédits de recherche (CDR) », sept financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland ». L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA financera 6 bourses de doctorat.
Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu. Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département.
Les résultats en détail
Appel Equipement
- Max Collinet, Institut ILEE
- Catherine Michaux, avec Stéphane Vincent et Guillaume Berionni, co-promoteurs, Institut NISM
Appel Crédits de recherche (CDR)
- Thierry Arnould, Institut NARILIS
- Thomas Balligand, Département de Médecine
- Danielle Leenaerts, Institut PaTHs
- Denis Saint-Amand, Institut NaLTT
- Elio Tuci, Institut NADI
Appel Projets de recherche (PDR)
- Nathalie Burnay, en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland », Institut Transitions (Sous réserve de l’acceptation du SNSF Suisse)
- Catherine Guirkinger, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
- Luca Fusaro, Institut NISM
- Laurence Meurant, Institut NaLTT
- René Preys, Institut PaTHs
- Stéphane Vincent, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
- Johan Wouters, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)
- Alix Buridant - Promoteur : Henri-François Renard, Institut NARILIS ; Co-promoteur : Medical University of Innsbruck, Innsbruck - Autriche -
- Constance De Maere d’Aertrycke - Promoteur Nicolas Gillet, Institut NARILIS
- Noah Deveaux - Promoteur : Benoît Champagne, Institut NISM
- Nicolas Dricot - Promotrice : Muriel Lepère, Institut NISM ; Co-promoteur : Bastien Vispoel, Institut NISM et Université Grenoble Alpes
- Laurie Marchal - Promoteur Thierry Arnould. Co-promotrice : Patricia Renard. Institut NARILIS
- Léa Poskin - Promotrice : Catherine Michaux, Institut NISM ; Co-promoteur : Jean-Pierre Gillet, Institut NARILIS
Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS)
- Arthur Borriello, Institut Transitions
Félicitations à tous et toutes !
Les missions du F.R.S.-FNRS
Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités. De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.
Politique | L’essentiel à savoir sur les élections de juin 2024
Politique | L’essentiel à savoir sur les élections de juin 2024
Le 9 juin 2024, les Belges seront amenés à se rendre aux urnes pour élire leurs représentants européens, fédéraux et régionaux. Ce triple scrutin signera également une grande première, en Belgique : la participation des 16-18 ans pour les élections européennes. Avec son département de Sciences politiques, et les recherches menées au sein de l’institut Transitions, l’UNamur partage son expertise pour informer et sensibiliser les étudiants, le grand public mais aussi les professionnels du secteur politique et juridique, sur les grands enjeux de ce scrutin ! Jusqu’au 9 juin 2024, dix thématiques clés seront traitées sur la Newsroom de l’UNamur. Aujourd’hui : pour qui voterons-nous, qui devra voter et comment s’informer ? Décryptage avec Jérémy Dodeigne, Professeur en sciences politiques.
Politique | Les 5 questions à se poser pour comprendre la montée de l’extrême droite en Europe
Politique | Les 5 questions à se poser pour comprendre la montée de l’extrême droite en Europe
Le 9 juin 2024, les Belges seront amenés à se rendre aux urnes pour élire leurs représentants européens, fédéraux et régionaux. Avec son département de Sciences politiques, sociales et de la communication, et les recherches menées au sein de l’Institut Transitions, l’UNamur partage son expertise pour informer et sensibiliser les étudiants, le grand public mais aussi les professionnels du secteur politique et juridique, sur les grands enjeux de ce scrutin ! Aujourd’hui, place à un décryptage avec Arthur Borriello, Professeur en sciences politiques à l’UNamur, sur la montée de l’extrême droite. Objectifs ? En cinq questions, en comprendre les causes et les mécanismes, et montrer l’importance du rôle du citoyen dans la lutte contre l’extrême droite.
