Au sein de NaDI, les chercheurs apportent des soutions innovantes aux nouveaux défis sociétaux posés par la révolution digitale (eGov, eHealth, eServices, Big data, etc.). Issus de différentes disciplines, les chercheurs croisent leurs expertises en informatique, technologie, éthique, droit, management ou sociologie. Regroupant six centres de recherche, le Namur Digital Institute offre une expertise multidisciplinaire unique dans tous les domaines de l'informatique, de ses applications et de son impact social.
Parmi ses principales compétences figurent les méthodes formelles, l'interface homme-machine, l'ingénierie des exigences, les techniques de modélisation pour concevoir des systèmes logiciels complexes, les tests, l'assurance qualité, les lignes de produits logiciels, les bases de données, le big data, l'apprentissage automatique et plus généralement l'intelligence artificielle, la sécurité, la vie privée, l'éthique, l'évaluation technologique et le raisonnement juridique.
En savoir plus
Ce contenu est en cours de migration. Nous vous invitons à consulter la page externe de l'institut de recherche.
À la une
Actualités
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Cette liste, créée par l'Université de Stanford et publiée en août 2024 est compilée en collaboration avec le laboratoire ICST d’Elsevier à partir de données Scopus, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les meilleurs scientifiques du monde et de reconnaître les scientifiques qui ont eu un impact significatif sur leurs domaines respectifs.
Bien que cette liste ait été adoptée par de nombreuses institutions comme une mesure fiable de l'impact de la recherche, elle n’est pas l’unique moyen d’évaluer la recherche. Se basant strictement sur des données bibliométriques, elle fait aussi l’objet de critiques.
Depuis septembre 2023, l’Université de Namur renforce d’ailleurs son engagement pour la mise en place d’une réforme de l’évaluation de la recherche avec la signature de l’accord « Coalition for Advancing Research Assessment (CoARA) ».
Cet accord engage l’institution à respecter une série de principes, notamment une prise en compte de la diversité des carrières et de la mise en valeur de critères qualitatifs de la recherche au lieu de se baser uniquement sur des données bibliométriques (donc quantitatives).
Les chercheurs de l’Université de Namur mis à l’honneur
- Charlotte Beaudart – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Benoît Champagne – Faculté des sciences, Institut NISM
- Alain Decrop – Faculté EMCP, Institut NaDi-CeRCLE
- Olivier Deparis - Faculté des sciences, Institut NISM et Institut PaTHs
- Jonathan Douxfils – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Patrick Kestemont – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Alexandre Mayer – Faculté des sciences, Institut NISM et Institut naXys
- Carine Michiels – Faculté des sciences, Institut Narilis
- Antoinette Rouvroy – Faculté de droit, Instituts ESPHIN et Institut NaDi-CRIDS
- Frédéric Silvestre – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Bao-Lian Su – Faculté des sciences, Institut NISM
- Johan Wouters – Faculté des sciences, Institut NISM
La liste est mise à jour chaque année, avec des données sur l'ensemble de la carrière et des impacts sur une seule année, dans un souci de transparence et de pertinence.
Les critères de mesure utilisés
Une variété de mesures bibliométriques sont prises en compte afin de garantir une représentation juste et équilibrée des travaux des chercheurs.
- Le C-score : ce score composite est basé sur divers facteurs bibliométriques, notamment le nombre total de citations.
- Le h-index : cet indicateur d’impact prend en compte le nombre de publications d’un chercheur ainsi que le nombre de leurs citations.
- Les percentiles des domaines et sous-domaines : les scientifiques sont classés en 22 grands domaines et 176 sous-domaines. Seuls ceux qui se classent dans les 2 % supérieurs de leur sous-domaine sont pris en compte.
- L’impact sur l'ensemble de la carrière ou sur une seule année : le classement est disponible à la fois pour l'impact sur l'ensemble de la carrière et pour les performances sur une seule année, ce qui permet de mieux comprendre la contribution à long terme et les réalisations récentes.
