Composé de chercheurs en linguistique et en littérature, l'Institut du Langage, du Texte et de la Transmédialité (NaLTT) constitue un espace interdisciplinaire de recherches diachroniques et synchroniques portant sur les pratiques communicatives verbales et multimodales qui se manifestent dans, sont formées et/ou régulées par la culture et la société.

Points forts

NaLTT réunit des chercheurs spécialisés dans l’étude des attitudes, des contacts et des conflits linguistiques, de la politique et de la planification linguistiques, du discours rapporté et de l’expression du point de vue, ainsi que dans l’étude de la multimodalité. L’analyse linguistique des langues signées sur des données de corpus constitue l’une des originalités de NaLTT au sein du LSFB Lab.

Dans le domaine littéraire, NaLTT fédère les travaux de spécialistes des biographies littéraires, de la théorie de la littérature, de la littérature du Moyen Âge, de la littérature missionnaire, de l’édition de textes, de la sociologie de la littérature et de la théorie de la traduction.

NaLTT propose aux doctorants un environnement de recherche stimulant et convivial. Il se veut un incitant pour le développement des collaborations entre chercheurs juniors et seniors et un espace de formation (continue) à la recherche.

À la une

Actualités

Appels FNRS 2024 : Focus sur l’Institut NaLTT

Littérature
Langues

Deux chercheurs de l'Institut du Langage, du Texte et de la Transmédialité (NaLTT) viennent d’obtenir des financements du F.R.S – FNRS à la suite des appels dont les résultats ont été publiés en décembre 2024.Composé de chercheurs en linguistique et en littérature, l'Institut NaLTT constitue un espace interdisciplinaire de recherches diachroniques et synchroniques portant sur les pratiques communicatives verbales et multimodales qui se manifestent dans, sont formées et/ou régulées par la culture et la société.  

photos de Laurence Meurant et Denis Saint-Amand

L’institut comprend quatre centres de recherche : Pluri-LL, le Centre Nerval, l’Observatoire des Littératures Sauvages (OLSa) et le Laboratoire de langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab).

Deux chercheurs de NaLTT viennent d’obtenir des financements du F.R.S – FNRS à la suite des appels dont les résultats ont été publiés en décembre 2024.

Le projet de recherche (PDR) « DiVa LSFB » de Laurence Meurant

On estime que 72 millions de personnes à travers le monde utilisent une langue des signes. Les 150 langues signées recensées à ce jour (The Ethnologue) sont issues de la dynamique sociolinguistique des différentes communautés de sourds, de leur histoire et de leur interaction avec la société dans son ensemble. 

Comme toutes les langues, les langues signées évoluent et varient. Des variations liées notamment à l'âge, à la région, au genre, au profil linguistique et éducatif des signeurs et signeuses sont attestées dans l'utilisation de la plupart des langues signées. La langue des signes de Belgique francophone (LSFB) ne fait pas exception. Par exemple, aux anciens internats pour sourds établis à Bruxelles et en Wallonie correspondent encore aujourd'hui des variantes régionales. Si la langue des signes des aînés montre des traces du contexte contraignant de l’enseignement oraliste et de la déconsidération des langues signées à l’époque de leur scolarité, la langue des plus jeunes est teintée de nombreux emprunts à la langue des signes américaine (ASL) ou aux signes internationaux, symboles d’ouverture et de mobilité. De plus en plus, les signeurs et signeuses de la LSFB soulignent la divergence linguistique entre les variétés de LSFB liées à l'âge et à la région.

Le Projet de recherche (PDR) « DiVa LSFB – Distance linguistique et variation en langue des signes de Belgique francophone : une analyse par méthodes mixtes » a pour objectif de comprendre ce phénomène de distance linguistique et de variation au sein de la LSFB d’aujourd’hui. Il vise à fournir une analyse multidimensionnelle de ce phénomène complexe qui soit la plus représentative possible des écosystèmes sociaux dans lesquels vivent les personnes sourdes. Peut-on repérer des profils générationnels ou régionaux à partir de l’analyse des usages de la LSFB ? Quelles caractéristiques linguistiques et quelles stratégies favorisent ou entravent l'intercompréhension entre les jeunes signeurs et leurs aînés ? Quelles sont les idées et croyances que les signeurs ont sur le degré et les raisons des variations en LSFB, et sur les éléments qui favorisent ou entravent l'intercompréhension ? Et dans leurs pratiques quotidiennes, comment manient-ils l'interaction avec les signeurs et signeuses plus jeunes ou plus âgées et avec ceux qui utilisent d'autres variétés régionales que la leur ? Pour répondre à ces questions, l’équipe utilisera une combinaison entre des données de corpus, des données expérimentales sur l'intercompréhension entre signeurs, ainsi que des données de type ethnolinguistique.

Amandine le Maire a réalisé sa thèse à la Heriot-Watt University (Edinburgh) dans le cadre de du projet Mobile Deaf (ERC, sous la direction du Pr. A. Kusters). Après avoir coordonné le Certificat interuniversitaire LSFB-français en 2023-2024, Amandine rejoint le LSFB-Lab dans le cadre de « DiVa LSFB » et devient la première post-doctorante sourde impliquée dans la recherche sur la LSFB, sa langue maternelle. 

Elle travaillera en étroite collaboration avec Sibylle Fonzé, Bruno Sonnemans et Laurence Meurant. Ce projet s’inscrit dans une collaboration plus large avec les Pr. Mieke Van Herreweghe (Universiteit Gent), Myriam Vermeerbergen (KULeuven) et Jeroen Darquennes (UNamur, NaLTT) sur l’étude du changement linguistique dans les langues des signes de Belgique. 

Cette collaboration se concrétise de manière parfaitement synchronisée dans le projet Changing signs & signs of change : hoe variatie en taalcontact de taalverandering in Vlaamse Gebarentaal in hand werken qui vient d’être sélectionné comme « Senior onderzoekproject » par le FWO – équivalent du FNRS pour la Flandre. 

Mini CV

Laurence Meurant est linguiste, Chercheuse qualifiée du F.R.S.-FNRS à l’Université de Namur et présidente de l’Institut NaLTT. Elle dirige le Laboratoire de Langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab) où elle développe les premières études discursives sur la LSFB et sur la comparaison entre français et LSFB. 

Laurence Meurant

En partenariat avec la Faculté d’Informatique (les équipes des Professeurs Anthony Cleve, Benoît Frénay et Bruno Dumas), elle a initié le développement d’outils numériques au service du bilinguisme et de la visibilité de la LSFB.

Le Fonds Namur Université est l'interface de l'Université de Namur pour sa récolte de fonds de mécénat, dons et sponsoring. Grâce au soutien des donateurs, le projet de dictionnaire bilingue LSBF-français a pu voir le jour.

