Au sein de NaDI, les chercheurs apportent des soutions innovantes aux nouveaux défis sociétaux posés par la révolution digitale (eGov, eHealth, eServices, Big data, etc.). Issus de différentes disciplines, les chercheurs croisent leurs expertises en informatique, technologie, éthique, droit, management ou sociologie. Regroupant six centres de recherche, le Namur Digital Institute offre une expertise multidisciplinaire unique dans tous les domaines de l'informatique, de ses applications et de son impact social.
Parmi ses principales compétences figurent les méthodes formelles, l'interface homme-machine, l'ingénierie des exigences, les techniques de modélisation pour concevoir des systèmes logiciels complexes, les tests, l'assurance qualité, les lignes de produits logiciels, les bases de données, le big data, l'apprentissage automatique et plus généralement l'intelligence artificielle, la sécurité, la vie privée, l'éthique, l'évaluation technologique et le raisonnement juridique.

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Faculté EMCP : trois chercheurs primés - #1 Floriane Goosse doublement récompensée pour sa recherche à impact sociétal
Faculté EMCP : trois chercheurs primés - #1 Floriane Goosse doublement récompensée pour sa recherche à impact sociétal
Le centre de recherche NaDI-CeRCLe s’est brillamment démarqué sur la scène internationale ces dernières semaines. Trois jeunes chercheurs issus de la Faculté EMCP ont en effet été couronnés de reconnaissances prestigieuses lors d’événements internationaux de premier plan pour leur recherche en management des services : il s’agit de Floriane Goosse, Victor Sluÿters et Florence Nizette. Cet été, découvrons le travail de ces doctorants et leurs contributions significatives à la progression des connaissances et pratiques dans ce domaine.

Après avoir remporté le prestigieux « Best Research Paper Award » à la conférence SERVSIG par l’association Américaine du Marketing en 2024 pour son papier de thèse, Floriane Goosse, chercheuse au centre de recherche NaDI-CeRCLe, figure parmi les deux lauréats de la ServCollab Scholarship 2025, une bourse doctorale internationale attribuée par un organisme américain dédié à la promotion de la recherche scientifique à haut impact sociétal.
Pas moins de 37 doctorants issus d’universités du monde entier étaient en lice pour recevoir cette bourse. Deux chercheurs ont été retenus à l’issue d’un processus de sélection approfondi : Griffin Colaizzi, doctorant en psychologie à la Northeastern University (USA), et Floriane Goosse, doctorante à l’UNamur au sein du NaDI-CeRCLE.
Les nouvelles technologies pour renforcer l’autonomie des personnes en situation de handicap
Encadrée par les professeurs Wafa Hammedi (UNamur) et Dominik Mahr (Université de Maastricht), Floriane Goosse explore au travers de sa thèse la manière dont les nouvelles technologies, comme les assistants vocaux intelligents, peuvent renforcer l’autonomie des personnes souffrant de handicap, en particulier les personnes déficientes visuelles, et ainsi améliorer considérablement leur bien-être.
Un projet à fort potentiel qui a convaincu les membres du jury de ServCollab, composé de chercheurs éminents dans ce domaine. Le jury a été particulièrement impressionné par la rigueur méthodologique de la jeune chercheuse et a salué son alignement avec les principes de la Transformative Service Research ainsi que sa profonde détermination à créer un impact tangible sur la vie des personnes dites vulnérables.
Triple reconnaissance pour Floriane Goosse
Floriane Goosse a également pris part au 19e International Research Symposium on Service Excellence in Management (QUIS19), la conférence biannuelle de référence en management des services, qui s’est tenue à Rome début juin. À cette occasion, sa recherche s’est distinguée une fois de plus en remportant le prix de la meilleure recherche à impact sociétal, décerné par le comité scientifique de la conférence. Une reconnaissance internationale prestigieuse qui vient couronner un travail rigoureux et profondément engagé. Trois reconnaissances majeures en moins d’un an qui viennent saluer à la fois l’excellence scientifique et l’impact sociétal fort d’une recherche particulièrement prometteuse.

Cette reconnaissance me touche énormément et constitue un bel encouragement pour la suite de mes travaux, que je mène en collaboration avec mes co-promoteurs, Professeur Wafa Hammedi (NaDI-CeRCLE) et Professeur Dominik Mahr (University of Maastricht). A mon échelle, je suis heureuse de contribuer à faire évoluer les perspectives dans le champ du marketing, souvent tourné sur le monde de l’entreprise, en mettant la recherche au service de la communauté.
En savoir plus sur le NaDI-CeRCLe
L’objectif du Centre de recherche NaDI-CeRCLe est de promouvoir activement la recherche théorique et empirique, fondamentale et appliquée, dans le domaine du marketing et des services, et plus spécifiquement dans les domaines de la consommation et des loisirs.