L’excellence de la recherche
Figurer parmi ces 2 % de scientifiques les plus performants est une donc reconnaissance prestigieuse de la contribution d'une personne à la science et démontre l'excellence de sa recherche, renforçant sa réputation dans le monde universitaire et dans l'industrie.
Le classement offre une visibilité dans toutes les disciplines, attirant l'attention sur des travaux qui, autrement, pourraient rester dans une niche ou être sous-appréciés. Il sert également de point de référence aux institutions et aux gouvernements pour évaluer l'influence de leurs programmes de recherche.
De nombreuses institutions utilisent ce classement pour mesurer le succès de leur faculté, ou autre entité, ce qui peut aussi renforcer la crédibilité au sein de la communauté universitaire.
Cette liste encourage les scientifiques à se concentrer sur la production d'une recherche de haute qualité et ayant un impact plutôt que sur la recherche de la quantité.
En compilant des données provenant de tous les domaines scientifiques et en proposant une approche équitable, basée sur des mesures, ce classement ne célèbre pas seulement les réalisations individuelles, mais souligne aussi l'importance d'une recherche ayant un impact sur l'avancement des connaissances. Il reste pourtant à nuancer, puisqu’il ne tient compte que de données quantitatives, qui ne sont pas forcément représentatives de toute la diversité de la recherche.
D'après une autre base de données, celle de l'UNESCO, le nombre de chercheurs dans le monde augmenterait de 300 000 par an, atteignant aujourd’hui les 9 millions. Le Top 2% comporte 200 000 noms dont douze chercheurs de l’Université de Namur.
Félicitation à eux pour leur recherche d’excellence et pour cette reconnaissance mondiale prestigieuse !
Un « Most influential paper award » pour Gilles Perrouin
Un « Most influential paper award » pour Gilles Perrouin
Gilles Perrouin vient de recevoir le prix pour l’article le plus influent à la conférence SPLC2024. Ce prix vient souligner une fructueuse ligne de recherche sur le test de lignes de produits logiciels, déjà primée en février 2024.
Gilles Perrouin est Chercheur Qualifié FNRS à la Faculté d’informatique depuis octobre 2017 et membre du Namur Digital Institute (NaDI). Il vient de recevoir le « Most influential paper award » à la 28ème édition de la conférence ACM International Systems and Software Product Line Conference (SPLC 2024).
Ce prix est décerné lors de chaque édition de SPLC. Il récompense le ou les auteurs d’un article dans le domaine des lignes de produits logiciels publié il y a 10 ans ou plus, quelle que soit la conférence où la revue scientifique où il a été publié, considéré comme ayant eu le plus d'influence sur la théorie ou la pratique de ce domaine de recherche.
La publication récompensée avait été publiée lors de l’International Conference on Software Testing, Verification and Validation (ICST) en 2010.
La publication : "Automated and Scalable T-wise Test Case Generation Strategies for Software Product Lines" - Gilles Perrouin, Sagar Sen, Jacques Klein, Benoit Baudry, Yves Le Traon.
Elle a établi une approche pragmatique pour sélectionner des produits logiciels à tester parmi une immensité de possibilités offertes par une ligne de produits. Cette approche est basée sur le test d’interaction entre éléments du logiciel et automatise toute la chaine permettant une accessibilité aux développeurs et testeurs non spécialistes de solveurs de contraintes. L’article fournit aussi des métriques pour pouvoir comparer de manière pertinente différentes approches de sélection. Il a inspiré par la suite de nombreuses techniques de sélection de produits, qui forment l’approche de facto standard pour tester des lignes de produits logiciels.
Gilles Perrouin était postdoctorant à l’Université de Luxembourg au moment la publication de l’article récompensé, peu de temps avant d’arriver à l’Université de Namur en mai 2010. Ce travail a initié une fructueuse ligne de recherche sur le test de lignes de produits logiciels, primée par un autre « Most influential paper award » pour les travaux de Xavier Devroey (UNamur) en février 2024.