Découvrir Laurence Meurant au travers de l’émission Les Visages de la recherche, FNRS-LN24 - L. Meurant (janvier 2025) :

Vignette vidéo les visages de la recherche - Laurence Meurant

Le Crédit de Recherche (CDR) « La poésie sur les murs » de Denis Saint-Amand

Ce projet prend pour point de départ le fait que l’acclimatation de la poésie à la communication publicitaire a contribué à renforcer son inscription urbaine, de sorte qu’elle apparaît aujourd’hui fréquemment sur les murs de nos villes, souvent par le biais de citations fragmentaires et de vers isolés. Il invite à prendre ces écrits au sérieux et à interroger les formes, usages et fonctions de l’inscription poétique dans l’espace urbain contemporain. 

Il s’agira de distinguer inscriptions autorisées (fresques de commande, poésie de vitrine et autres installations pensées en collaboration avec les pouvoirs publics) et écrits “sauvages” (spontanés, bruts, éphémères). 

Du côté des écrits autorisés, on retrouve notamment des citations d’œuvres canoniques, mais aussi des œuvres inédites participant de la production d’auteurs légitimés, réalisées pour orner des bâtiments publics — ce qui soulève une série de questions : la poésie est-elle réduite dans ce cas-là à une simple fonction décorative ? Quels textes/extraits et quels lieux d’inscription sont choisis ? Quelles formes sont privilégiées ? S’agit-il de miser sur des formules fonctionnant comme maximes ou proverbes « inspirants » ou « feel-good », sur des extraits emblématiques visant à entretenir un patrimoine commun ? Faut-il tenir ces productions pour la manifestation d’un « capitalisme artiste » lénifiant ou peut-on les tenir pour des médiations permettant de rendre la poésie visible et tenir lieu de premier contact et d’incitation à la découverte de textes complexes ? Comment l’exposition du texte est-elle pensée matériellement (typographie, couleurs, articulation à des illustrations, etc.) ? 

Du côté des écrits sauvages, ne reposant pas sur des commandes et ne bénéficiant pas d’autorisation, ce sont d’autres formes et conceptions de la poésie qui sont activées, de slogans lyriques en mots d’ordre ironiques et de calembours en aphorismes absurdes. Ces énoncés relèvent d’une parole vive vaguement perturbatrice du quotidien en ce qu’elle apporte des saillances, du jeu, de l’incongru, qu’elle dé-routinise. 

Il ne s’agira pour autant pas de surjouer l’écart entre écrits poétiques institutionnels et sauvages : il est frappant d’observer la multiplication d’écrits misant sur un imaginaire de l’illégalité et de la contestation tout en rendant possible leur transfert vers d’autres supports, plus institués et, surtout, potentiellement plus vendeurs — de sorte que c’est aussi la gentrification(*) des écritures sauvages qu’il s’agira d’étudier dans ce cadre.

(*)Gentrification : Processus par lequel la population d'un quartier populaire fait place à une couche sociale plus aisée.

Mini CV

Denis Saint-Amand est professeur à la Faculté de philosophie et lettres et membre de l’Institut NaLTT.  En 2020, il obtenait un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) du F.R.S – FNRS, qui lui a permis de fonder L’Observatoire des Littératures Sauvages (OLSa).

Denis Saint-Amand

Cet observatoire est dévolu à la façon dont la littérature se construit aussi hors du livre, à travers des objets et des canaux alternatifs, qui nourrissent et dynamisent parfois le monde des lettres, mais peuvent tout autant évoluer à nette distance de ce dernier. 

Nombreuses sont les productions extra-livresques qui exploitent les ressources de la communication littéraire : l’album manuscrit, le livre d’or, le tract, la banderole, le graffiti, les documents artisanaux bricolés par les surréalistes et par les situationnistes, le journal ronéotypé, le fanzine ou, bien entendu, l’écran, parmi de multiples exemples, sont de ces supports de l’écrit accueillant des productions hybrides faisant place au lyrisme, à la fiction ou à l’expérimentation formelle. 

C’est à ces productions qu’est dédié l’Observatoire des Littératures Sauvages, dont les membres, issus de disciplines diverses, s’emploient à étudier les articulations de ces pratiques littéraires au monde social.

Prochains évènements

Chaire Francqui internationale 2024-2025 - Multilingualism and language learning.  Challenges & Opportunities

Cette Chaire Franqui internationale 2024-2025 est une initiative conjointe de la VUB, de l'Université de Gand et de l'Université de Namur. Le titulaire de la Chaire est le Prof. Dr. Jean-Marc Dewaele.  Il sera présent à l’UNamur pour une série de conférences entre le 19 février et le 2 avril 2025. Une conférence grand public intitulée « Comment élever des enfants à devenir multilingues » aura lieu le 11 mars 2025. 

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FNRS, la liberté de chercher

Chaque année, le F.R.S.-FNRS lance des appels pour financer la recherche fondamentale. Il a mis en place une gamme d'outils permettant d’offrir à des chercheurs, porteurs d’un projet d’excellence, du personnel scientifique et technique, de l’équipement et des moyens de fonctionnement.

L’UNamur présente à la sixième édition du SETT

Transition numérique
Intelligence Artificielle
Pédagogie

Les 23 et 24 janvier 2025, des experts de l’UNamur étaient présents au salon SETT (School Education Transformation Technology) pour sa sixième édition. Un rendez-vous incontournable du numérique dans l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, dédié aux directeurs, enseignants et conseillers technico-pédagogiques.  

Photo du stand de l'UNamur au SETT

Organisé en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’UNamur, le SETT est reconnu comme journées de formation interréseaux par l’Institut interréseaux de la Formation Professionnelle Continue (IFPC). L'objectif de ce salon : réunir les acteurs de l'éducation autour des dernières avancées numériques et pédagogiques. Selon Julie Henry, responsable du Comité scientifique de l’UNamur et experte en éducation au numérique, “le SETT est un espace clé pour la diffusion et l’impact de nos recherches et une occasion unique de partager des connaissances, de confronter nos travaux à la réalité du terrain et d’influencer les pratiques pédagogiques à grande échelle. Depuis sa création, le SETT est un lieu de dialogue et de veille stratégique et permet d’échanger sur les défis et opportunités du numérique dans l’enseignement, un enjeu central pour l’évolution des pratiques pédagogiques”. Julie Henry ajoute : “Le numérique est aujourd’hui une compétence essentielle pour tout citoyen. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser des outils, mais de développer une culture numérique qui intègre la pensée critique et une compréhension des enjeux sociétaux, économiques et environnementaux liés aux technologies. Dès lors, le SETT, un espace de réflexion collective est essentiel pour anticiper les transformations à venir et accompagner les acteurs et actrices de l’éducation dans ces changements".  

Du fondamental au supérieur, le SETT offre une variété d'ateliers, de causeries et de conférences. Au programme de ces deux journées, des conférences autour des STE(A)M, de l'Intelligence Artificielle, du jeu vidéo, de l'éducation critique au numérique… Trois grandes thématiques en lien avec l’enseignement et les nouvelles technologies étaient abordées par les experts de l’UNamur :  

  • le numérique au service des apprenants/enseignants 
  • l’éducation aux médias numériques 
  • l’éducation aux STEM 

Focus sur quelques témoignages de nos chercheurs. 