Regarder jouer, c’est jouer ? Twitch et la révolution du jeu vidéo
Regarder jouer, c’est jouer ? Twitch et la révolution du jeu vidéo
Passionnée de jeux vidéo depuis toujours, Fanny Barnabé, chercheuse au centre de recherche CRIDS (Namur Digital Institute) et chargée de cours à l’Université de Namur, explore les coulisses d’un phénomène culturel majeur : le streaming de jeux vidéo sur Twitch. Entre humour, ironie et discours toxiques, elle décrypte les enjeux d’un espace numérique en pleine mutation.

Le jeu vidéo n’est plus seulement un loisir : il est devenu un objet d’étude à part entière. Et Fanny Barnabé en est l’une des figures à l’UNamur. Littéraire de formation, elle s’est tournée vers les « Game Studies » pour mieux comprendre les univers fictionnels complexes qui l’ont toujours fascinée. « C’est à cause du jeu vidéo que j’ai étudié la littérature », confie-t-elle avec un sourire. Aujourd’hui, elle s’intéresse à un phénomène en plein essor : la diffusion de parties de jeux vidéo en direct sur des plateformes comme Twitch.

Twitch, entre humour et discours toxiques
Sur Twitch, des millions de spectateurs regardent chaque jour des streamers jouer à leurs jeux préférés. Cette pratique, appelée le « jeu secondaire » (un concept développé par la chercheuse Julie Delbouille de l’ULiège), consiste à jouer par procuration en regardant quelqu’un d’autre tenir la manette. « Certains ne jouent plus eux-mêmes, ils regardent d’autres jouer. C’est devenu une manière à part entière de consommer le jeu vidéo », explique Fanny Barnabé, « Twitch est un espace où l’humour règne, souvent sous forme d’ironie ou de second degré. Mais c’est aussi un lieu où la toxicité peut se développer très rapidement ». D’où la thématique de sa recherche actuelle : à partir de quand un propos ironique devient-il violent ? À partir de quand peut-on déterminer si un propos est acceptable ou non dans le contexte du jeu vidéo ?
Une industrie en pleine mutation
Le travail de Fanny Barnabé ne s’arrête pas à Twitch. Elle a aussi étudié la narration dans les jeux, les tutoriels, ou encore les pratiques créatives des joueurs, comme les fanfictions ou les « machinimas » (des films réalisés à l’intérieur même des jeux).

Le jeu vidéo est un terrain d’étude incroyablement riche et interdisciplinaire
Et ce terrain évolue vite. Très vite. « Le jeu vidéo est passé d’un loisir de niche à un phénomène de masse. Aujourd’hui, plus de 90 % des jeunes y jouent », rappelle-t-elle. Cette popularité s’accompagne d’une transformation économique : dans le contexte du capitalisme de plateformes, la pratique du jeu tend à devenir rentable, monétisée, professionnalisée. « On est passé du jeu qu’on achète une fois, au modèle du “game as a service”, et au streaming, où les streamers professionnels convertissent d’une certaine manière leur expérience de jeu en revenus publicitaires. »
Un miroir de notre société en mutation
Pour Fanny Barnabé, il est difficile de prédire comment l’univers du jeu vidéo va évoluer à l’avenir. « Il devient très difficile de parler du jeu vidéo comme d’un objet unique, tant les pratiques sont diverses », explique-t-elle. Entre les jeux mobiles comme Candy Crush, les compétitions d’e-sport ou les aventures collaboratives en ligne, les usages sont multiples et reflètent la complexité de notre société numérique.

Cette diversité s’inscrit dans un contexte plus large : celui du capitalisme de plateformes. « Le jeu, qui était à la base une pratique de loisir, est aujourd’hui intégré à des logiques de rentabilité », observe la chercheuse. Le streaming, en particulier, illustre cette transformation : jouer devient une activité productive, génératrice de revenus, parfois même un métier à part entière.
Fanny Barnabé – portrait
À 36 ans, Fanny Barnabé a récemment rejoint le rang des académiques de l’UNamur. Elle est chargée de cours au Département « Sciences sociales, politiques et de la communication » de la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP). Elle y donne des cours aux étudiants des trois années de bachelier en médias interactifs et participatifs ou encore en digital transition. L’année académique prochaine, elle dispensera le cours de narration médiatique et storytelling.
Fanny est aussi une passionnée du Japon. En 2017-2018, elle a réalisé un séjour postdoctoral d'un an à Kyoto, au sein du Ritsumeikan Center for Game Studies, sous la direction du Professeur Hiroshi Yoshida, à l’aide d’une bourse Marie-Curie COFUND de l’Université de Liège (cofinancée par l’Union Européenne). Ce séjour était consacré à l’étude du paratexte des jeux vidéo.
Lors de la mission académique organisée par le Wallonie-Bruxelles International, en marge de l’exposition universelle d’Osaka, elle a pu retourner à Tokyo et à Kyoto pour retisser des liens avec différents collègues spécialisés en game studies et mettre en place des partenariats de recherche entre les institutions japonaises et l’UNamur.