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Comment concilier télétravail et travail en présentiel ? Comment encadrer ces pratiques professionnelles pour renforcer les dimensions innovantes et durables du travail hybride ? C’est à toutes ces questions que Michel Ajzen, spécialiste en management des organisations, s’intéresse dans le cadre de ses missions d’enseignement au sein du département des sciences de gestion de l’UNamur. Ses recherches se concentrent sur le travail hybride et l'innovation organisationnelle, avec une approche transdisciplinaire visant à réinventer les pratiques managériales pour relever les défis contemporains.
En janvier 2024, Michel Ajzen a rejoint le département des sciences de gestion de l’UNamur en tant que professeur en management des organisations et de l'innovation. En plus de son rôle professoral, il est également membre du Creativity and Innovation Research Center (CIRCE) au sein de l’insitut de recherches Namur Digital Insitute (NaDI), où il continue d'explorer les dimensions innovantes et durables du travail hybride.
La recherche de Michel Ajzen se concentre principalement sur l'innovation organisationnelle et managériale, avec un intérêt particulier pour le travail hybride. Sa thèse, axée sur le télétravail pendant la crise, a servi de fondement à ses travaux actuels sur le « sustainable hybrid work ». Il s'efforce de comprendre les enjeux organisationnels, managériaux et humains de la flexibilité temporelle et spatiale et des technologies dans le travail.
Il s'interroge sur la reconfiguration des relations de travail dans des environnements hybrides, la gestion des différences de confort avec ces nouvelles modalités, et les défis liés à la préservation du collectif et de l'engagement au travail. Il explore également le rôle crucial des managers de proximité dans ce contexte, s'intéressant à leur soutenabilité et aux questions de bien-être au travail, d'inclusion, et de durabilité. Ses recherches mettent en lumière les risques de surindividualisation du travail et les implications éthiques en termes d'équité et de solidarité collective. Il préconise une approche contextuelle et transdisciplinaire pour explorer des solutions durables, en collaboration étroite avec les acteurs de terrain. Son objectif est de développer un esprit critique et d'innover dans les pratiques managériales pour répondre aux défis contemporains du monde du travail. Il contribue à enrichir le domaine de la gestion par ses réflexions approfondies et ses contributions significatives à la compréhension du travail hybride et de ses impacts sur les organisations et leurs membres.
Son parcours avant l’UNamur
Michel Ajzen a commencé son parcours académique à l’Université catholique de Louvain, où il a obtenu un master en gestion des ressources humaines. Il a ensuite poursuivi ses études avec un doctorat en sciences de gestion à Louvain. Durant ses années de doctorat, Michel a été assistant à l'École des Sciences du Travail à Louvain, ce qui lui a permis d’acquérir une solide expérience pédagogique tout en menant des recherches rigoureuses.
Après l'obtention de son doctorat, Michel Ajzen a obtenu un contrat de quatre années comme post-doctorant à Louvain. Parallèlement à ses travaux postdoctoraux, il a occupé le poste de research manager d'une chaire en management humain, démontrant sa capacité à jongler avec des rôles académiques, de recherche de haut niveau et de gestion d’équipe. Il a également été maître de conférences invité à Louvain.
Pour aller plus loin
Découvrez le Département des sciences de gestion (recherche et formation).
Une chercheuse de l’UNamur remporte le « Best Research Paper Award » à la conférence de l’American Marketing Association - SERVSIG
Une chercheuse de l’UNamur remporte le « Best Research Paper Award » à la conférence de l’American Marketing Association - SERVSIG
Floriane Goosse, doctorante à l’Université de Namur, au sein du centre de recherche NaDI-CeRCLe, a reçu le prestigieux prix « Best Research Paper Award » pour son papier de thèse mené en collaboration avec Wafa Hammedi, professeure au Département de gestion de l’UNamur, et Dominik Mahr, de l’Université de Maastricht.
