Les activités de recherche du Département de géographie, menées tant au Nord qu’au Sud, contribuent à la transition vers des espaces durables et résilients afin d'améliorer le bien-être des populations en termes de santé, alimentation, ressources naturelles, sécurité, relations sociales et liberté de choisir. 

Observer et analyser les territoires, les organisations, les individus, les écosystèmes afin de les comprendre et d’appréhender leur complexité permet ensuite de proposer des solutions. Pour ce faire, le Département de Géographie s’appuie sur le concept de résilience qui est une mise en mouvement, une recherche perpétuelle d’équilibre dynamique entre court terme et long terme, échelle locale et globale, repli et ouverture, autonomie et dépendance ou interdépendance. La résilience est capable de redonner au citoyen sa place dans les processus de gouvernance. Elle encourage une approche systémique et admet la survenue de perturbations dans le futur ; elle est ouverte aux ruptures avec le modèle actuel. Vu que la résilience permet de s’inscrire dans des stratégies nouvelles, de penser autrement et d’être pionnier, elle apparaît comme un moyen adéquat pour assurer et accompagner les transitions.

Les 3 grands axes de recherche

Biodiversité, rapport à la Nature et transition alimentaire

La préservation de la biodiversité et la transition alimentaire requièrent un changement fondamental dans notre rapport à la Nature, que nos chercheurs s'efforcent de promouvoir en reconnaissant l'humain comme partie intégrante de l'écosystème. Face aux défis actuels (conflits mondiaux, pandémie, effondrement de la biodiversité, dépendance aux énergies fossiles), notre modèle agricole globalisé est obsolète. Des alternatives existent pourtant! Elles passent toutes par une reterritorialisation de l’agriculture. Nos chercheurs contribuent à développer des filières et territoires agricoles qui proposent une agriculture nourricière, respectueuse de l’environnement, au service des populations locales par le développement de méthodes de recherche action participative. Le chercheur co-construit des solutions en étant à l’écoute des citoyens, en faisant dialoguer les différentes formes de savoir, et en ancrant sa recherche au sein d’un territoire particulier.

Recherche Nicolas Dendoncker

Migrations, vulnérabilité et environnement

Les migrations environnementales constituent un défi croissant dans un monde confronté à des changements écologiques rapides et souvent dévastateurs. Nos chercheurs se consacrent à approfondir la complexité des interactions entre les facteurs environnementaux et les déplacements de populations. Leur objectif est de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à ces migrations afin d'anticiper les déplacements futurs et de contribuer à établir des politiques et des stratégies d'adaptation appropriées. Parallèlement, la vulnérabilité face aux risques environnementaux, qu'il s'agisse des changements climatiques, de la fréquence accrue des catastrophes naturelles ou des menaces sanitaires émergentes, est devenue une préoccupation majeure. Grâce à des approches de recherche mixte (qui combine recherches quantitative et qualitative), nos chercheurs approfondissent la compréhension de ces enjeux, dans le but ultime de proposer des solutions visant à réduire les impacts environnementaux, à renforcer la résilience des communautés et à préserver la sécurité et le bien-être des populations confrontées à ces défis.

Recherche en géographie

Epidémiologie spatiale et cartographie des populations

L'épidémiologie spatiale consiste à étudier l’influence des facteurs environnementaux et humains sur l'apparition et la propagation des maladies, en utilisant des modèles spatiaux pour prédire leur répartition géographique. Cette approche permet une meilleure identification des zones à risque, facilitant ainsi la mise en place de mesures préventives et de surveillance ciblées. Parallèlement, la cartographie des populations s'intéresse à la répartition spatiale des habitants, à l'impact de l'urbanisation et des migrations sur la santé globale, ainsi qu'à la manière dont ces phénomènes renforcent les disparités en matière de santé. Notre département contribue à la production de données détaillées sur la répartition de la population mondiale, afin d'évaluer précisément les conséquences de la croissance démographique et de l'urbanisation sur la santé, tout en explorant les liens entre population, urbanisation et développement. 

Recherche Catherine Linard

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