1. Qu’est-ce qu’on entend par populisme et extrême droite ?
Les deux concepts sont souvent confondus. Contrairement à ce qu’il incarne dans le langage courant, où il est synonyme de démagogie et xénophobie, le populisme renvoie historiquement à des mouvements populaires, égalitaires et globalement progressistes ayant vu le jour en Russie et aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, puis prospéré en Amérique latine au milieu du 20ème siècle. Malgré leurs défauts, ces mouvements n’avaient pas grand-chose à voir avec l’extrême droite. Cette dernière se caractérise par trois éléments : un nationalisme exacerbé, une vision autoritaire et inégalitaire du monde, et un rejet des principes libéraux (état de droit, séparation des pouvoirs, protection des minorités), voire démocratiques (droit de vote et principe de souveraineté du peuple). Ses fondements idéologiques remontent aux mouvements de réaction contre les principes de la révolution française au 19ème siècle et, bien sûr, dans les épisodes fascistes de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, on parle parfois de « droite radicale » plutôt que « d’extrême droite », pour signifier que ces partis, tout en gardant l’essentiel de leur matrice idéologique, acceptent désormais les règles du jeu démocratique.
2. Quel état des lieux de la montée actuelle de l’extrême droite en Europe peut-on dresser ? Et en Belgique ?
L’extrême droite (ou droite radicale) est en progression dans la plupart des pays européens, même dans ceux traditionnellement préservés tels que l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, que la mémoire encore vive du nazisme et de l’autoritarisme prémunissaient contre le retour de formations politiques de ce type. Depuis quelques années, elle est devenue une force capable de prétendre à l’exercice du pouvoir, même au cœur de l’Union européenne. En Italie, elle dirige le gouvernement ; en France, elle semble n’avoir jamais été aussi proche du pouvoir depuis le régime de Vichy.
Les causes de cette ascension sont évidemment multiples. Si l’on devait en retenir une seule : le lent déclin de la « société civile », c’est-à-dire des corps intermédiaires (partis, syndicats, églises, associations, etc.) qui faisaient le lien entre le citoyen et les institutions. L’extrême droite d’aujourd’hui prospère là où le lien social est faible, c’est-à-dire là où les individus sont isolés, participent peu et n’ont pas d’autre moyen d’expression politique que ce vote de protestation.
C’est dans ce contexte que le Vlaams Belang fait son grand retour dans le paysage politique flamand. Après sa traversée du désert dans les années 2010, où il s’était effacé au profit de la N-VA, il a engrangé d’excellents résultats en 2019 et est désormais annoncé comme première force politique du pays. Les craintes sont moindres du côté francophone : bien qu’une jeune formation d’extrême droite paraisse y avoir le vent en poupe, cette famille politique peine à percer au Sud de la frontière linguistique. Les raisons ? Un sentiment national moins prononcé qu’en Flandre et une forte présence des partis traditionnels dans la société.
3. Quelles sont les stratégies politiques de l’extrême droite pour toucher son électeur et quelles sont celles pour la contrer ?
Ce n’est pas un hasard si l’extrême droite investit massivement dans les réseaux sociaux : ceux-ci lui permettent de communiquer directement avec cet électeur isolé qui constitue son cœur de cible, dans le contexte de délitement des liens sociaux que nous avons évoqué. La stratégie à adopter face à la progression de l’extrême droite doit alors être double : préserver (ou reconstruire) le lien social là où c’est possible, lutter efficacement avec les mêmes armes de communication là où c’est nécessaire. Là où elle fonctionne, la première stratégie rend la seconde inutile. La reconstruction de réseaux de solidarité au sein de la société – sur le modèle de ce que le PTB s’efforce de faire via les maisons médicales, les organisations de jeunesse et les syndicats – constitue une défense à long terme contre l’extrême droite. À défaut de celle-ci, il faut être capable de répondre coup pour coup à l’extrême droite sur les réseaux sociaux, et ne pas lui laisser le privilège d’apparaître comme la force moderne, neuve et dynamique contre des partis traditionnels vieillissants et « hors du coup ». De ce point de vue, il y a de nombreux enseignements à tirer des deux campagnes d’Emmanuel Macron à la présidentielle française.