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Avec l’IA, il faut donner le contrôle à l’utilisateur
Avec l’IA, il faut donner le contrôle à l’utilisateur
Pour Bruno Dumas, l’informatique s’inscrit dans les principes de la psychologie appliquée
L’intelligence artificielle (IA) s’immisce dans nos vies professionnelles comme dans nos vies privées. Elle nous séduit comme elle nous inquiète. À l’échelle mondiale, elle est au cœur d’importants enjeux stratégiques, sociétaux ou économiques, débattus encore mi-février 2025, lors du sommet mondial de l’IA à Paris. Mais comment ne pas la subir en tant qu’utilisateur ? Comment avoir accès à cette nécessaire transparence de son fonctionnement ? En plaçant son prisme de recherche du côté de l’utilisateur, Bruno Dumas est en quelque sorte « un psychologue de l’informatique ». Expert en interaction humain-machine, co-président de l’Institut NaDI (Namur Digital Institut), il défend l'idée d'une utilisation raisonnée et éclairée des technologies émergentes.

Cet article est tiré de la rubrique "Expert" du magazine Omalius #36 (mars 2025).
Début février 2025, l’IA Act, la première législation générale au monde sur l’IA qui encadre son utilisation et son développement entrait en vigueur en Europe. En tant que spécialiste des interactions humain-machine, ce nouveau cadre vous rassure-t-il ?
À l’UNamur, au sein de mon groupe de recherche, nous axons nos travaux du côté de l’utilisateur et de son interaction avec la technologie. En matière d’IA, nous sommes plus particulièrement focalisés sur cette notion de transparence, que l’on retrouve dans le principe de l’IA Act. Comment l’IA prend-elle ses décisions ? Sur quelles données se base-t-elle ? Quels sont ses processus de fonctionnement ? Est-elle capable de les expliquer ? Ce besoin de transparence de l’IA est primordial pour l’utilisateur. Or, pour l’instant, cela bloque d’un point de vue purement technique, essentiellement à cause de la quantité gargantuesque de données que l’IA utilise pour fonctionner, pour s’entrainer. Actuellement, seuls les experts sont vraiment capables de comprendre le fonctionnement de l’IA. Or, dans la mesure où elle est souvent un outil pour le citoyen, le besoin de transparence doit aussi et surtout être accessible pour lui. À l’UNamur, de nombreuses recherches sont ainsi menées dans ce sens.
Vous travaillez par exemple avec des médecins sur le degré de confiance envers l’IA dans le cadre de leur métier : de quoi s’agit-il ?
Cela porte sur un système d’IA qui doit notamment permettre aux médecins de les aider dans l’identification de tumeurs sur les images médicales. Le défi ? Que le médecin puisse savoir si la réponse fournie par l’IA est fiable et quel est ce degré de fiabilité. Nous développons et testons ce processus avec des médecins. Processus qui va permettre à l’IA de leur donner son degré de certitude. Les premiers retours montrent que cette transparence sera fondamentale.