Montrer "Black Mirror" pour éduquer au numérique ?

Peut-on utiliser Black Mirror pour éduquer au numérique ? Cette série, connue pour ses récits sombres sur la technologie et ses impacts sur la société, offre une base de discussions sur les enjeux du numérique. Dans cette conférence, Benoît Vanderose et Anthony Simonofski, professeurs à l’Université de Namur, revenaient sur l’utilité de l’efficacité du podcast comme outil pédagogique, sa possible utilisation dans les classes, et les grands thèmes qu’il est possible d’aborder via ce canal. 

Accueillir la complexité à bras ouverts : changement de paradigme pour l’apprentissage de la programmation

Depuis des années, l’apprentissage de l’informatique se fait par une approche bottom-up : commençant par les bases de la programmation, via des exercices simples, vers des concepts plus avancés de travail en équipe, orienté objet, gestion de version, test, etc. Néanmoins, cette approche peut paraître discutable au vu des résultats mitigés, notamment dans l’apprentissage des bonnes pratiques de l’orienté objet. Ce problème pourrait être dû au fait que l’on repousse sans cesse la complexité à plus tard plutôt que l’accueillir comme un élément intrinsèque et d’apprendre à la gérer au plus tôt. 

Dans ce café-causerie, Benoît Vanderose et Xavier Devroey, professeurs à l’UNamur, proposaient de discuter d’une nouvelle approche de l’apprentissage de la programmation, basée sur les bonnes pratiques de développement en place dans l’industrie, notamment, le fait de penser les cas de test avant de programmer. Le but étant de penser le programme en termes de ses comportements au lieu de directement s’atteler à la manière algorithmique de résoudre le problème. 

Les intelligences artificielles génératives et l’enseignement : et maintenant ?

Initialement prévu pour donner une conférence au SETT, Michaël Lobet, professeur à l'UNamur n’a malheureusement pas pu y assister en raison d’un empêchement de santé. Néanmoins, il a tenu à partager son point de vue sur l'importance de participer à un tel salon. “On parle de 3e (voire 4e) révolution industrielle avec l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Des évènements récents comme le covid ou l'avènement de l'IA ont eu beaucoup d'impact sur notre société et, de facto, sur l'enseignement. Bien qu'il ne soit pas nouveau, l'enjeu de la formation au numérique reste primordial pour éviter d’aggraver les fractures sociales. A travers ma conférence, mon message aurait été de faire le point sur l'impact de l'IA/IA générative sur l'enseignement. Je reste convaincu qu'il est nécessaire de former le corps enseignant à cette nouvelle technologie, à l'utiliser de manière critique et responsable, innovante également. Nos institutions doivent pouvoir délivrer des messages clairs pour accompagner les enseignants utilisateurs dans ce défi”, explique Michaël Lobet. 

Présentation d’un lexique collaboratif pour la Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB)

Les langues des signes émergent naturellement dans les communautés sourdes à travers le monde. L’ASBL Ecole et Surdité active au sein de l’école Sainte Marie à Namur travaille pour proposer des cours bilingues Français / Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB) pour le primaire et le secondaire. C’est en coopération avec eux, que Laurence Meurant et son équipe au sein de l'Institut de recherche NaLTT de l'UNamur a créé un lexique collaboratif permettant à la communauté sourde de consulter et proposer du vocabulaire en LSFB de manière autonome. Cette présentation de Magaly Ghesquière et Jérôme Fink, tous deux professeurs à l’UNamur, revenait sur les sources de cette collaboration et proposait un retour d’expérience sur l’outil développé et son futur. 

Retour sur le SETT en vidéo

Découvrez quelques moments forts du SETT (©SETT).

Image de la Ministre Valérie Glatigny au SETT 2025

A travers de telles interventions, Julie Henry affirme que “depuis la première édition, l’Université de Namur reste investie dans la qualité du programme via la chaire Educonum (Faculté d'informatique) et ses membres. Participer – en tant qu’intervenant, exposant ou simple visiteur – permet de prolonger cet engagement et de contribuer activement à l’évolution de l’éducation numérique. L’UNamur, notamment à travers la chaire Educonum, réaffirme ainsi son engagement dans la recherche et l’innovation en éducation numérique, au service d’un enseignement plus efficace, inclusif et adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain”. 

Le saviez-vous ?

L'UNamur propose deux certificats et une formation dans le domaine du numérique et participe à un certificat coordonné par une autre institution.

21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur

Institution

Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2024. Appels équipement, crédits et projets de recherche, bourses de doctorat FRIA et Mandant d’Impulsion Scientifique (MIS), les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.

Deux chercheurs dans un laboratoire

L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 14 financements pour de nouveaux projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons deux financements « équipement », cinq financements « crédits de recherche (CDR) », sept financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland ». L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA financera 6 bourses de doctorat.  

Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu.  Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département. 

Les résultats en détail

Appel Equipement 

  • Max Collinet, Institut ILEE
  • Catherine Michaux, avec Stéphane Vincent et Guillaume Berionni, co-promoteurs, Institut NISM

Appel Crédits de recherche (CDR)

  • Thierry Arnould, Institut NARILIS
  • Thomas Balligand, Département de Médecine 
  • Danielle Leenaerts, Institut PaTHs
  • Denis Saint-Amand, Institut NaLTT
  • Elio Tuci, Institut NADI

Appel Projets de recherche (PDR)

  • Nathalie Burnay, en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland », Institut Transitions (Sous réserve de l’acceptation du SNSF Suisse)
  • Catherine Guirkinger, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain 
  • Luca Fusaro, Institut NISM
  • Laurence Meurant, Institut NaLTT
  • René Preys, Institut PaTHs
  • Stéphane Vincent, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
  • Johan Wouters, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain

Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)

  • Alix Buridant - Promoteur : Henri-François Renard, Institut NARILIS ; Co-promoteur : Medical University of Innsbruck, Innsbruck - Autriche -
  • Constance De Maere d’Aertrycke - Promoteur Nicolas Gillet, Institut NARILIS
  • Noah Deveaux - Promoteur : Benoît Champagne, Institut NISM
  • Nicolas Dricot - Promotrice : Muriel Lepère, Institut ILEE ; Co-promoteur : Bastien Vispoel, Institut ILEE et Université Grenoble Alpes
  • Laurie Marchal - Promoteur Thierry Arnould.  Co-promotrice : Patricia Renard.  Institut NARILIS
  • Léa Poskin - Promotrice : Catherine Michaux, Institut NISM ; Co-promoteur : Jean-Pierre Gillet, Institut NARILIS

 Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS)

  • Arthur Borriello, Institut Transitions

Félicitations à tous et toutes !

Les missions du F.R.S.-FNRS

Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités. De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.