La thèse de Floriane Goosse explore la façon dont les assistants vocaux (comme Alexa et Google Assistant) peuvent améliorer le bien-être des utilisateurs en situation de vulnérabilité, en particulier les personnes déficientes visuelles. Plus concrètement, sa recherche vise dans un premier temps à comprendre comment ces technologies peuvent avoir un impact sur le bien-être des ces utilisateurs, et les aider ainsi que leur famille sur le chemin de la résilience. Dans un second temps, elle cherche à personnaliser les assistants vocaux afin de mieux répondre aux besoins de ces personnes. L'objectif est d'adapter non seulement les fonctionnalités techniques, mais aussi des aspects plus subtils comme l'intonation et le type de voix. Cette personnalisation pourrait jouer un rôle thérapeutique, aidant les utilisateurs – ainsi que leurs proches – à mieux accepter et gérer leur handicap. Cette étude représente une avancée majeure dans la compréhension du rôle de la technologie et dans la promotion de l'inclusion et du bien-être des groupes vulnérables de la société.
Les efforts de cette équipe de recherche ont été couronnés de succès. En juin 2024, ce travail a remporté le prestigieux prix « Best Research Paper Award », lors de la conférence SERVSIG 2024 de l’American Marketing Association, à Bordeaux. L'originalité et l'impact sociétal du sujet ont été particulièrement salués. L’approche méthodologique du travail a également été mise en avant. En effet, à travers un travail de terrain avec des associations aidant les personnes malvoyantes, ces recherches montrent un potentiel à transformer et impacter des vies.
Wafa Hammedi souligne l'importance de l'impact sociétal des recherches de sa doctorante et plus largement, de celles menées au sein du Centre de Recherche en Marketing et Management des Services de l’UNamur, le NaDI-CeRCLe. « Nos recherches ont pour objectif de promouvoir une société plus inclusive et de faire de ce monde un meilleur endroit pour tous », ajoute Wafa Hammedi. « Le potentiel réside dans l’application des résultats pour changer quelque chose dans le monde de ces personnes. Cela questionne aussi le sens de ce qu’un académique fait. Il faut avoir de la passion pour la recherche et nous sommes encore plus passionnés quand on sait que ce qu’on produit aura du sens. »
L'Université de Namur se distingue ici par l'impact sociétal de ses recherches, les transformant en solutions concrètes pour une société plus inclusive. Floriane Goosse et ses co-auteurs ont des ambitions élevées pour l'avenir. Leur travail démontre que la recherche académique peut et doit avoir un impact direct sur la société. La collaboration internationale, notamment avec des institutions de renom et à la pointe des avancées technologiques comme l’Université de Maastricht, renforce la pertinence et l'innovation des projets de recherche !
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Cette liste, créée par l'Université de Stanford et publiée en août 2024 est compilée en collaboration avec le laboratoire ICST d’Elsevier à partir de données Scopus, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les meilleurs scientifiques du monde et de reconnaître les scientifiques qui ont eu un impact significatif sur leurs domaines respectifs.
Bien que cette liste ait été adoptée par de nombreuses institutions comme une mesure fiable de l'impact de la recherche, elle n’est pas l’unique moyen d’évaluer la recherche. Se basant strictement sur des données bibliométriques, elle fait aussi l’objet de critiques.
Depuis septembre 2023, l’Université de Namur renforce d’ailleurs son engagement pour la mise en place d’une réforme de l’évaluation de la recherche avec la signature de l’accord « Coalition for Advancing Research Assessment (CoARA) ».
Cet accord engage l’institution à respecter une série de principes, notamment une prise en compte de la diversité des carrières et de la mise en valeur de critères qualitatifs de la recherche au lieu de se baser uniquement sur des données bibliométriques (donc quantitatives).
