Concerned with placing its research and teaching at the very heart of society, the Department of Philosophy proposes several initiatives capable of meeting the expectations of the civic community.

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Candidate mandates

Eight researchers have been awarded an aspirant mandate to start doctoral research:

  • Ilario AMATO, Dorian HÈNE, Violaine PIENGEON and Camille PONSARD from the Faculty of Science,
  • Hadrien COUSIN from the Faculty of Philosophy and Letters,
  • Aline NARDI from the Faculty of Law
  • Angela LÜLLE and Elena PEREZ VELASCO from the Faculty of Economic, Social and Management Sciences.

The success rate of our doctoral researchers is 30%!

Postdoctoral research fellowships

At postdoctoral researcher level, UNamur is proud to welcome eight new research fellows for a 3-year term (success rate: 30%).

These are

  • Andrea BONVICINI, Damien DETRAUX and Louise THINES from the Faculty of Sciences
  • Hannah DE CORTE, Angela COSSU, Silverio FRANZONI and Mounir HABACHY from the Faculty of Philosophy and Letters
  • Juliette CRESPIN BOUCAUD from the Faculty of Economics and Management Sciences.

In addition, Mr Vincent LIEGEOIS has been promoted to the title of "Maître de recherches".

Télévie call

The Télévie call has enabled Professor Carine MICHIELS to obtain funding to further research aimed at improving the radiotherapeutic approach to inducing systemic anti-tumor immunity after local irradiation.

Logo du Télévie - un coeur rouge

Grants for scientific publications

Let's also mention the receipt of a subsidy for scientific publications (periodicals), one for Benoît CHAMPAGNE and the second for Carolin MAYER.

Congratulations to them!

AGC Glass supports the Specularia experimental archaeology project

History
Art history and archaeology

This is a first at the UNamur: a team of archaeologists will soon be testing an experimental protocol to reproduce the process of shaping glass in Roman times. Entitled Specularia (Latin for "glass"), this project has the support of several associations and companies, including AGC Glass Europe.

Specularia

Specularia, c’est un projet mêlant innovation scientifique et artisanat dans le domaine de l’archéologie du verre plat. Son but : tester les théories émises depuis plus d’un siècle par les archéologues pour expliquer le processus de mise en forme des vitres à l’époque romaine, et vérifier leur faisabilité dans des conditions réelles (en lire plus ici).

Le projet est piloté par le professeur Julian Richard et Géraldine Frère, chercheuse doctorante et assistante au Département d’histoire de l’art et archéologie de l’UNamur.

Entre mai et juillet 2023, une équipe de scientifiques et d’artisans verriers recréera la chaine de production du verre à l’époque romaine, c’est-à-dire de la construction de fours jusqu’à la production de vitres selon les techniques romaines ou supposées telles.

Ce projet apportera des réponses concrètes aux questions posées de longue date dans le domaine de l’archéologie du verre et constituera une première en matière d’archéologie expérimentale au sein du Département d’histoire de l’art et archéologie de l’UNamur. L’expérience se tiendra dans le cadre exceptionnel de Malagne, l’archéoparc de Rochefort : ce site classé (voir photo ci-dessus) permettra d’insérer l’expérience au cœur d’un parcours pédagogique et mettra l’innovation scientifique à la portée du grand public et des écoles. Le coulage des vitres interviendra en particulier lors du « Week-end gallo-romain » organisé par Malagne les 15 et 16 juillet 2023.

Ce projet implique l’achat de fournitures peu habituelles pour des recherches en laboratoire : argile réfractaire, tuiles, sable de rivière… Pour rassembler les fonds nécessaires, l’UNamur a lancé un crowdfunding qui a progressé de manière significative depuis son lancement grâce au soutien du grand public et de passionnés d’archéologie, ou encore du Musée du Verre de la Ville de Charleroi.  C’est au tour d’AGC Glass Europede s’associer à ce projet.

Héritier de la longue tradition verrière belge, AGC est innovateur des produits futurs dans l’industrie verrière grâce à la recherche scientifique en continu. Soutenir la recherche scientifique dans le domaine de l’histoire du verre plat s’intègre donc bien dans notre politique d’aider des projets contribuant à l'éducation, à la professionnalisation des jeunes et à la diversité 

Niels Schreuder Public Affairs & Communication Architectural Glass chez AGC Glass Europe

Mettre en lumière l’innovation en recherche de manière attractive et originale, en dehors des murs de l’université, est également une perspective soutenue par AGC Glass Europe : « Contribuer aux activités culturelles et de médiation scientifique, notamment vis-à-vis des jeunes s’inscrit dans la mission d’entreprise citoyenne responsable AGCitizen. Par le soutien qu’elle apporte à ce type de projets, AGC Glass Europe contribue à l'éducation et au développement professionnel des jeunes », poursuit Niels Schreuder. L’expérience sera en effet valorisée au sein du parcours pédagogique proposé par Malagne, qui accueille 14.000 visiteurs par an, dont 9.300 élèves, mais également auprès des étudiantes et des étudiants du Département d’histoire de l’art et archéologie de l’UNamur.