4. Le phénomène de la banalisation : qu’en est-il ? Comment lutter contre ?
Sur le plan des idées, c’est sans doute la question la plus cruciale. La plus grande victoire de l’extrême droite, au-delà de ses succès électoraux, c’est bien celle-là : être parvenue à imposer ses idées à l’agenda, les avoir rendues banales et acceptables. Le vote récent du projet de loi sur l’immigration en France en a fourni la meilleure illustration, et c’est à juste titre que le Rassemblement national a pu le présenter comme une « victoire idéologique ». Face à cela, les partis traditionnels ont trois options : l’ignorer, la combattre ou adopter une partie de son programme. Si la première peut fonctionner à petite échelle, elle devient inefficace lorsque les partis d’extrême droite prennent de l’ampleur. La dernière, si elle permet parfois d’enrayer la progression de l’extrême droite à court terme, est souvent contre-productive à long terme, puisqu’elle conduit justement à banaliser les idées de l’extrême droite en les diffusant chez d’autres acteurs du système politique. Reste donc l’option du combat politique, idées contre idées, programme contre programme. Un tel combat ne sera néanmoins crédible que si les partis traditionnels évitent de stigmatiser les électeurs de l’extrême droite et s’attaquent également à la source profonde de son succès en réinvestissant le terrain social.
5. Le rôle du citoyen dans cette lutte contre la montée de l’extrême droite
L’extrême droite prospère souvent là où les électeurs se démobilisent. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas le Rassemblement national qui est « le premier parti ouvrier de France », mais bien l’abstention ! La conclusion est claire : contre l’extrême droite, il faut voter (sauf si vous comptez voter pour l’extrême droite bien sûr). Le caractère obligatoire du vote en Belgique rend cet enjeu moins aigu, puisque les taux de participation sont toujours très élevés. Mais, plus largement, si l’extrême droite vit de la démobilisation de la société civile, le mot d’ordre s’impose : organisez-vous, mobilisez-vous !
L'institut de recherche Transitions
L’Institut Transitions a pour but d’explorer les différentes façons dont les transitions remettent en question et affectent la nature et les sociétés humaines, d'une manière sans précédent, ce qui nécessite un changement radical dans nos schémas politiques, sociaux et éthiques précédents.
Les études en sciences politiques à l'UNamur
Puissance, pouvoir et décisions
Les crises internationales vous interpellent ? Le terrorisme suscite votre incompréhension ? La politique européenne vous fascine ? Vous souhaiteriez mieux comprendre le monde politique belge ?
La complexité sans cesse croissante de tous ces sujets rend l’étude de la Science Politique plus passionnante et nécessaire que jamais.
La globalisation, le rôle de plus en plus important des organisations internationales, médias, ONGs, lobbies, ou encore les migrations, comptent parmi les causes que vous analyserez afin de comprendre les défis complexes d’aujourd’hui et de demain.
Les études en sciences politiques dispensées à l’UNamur développent votre esprit critique par une formation qui, dans une société en pleine transition, promeut des valeurs telles que l’engagement, l’ouverture sur le monde, la solidarité, la soutenabilité ou encore la collaboration.
Découvrez d’autres articles pour comprendre les enjeux du triple scrutin de juin 2024
"La participation électorale en déclin: : les belges boudent-ils les élections ? »
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Politique : l’essentiel à savoir sur les élections de juin 2024
"Crises des régimes démocratiques: Enjeux et solutions": le programme de la Chaire Francqui 2023-2024
La Faculté des sciences, économiques, sociales et de gestion a l'honneur de recevoir le Professeur Jean-Benoît Pilet, dans le cadre de la Chaire Francqui, pour 5 séances de présentation portant sur le thème "Crises des régimes démocratiques: Enjeux et solutions"
En savoir plus : https://ifcm.unamur.be/
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2023. Appels équipement, crédits et projets de recherche, WELCHANGE, Bourses de doctorat FRIA et FRESH et Mandant d’Impulsion Scientifique, les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.
L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 21 financements pour des projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons cinq financements « équipement », huit financements « crédits de recherche (CDR) », huit financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec une université flamande (VUB). L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA/FRESH financera neuf bourses de doctorat FRIA et une bourse FRESH.
Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu. Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département.
Enfin, un financement de 4 ans a été obtenu dans le cadre de l’appel WELCHANGE, qui vise à soutenir des projets de recherche avec impacts sociétaux potentiels dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales.
