L’URBE a pour vocation d’étudier les organismes aquatiques et leurs interactions avec l’environnement. Elle associe la biologie comparative (plusieurs espèces étudiées) et la biologie intégrative (plusieurs niveaux d’intégration biologique).
Les équipes de recherche s’articulent autour de quatre grands axes, allant de l’étude des génomes à celui des écosystèmes, en passant par les organismes et les populations. Des techniques de laboratoire de pointe sont associées à des études de terrain dans divers écosystèmes aquatiques. L’Unité est étroitement impliquée dans la formation aux étudiants, notamment via le Master en Biologie des Organismes et Ecologie co-organisé avec l’UCL.
Ecologie environnementale des écosystèmes
Comment la composition et la diversité des communautés aquatiques changent-elles face à la variation environnementale ? Ces changements sont-ils prévisibles et, si oui, basés sur quelle théorie ? Quelles sont les conséquences de ces changements pour le fonctionnement des écosystèmes ? Notre mission est de répondre à ces questions, en développant une approche multidisciplinaire combinant la théorie écologique, les données de terrain et des expériences contrôlées, souvent en utilisant des substances chimiques comme des variables d'environnement. Nos activités scientifiques se situent donc à l'interface des sciences de l'environnement, de l'écologie des écosystèmes et des communautés et de l'écotoxicologie.
Promoteur (PI) | Frédérik de Laender
Frédérik de Laender est membre des instituts ILEE et naXys.
Evolution adaptative et de génomique
Les recherches sont focalisées sur la base génomique de la variation adaptative. Elle est étudiée en comparant les variations génétiques et physiologiques entre les populations et les espèces. Cela inclut les différences de tolérance à la température (en particulier au gel !), la réponse à de multiples facteurs de stress, et entre les parasitoïdes et leurs hôtes.
Promoteur (PI) | Alice Dennis
Alice Dennis est membre des Instituts ILEE et NARILIS.
Physiologie et toxicologie environnementales
Comment la physiologie des organismes aquatiques (poissons, crustacés et amphibiens) est-elle modifiée face aux perturbations environnementales induites par des substances chimiques polluantes (pesticides, perturbateurs endocriniens, etc.) ou par des changements climatiques globaux ? Une attention particulière des recherches est portée sur les interactions entre xénobiotiques et réponses immunitaires des organismes. L’impact de stresseurs multiples, combinant stress chimique, physique ou pathogène, est étudié dans des conditions naturelles ainsi que dans des conditions d’élevage en système aquacole, en milieu tempéré ou tropical (Asie du SE, Afrique). En aquaculture, l’étude des besoins nutritionnels est privilégiée, dans le cadre d’une diversification des espèces en élevage.
Promoteur (PI) | Patrick Kestemont
Patrick Kestemont est membre de l'institut ILEE.
Physiologie évolutive et adaptative
L'objectif principal est de comprendre comment les organismes s'adaptent et évoluent dans un environnement en continuel changement (température, pollutions, etc). Nous tentons de lier les réponses phénotypiques (physiologiques, comportementales) aux réponses moléculaires (protéomiques, transcriptomiques, biochimiques). Récemment, nous développons l'épigénétique environnementale afin d'expliquer une transmission de caractères des parents vers les descendants. Nous travaillons sur des espèces aquatiques d'eau douce (zebrafish, poisson moustique) et marines (killifish des mangroves).
Promoteur (PI) | Frédéric Silvestre
Frédéric Silvestre est membre de l'Institut ILEE.
Ecologie et génétique évolutive
Notre laboratoire aborde des questions fondamentales de biologie évolutive. L’étude de paradoxes évolutifs est au cœur de notre recherche. D’une part, nous nous intéressons à l’impact des modes de reproduction dans l’évolution. Nous étudions les rares groupes d’organismes ayant abandonné la sexualité mais ayant rencontré un réel succès évolutif, étant décrits comme des « scandales évolutifs ». D’autre part, nous étudions la problématique des espèces « en expansion » (espèces exotiques invasives ou espèces indigènes en reconquête de territoires) afin de comprendre la dynamique de ces phénomènes et leur influence sur le monde contemporain. Le laboratoire s’appuie sur des outils variés (terrain, biologie cellulaire et moléculaire, génomique et bioinformatique) pour mieux comprendre ces processus évolutifs à travers différents angles.
Promoteur (PI) | Karine van Doninck
Karine van Doninck est membre des instituts ILEE, NARILIS et naXys.