Formation continue à l’UNamur : des personnes sourdes lauréates en enseignement et en traduction-interprétation en langue des signes

Langues

Ce 28 juin 2024, les vingt-deux premiers étudiants du Certificat interuniversitaire en Langue des Signes de Belgique Francophone (LSFB) et français, sont proclamés à l’UNamur. Il s’agit de la première formation en Belgique francophone entièrement pensée en langue des signes et destinée au public sourd. Elle représente une avancée significative dans l’éducation inclusive et l’inclusion linguistique et sociale des personnes sourdes et malentendantes. Elle permet aussi de mettre en avant les atouts des professionnels sourds dans ces domaines.

Les étudiants et étudiantes diplômées en lsfb en 2024

La LSFB, reconnue officiellement depuis 2003, gagne en visibilité et en importance dans l’enseignement, les médias et l’interprétation. Cependant, en Fédération Wallonie Bruxelles, jusqu’à présent, il n’existait aucune formation spécifique soutenant les pratiques professionnelles dans ces domaines pour les personnes sourdes ou malentendantes. « Les formations étaient destinées aux personnes entendantes. Or, telles quelles, elles ne sont pas adaptées à ceux dont la langue des signes est leur première langue. Des exemples à l’international montraient qu’une formation conçue et dispensée pour des personnes sourdes avait beaucoup plus de pertinence. La réflexion était aussi lancée en Flandre avec la KULeuven qui a organisé récemment un certificat similaire au notre. Il nous semblait important de développer une telle offre côté francophone, qui s’appuie sur l’expérience de l’UNamur et de l’UCLouvain », souligne la professeure Laurence Meurant. 

Le Certificat interuniversitaire en LSFB-français comble cette lacune en partageant l’expérience accumulée des professionnels et en développant les compétences nécessaires à travers une formation théorique et pratique.  Cette formation est coorganisée avec l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles et soutenue par l’Université de Toulouse Jean Jaurès grâce à un financement Erasmus+ et grâce au support de Form@Nam. 

Le programme, qui s’est déroulé de janvier 2023 à juin 2024, a permis aux étudiants de se spécialiser dans l’enseignement de la LSFB ou dans la pratique de la traduction-interprétation pour les sourds, après un tronc commun de six mois. 

Le programme du certificat inclut un socle commun de maitrise de la LSFB et du français écrit, ainsi que des connaissances théoriques et pratiques sur le bilinguisme entre une langue signée et une langue vocale. Ensuite, des modules de spécialisation se centrent sur l’enseignement de la LSFB et sur les pratiques de la traduction et de l’interprétation par les sourds.  Au terme de la formation, les participants sont capables notamment de préparer et de réaliser des prestations d’interprétation de haute qualité, et d’utiliser des outils techniques de pointe pour assurer l’interprétation et la traduction.

Une vingtaine d’étudiantes et étudiants sont proclamés lors de cette cérémonie, marquant ainsi une étape importante dans leur parcours académique et professionnel.

étudiants et étudiantes diplômées en lsfb en 2024

En coordonnant ce nouveau certificat, l’UNamur matérialise à nouveau son engagement envers la mise en œuvre de l’inclusion des personnes sourdes et malentendantes et de la visibilité de la langue des signes au sein de la société. L’UNamur est pionnière dans le domaine de l'étude linguistique de la LSFB. Son Laboratoire de langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab) est unique en Belgique. Il collabore étroitement avec l’ASBL École et surdité et le Centre scolaire Sainte-Marie Namur, qui inclut depuis le début des années 2000 des groupes d’enfants sourds au sein de classes d’entendants, offrant à ces élèves un enseignement bilingue. En 2022, l’UNamur présentait ainsi le premier dictionnaire bilingue français-LSFB, élaboré grâce à l’expertise et la collaboration d’une équipe de chercheurs en linguistique et en informatique de l’UNamur, avec le soutien financier du Fonds Baillet Latour. L’UNamur a été, dès 2012, impliqué comme partenaire scientifique dans création du Baccalauréat et du Master en traduction et interprétation en langue des signes, organisés à l’UCLouvain, sur les sites de Saint-Louis Bruxelles et de Louvain-la-Neuve.

Ces diverses initiatives s’inscrivent dans un contexte où le Conseil de la Langue française, des Langues régionales endogènes et des Politiques linguistiques viennent d’adopter un Avis d’initiative soulignant l’importance de l’inclusion des personnes sourdes dans divers domaines. En effet, l’inclusion des personnes sourdes, dans les domaines de la recherche sur la LSFB, de la formation des enseignants, de l’interprétation, des médias et de l’audiovisuel, et de l’aménagement linguistique, constitue le cœur de cet avis.

 

Ce projet a vu le jour grâce au co-financement de l’Union européenne.

Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.

Visuel de co-financement par l'Union Européenne

Appels FNRS 2024 : Focus sur l’Institut NaLTT

Littérature
Langues

Deux chercheurs de l'Institut du Langage, du Texte et de la Transmédialité (NaLTT) viennent d’obtenir des financements du F.R.S – FNRS à la suite des appels dont les résultats ont été publiés en décembre 2024.Composé de chercheurs en linguistique et en littérature, l'Institut NaLTT constitue un espace interdisciplinaire de recherches diachroniques et synchroniques portant sur les pratiques communicatives verbales et multimodales qui se manifestent dans, sont formées et/ou régulées par la culture et la société.  

photos de Laurence Meurant et Denis Saint-Amand

L’institut comprend quatre centres de recherche : Pluri-LL, le Centre Nerval, l’Observatoire des Littératures Sauvages (OLSa) et le Laboratoire de langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab).

Deux chercheurs de NaLTT viennent d’obtenir des financements du F.R.S – FNRS à la suite des appels dont les résultats ont été publiés en décembre 2024.

Le projet de recherche (PDR) « DiVa LSFB » de Laurence Meurant

On estime que 72 millions de personnes à travers le monde utilisent une langue des signes. Les 150 langues signées recensées à ce jour (The Ethnologue) sont issues de la dynamique sociolinguistique des différentes communautés de sourds, de leur histoire et de leur interaction avec la société dans son ensemble. 

Comme toutes les langues, les langues signées évoluent et varient. Des variations liées notamment à l'âge, à la région, au genre, au profil linguistique et éducatif des signeurs et signeuses sont attestées dans l'utilisation de la plupart des langues signées. La langue des signes de Belgique francophone (LSFB) ne fait pas exception. Par exemple, aux anciens internats pour sourds établis à Bruxelles et en Wallonie correspondent encore aujourd'hui des variantes régionales. Si la langue des signes des aînés montre des traces du contexte contraignant de l’enseignement oraliste et de la déconsidération des langues signées à l’époque de leur scolarité, la langue des plus jeunes est teintée de nombreux emprunts à la langue des signes américaine (ASL) ou aux signes internationaux, symboles d’ouverture et de mobilité. De plus en plus, les signeurs et signeuses de la LSFB soulignent la divergence linguistique entre les variétés de LSFB liées à l'âge et à la région.