Les chercheurs de l’Université de Namur mis à l’honneur
- Charlotte Beaudart – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Benoît Champagne – Faculté des sciences, Institut NISM
- Alain Decrop – Faculté EMCP, Institut NaDi-CeRCLE
- Olivier Deparis - Faculté des sciences, Institut NISM et Institut PaTHs
- Jonathan Douxfils – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Patrick Kestemont – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Alexandre Mayer – Faculté des sciences, Institut NISM et Institut naXys
- Carine Michiels – Faculté des sciences, Institut Narilis
- Antoinette Rouvroy – Faculté de droit, Instituts ESPHIN et Institut NaDi-CRIDS
- Frédéric Silvestre – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Bao-Lian Su – Faculté des sciences, Institut NISM
- Johan Wouters – Faculté des sciences, Institut NISM
La liste est mise à jour chaque année, avec des données sur l'ensemble de la carrière et des impacts sur une seule année, dans un souci de transparence et de pertinence.
Les critères de mesure utilisés
Une variété de mesures bibliométriques sont prises en compte afin de garantir une représentation juste et équilibrée des travaux des chercheurs.
- Le C-score : ce score composite est basé sur divers facteurs bibliométriques, notamment le nombre total de citations.
- Le h-index : cet indicateur d’impact prend en compte le nombre de publications d’un chercheur ainsi que le nombre de leurs citations.
- Les percentiles des domaines et sous-domaines : les scientifiques sont classés en 22 grands domaines et 176 sous-domaines. Seuls ceux qui se classent dans les 2 % supérieurs de leur sous-domaine sont pris en compte.
- L’impact sur l'ensemble de la carrière ou sur une seule année : le classement est disponible à la fois pour l'impact sur l'ensemble de la carrière et pour les performances sur une seule année, ce qui permet de mieux comprendre la contribution à long terme et les réalisations récentes.
L’excellence de la recherche
Figurer parmi ces 2 % de scientifiques les plus performants est une donc reconnaissance prestigieuse de la contribution d'une personne à la science et démontre l'excellence de sa recherche, renforçant sa réputation dans le monde universitaire et dans l'industrie.
Le classement offre une visibilité dans toutes les disciplines, attirant l'attention sur des travaux qui, autrement, pourraient rester dans une niche ou être sous-appréciés. Il sert également de point de référence aux institutions et aux gouvernements pour évaluer l'influence de leurs programmes de recherche.
De nombreuses institutions utilisent ce classement pour mesurer le succès de leur faculté, ou autre entité, ce qui peut aussi renforcer la crédibilité au sein de la communauté universitaire.
Cette liste encourage les scientifiques à se concentrer sur la production d'une recherche de haute qualité et ayant un impact plutôt que sur la recherche de la quantité.
En compilant des données provenant de tous les domaines scientifiques et en proposant une approche équitable, basée sur des mesures, ce classement ne célèbre pas seulement les réalisations individuelles, mais souligne aussi l'importance d'une recherche ayant un impact sur l'avancement des connaissances. Il reste pourtant à nuancer, puisqu’il ne tient compte que de données quantitatives, qui ne sont pas forcément représentatives de toute la diversité de la recherche.
D'après une autre base de données, celle de l'UNESCO, le nombre de chercheurs dans le monde augmenterait de 300 000 par an, atteignant aujourd’hui les 9 millions. Le Top 2% comporte 200 000 noms dont douze chercheurs de l’Université de Namur.
Félicitation à eux pour leur recherche d’excellence et pour cette reconnaissance mondiale prestigieuse !
Un « Most influential paper award » pour Gilles Perrouin
Un « Most influential paper award » pour Gilles Perrouin
Gilles Perrouin vient de recevoir le prix pour l’article le plus influent à la conférence SPLC2024. Ce prix vient souligner une fructueuse ligne de recherche sur le test de lignes de produits logiciels, déjà primée en février 2024.
Gilles Perrouin est Chercheur Qualifié FNRS à la Faculté d’informatique depuis octobre 2017 et membre du Namur Digital Institute (NaDI). Il vient de recevoir le « Most influential paper award » à la 28ème édition de la conférence ACM International Systems and Software Product Line Conference (SPLC 2024).
Ce prix est décerné lors de chaque édition de SPLC. Il récompense le ou les auteurs d’un article dans le domaine des lignes de produits logiciels publié il y a 10 ans ou plus, quelle que soit la conférence où la revue scientifique où il a été publié, considéré comme ayant eu le plus d'influence sur la théorie ou la pratique de ce domaine de recherche.