Avec ce principe de transparence, l’IA n’est plus juste une machine qui donne une solution, mais une technologie qui en évalue le degré de certitude et qui explique son processus de prise de décision. On se trouve alors dans une véritable démarche de collaboration entre le médecin et l’IA.
Aujourd’hui, vous êtes confiant dans la manière dont le citoyen s’approprie l’IA ?
Je suis fasciné par ces utilisations émergentes et multiples. Maintenant, que ce soit pour écrire une carte de vœux, résumer un texte, organiser une réunion, faire une recette de gâteau ou rédiger un mail, on s’adresse à l’IA. Je ne pense pas que nous ayons de mauvais usages, mais je suis plus inquiet par le manque de prise de conscience des enjeux de transparence du fonctionnement de l’IA. Là, il y a un besoin d’information, de sensibilisation et d’éducation. Nous y travaillons, y compris à l’UNamur. C’est aussi dans cet esprit qu’avec 24 collègues, nous avons lancé un cours sur les enjeux et les opportunités de l’IA accessible à tous les étudiants de l’Université, quelle que soit leur discipline. Mais c’est très clairement un axe à renforcer et à accélérer pour qu’il progresse au même rythme que le développement de la technologie.
Une autre technologie qui progresse dans le quotidien du citoyen, et que vous étudiez de près, c’est la réalité augmentée : où en est-on ?
Est-ce qu’on va échanger nos smartphones pour des lunettes intelligentes ? La réponse est très probablement oui, et dans un futur relativement proche ! J’étudie donc ce qui va se passer pour l’utilisateur lorsqu’il y aura une couche numérique supplémentaire qui viendra se greffer à son environnement, à ce qu’il voit. Nous ne devons pas laisser ce contrôle-là exclusivement aux géants de la tech qui ont tous de tels prototypes dans leurs cartons. Mon travail consiste à savoir comment, d’un point de vue technologique, on peut donner davantage de contrôle à l’utilisateur. Comment peut-il filtrer ce qu’il voit ? Comment peut-il définir quelles informations il veut voir, combien, etc. Notre objectif est de lui donner des outils pour garder le contrôle sur ces futurs systèmes de réalité augmentée.
Quels genres d’outils ?
Par exemple, nous développons des techniques permettant à l’utilisateur de filtrer en temps réel les éléments qu’il souhaite y voir. À l’heure actuelle, les outils de réalité augmentée existants donnent très peu de pouvoir à l’utilisateur. Nous travaillons donc à renverser cette tendance. Nous veillons aussi à ce que cette présence de la réalité augmentée se fasse au profit de l’utilisateur pour lui permettre de mieux comprendre son environnement.
Plus globalement, la technologie s’adapte-t-elle suffisamment aux besoins de l’utilisateur ?
Non, trop souvent l’utilisateur doit juste subir ces développements technologiques. Mon approche de chercheur fait l’inverse : c’est au système à s’adapter aux besoins des utilisateurs. Chaque développement doit se faire dans le dialogue avec l’utilisateur. C’est pourquoi notre travail s’inscrit à la croisée de la recherche en informatique et de principes hérités de la psychologie appliquée. Car nous devons, avant tout, comprendre le fonctionnement de l’utilisateur avant de développer des technologies plus pertinentes, plus efficaces, plus légitimes et mieux adaptées.
L'initiative TRAIL4Wallonia
En prenant part à l’initiative TRAIL (Trusted AI Labs) lancée fin 2020, l’UNamur participe activement avec nombre de ses chercheurs et professeurs, au programme régional DigitalWallonia 4.AI.
TRAIL regroupe les cinq universités francophones et quatre centres de recherche agréés wallons (CRA). Son ambition est de mutualiser les recherches en intelligence artificielle en Fédération Wallonie-Bruxelles. Bruno Dumas fait ainsi partie du groupe de recherche travaillant sur la thématique Interaction humain-IA, avec une dizaine de ses collègues namurois.
Cet article est tiré de la rubrique "Expert" du magazine Omalius #36 (Mars 2025).


Un nouvel élan pour les sciences humaines et sociales à l’UNamur
Un nouvel élan pour les sciences humaines et sociales à l’UNamur
A l’UNamur une nouvelle plateforme dédiée à la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) voit le jour. Objectif ? Offrir aux chercheuses et chercheurs en SHS, un soutien méthodologique adapté à leurs besoins et renforcer l’excellence en SHS à l’UNamur. Cette plateforme, SHS Impulse, fournira divers services tels qu’un apport financier pour des formations, de la consultance, des accès à des ressources, ou encore des achats de logiciels en cofinancement.

Qu’elles portent sur la linguistique, l’économie, la politique, le développement durable, le droit, l’histoire, les sciences de l’éducation, la littérature, ou encore la traduction, les recherches en sciences humaines et sociales sont autant éclectiques que riches et primordiales pour aborder les enjeux de la société. A l’UNamur sur les onze instituts de recherches que compte l’institution, sept sont directement concernés par la recherche en SHS. Si une forte complémentarité dans ces domaines de recherche est observée, une meilleure mutualisation des moyens, un partage et un accès plus aisé à certains services, ressources, ou supports permettent de soutenir et de renforcer l’excellence de la recherche en SHS à l’UNamur. C’est dans cette optique que la plateforme SHS impulse vient d’être créée.

Nous sommes partis des besoins des chercheurs en SHS pour établir quatre axes développés au sein de cette plateforme
Articulation des ressources autour de 4 axes
- Axe 1 – Soutien à l’acquisition de base de données, ressources documentaires et logiciels
- Axe 2 - Subvention de formations de pointe pour l’utilisation de méthodes spécialisées
- Axe 3 - Cofinancement de l’accès à la plateforme SMCS "Support en Méthodologie et Calcul Statistique" de l’UCLouvain, grâce à un partenariat interuniversitaire.
- Axe 4 - Mise en place d’un espace SHS, contenant un laboratoire pour la passation d’expériences et des outils de travail partagés favorisant les échanges entre chercheurs.
Perspectives
Cette initiative, lancée en janvier 2025, répond aux défis spécifiques rencontrés par les chercheurs en SHS. L’objectif à long terme est de pérenniser et d'élargir les services. « Nous allons aussi engager un chercheur expert en analyse méthodologique en SHS qui pourra informer des méthodologies innovantes et encadrer la conception méthodologique des projets de recherche », souligne Sandrine Biémar, vice-doyenne de la Faculté des Sciences de l'Education et de la Formation de l'UNamur, membre de l’institut IRDENA et du comité de gestion de SHS Impulse. « Le souhait est aussi de soutenir le réseautage entre les chercheurs en SHS de l’UNamur et d’être un levier pour la mise ne place de projet interdisciplinaire », ajoute Sandrine Biémar.
L’équipe de gestion de la plateforme est formée par les représentants des différents instituts SHS de l'université et veille à une gestion efficace des ressources. L'impact de la plateforme sera évalué pendant sa phase initiale (2025-2027), ce qui permettra de définir les stratégies pour sa pérennisation et son développement.