L’UNamur remercie l’ensemble des partenaires et soutiens qui se sont déjà manifestés afin de faire de cette expérience une réalité. Il reste encore un mois pour participer à au financement participatif du projet Specularia. Aidez-nous à atteindre les 10.000 € !

Découvrez le projet specularia en vidéo

En savoir plus sur le projet et faire un don en ligne

Laura Rizzerio (Philosopher): "Why we urgently need to propose better resource management"

What the experts have to say
Philosophy
Science, philosophy and society

Laura Rizzerio is Professor of Philosophy at UNamur. Part of her research focuses on the notion of the common good. This theme was at the heart of the reflections on the occasion of the annual Chair of the Notre-Dame de la Paix University Centre, continuing an approach already begun the previous year during a research seminar. Laura Rizzerio takes a closer look at this concept and reviews the exchanges that took place.

Retour sur la thématique du bien commun avec la philosophe Laura Rizzerio

« Communs et bien(s) commun(s) » : pourquoi ce thème ? Pour dresser un constat et répondre à une urgence. 

Le constat

Il est évident que nos sociétés occidentales sont confrontées aujourd’hui à de multiples crises : économique, sociale, religieuse, écologique, politique, sanitaire. Ces crises font souffrir de populations entières et menacent d’extinction de nombreuses espèces, si non la planète elle-même. Mais elles ont au moins le mérite d’avoir permis le progressif effondrement du paradigme anthropologique datant de l’époque moderne. Celui-ci est fondé sur l’individu conçu comme self made man invulnérable et autonome, pour qui l’épanouissement personnel et la réalisation de soi, associés à la satisfaction de ses besoins individuels, constituent la finalité ultime de son existence.  

Ce paradigme a rendu possible le développement d’une organisation économique, sociale et politique structurée autour de la production, l’exploitation des ressources et le principe de la propriété privée, y compris pour les ressources que nous pourrions définir comme des « biens communs » (telles l’eau ou les matières premières – le gaz, le charbon, le pétrole, les minéraux, les forêts - ainsi que les inventions technologiques ou le patrimoine culturel développé au fil du temps). Cette organisation économique a favorisé la construction d’un État souverain dont la légitimité a longtemps reposé sur un « contrat » établi avec les citoyens qui garantit sécurité et protection à leurs intérêts particuliers en échange de l’aliénation d’une partie de leurs biens et de certaines libertés. Mais depuis l’avènement de la société industrielle, puisque le marché a progressivement remplacé l’État comme autorité légitime capable d’assurer la paix sociale, on se retrouve aujourd’hui faceà une organisation sociétale ultra-libérale qui favorise la réduction de toute réalité à un objet d’échange, y compris les ressources communes et l’homme lui-même. 

 C’est ce paradigme anthropologique et économique que les crises actuelles font chanceler.

On redécouvre progressivement que l’individu conçu comme self made man invulnérable et autonome n’existe pas, et que tous les vivants sont liés entre eux et à leur environnement, étant tous affectés par une commune vulnérabilité. Cela a fait resurgir un certain intérêt pour le(s) bien(s) commun(s).

Laura Rizzerio Professeure de Philosophie

L’urgence

Il devient aujourd’hui urgent d’imaginer et de mettre en œuvre un nouveau modèle de société capable de proposer une meilleure gestion des ressources et d’apporter ainsi de réponses plus adéquates aux crises auxquelles on est confronté. C’est ici que la référence au « bien commun » et aux « biens communs », qui a refait surface ces dernières décennies dans les recherches et dans les pratiques, devient intéressante. En 2009, le Prix Nobel d’économie a été attribué à Elinor Ostrom pour ses recherches à propos de la « théorie des communs »1. Il s’agit d’une théorie qui identifie les « communs » aux ressources matérielles et immatérielles d’une communauté dont la gestion résulte de la négociation de règles entre des individus.  Ces derniersse conçoivent en relation les uns avec les autres et ont à cœur le collectif, communiquent non pas en vue de l’intérêt particulier, mais en vue de la bonne gestion de ces mêmes biens, en garantissant aussi leur durabilité.  