Les résultats en détail
Appel Equipement
- Florence CHAINIAUX, Institut NARILIS, en collaboration avec l’UMons
- Alice DENNIS et Frédéric SILVESTRE, co-promoteur, Institut NARILIS
- Alison FORRESTER, Institut NARILIS
- Lionel POCHET, co-promoteur, Institut NARILIS, en collaboration avec l’ULiège
- Wim VANHOOF, Institut NaDI
Appel Crédits de recherche (CDR)
- Nicolas DENDONCKER, Institut ILEE
- Jérémy DODEIGNE (Transitions)
- Nicolas GILLET, Institut NARILIS
- Gipsi LIMA MENDEZ, Institut NARILIS
- Henri-François RENARD, Institut NARILIS
- Patricia RENARD, Institut NARILIS
- Julian RICHARD, Institut PaTHs
- Frédéric SILVESTRE, Institut ILEE
Appel Projets de recherche (PDR)
- Katrien BEULS, Institut NaDI, en collaboration avec la VUB
- Arthur BORRIELLO, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’ULB
- Guilhem CASSAN, Institut DEFIPP
- Benoît CHAMPAGNE, Institut NISM
- Xavier DE BOLLE, Institut NARILIS
- Michaël LOBET, Institut NISM, en collaboration avec l’UCLouvain
- Yoann OLIVIER, Institut NISM, en collaboration avec l’UMons
- Johan WOUTERS, Institut NISM, en collaboration avec l’ULB
Mandat d’Implusion Scientifique (MIS)
- Anna KIRILIOUK, Institut naXys et DeFiPP
Appel WELCHANGE
- Cécile de Terwangne, Institut NaDI
Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)
- Hugo Bâlon - Promotrice : Catherine Michaux, NISM ; Co-promoteur Jean-Yves Matroule, NARILIS
- Lou D'Haese Lou - Promoteur Vincent Liégeois, NISM
- Antoine Druart - Promotrice : Gipsy Lima Mendez, NARILIS
- Jordi Exposito Trivino - Promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Tanguy Leyder - Promotrice : Catherine Michaux, NISM
- Margaux Mignolet - Promoteur Charles Nicaise, NARILIS ; Co-promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Jean Poucet - Promotrice : Catherine Michaux NISM ; Co-promoteur : ULiège
- Sharon Thomas - Promotrice : Alison Forrester, NARILIS
- Rym Yahia Boudhar - Promoteur Stéphane Vincent, NISM
Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH)
- Sara Dethise Martinez - Promotrice Anne-Sophie Collard, IRDENa
Félicitations à tous et toutes !
Les missions du F.R.S.-FNRS
Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités.
De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur
Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2024. Appels équipement, crédits et projets de recherche, bourses de doctorat FRIA et Mandant d’Impulsion Scientifique (MIS), les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.
L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 14 financements pour de nouveaux projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons deux financements « équipement », cinq financements « crédits de recherche (CDR) », sept financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland ». L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA financera 6 bourses de doctorat.
Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu. Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département.
Les résultats en détail
Appel Equipement
- Max Collinet, Institut ILEE
- Catherine Michaux, avec Stéphane Vincent et Guillaume Berionni, co-promoteurs, Institut NISM
Appel Crédits de recherche (CDR)
- Thierry Arnould, Institut NARILIS
- Thomas Balligand, Département de Médecine
- Danielle Leenaerts, Institut PaTHs
- Denis Saint-Amand, Institut NaLTT
- Elio Tuci, Institut NADI
Appel Projets de recherche (PDR)
- Nathalie Burnay, en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland », Institut Transitions (Sous réserve de l’acceptation du SNSF Suisse)
- Catherine Guirkinger, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
- Luca Fusaro, Institut NISM
- Laurence Meurant, Institut NaLTT
- René Preys, Institut PaTHs
- Stéphane Vincent, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
- Johan Wouters, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)
- Alix Buridant - Promoteur : Henri-François Renard, Institut NARILIS ; Co-promoteur : Medical University of Innsbruck, Innsbruck - Autriche -
- Constance De Maere d’Aertrycke - Promoteur Nicolas Gillet, Institut NARILIS
- Noah Deveaux - Promoteur : Benoît Champagne, Institut NISM
- Nicolas Dricot - Promotrice : Muriel Lepère, Institut NISM ; Co-promoteur : Bastien Vispoel, Institut NISM et Université Grenoble Alpes
- Laurie Marchal - Promoteur Thierry Arnould. Co-promotrice : Patricia Renard. Institut NARILIS
- Léa Poskin - Promotrice : Catherine Michaux, Institut NISM ; Co-promoteur : Jean-Pierre Gillet, Institut NARILIS
Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS)
- Arthur Borriello, Institut Transitions
Félicitations à tous et toutes !