Faculté EMCP : trois chercheurs primés - #1 Floriane Goosse doublement récompensée pour sa recherche à impact sociétal
Faculté EMCP : trois chercheurs primés - #1 Floriane Goosse doublement récompensée pour sa recherche à impact sociétal
Le centre de recherche NaDI-CeRCLe s’est brillamment démarqué sur la scène internationale ces dernières semaines. Trois jeunes chercheurs issus de la Faculté EMCP ont en effet été couronnés de reconnaissances prestigieuses lors d’événements internationaux de premier plan pour leur recherche en management des services : il s’agit de Floriane Goosse, Victor Sluÿters et Florence Nizette. Cet été, découvrons le travail de ces doctorants et leurs contributions significatives à la progression des connaissances et pratiques dans ce domaine.

Après avoir remporté le prestigieux « Best Research Paper Award » à la conférence SERVSIG par l’association Américaine du Marketing en 2024 pour son papier de thèse, Floriane Goosse, chercheuse au centre de recherche NaDI-CeRCLe, figure parmi les deux lauréats de la ServCollab Scholarship 2025, une bourse doctorale internationale attribuée par un organisme américain dédié à la promotion de la recherche scientifique à haut impact sociétal.
Pas moins de 37 doctorants issus d’universités du monde entier étaient en lice pour recevoir cette bourse. Deux chercheurs ont été retenus à l’issue d’un processus de sélection approfondi : Griffin Colaizzi, doctorant en psychologie à la Northeastern University (USA), et Floriane Goosse, doctorante à l’UNamur au sein du NaDI-CeRCLE.
Les nouvelles technologies pour renforcer l’autonomie des personnes en situation de handicap
Encadrée par les professeurs Wafa Hammedi (UNamur) et Dominik Mahr (Université de Maastricht), Floriane Goosse explore au travers de sa thèse la manière dont les nouvelles technologies, comme les assistants vocaux intelligents, peuvent renforcer l’autonomie des personnes souffrant de handicap, en particulier les personnes déficientes visuelles, et ainsi améliorer considérablement leur bien-être.
Un projet à fort potentiel qui a convaincu les membres du jury de ServCollab, composé de chercheurs éminents dans ce domaine. Le jury a été particulièrement impressionné par la rigueur méthodologique de la jeune chercheuse et a salué son alignement avec les principes de la Transformative Service Research ainsi que sa profonde détermination à créer un impact tangible sur la vie des personnes dites vulnérables.
Triple reconnaissance pour Floriane Goosse
Floriane Goosse a également pris part au 19e International Research Symposium on Service Excellence in Management (QUIS19), la conférence biannuelle de référence en management des services, qui s’est tenue à Rome début juin. À cette occasion, sa recherche s’est distinguée une fois de plus en remportant le prix de la meilleure recherche à impact sociétal, décerné par le comité scientifique de la conférence. Une reconnaissance internationale prestigieuse qui vient couronner un travail rigoureux et profondément engagé. Trois reconnaissances majeures en moins d’un an qui viennent saluer à la fois l’excellence scientifique et l’impact sociétal fort d’une recherche particulièrement prometteuse.

Cette reconnaissance me touche énormément et constitue un bel encouragement pour la suite de mes travaux, que je mène en collaboration avec mes co-promoteurs, Professeur Wafa Hammedi (NaDI-CeRCLE) et Professeur Dominik Mahr (University of Maastricht). A mon échelle, je suis heureuse de contribuer à faire évoluer les perspectives dans le champ du marketing, souvent tourné sur le monde de l’entreprise, en mettant la recherche au service de la communauté.
En savoir plus sur le NaDI-CeRCLe
L’objectif du Centre de recherche NaDI-CeRCLe est de promouvoir activement la recherche théorique et empirique, fondamentale et appliquée, dans le domaine du marketing et des services, et plus spécifiquement dans les domaines de la consommation et des loisirs.

Regarder jouer, c’est jouer ? Twitch et la révolution du jeu vidéo
Regarder jouer, c’est jouer ? Twitch et la révolution du jeu vidéo
Passionnée de jeux vidéo depuis toujours, Fanny Barnabé, chercheuse au centre de recherche CRIDS (Namur Digital Institute) et chargée de cours à l’Université de Namur, explore les coulisses d’un phénomène culturel majeur : le streaming de jeux vidéo sur Twitch. Entre humour, ironie et discours toxiques, elle décrypte les enjeux d’un espace numérique en pleine mutation.