La publication récompensée avait été publiée lors de l’International Conference on Software Testing, Verification and Validation (ICST) en 2010.
La publication : "Automated and Scalable T-wise Test Case Generation Strategies for Software Product Lines" - Gilles Perrouin, Sagar Sen, Jacques Klein, Benoit Baudry, Yves Le Traon.
Elle a établi une approche pragmatique pour sélectionner des produits logiciels à tester parmi une immensité de possibilités offertes par une ligne de produits. Cette approche est basée sur le test d’interaction entre éléments du logiciel et automatise toute la chaine permettant une accessibilité aux développeurs et testeurs non spécialistes de solveurs de contraintes. L’article fournit aussi des métriques pour pouvoir comparer de manière pertinente différentes approches de sélection. Il a inspiré par la suite de nombreuses techniques de sélection de produits, qui forment l’approche de facto standard pour tester des lignes de produits logiciels.
Gilles Perrouin était postdoctorant à l’Université de Luxembourg au moment la publication de l’article récompensé, peu de temps avant d’arriver à l’Université de Namur en mai 2010. Ce travail a initié une fructueuse ligne de recherche sur le test de lignes de produits logiciels, primée par un autre « Most influential paper award » pour les travaux de Xavier Devroey (UNamur) en février 2024.
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Comment concilier télétravail et travail en présentiel ? Comment encadrer ces pratiques professionnelles pour renforcer les dimensions innovantes et durables du travail hybride ? C’est à toutes ces questions que Michel Ajzen, spécialiste en management des organisations, s’intéresse dans le cadre de ses missions d’enseignement au sein du département des sciences de gestion de l’UNamur. Ses recherches se concentrent sur le travail hybride et l'innovation organisationnelle, avec une approche transdisciplinaire visant à réinventer les pratiques managériales pour relever les défis contemporains.
En janvier 2024, Michel Ajzen a rejoint le département des sciences de gestion de l’UNamur en tant que professeur en management des organisations et de l'innovation. En plus de son rôle professoral, il est également membre du Creativity and Innovation Research Center (CIRCE) au sein de l’insitut de recherches Namur Digital Insitute (NaDI), où il continue d'explorer les dimensions innovantes et durables du travail hybride.
La recherche de Michel Ajzen se concentre principalement sur l'innovation organisationnelle et managériale, avec un intérêt particulier pour le travail hybride. Sa thèse, axée sur le télétravail pendant la crise, a servi de fondement à ses travaux actuels sur le « sustainable hybrid work ». Il s'efforce de comprendre les enjeux organisationnels, managériaux et humains de la flexibilité temporelle et spatiale et des technologies dans le travail.
Il s'interroge sur la reconfiguration des relations de travail dans des environnements hybrides, la gestion des différences de confort avec ces nouvelles modalités, et les défis liés à la préservation du collectif et de l'engagement au travail. Il explore également le rôle crucial des managers de proximité dans ce contexte, s'intéressant à leur soutenabilité et aux questions de bien-être au travail, d'inclusion, et de durabilité. Ses recherches mettent en lumière les risques de surindividualisation du travail et les implications éthiques en termes d'équité et de solidarité collective. Il préconise une approche contextuelle et transdisciplinaire pour explorer des solutions durables, en collaboration étroite avec les acteurs de terrain. Son objectif est de développer un esprit critique et d'innover dans les pratiques managériales pour répondre aux défis contemporains du monde du travail. Il contribue à enrichir le domaine de la gestion par ses réflexions approfondies et ses contributions significatives à la compréhension du travail hybride et de ses impacts sur les organisations et leurs membres.
Son parcours avant l’UNamur
Michel Ajzen a commencé son parcours académique à l’Université catholique de Louvain, où il a obtenu un master en gestion des ressources humaines. Il a ensuite poursuivi ses études avec un doctorat en sciences de gestion à Louvain. Durant ses années de doctorat, Michel a été assistant à l'École des Sciences du Travail à Louvain, ce qui lui a permis d’acquérir une solide expérience pédagogique tout en menant des recherches rigoureuses.