Cette théorie permet d’envisager un nouveau modèle de gouvernance qui place les décisions de la communauté au centre des jeux économiques en suggérant d’autres modalités d’accès aux biens communs et à la propriété (qui ne disparaît pas pour autant) que celles imposées par le marché. Ce modèle renoue aussi avec la notion de bien commun telle qu’elle a été proposée dans l’Antiquité et au Moyen Âge (par exemple chez Aristote et Thomas d’Aquin),  et qui était associée à une vision anthropologique où l’Homme est pensé comme un être « politique » qui trouve sa raison d’être dans sa capacité à s’ouvrir à autre que lui, à travers le langage et la communication par exemple. 

L’ articulation entre « théorie des communs » et « bien commun » étant encore peu étudiée, la Chaire Notre-Dame de la Paix de l’UNamur a voulu mettre le focus sur le rapport qui existe entre Communs et  bien(s) commun(s), en invitant à prendre la parole de spécialistes en différentsdomaines (économie, philosophie, théologie, sciences humaines, droit, sciences et technologies, aménagement du territoire). La Chaire a ainsi accueilli de nombreux professeurs et professeures, spécialistes de renommée internationale, tels l’économiste et théologien Gaël Giraud, l’économiste Benjamin Coriat, les juristes Fabienne Orsi, Serge Gutwirth, Séverine Dussoiler et Alain Strowel ; les philosophes Arnaud Macé et Cécile Renouard ; l’historien René Robaye, et l’ingénieur architecte urbaniste Bernard Declève. Leurs interventions ont permis de mieux comprendre ce que la prise en compte du bien commun peut produire, pratiquement aussi, au niveau de la conception du bien, du juste, de la propriété et de la gestion des ressources dans le respect de la liberté de chacun.  

Le public, nombreux, composé d’académiques, de chercheurs, d’étudiantes et d’étudiants, de personnalités émanant de la société, a apprécié la profondeur des interventions et les réflexions que les différents intervenants ont proposées, permettant également un temps d’échange après chaque conférence. La Chaire Notre-Dame de la Paix et le centre de recherche éponyme (cUNdp) inscrivent ainsi leurs réflexions dans une démarche de service à la société en vue de contribuer à la construction d’un modèle « durable » d’organisation sociétale, respectueuse des personnes et de l’environnement.  

Le cUNdp en collaboration avec d’autres chercheuses et chercheurs de l’UNamur et d’autres universités belges et étrangères projette la constitution d’un think tank pour poursuivre la réflexion et conduire à de propositions concrètes, en bénéficiant aussi de l’apport et de l’expérience des acteurs de la société qui ont déjà donné vie à des expériences de Communs. 

Le centre Universitaire Notre-Dame de la paix

Visiting London with UNamur students in your ears

Students
Germanic languages

Bachelor 2 and 3 students in the Department of Germanic Languages and Literatures have taken on a rather unusual challenge: creating audio guides to London's main monuments and sites. An original and successful educational project, well worth a listen!

Visiter Londres avec les étudiants de l'Unamur dans les oreilles

The British Library, Westminster Abbey, Buckingham Palace, Trafalgar Square, The Tower Bridge : si vous envisagez de faire du tourisme à Londres, ces lieux feront certainement partie de votre liste de « must-see ». Sachez que désormais vous pourrez aussi les découvrir en écoutant les étudiants de Bloc 2 et 3 du Département de Langues et littératures germaniques. 

Dans le cadre de leur formation, ces étudiantes et étudiants ont la possibilité de participer à un voyage pédagogique de quelques jours dans une ville étrangère pour exercer leurs compétences linguistiques et renforcer leur connaissance de la culture étrangère. Destination choisie cette année ? London !  

Dès le premier quadrimestre, les étudiants ont été encadrés par l’équipe pédagogique du Département de langues et littératures germaniques pour développer ce projet de création d’audioguide. « L’idée de base était de leur demander de créer de petits exposés en anglais sur quelques sites emblématiques de Londres », explique Dirk Delabastita, Professeur de littérature anglaise. « Mais il nous a semblé plus efficace d’enregistrerces exposés sous forme audio, vu la difficulté de se faire entendre par un groupe entier dans la rue », ajoute le Professeur Lieven Vandelanotte, directeur du Département de langues et littératures germaniques .  