Le jeu vidéo n’est plus seulement un loisir : il est devenu un objet d’étude à part entière. Et Fanny Barnabé en est l’une des figures à l’UNamur. Littéraire de formation, elle s’est tournée vers les « Game Studies » pour mieux comprendre les univers fictionnels complexes qui l’ont toujours fascinée. « C’est à cause du jeu vidéo que j’ai étudié la littérature », confie-t-elle avec un sourire. Aujourd’hui, elle s’intéresse à un phénomène en plein essor : la diffusion de parties de jeux vidéo en direct sur des plateformes comme Twitch.

Twitch, entre humour et discours toxiques
Sur Twitch, des millions de spectateurs regardent chaque jour des streamers jouer à leurs jeux préférés. Cette pratique, appelée le « jeu secondaire » (un concept développé par la chercheuse Julie Delbouille de l’ULiège), consiste à jouer par procuration en regardant quelqu’un d’autre tenir la manette. « Certains ne jouent plus eux-mêmes, ils regardent d’autres jouer. C’est devenu une manière à part entière de consommer le jeu vidéo », explique Fanny Barnabé, « Twitch est un espace où l’humour règne, souvent sous forme d’ironie ou de second degré. Mais c’est aussi un lieu où la toxicité peut se développer très rapidement ». D’où la thématique de sa recherche actuelle : à partir de quand un propos ironique devient-il violent ? À partir de quand peut-on déterminer si un propos est acceptable ou non dans le contexte du jeu vidéo ?
Une industrie en pleine mutation
Le travail de Fanny Barnabé ne s’arrête pas à Twitch. Elle a aussi étudié la narration dans les jeux, les tutoriels, ou encore les pratiques créatives des joueurs, comme les fanfictions ou les « machinimas » (des films réalisés à l’intérieur même des jeux).

Le jeu vidéo est un terrain d’étude incroyablement riche et interdisciplinaire
Et ce terrain évolue vite. Très vite. « Le jeu vidéo est passé d’un loisir de niche à un phénomène de masse. Aujourd’hui, plus de 90 % des jeunes y jouent », rappelle-t-elle. Cette popularité s’accompagne d’une transformation économique : dans le contexte du capitalisme de plateformes, la pratique du jeu tend à devenir rentable, monétisée, professionnalisée. « On est passé du jeu qu’on achète une fois, au modèle du “game as a service”, et au streaming, où les streamers professionnels convertissent d’une certaine manière leur expérience de jeu en revenus publicitaires. »
Un miroir de notre société en mutation
Pour Fanny Barnabé, il est difficile de prédire comment l’univers du jeu vidéo va évoluer à l’avenir. « Il devient très difficile de parler du jeu vidéo comme d’un objet unique, tant les pratiques sont diverses », explique-t-elle. Entre les jeux mobiles comme Candy Crush, les compétitions d’e-sport ou les aventures collaboratives en ligne, les usages sont multiples et reflètent la complexité de notre société numérique.

Cette diversité s’inscrit dans un contexte plus large : celui du capitalisme de plateformes. « Le jeu, qui était à la base une pratique de loisir, est aujourd’hui intégré à des logiques de rentabilité », observe la chercheuse. Le streaming, en particulier, illustre cette transformation : jouer devient une activité productive, génératrice de revenus, parfois même un métier à part entière.
Fanny Barnabé – portrait
À 36 ans, Fanny Barnabé a récemment rejoint le rang des académiques de l’UNamur. Elle est chargée de cours au Département « Sciences sociales, politiques et de la communication » de la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP). Elle y donne des cours aux étudiants des trois années de bachelier en médias interactifs et participatifs ou encore en digital transition. L’année académique prochaine, elle dispensera le cours de narration médiatique et storytelling.
Fanny est aussi une passionnée du Japon. En 2017-2018, elle a réalisé un séjour postdoctoral d'un an à Kyoto, au sein du Ritsumeikan Center for Game Studies, sous la direction du Professeur Hiroshi Yoshida, à l’aide d’une bourse Marie-Curie COFUND de l’Université de Liège (cofinancée par l’Union Européenne). Ce séjour était consacré à l’étude du paratexte des jeux vidéo.
Lors de la mission académique organisée par le Wallonie-Bruxelles International, en marge de l’exposition universelle d’Osaka, elle a pu retourner à Tokyo et à Kyoto pour retisser des liens avec différents collègues spécialisés en game studies et mettre en place des partenariats de recherche entre les institutions japonaises et l’UNamur.