Les missions du F.R.S.-FNRS
Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités. De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.
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Le 9 juin 2024, les Belges seront amenés à se rendre aux urnes pour élire leurs représentants européens, fédéraux et régionaux. Ce triple scrutin signera également une grande première, en Belgique : la participation des 16-18 ans pour les élections européennes. Avec son département de Sciences politiques, et les recherches menées au sein de l’institut Transitions, l’UNamur partage son expertise pour informer et sensibiliser les étudiants, le grand public mais aussi les professionnels du secteur politique et juridique, sur les grands enjeux de ce scrutin ! Jusqu’au 9 juin 2024, dix thématiques clés seront traitées sur la Newsroom de l’UNamur. Aujourd’hui : pour qui voterons-nous, qui devra voter et comment s’informer ? Décryptage avec Jérémy Dodeigne, Professeur en sciences politiques.
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1. Qu’est-ce qu’on entend par populisme et extrême droite ?
Les deux concepts sont souvent confondus. Contrairement à ce qu’il incarne dans le langage courant, où il est synonyme de démagogie et xénophobie, le populisme renvoie historiquement à des mouvements populaires, égalitaires et globalement progressistes ayant vu le jour en Russie et aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, puis prospéré en Amérique latine au milieu du 20ème siècle. Malgré leurs défauts, ces mouvements n’avaient pas grand-chose à voir avec l’extrême droite. Cette dernière se caractérise par trois éléments : un nationalisme exacerbé, une vision autoritaire et inégalitaire du monde, et un rejet des principes libéraux (état de droit, séparation des pouvoirs, protection des minorités), voire démocratiques (droit de vote et principe de souveraineté du peuple). Ses fondements idéologiques remontent aux mouvements de réaction contre les principes de la révolution française au 19ème siècle et, bien sûr, dans les épisodes fascistes de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, on parle parfois de « droite radicale » plutôt que « d’extrême droite », pour signifier que ces partis, tout en gardant l’essentiel de leur matrice idéologique, acceptent désormais les règles du jeu démocratique.
2. Quel état des lieux de la montée actuelle de l’extrême droite en Europe peut-on dresser ? Et en Belgique ?
L’extrême droite (ou droite radicale) est en progression dans la plupart des pays européens, même dans ceux traditionnellement préservés tels que l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, que la mémoire encore vive du nazisme et de l’autoritarisme prémunissaient contre le retour de formations politiques de ce type. Depuis quelques années, elle est devenue une force capable de prétendre à l’exercice du pouvoir, même au cœur de l’Union européenne. En Italie, elle dirige le gouvernement ; en France, elle semble n’avoir jamais été aussi proche du pouvoir depuis le régime de Vichy.
Les causes de cette ascension sont évidemment multiples. Si l’on devait en retenir une seule : le lent déclin de la « société civile », c’est-à-dire des corps intermédiaires (partis, syndicats, églises, associations, etc.) qui faisaient le lien entre le citoyen et les institutions. L’extrême droite d’aujourd’hui prospère là où le lien social est faible, c’est-à-dire là où les individus sont isolés, participent peu et n’ont pas d’autre moyen d’expression politique que ce vote de protestation.
C’est dans ce contexte que le Vlaams Belang fait son grand retour dans le paysage politique flamand. Après sa traversée du désert dans les années 2010, où il s’était effacé au profit de la N-VA, il a engrangé d’excellents résultats en 2019 et est désormais annoncé comme première force politique du pays. Les craintes sont moindres du côté francophone : bien qu’une jeune formation d’extrême droite paraisse y avoir le vent en poupe, cette famille politique peine à percer au Sud de la frontière linguistique. Les raisons ? Un sentiment national moins prononcé qu’en Flandre et une forte présence des partis traditionnels dans la société.