Le Projet de recherche (PDR) « DiVa LSFB – Distance linguistique et variation en langue des signes de Belgique francophone : une analyse par méthodes mixtes » a pour objectif de comprendre ce phénomène de distance linguistique et de variation au sein de la LSFB d’aujourd’hui. Il vise à fournir une analyse multidimensionnelle de ce phénomène complexe qui soit la plus représentative possible des écosystèmes sociaux dans lesquels vivent les personnes sourdes. Peut-on repérer des profils générationnels ou régionaux à partir de l’analyse des usages de la LSFB ? Quelles caractéristiques linguistiques et quelles stratégies favorisent ou entravent l'intercompréhension entre les jeunes signeurs et leurs aînés ? Quelles sont les idées et croyances que les signeurs ont sur le degré et les raisons des variations en LSFB, et sur les éléments qui favorisent ou entravent l'intercompréhension ? Et dans leurs pratiques quotidiennes, comment manient-ils l'interaction avec les signeurs et signeuses plus jeunes ou plus âgées et avec ceux qui utilisent d'autres variétés régionales que la leur ? Pour répondre à ces questions, l’équipe utilisera une combinaison entre des données de corpus, des données expérimentales sur l'intercompréhension entre signeurs, ainsi que des données de type ethnolinguistique.

Amandine le Maire a réalisé sa thèse à la Heriot-Watt University (Edinburgh) dans le cadre de du projet Mobile Deaf (ERC, sous la direction du Pr. A. Kusters). Après avoir coordonné le Certificat interuniversitaire LSFB-français en 2023-2024, Amandine rejoint le LSFB-Lab dans le cadre de « DiVa LSFB » et devient la première post-doctorante sourde impliquée dans la recherche sur la LSFB, sa langue maternelle. 

Elle travaillera en étroite collaboration avec Sibylle Fonzé, Bruno Sonnemans et Laurence Meurant. Ce projet s’inscrit dans une collaboration plus large avec les Pr. Mieke Van Herreweghe (Universiteit Gent), Myriam Vermeerbergen (KULeuven) et Jeroen Darquennes (UNamur, NaLTT) sur l’étude du changement linguistique dans les langues des signes de Belgique. 

Cette collaboration se concrétise de manière parfaitement synchronisée dans le projet Changing signs & signs of change : hoe variatie en taalcontact de taalverandering in Vlaamse Gebarentaal in hand werken qui vient d’être sélectionné comme « Senior onderzoekproject » par le FWO – équivalent du FNRS pour la Flandre. 

Mini CV

Laurence Meurant est linguiste, Chercheuse qualifiée du F.R.S.-FNRS à l’Université de Namur et présidente de l’Institut NaLTT. Elle dirige le Laboratoire de Langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab) où elle développe les premières études discursives sur la LSFB et sur la comparaison entre français et LSFB. 

Laurence Meurant

En partenariat avec la Faculté d’Informatique (les équipes des Professeurs Anthony Cleve, Benoît Frénay et Bruno Dumas), elle a initié le développement d’outils numériques au service du bilinguisme et de la visibilité de la LSFB.

Le Fonds Namur Université est l'interface de l'Université de Namur pour sa récolte de fonds de mécénat, dons et sponsoring. Grâce au soutien des donateurs, le projet de dictionnaire bilingue LSBF-français a pu voir le jour.

Découvrir Laurence Meurant au travers de l’émission Les Visages de la recherche, FNRS-LN24 - L. Meurant (janvier 2025) :

Vignette vidéo les visages de la recherche - Laurence Meurant

Le Crédit de Recherche (CDR) « La poésie sur les murs » de Denis Saint-Amand

Ce projet prend pour point de départ le fait que l’acclimatation de la poésie à la communication publicitaire a contribué à renforcer son inscription urbaine, de sorte qu’elle apparaît aujourd’hui fréquemment sur les murs de nos villes, souvent par le biais de citations fragmentaires et de vers isolés. Il invite à prendre ces écrits au sérieux et à interroger les formes, usages et fonctions de l’inscription poétique dans l’espace urbain contemporain. 

Il s’agira de distinguer inscriptions autorisées (fresques de commande, poésie de vitrine et autres installations pensées en collaboration avec les pouvoirs publics) et écrits “sauvages” (spontanés, bruts, éphémères). 

Du côté des écrits autorisés, on retrouve notamment des citations d’œuvres canoniques, mais aussi des œuvres inédites participant de la production d’auteurs légitimés, réalisées pour orner des bâtiments publics — ce qui soulève une série de questions : la poésie est-elle réduite dans ce cas-là à une simple fonction décorative ? Quels textes/extraits et quels lieux d’inscription sont choisis ? Quelles formes sont privilégiées ? S’agit-il de miser sur des formules fonctionnant comme maximes ou proverbes « inspirants » ou « feel-good », sur des extraits emblématiques visant à entretenir un patrimoine commun ? Faut-il tenir ces productions pour la manifestation d’un « capitalisme artiste » lénifiant ou peut-on les tenir pour des médiations permettant de rendre la poésie visible et tenir lieu de premier contact et d’incitation à la découverte de textes complexes ? Comment l’exposition du texte est-elle pensée matériellement (typographie, couleurs, articulation à des illustrations, etc.) ? 

Du côté des écrits sauvages, ne reposant pas sur des commandes et ne bénéficiant pas d’autorisation, ce sont d’autres formes et conceptions de la poésie qui sont activées, de slogans lyriques en mots d’ordre ironiques et de calembours en aphorismes absurdes. Ces énoncés relèvent d’une parole vive vaguement perturbatrice du quotidien en ce qu’elle apporte des saillances, du jeu, de l’incongru, qu’elle dé-routinise. 

Il ne s’agira pour autant pas de surjouer l’écart entre écrits poétiques institutionnels et sauvages : il est frappant d’observer la multiplication d’écrits misant sur un imaginaire de l’illégalité et de la contestation tout en rendant possible leur transfert vers d’autres supports, plus institués et, surtout, potentiellement plus vendeurs — de sorte que c’est aussi la gentrification(*) des écritures sauvages qu’il s’agira d’étudier dans ce cadre.

(*)Gentrification : Processus par lequel la population d'un quartier populaire fait place à une couche sociale plus aisée.

Mini CV

Denis Saint-Amand est professeur à la Faculté de philosophie et lettres et membre de l’Institut NaLTT.  En 2020, il obtenait un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) du F.R.S – FNRS, qui lui a permis de fonder L’Observatoire des Littératures Sauvages (OLSa).

Denis Saint-Amand

Cet observatoire est dévolu à la façon dont la littérature se construit aussi hors du livre, à travers des objets et des canaux alternatifs, qui nourrissent et dynamisent parfois le monde des lettres, mais peuvent tout autant évoluer à nette distance de ce dernier. 