Une liste de 23 sites londoniens fut alors dressée, et les sujets répartis entre les étudiants. Encadrés par Noémie Nélis et Louise Dumont, assistantes au Département de langues et littératures germaniques, ces derniers ont été invités dans un premiertemps à mettre par écrit leur propositiond’exposés. « Il fallait s’assurer que le contenu était correct tant sur le fond que sur la forme », explique Noémie Nélis. « Ensuite, un premier enregistrement sonore via smartphone a été réalisé pour permettre de corriger la prononciation », poursuit elle. Quelques semaines plus tard, c’est dans le studio du service audio-visuel de l’UNamurque les apprentis guides touristiques ont pu passer derrière le micro pour enregistrerleurs podcasts. « Nous avons pu bénéficier des conseils et d’un encadrement très professionnel du service audio-visuel », se réjouit Noémie Nélis.  

Résultat final ? 23 podcasts d’une durée de 3 minutes environ, pour connaitre l’histoire, le rôle ou encore le fonctionnement des grands lieux de Londres ! Le tout agrémenté d’une touche d’humour et de quelques anecdotes ! Ils sont accessibles à tous, gratuitement:

« Ces podcasts ont été testés lors de notre voyage fin mars à Londres avec l’ensemble du groupe. Et les retours tant des étudiants que del’équipe pédagogique étaient très satisfaisants. Les étudiants ont aimé l’expérience malgré la charge de travail que cela leur a demandé. Et sur le plan pédagogique, le bilan est aussi positif puisque cela permet de développer différentes compétences comme la maitrise de l’anglais, dans le registre particulier que demande le podcast, et la connaissance de la culture anglaise », se réjouit Lieven Vandelanotte.  

Et il est d’ores et déjà décidé que l’expérience sera reconduite lors de voyages pédagogiques futurs.  

Candidate mandates

Eight researchers have been awarded an aspirant mandate to start doctoral research:

  • Ilario AMATO, Dorian HÈNE, Violaine PIENGEON and Camille PONSARD from the Faculty of Science,
  • Hadrien COUSIN from the Faculty of Philosophy and Letters,
  • Aline NARDI from the Faculty of Law
  • Angela LÜLLE and Elena PEREZ VELASCO from the Faculty of Economic, Social and Management Sciences.

The success rate of our doctoral researchers is 30%!

Postdoctoral research fellowships

At postdoctoral researcher level, UNamur is proud to welcome eight new research fellows for a 3-year term (success rate: 30%).

These are

  • Andrea BONVICINI, Damien DETRAUX and Louise THINES from the Faculty of Sciences
  • Hannah DE CORTE, Angela COSSU, Silverio FRANZONI and Mounir HABACHY from the Faculty of Philosophy and Letters
  • Juliette CRESPIN BOUCAUD from the Faculty of Economics and Management Sciences.

In addition, Mr Vincent LIEGEOIS has been promoted to the title of "Maître de recherches".

Télévie call

The Télévie call has enabled Professor Carine MICHIELS to obtain funding to further research aimed at improving the radiotherapeutic approach to inducing systemic anti-tumor immunity after local irradiation.

Logo du Télévie - un coeur rouge

Grants for scientific publications

Let's also mention the receipt of a subsidy for scientific publications (periodicals), one for Benoît CHAMPAGNE and the second for Carolin MAYER.

Congratulations to them!

AGC Glass supports the Specularia experimental archaeology project

History
Art history and archaeology

This is a first at the UNamur: a team of archaeologists will soon be testing an experimental protocol to reproduce the process of shaping glass in Roman times. Entitled Specularia (Latin for "glass"), this project has the support of several associations and companies, including AGC Glass Europe.

Specularia

Specularia, c’est un projet mêlant innovation scientifique et artisanat dans le domaine de l’archéologie du verre plat. Son but : tester les théories émises depuis plus d’un siècle par les archéologues pour expliquer le processus de mise en forme des vitres à l’époque romaine, et vérifier leur faisabilité dans des conditions réelles (en lire plus ici).

Le projet est piloté par le professeur Julian Richard et Géraldine Frère, chercheuse doctorante et assistante au Département d’histoire de l’art et archéologie de l’UNamur.

Entre mai et juillet 2023, une équipe de scientifiques et d’artisans verriers recréera la chaine de production du verre à l’époque romaine, c’est-à-dire de la construction de fours jusqu’à la production de vitres selon les techniques romaines ou supposées telles.