3. Quelles sont les stratégies politiques de l’extrême droite pour toucher son électeur et quelles sont celles pour la contrer ?
Ce n’est pas un hasard si l’extrême droite investit massivement dans les réseaux sociaux : ceux-ci lui permettent de communiquer directement avec cet électeur isolé qui constitue son cœur de cible, dans le contexte de délitement des liens sociaux que nous avons évoqué. La stratégie à adopter face à la progression de l’extrême droite doit alors être double : préserver (ou reconstruire) le lien social là où c’est possible, lutter efficacement avec les mêmes armes de communication là où c’est nécessaire. Là où elle fonctionne, la première stratégie rend la seconde inutile. La reconstruction de réseaux de solidarité au sein de la société – sur le modèle de ce que le PTB s’efforce de faire via les maisons médicales, les organisations de jeunesse et les syndicats – constitue une défense à long terme contre l’extrême droite. À défaut de celle-ci, il faut être capable de répondre coup pour coup à l’extrême droite sur les réseaux sociaux, et ne pas lui laisser le privilège d’apparaître comme la force moderne, neuve et dynamique contre des partis traditionnels vieillissants et « hors du coup ». De ce point de vue, il y a de nombreux enseignements à tirer des deux campagnes d’Emmanuel Macron à la présidentielle française.
4. Le phénomène de la banalisation : qu’en est-il ? Comment lutter contre ?
Sur le plan des idées, c’est sans doute la question la plus cruciale. La plus grande victoire de l’extrême droite, au-delà de ses succès électoraux, c’est bien celle-là : être parvenue à imposer ses idées à l’agenda, les avoir rendues banales et acceptables. Le vote récent du projet de loi sur l’immigration en France en a fourni la meilleure illustration, et c’est à juste titre que le Rassemblement national a pu le présenter comme une « victoire idéologique ». Face à cela, les partis traditionnels ont trois options : l’ignorer, la combattre ou adopter une partie de son programme. Si la première peut fonctionner à petite échelle, elle devient inefficace lorsque les partis d’extrême droite prennent de l’ampleur. La dernière, si elle permet parfois d’enrayer la progression de l’extrême droite à court terme, est souvent contre-productive à long terme, puisqu’elle conduit justement à banaliser les idées de l’extrême droite en les diffusant chez d’autres acteurs du système politique. Reste donc l’option du combat politique, idées contre idées, programme contre programme. Un tel combat ne sera néanmoins crédible que si les partis traditionnels évitent de stigmatiser les électeurs de l’extrême droite et s’attaquent également à la source profonde de son succès en réinvestissant le terrain social.
5. Le rôle du citoyen dans cette lutte contre la montée de l’extrême droite
L’extrême droite prospère souvent là où les électeurs se démobilisent. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas le Rassemblement national qui est « le premier parti ouvrier de France », mais bien l’abstention ! La conclusion est claire : contre l’extrême droite, il faut voter (sauf si vous comptez voter pour l’extrême droite bien sûr). Le caractère obligatoire du vote en Belgique rend cet enjeu moins aigu, puisque les taux de participation sont toujours très élevés. Mais, plus largement, si l’extrême droite vit de la démobilisation de la société civile, le mot d’ordre s’impose : organisez-vous, mobilisez-vous !
L'institut de recherche Transitions
L’Institut Transitions a pour but d’explorer les différentes façons dont les transitions remettent en question et affectent la nature et les sociétés humaines, d'une manière sans précédent, ce qui nécessite un changement radical dans nos schémas politiques, sociaux et éthiques précédents.
Les études en sciences politiques à l'UNamur
Puissance, pouvoir et décisions
Les crises internationales vous interpellent ? Le terrorisme suscite votre incompréhension ? La politique européenne vous fascine ? Vous souhaiteriez mieux comprendre le monde politique belge ?
La complexité sans cesse croissante de tous ces sujets rend l’étude de la Science Politique plus passionnante et nécessaire que jamais.