Nombreuses sont les productions extra-livresques qui exploitent les ressources de la communication littéraire : l’album manuscrit, le livre d’or, le tract, la banderole, le graffiti, les documents artisanaux bricolés par les surréalistes et par les situationnistes, le journal ronéotypé, le fanzine ou, bien entendu, l’écran, parmi de multiples exemples, sont de ces supports de l’écrit accueillant des productions hybrides faisant place au lyrisme, à la fiction ou à l’expérimentation formelle. 

C’est à ces productions qu’est dédié l’Observatoire des Littératures Sauvages, dont les membres, issus de disciplines diverses, s’emploient à étudier les articulations de ces pratiques littéraires au monde social.

Prochains évènements

Chaire Francqui internationale 2024-2025 - Multilingualism and language learning.  Challenges & Opportunities

Cette Chaire Franqui internationale 2024-2025 est une initiative conjointe de la VUB, de l'Université de Gand et de l'Université de Namur. Le titulaire de la Chaire est le Prof. Dr. Jean-Marc Dewaele.  Il sera présent à l’UNamur pour une série de conférences entre le 19 février et le 2 avril 2025. Une conférence grand public intitulée « Comment élever des enfants à devenir multilingues » aura lieu le 11 mars 2025. 

Suivre NaLTT sur les réseaux sociaux :

FNRS, la liberté de chercher

Chaque année, le F.R.S.-FNRS lance des appels pour financer la recherche fondamentale. Il a mis en place une gamme d'outils permettant d’offrir à des chercheurs, porteurs d’un projet d’excellence, du personnel scientifique et technique, de l’équipement et des moyens de fonctionnement.

L’UNamur présente à la sixième édition du SETT

Transition numérique
Intelligence Artificielle
Pédagogie

Les 23 et 24 janvier 2025, des experts de l’UNamur étaient présents au salon SETT (School Education Transformation Technology) pour sa sixième édition. Un rendez-vous incontournable du numérique dans l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, dédié aux directeurs, enseignants et conseillers technico-pédagogiques.  

Photo du stand de l'UNamur au SETT

Organisé en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’UNamur, le SETT est reconnu comme journées de formation interréseaux par l’Institut interréseaux de la Formation Professionnelle Continue (IFPC). L'objectif de ce salon : réunir les acteurs de l'éducation autour des dernières avancées numériques et pédagogiques. Selon Julie Henry, responsable du Comité scientifique de l’UNamur et experte en éducation au numérique, “le SETT est un espace clé pour la diffusion et l’impact de nos recherches et une occasion unique de partager des connaissances, de confronter nos travaux à la réalité du terrain et d’influencer les pratiques pédagogiques à grande échelle. Depuis sa création, le SETT est un lieu de dialogue et de veille stratégique et permet d’échanger sur les défis et opportunités du numérique dans l’enseignement, un enjeu central pour l’évolution des pratiques pédagogiques”. Julie Henry ajoute : “Le numérique est aujourd’hui une compétence essentielle pour tout citoyen. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser des outils, mais de développer une culture numérique qui intègre la pensée critique et une compréhension des enjeux sociétaux, économiques et environnementaux liés aux technologies. Dès lors, le SETT, un espace de réflexion collective est essentiel pour anticiper les transformations à venir et accompagner les acteurs et actrices de l’éducation dans ces changements".  

Du fondamental au supérieur, le SETT offre une variété d'ateliers, de causeries et de conférences. Au programme de ces deux journées, des conférences autour des STE(A)M, de l'Intelligence Artificielle, du jeu vidéo, de l'éducation critique au numérique… Trois grandes thématiques en lien avec l’enseignement et les nouvelles technologies étaient abordées par les experts de l’UNamur :  

  • le numérique au service des apprenants/enseignants 
  • l’éducation aux médias numériques 
  • l’éducation aux STEM 

Focus sur quelques témoignages de nos chercheurs. 

Montrer "Black Mirror" pour éduquer au numérique ?

Peut-on utiliser Black Mirror pour éduquer au numérique ? Cette série, connue pour ses récits sombres sur la technologie et ses impacts sur la société, offre une base de discussions sur les enjeux du numérique. Dans cette conférence, Benoît Vanderose et Anthony Simonofski, professeurs à l’Université de Namur, revenaient sur l’utilité de l’efficacité du podcast comme outil pédagogique, sa possible utilisation dans les classes, et les grands thèmes qu’il est possible d’aborder via ce canal. 

Accueillir la complexité à bras ouverts : changement de paradigme pour l’apprentissage de la programmation

Depuis des années, l’apprentissage de l’informatique se fait par une approche bottom-up : commençant par les bases de la programmation, via des exercices simples, vers des concepts plus avancés de travail en équipe, orienté objet, gestion de version, test, etc. Néanmoins, cette approche peut paraître discutable au vu des résultats mitigés, notamment dans l’apprentissage des bonnes pratiques de l’orienté objet. Ce problème pourrait être dû au fait que l’on repousse sans cesse la complexité à plus tard plutôt que l’accueillir comme un élément intrinsèque et d’apprendre à la gérer au plus tôt. 

Dans ce café-causerie, Benoît Vanderose et Xavier Devroey, professeurs à l’UNamur, proposaient de discuter d’une nouvelle approche de l’apprentissage de la programmation, basée sur les bonnes pratiques de développement en place dans l’industrie, notamment, le fait de penser les cas de test avant de programmer. Le but étant de penser le programme en termes de ses comportements au lieu de directement s’atteler à la manière algorithmique de résoudre le problème. 

Les intelligences artificielles génératives et l’enseignement : et maintenant ?

Initialement prévu pour donner une conférence au SETT, Michaël Lobet, professeur à l'UNamur n’a malheureusement pas pu y assister en raison d’un empêchement de santé. Néanmoins, il a tenu à partager son point de vue sur l'importance de participer à un tel salon. “On parle de 3e (voire 4e) révolution industrielle avec l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Des évènements récents comme le covid ou l'avènement de l'IA ont eu beaucoup d'impact sur notre société et, de facto, sur l'enseignement. Bien qu'il ne soit pas nouveau, l'enjeu de la formation au numérique reste primordial pour éviter d’aggraver les fractures sociales. A travers ma conférence, mon message aurait été de faire le point sur l'impact de l'IA/IA générative sur l'enseignement. Je reste convaincu qu'il est nécessaire de former le corps enseignant à cette nouvelle technologie, à l'utiliser de manière critique et responsable, innovante également. Nos institutions doivent pouvoir délivrer des messages clairs pour accompagner les enseignants utilisateurs dans ce défi”, explique Michaël Lobet. 

Présentation d’un lexique collaboratif pour la Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB)

Les langues des signes émergent naturellement dans les communautés sourdes à travers le monde. L’ASBL Ecole et Surdité active au sein de l’école Sainte Marie à Namur travaille pour proposer des cours bilingues Français / Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB) pour le primaire et le secondaire. C’est en coopération avec eux, que Laurence Meurant et son équipe au sein de l'Institut de recherche NaLTT de l'UNamur a créé un lexique collaboratif permettant à la communauté sourde de consulter et proposer du vocabulaire en LSFB de manière autonome. Cette présentation de Magaly Ghesquière et Jérôme Fink, tous deux professeurs à l’UNamur, revenait sur les sources de cette collaboration et proposait un retour d’expérience sur l’outil développé et son futur. 