Après l'obtention de son doctorat, Michel Ajzen a obtenu un contrat de quatre années comme post-doctorant à Louvain. Parallèlement à ses travaux postdoctoraux, il a occupé le poste de research manager d'une chaire en management humain, démontrant sa capacité à jongler avec des rôles académiques, de recherche de haut niveau et de gestion d’équipe. Il a également été maître de conférences invité à Louvain.
Pour aller plus loin
Découvrez le Département des sciences de gestion (recherche et formation).
Une chercheuse de l’UNamur remporte le « Best Research Paper Award » à la conférence de l’American Marketing Association - SERVSIG
Une chercheuse de l’UNamur remporte le « Best Research Paper Award » à la conférence de l’American Marketing Association - SERVSIG
Floriane Goosse, doctorante à l’Université de Namur, au sein du centre de recherche NaDI-CeRCLe, a reçu le prestigieux prix « Best Research Paper Award » pour son papier de thèse mené en collaboration avec Wafa Hammedi, professeure au Département de gestion de l’UNamur, et Dominik Mahr, de l’Université de Maastricht.
La thèse de Floriane Goosse explore la façon dont les assistants vocaux (comme Alexa et Google Assistant) peuvent améliorer le bien-être des utilisateurs en situation de vulnérabilité, en particulier les personnes déficientes visuelles. Plus concrètement, sa recherche vise dans un premier temps à comprendre comment ces technologies peuvent avoir un impact sur le bien-être des ces utilisateurs, et les aider ainsi que leur famille sur le chemin de la résilience. Dans un second temps, elle cherche à personnaliser les assistants vocaux afin de mieux répondre aux besoins de ces personnes. L'objectif est d'adapter non seulement les fonctionnalités techniques, mais aussi des aspects plus subtils comme l'intonation et le type de voix. Cette personnalisation pourrait jouer un rôle thérapeutique, aidant les utilisateurs – ainsi que leurs proches – à mieux accepter et gérer leur handicap. Cette étude représente une avancée majeure dans la compréhension du rôle de la technologie et dans la promotion de l'inclusion et du bien-être des groupes vulnérables de la société.
Les efforts de cette équipe de recherche ont été couronnés de succès. En juin 2024, ce travail a remporté le prestigieux prix « Best Research Paper Award », lors de la conférence SERVSIG 2024 de l’American Marketing Association, à Bordeaux. L'originalité et l'impact sociétal du sujet ont été particulièrement salués. L’approche méthodologique du travail a également été mise en avant. En effet, à travers un travail de terrain avec des associations aidant les personnes malvoyantes, ces recherches montrent un potentiel à transformer et impacter des vies.
Wafa Hammedi souligne l'importance de l'impact sociétal des recherches de sa doctorante et plus largement, de celles menées au sein du Centre de Recherche en Marketing et Management des Services de l’UNamur, le NaDI-CeRCLe. « Nos recherches ont pour objectif de promouvoir une société plus inclusive et de faire de ce monde un meilleur endroit pour tous », ajoute Wafa Hammedi. « Le potentiel réside dans l’application des résultats pour changer quelque chose dans le monde de ces personnes. Cela questionne aussi le sens de ce qu’un académique fait. Il faut avoir de la passion pour la recherche et nous sommes encore plus passionnés quand on sait que ce qu’on produit aura du sens. »
L'Université de Namur se distingue ici par l'impact sociétal de ses recherches, les transformant en solutions concrètes pour une société plus inclusive. Floriane Goosse et ses co-auteurs ont des ambitions élevées pour l'avenir. Leur travail démontre que la recherche académique peut et doit avoir un impact direct sur la société. La collaboration internationale, notamment avec des institutions de renom et à la pointe des avancées technologiques comme l’Université de Maastricht, renforce la pertinence et l'innovation des projets de recherche !