La globalisation, le rôle de plus en plus important des organisations internationales, médias, ONGs, lobbies, ou encore les migrations, comptent parmi les causes que vous analyserez afin de comprendre les défis complexes d’aujourd’hui et de demain.
Les études en sciences politiques dispensées à l’UNamur développent votre esprit critique par une formation qui, dans une société en pleine transition, promeut des valeurs telles que l’engagement, l’ouverture sur le monde, la solidarité, la soutenabilité ou encore la collaboration.
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La Faculté des sciences, économiques, sociales et de gestion a l'honneur de recevoir le Professeur Jean-Benoît Pilet, dans le cadre de la Chaire Francqui, pour 5 séances de présentation portant sur le thème "Crises des régimes démocratiques: Enjeux et solutions"
En savoir plus : https://ifcm.unamur.be/
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur !
Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2023. Appels équipement, crédits et projets de recherche, WELCHANGE, Bourses de doctorat FRIA et FRESH et Mandant d’Impulsion Scientifique, les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.
L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 21 financements pour des projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons cinq financements « équipement », huit financements « crédits de recherche (CDR) », huit financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec une université flamande (VUB). L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA/FRESH financera neuf bourses de doctorat FRIA et une bourse FRESH.
Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu. Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département.
Enfin, un financement de 4 ans a été obtenu dans le cadre de l’appel WELCHANGE, qui vise à soutenir des projets de recherche avec impacts sociétaux potentiels dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales.
Les résultats en détail
Appel Equipement
- Florence CHAINIAUX, Institut NARILIS, en collaboration avec l’UMons
- Alice DENNIS et Frédéric SILVESTRE, co-promoteur, Institut NARILIS
- Alison FORRESTER, Institut NARILIS
- Lionel POCHET, co-promoteur, Institut NARILIS, en collaboration avec l’ULiège
- Wim VANHOOF, Institut NaDI
Appel Crédits de recherche (CDR)
- Nicolas DENDONCKER, Institut ILEE
- Jérémy DODEIGNE (Transitions)
- Nicolas GILLET, Institut NARILIS
- Gipsi LIMA MENDEZ, Institut NARILIS
- Henri-François RENARD, Institut NARILIS
- Patricia RENARD, Institut NARILIS
- Julian RICHARD, Institut PaTHs
- Frédéric SILVESTRE, Institut ILEE
Appel Projets de recherche (PDR)
- Katrien BEULS, Institut NaDI, en collaboration avec la VUB
- Arthur BORRIELLO, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’ULB
- Guilhem CASSAN, Institut DEFIPP
- Benoît CHAMPAGNE, Institut NISM
- Xavier DE BOLLE, Institut NARILIS
- Michaël LOBET, Institut NISM, en collaboration avec l’UCLouvain
- Yoann OLIVIER, Institut NISM, en collaboration avec l’UMons
- Johan WOUTERS, Institut NISM, en collaboration avec l’ULB
Mandat d’Implusion Scientifique (MIS)
- Anna KIRILIOUK, Institut naXys et DeFiPP
Appel WELCHANGE
- Cécile de Terwangne, Institut NaDI
Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)
- Hugo Bâlon - Promotrice : Catherine Michaux, NISM ; Co-promoteur Jean-Yves Matroule, NARILIS
- Lou D'Haese Lou - Promoteur Vincent Liégeois, NISM
- Antoine Druart - Promotrice : Gipsy Lima Mendez, NARILIS
- Jordi Exposito Trivino - Promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Tanguy Leyder - Promotrice : Catherine Michaux, NISM
- Margaux Mignolet - Promoteur Charles Nicaise, NARILIS ; Co-promoteur Nicolas Gillet, NARILIS
- Jean Poucet - Promotrice : Catherine Michaux NISM ; Co-promoteur : ULiège
- Sharon Thomas - Promotrice : Alison Forrester, NARILIS
- Rym Yahia Boudhar - Promoteur Stéphane Vincent, NISM
Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH)
- Sara Dethise Martinez - Promotrice Anne-Sophie Collard, IRDENa
Félicitations à tous et toutes !
Les missions du F.R.S.-FNRS
Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités.
De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.