Retour sur le SETT en vidéo

Découvrez quelques moments forts du SETT (©SETT).

Image de la Ministre Valérie Glatigny au SETT 2025

A travers de telles interventions, Julie Henry affirme que “depuis la première édition, l’Université de Namur reste investie dans la qualité du programme via la chaire Educonum (Faculté d'informatique) et ses membres. Participer – en tant qu’intervenant, exposant ou simple visiteur – permet de prolonger cet engagement et de contribuer activement à l’évolution de l’éducation numérique. L’UNamur, notamment à travers la chaire Educonum, réaffirme ainsi son engagement dans la recherche et l’innovation en éducation numérique, au service d’un enseignement plus efficace, inclusif et adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain”. 

Le saviez-vous ?

L'UNamur propose deux certificats et une formation dans le domaine du numérique et participe à un certificat coordonné par une autre institution.

21 nouveaux financements F.R.S.-FNRS pour la recherche à l’UNamur

Institution

Le F.R.S.-FNRS vient de publier les résultats de ses différents appels 2024. Appels équipement, crédits et projets de recherche, bourses de doctorat FRIA et Mandant d’Impulsion Scientifique (MIS), les instruments sont nombreux pour soutenir la recherche fondamentale. Découvrez les résultats de l’UNamur en détail.

Deux chercheurs dans un laboratoire

L’appel « crédits et projets de recherche » a permis d’obtenir 14 financements pour de nouveaux projets ambitieux. Parmi ceux-ci, notons deux financements « équipement », cinq financements « crédits de recherche (CDR) », sept financements « projets de recherche (PDR) » dont un en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland ». L’appel de soutien à la recherche doctorale FRIA financera 6 bourses de doctorat.  

Un prestigieux Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS) a également été obtenu.  Ce financement de 3 ans permet de soutenir de jeunes chercheurs permanents désireux de développer un programme de recherche original et novateur en acquérant leur autonomie scientifique au sein de leur département. 

Les résultats en détail

Appel Equipement 

  • Max Collinet, Institut ILEE
  • Catherine Michaux, avec Stéphane Vincent et Guillaume Berionni, co-promoteurs, Institut NISM

Appel Crédits de recherche (CDR)

  • Thierry Arnould, Institut NARILIS
  • Thomas Balligand, Département de Médecine 
  • Danielle Leenaerts, Institut PaTHs
  • Denis Saint-Amand, Institut NaLTT
  • Elio Tuci, Institut NADI

Appel Projets de recherche (PDR)

  • Nathalie Burnay, en collaboration avec « l’University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland », Institut Transitions (Sous réserve de l’acceptation du SNSF Suisse)
  • Catherine Guirkinger, Institut DEFIPP, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain 
  • Luca Fusaro, Institut NISM
  • Laurence Meurant, Institut NaLTT
  • René Preys, Institut PaTHs
  • Stéphane Vincent, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain
  • Johan Wouters, Institut NISM, co-promoteur en collaboration avec l’UCLouvain

Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et dans l’Agriculture (FRIA)

  • Alix Buridant - Promoteur : Henri-François Renard, Institut NARILIS ; Co-promoteur : Medical University of Innsbruck, Innsbruck - Autriche -
  • Constance De Maere d’Aertrycke - Promoteur Nicolas Gillet, Institut NARILIS
  • Noah Deveaux - Promoteur : Benoît Champagne, Institut NISM
  • Nicolas Dricot - Promotrice : Muriel Lepère, Institut ILEE ; Co-promoteur : Bastien Vispoel, Institut ILEE et Université Grenoble Alpes
  • Laurie Marchal - Promoteur Thierry Arnould.  Co-promotrice : Patricia Renard.  Institut NARILIS
  • Léa Poskin - Promotrice : Catherine Michaux, Institut NISM ; Co-promoteur : Jean-Pierre Gillet, Institut NARILIS

 Mandat d’Impulsion Scientifique (MIS)

  • Arthur Borriello, Institut Transitions

Félicitations à tous et toutes !

Les missions du F.R.S.-FNRS

Le Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS a pour mission de développer la recherche scientifique fondamentale dans le cadre d’initiatives présentées par les chercheurs. Il favorise la production et le développement des connaissances en soutenant, d’une part, les chercheurs à titre individuel et en finançant, d’autre part, des programmes de recherche poursuivis au sein des laboratoires et services situés principalement dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Fondé sur le seul critère de l’excellence scientifique, le soutien financier du F.R.S.-FNRS s’exerce selon plusieurs modalités. De nombreux appels à financement sont lancés chaque année pour soutenir la recherche fondamentale à tous les niveaux de carrière des chercheurs.

Formation continue à l’UNamur : des personnes sourdes lauréates en enseignement et en traduction-interprétation en langue des signes

Langues

Ce 28 juin 2024, les vingt-deux premiers étudiants du Certificat interuniversitaire en Langue des Signes de Belgique Francophone (LSFB) et français, sont proclamés à l’UNamur. Il s’agit de la première formation en Belgique francophone entièrement pensée en langue des signes et destinée au public sourd. Elle représente une avancée significative dans l’éducation inclusive et l’inclusion linguistique et sociale des personnes sourdes et malentendantes. Elle permet aussi de mettre en avant les atouts des professionnels sourds dans ces domaines.

Les étudiants et étudiantes diplômées en lsfb en 2024

La LSFB, reconnue officiellement depuis 2003, gagne en visibilité et en importance dans l’enseignement, les médias et l’interprétation. Cependant, en Fédération Wallonie Bruxelles, jusqu’à présent, il n’existait aucune formation spécifique soutenant les pratiques professionnelles dans ces domaines pour les personnes sourdes ou malentendantes. « Les formations étaient destinées aux personnes entendantes. Or, telles quelles, elles ne sont pas adaptées à ceux dont la langue des signes est leur première langue. Des exemples à l’international montraient qu’une formation conçue et dispensée pour des personnes sourdes avait beaucoup plus de pertinence. La réflexion était aussi lancée en Flandre avec la KULeuven qui a organisé récemment un certificat similaire au notre. Il nous semblait important de développer une telle offre côté francophone, qui s’appuie sur l’expérience de l’UNamur et de l’UCLouvain », souligne la professeure Laurence Meurant. 

Le Certificat interuniversitaire en LSFB-français comble cette lacune en partageant l’expérience accumulée des professionnels et en développant les compétences nécessaires à travers une formation théorique et pratique.  Cette formation est coorganisée avec l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles et soutenue par l’Université de Toulouse Jean Jaurès grâce à un financement Erasmus+ et grâce au support de Form@Nam. 