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Avec l’IA, il faut donner le contrôle à l’utilisateur
Avec l’IA, il faut donner le contrôle à l’utilisateur
Pour Bruno Dumas, l’informatique s’inscrit dans les principes de la psychologie appliquée
L’intelligence artificielle (IA) s’immisce dans nos vies professionnelles comme dans nos vies privées. Elle nous séduit comme elle nous inquiète. À l’échelle mondiale, elle est au cœur d’importants enjeux stratégiques, sociétaux ou économiques, débattus encore mi-février 2025, lors du sommet mondial de l’IA à Paris. Mais comment ne pas la subir en tant qu’utilisateur ? Comment avoir accès à cette nécessaire transparence de son fonctionnement ? En plaçant son prisme de recherche du côté de l’utilisateur, Bruno Dumas est en quelque sorte « un psychologue de l’informatique ». Expert en interaction humain-machine, co-président de l’Institut NaDI (Namur Digital Institut), il défend l'idée d'une utilisation raisonnée et éclairée des technologies émergentes.

Cet article est tiré de la rubrique "Expert" du magazine Omalius #36 (mars 2025).
Début février 2025, l’IA Act, la première législation générale au monde sur l’IA qui encadre son utilisation et son développement entrait en vigueur en Europe. En tant que spécialiste des interactions humain-machine, ce nouveau cadre vous rassure-t-il ?
À l’UNamur, au sein de mon groupe de recherche, nous axons nos travaux du côté de l’utilisateur et de son interaction avec la technologie. En matière d’IA, nous sommes plus particulièrement focalisés sur cette notion de transparence, que l’on retrouve dans le principe de l’IA Act. Comment l’IA prend-elle ses décisions ? Sur quelles données se base-t-elle ? Quels sont ses processus de fonctionnement ? Est-elle capable de les expliquer ? Ce besoin de transparence de l’IA est primordial pour l’utilisateur. Or, pour l’instant, cela bloque d’un point de vue purement technique, essentiellement à cause de la quantité gargantuesque de données que l’IA utilise pour fonctionner, pour s’entrainer. Actuellement, seuls les experts sont vraiment capables de comprendre le fonctionnement de l’IA. Or, dans la mesure où elle est souvent un outil pour le citoyen, le besoin de transparence doit aussi et surtout être accessible pour lui. À l’UNamur, de nombreuses recherches sont ainsi menées dans ce sens.
Vous travaillez par exemple avec des médecins sur le degré de confiance envers l’IA dans le cadre de leur métier : de quoi s’agit-il ?
Cela porte sur un système d’IA qui doit notamment permettre aux médecins de les aider dans l’identification de tumeurs sur les images médicales. Le défi ? Que le médecin puisse savoir si la réponse fournie par l’IA est fiable et quel est ce degré de fiabilité. Nous développons et testons ce processus avec des médecins. Processus qui va permettre à l’IA de leur donner son degré de certitude. Les premiers retours montrent que cette transparence sera fondamentale.

Avec ce principe de transparence, l’IA n’est plus juste une machine qui donne une solution, mais une technologie qui en évalue le degré de certitude et qui explique son processus de prise de décision. On se trouve alors dans une véritable démarche de collaboration entre le médecin et l’IA.
Aujourd’hui, vous êtes confiant dans la manière dont le citoyen s’approprie l’IA ?
Je suis fasciné par ces utilisations émergentes et multiples. Maintenant, que ce soit pour écrire une carte de vœux, résumer un texte, organiser une réunion, faire une recette de gâteau ou rédiger un mail, on s’adresse à l’IA. Je ne pense pas que nous ayons de mauvais usages, mais je suis plus inquiet par le manque de prise de conscience des enjeux de transparence du fonctionnement de l’IA. Là, il y a un besoin d’information, de sensibilisation et d’éducation. Nous y travaillons, y compris à l’UNamur. C’est aussi dans cet esprit qu’avec 24 collègues, nous avons lancé un cours sur les enjeux et les opportunités de l’IA accessible à tous les étudiants de l’Université, quelle que soit leur discipline. Mais c’est très clairement un axe à renforcer et à accélérer pour qu’il progresse au même rythme que le développement de la technologie.
Une autre technologie qui progresse dans le quotidien du citoyen, et que vous étudiez de près, c’est la réalité augmentée : où en est-on ?
Est-ce qu’on va échanger nos smartphones pour des lunettes intelligentes ? La réponse est très probablement oui, et dans un futur relativement proche ! J’étudie donc ce qui va se passer pour l’utilisateur lorsqu’il y aura une couche numérique supplémentaire qui viendra se greffer à son environnement, à ce qu’il voit. Nous ne devons pas laisser ce contrôle-là exclusivement aux géants de la tech qui ont tous de tels prototypes dans leurs cartons. Mon travail consiste à savoir comment, d’un point de vue technologique, on peut donner davantage de contrôle à l’utilisateur. Comment peut-il filtrer ce qu’il voit ? Comment peut-il définir quelles informations il veut voir, combien, etc. Notre objectif est de lui donner des outils pour garder le contrôle sur ces futurs systèmes de réalité augmentée.
Quels genres d’outils ?
Par exemple, nous développons des techniques permettant à l’utilisateur de filtrer en temps réel les éléments qu’il souhaite y voir. À l’heure actuelle, les outils de réalité augmentée existants donnent très peu de pouvoir à l’utilisateur. Nous travaillons donc à renverser cette tendance. Nous veillons aussi à ce que cette présence de la réalité augmentée se fasse au profit de l’utilisateur pour lui permettre de mieux comprendre son environnement.
Plus globalement, la technologie s’adapte-t-elle suffisamment aux besoins de l’utilisateur ?
Non, trop souvent l’utilisateur doit juste subir ces développements technologiques. Mon approche de chercheur fait l’inverse : c’est au système à s’adapter aux besoins des utilisateurs. Chaque développement doit se faire dans le dialogue avec l’utilisateur. C’est pourquoi notre travail s’inscrit à la croisée de la recherche en informatique et de principes hérités de la psychologie appliquée. Car nous devons, avant tout, comprendre le fonctionnement de l’utilisateur avant de développer des technologies plus pertinentes, plus efficaces, plus légitimes et mieux adaptées.
L'initiative TRAIL4Wallonia
En prenant part à l’initiative TRAIL (Trusted AI Labs) lancée fin 2020, l’UNamur participe activement avec nombre de ses chercheurs et professeurs, au programme régional DigitalWallonia 4.AI.
TRAIL regroupe les cinq universités francophones et quatre centres de recherche agréés wallons (CRA). Son ambition est de mutualiser les recherches en intelligence artificielle en Fédération Wallonie-Bruxelles. Bruno Dumas fait ainsi partie du groupe de recherche travaillant sur la thématique Interaction humain-IA, avec une dizaine de ses collègues namurois.
Cet article est tiré de la rubrique "Expert" du magazine Omalius #36 (Mars 2025).