Le programme, qui s’est déroulé de janvier 2023 à juin 2024, a permis aux étudiants de se spécialiser dans l’enseignement de la LSFB ou dans la pratique de la traduction-interprétation pour les sourds, après un tronc commun de six mois. 

Le programme du certificat inclut un socle commun de maitrise de la LSFB et du français écrit, ainsi que des connaissances théoriques et pratiques sur le bilinguisme entre une langue signée et une langue vocale. Ensuite, des modules de spécialisation se centrent sur l’enseignement de la LSFB et sur les pratiques de la traduction et de l’interprétation par les sourds.  Au terme de la formation, les participants sont capables notamment de préparer et de réaliser des prestations d’interprétation de haute qualité, et d’utiliser des outils techniques de pointe pour assurer l’interprétation et la traduction.

Une vingtaine d’étudiantes et étudiants sont proclamés lors de cette cérémonie, marquant ainsi une étape importante dans leur parcours académique et professionnel.

étudiants et étudiantes diplômées en lsfb en 2024

En coordonnant ce nouveau certificat, l’UNamur matérialise à nouveau son engagement envers la mise en œuvre de l’inclusion des personnes sourdes et malentendantes et de la visibilité de la langue des signes au sein de la société. L’UNamur est pionnière dans le domaine de l'étude linguistique de la LSFB. Son Laboratoire de langue des signes de Belgique francophone (LSFB-Lab) est unique en Belgique. Il collabore étroitement avec l’ASBL École et surdité et le Centre scolaire Sainte-Marie Namur, qui inclut depuis le début des années 2000 des groupes d’enfants sourds au sein de classes d’entendants, offrant à ces élèves un enseignement bilingue. En 2022, l’UNamur présentait ainsi le premier dictionnaire bilingue français-LSFB, élaboré grâce à l’expertise et la collaboration d’une équipe de chercheurs en linguistique et en informatique de l’UNamur, avec le soutien financier du Fonds Baillet Latour. L’UNamur a été, dès 2012, impliqué comme partenaire scientifique dans création du Baccalauréat et du Master en traduction et interprétation en langue des signes, organisés à l’UCLouvain, sur les sites de Saint-Louis Bruxelles et de Louvain-la-Neuve.

Ces diverses initiatives s’inscrivent dans un contexte où le Conseil de la Langue française, des Langues régionales endogènes et des Politiques linguistiques viennent d’adopter un Avis d’initiative soulignant l’importance de l’inclusion des personnes sourdes dans divers domaines. En effet, l’inclusion des personnes sourdes, dans les domaines de la recherche sur la LSFB, de la formation des enseignants, de l’interprétation, des médias et de l’audiovisuel, et de l’aménagement linguistique, constitue le cœur de cet avis.

 

Ce projet a vu le jour grâce au co-financement de l’Union européenne.

Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.

Visuel de co-financement par l'Union Européenne
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Événements

11

Chaire Francqui internationale | Multilinguisme et apprentissage de la langue

Congrès / Colloque / Conférence

Chaire Francqui internationale | Multilinguisme et apprentissage de la langue

Langues
11
19:00 - 21:00
Université de Namur, Faculté de philosophie et lettres, Auditoire L12 - rue Grafé, 1 - 5000 Namur
Personne de contact :  Mettewie Laurence

Cette Chaire Franqui internationale 2024-2025 est une initiative conjointe de la VUB, de l'Université de Gand et de l'Université de Namur. Le titulaire de la Chaire est le Prof. Dr. Jean-Marc Dewaele.  Il sera présent à Namur pour une série de conférences.   La conférence de ce jour est une conférence grand public intitulée "Comment élever les enfants à devenir multilingues".

Jean-Marc Dewaele

Comment élever les enfants à devenir multilingue | Conférence grand public

Programme UNamur pour la Chaire Francqui Internationale

Inscriptions

Tous les évènements sont gratuits mais l'inscription est obligatoire.

12

Chaire Francqui internationale | Multilinguisme et apprentissage de la langue

Congrès / Colloque / Conférence

Chaire Francqui internationale | Multilinguisme et apprentissage de la langue

Langues
12
15:00 - 17:00
Université de Namur, Faculté de philosophie et lettres, Auditoire L12 - rue Grafé, 1 - 5000 Namur
Personne de contact :  Mettewie Laurence

Cette Chaire Franqui internationale 2024-2025 est une initiative conjointe de la VUB, de l'Université de Gand et de l'Université de Namur. Le titulaire de la Chaire est le Prof. Dr. Jean-Marc Dewaele.  Il sera présent à Namur pour une série de conférences dont une conférence grand public.  

Jean-Marc Dewaele

Creating & analysing questionnaires in applied linguistics

Les questionnaires sont omniprésents dans la recherche en linguistique appliquée.  Créer un questionnaire psychométriquement valide exige un travail préparatoire considérable.

Référence

Dörnyei, Z. & Dewaele, J.-M. (2023). Questionnaires in Second Language Research. Construction, Administration and Processing (3rd ed.), Routledge.

Programme UNamur pour la Chaire Francqui Internationale

Inscriptions

Tous les évènements sont gratuits mais l'inscription est obligatoire.

13

Rencontre des étudiants de Langues et Littératures françaises et romanes avec Julia Kerninon

Congrès / Colloque / Conférence

Rencontre des étudiants de Langues et Littératures françaises et romanes avec Julia Kerninon

Langues et littératures classiques
13
17:00 - 21:00
Université de Namur - Auditoire L03 - 5000 Namur
Personne de contact :  Sinte Aurélie

Le jeudi 13 mars, l’autrice et traductrice française Julia Kerninon (Liv Maria, Sauvage, Ma dévotion, …) viendra nous parler notamment de son dernier livre (Le passé est ma saison préférée) mais aussi de la façon dont son parcours académique (elle est docteure en littérature américaine) l’a ensuite orientée vers la carrière de romancière. En préambule de cette conférence, les étudiants de Langues et Littératures Françaises et Romanes présenteront une lecture à voix haute de quelques extraits des livres de l’autrice.

Visuel de la rencontre avec Julia Kerninon

Programme

  • 17h-18h : Lecture à voix haute par les étudiants
  • 18-19h30 : Conférence de Julia Kerninon
  • 19h30-21h : Drink

Conférence et prestation à destination des étudiants mais ouvertes à tous, internes et externes. Gratuit mais réservation obligatoire (aurelie.sinte@unamur.be)

Tous les événements

Les thématiques de recherche

  • Pratiques langagières, politique et planification linguistiques en contexte multilingue
  • Propriétés structurelles et discursives des constructions linguistiques et des variétés linguistiques
  • Multilinguisme et apprentissage d’une langue
  • Traduction et hétérolinguisme comme manifestations du contact linguistique et du transfert interculturel
  • Littérature, société et transmédialité
  • Pratiques et concepts littéraires à travers les temps et les espaces

Contact

Pour toute question : info.naltt@unamur.be