Un nouvel élan pour les sciences humaines et sociales à l’UNamur
Un nouvel élan pour les sciences humaines et sociales à l’UNamur
A l’UNamur une nouvelle plateforme dédiée à la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) voit le jour. Objectif ? Offrir aux chercheuses et chercheurs en SHS, un soutien méthodologique adapté à leurs besoins et renforcer l’excellence en SHS à l’UNamur. Cette plateforme, SHS Impulse, fournira divers services tels qu’un apport financier pour des formations, de la consultance, des accès à des ressources, ou encore des achats de logiciels en cofinancement.

Qu’elles portent sur la linguistique, l’économie, la politique, le développement durable, le droit, l’histoire, les sciences de l’éducation, la littérature, ou encore la traduction, les recherches en sciences humaines et sociales sont autant éclectiques que riches et primordiales pour aborder les enjeux de la société. A l’UNamur sur les onze instituts de recherches que compte l’institution, sept sont directement concernés par la recherche en SHS. Si une forte complémentarité dans ces domaines de recherche est observée, une meilleure mutualisation des moyens, un partage et un accès plus aisé à certains services, ressources, ou supports permettent de soutenir et de renforcer l’excellence de la recherche en SHS à l’UNamur. C’est dans cette optique que la plateforme SHS impulse vient d’être créée.

Nous sommes partis des besoins des chercheurs en SHS pour établir quatre axes développés au sein de cette plateforme
Articulation des ressources autour de 4 axes
- Axe 1 – Soutien à l’acquisition de base de données, ressources documentaires et logiciels
- Axe 2 - Subvention de formations de pointe pour l’utilisation de méthodes spécialisées
- Axe 3 - Cofinancement de l’accès à la plateforme SMCS "Support en Méthodologie et Calcul Statistique" de l’UCLouvain, grâce à un partenariat interuniversitaire.
- Axe 4 - Mise en place d’un espace SHS, contenant un laboratoire pour la passation d’expériences et des outils de travail partagés favorisant les échanges entre chercheurs.
Perspectives
Cette initiative, lancée en janvier 2025, répond aux défis spécifiques rencontrés par les chercheurs en SHS. L’objectif à long terme est de pérenniser et d'élargir les services. « Nous allons aussi engager un chercheur expert en analyse méthodologique en SHS qui pourra informer des méthodologies innovantes et encadrer la conception méthodologique des projets de recherche », souligne Sandrine Biémar, vice-doyenne de la Faculté des Sciences de l'Education et de la Formation de l'UNamur, membre de l’institut IRDENA et du comité de gestion de SHS Impulse. « Le souhait est aussi de soutenir le réseautage entre les chercheurs en SHS de l’UNamur et d’être un levier pour la mise ne place de projet interdisciplinaire », ajoute Sandrine Biémar.
L’équipe de gestion de la plateforme est formée par les représentants des différents instituts SHS de l'université et veille à une gestion efficace des ressources. L'impact de la plateforme sera évalué pendant sa phase initiale (2025-2027), ce qui permettra de définir les stratégies pour sa pérennisation et son développement.