Ce projet apportera des réponses concrètes aux questions posées de longue date dans le domaine de l’archéologie du verre et constituera une première en matière d’archéologie expérimentale au sein du Département d’histoire de l’art et archéologie de l’UNamur. L’expérience se tiendra dans le cadre exceptionnel de Malagne, l’archéoparc de Rochefort : ce site classé (voir photo ci-dessus) permettra d’insérer l’expérience au cœur d’un parcours pédagogique et mettra l’innovation scientifique à la portée du grand public et des écoles. Le coulage des vitres interviendra en particulier lors du « Week-end gallo-romain » organisé par Malagne les 15 et 16 juillet 2023.

Ce projet implique l’achat de fournitures peu habituelles pour des recherches en laboratoire : argile réfractaire, tuiles, sable de rivière… Pour rassembler les fonds nécessaires, l’UNamur a lancé un crowdfunding qui a progressé de manière significative depuis son lancement grâce au soutien du grand public et de passionnés d’archéologie, ou encore du Musée du Verre de la Ville de Charleroi.  C’est au tour d’AGC Glass Europede s’associer à ce projet.

Héritier de la longue tradition verrière belge, AGC est innovateur des produits futurs dans l’industrie verrière grâce à la recherche scientifique en continu. Soutenir la recherche scientifique dans le domaine de l’histoire du verre plat s’intègre donc bien dans notre politique d’aider des projets contribuant à l'éducation, à la professionnalisation des jeunes et à la diversité 

Niels Schreuder Public Affairs & Communication Architectural Glass chez AGC Glass Europe

Mettre en lumière l’innovation en recherche de manière attractive et originale, en dehors des murs de l’université, est également une perspective soutenue par AGC Glass Europe : « Contribuer aux activités culturelles et de médiation scientifique, notamment vis-à-vis des jeunes s’inscrit dans la mission d’entreprise citoyenne responsable AGCitizen. Par le soutien qu’elle apporte à ce type de projets, AGC Glass Europe contribue à l'éducation et au développement professionnel des jeunes », poursuit Niels Schreuder. L’expérience sera en effet valorisée au sein du parcours pédagogique proposé par Malagne, qui accueille 14.000 visiteurs par an, dont 9.300 élèves, mais également auprès des étudiantes et des étudiants du Département d’histoire de l’art et archéologie de l’UNamur.

L’UNamur remercie l’ensemble des partenaires et soutiens qui se sont déjà manifestés afin de faire de cette expérience une réalité. Il reste encore un mois pour participer à au financement participatif du projet Specularia. Aidez-nous à atteindre les 10.000 € !

Découvrez le projet specularia en vidéo

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Laura Rizzerio (Philosopher): "Why we urgently need to propose better resource management"

What the experts have to say
Philosophy
Science, philosophy and society

Laura Rizzerio is Professor of Philosophy at UNamur. Part of her research focuses on the notion of the common good. This theme was at the heart of the reflections on the occasion of the annual Chair of the Notre-Dame de la Paix University Centre, continuing an approach already begun the previous year during a research seminar. Laura Rizzerio takes a closer look at this concept and reviews the exchanges that took place.

Retour sur la thématique du bien commun avec la philosophe Laura Rizzerio

« Communs et bien(s) commun(s) » : pourquoi ce thème ? Pour dresser un constat et répondre à une urgence. 

Le constat

Il est évident que nos sociétés occidentales sont confrontées aujourd’hui à de multiples crises : économique, sociale, religieuse, écologique, politique, sanitaire. Ces crises font souffrir de populations entières et menacent d’extinction de nombreuses espèces, si non la planète elle-même. Mais elles ont au moins le mérite d’avoir permis le progressif effondrement du paradigme anthropologique datant de l’époque moderne. Celui-ci est fondé sur l’individu conçu comme self made man invulnérable et autonome, pour qui l’épanouissement personnel et la réalisation de soi, associés à la satisfaction de ses besoins individuels, constituent la finalité ultime de son existence.  

Ce paradigme a rendu possible le développement d’une organisation économique, sociale et politique structurée autour de la production, l’exploitation des ressources et le principe de la propriété privée, y compris pour les ressources que nous pourrions définir comme des « biens communs » (telles l’eau ou les matières premières – le gaz, le charbon, le pétrole, les minéraux, les forêts - ainsi que les inventions technologiques ou le patrimoine culturel développé au fil du temps). Cette organisation économique a favorisé la construction d’un État souverain dont la légitimité a longtemps reposé sur un « contrat » établi avec les citoyens qui garantit sécurité et protection à leurs intérêts particuliers en échange de l’aliénation d’une partie de leurs biens et de certaines libertés. Mais depuis l’avènement de la société industrielle, puisque le marché a progressivement remplacé l’État comme autorité légitime capable d’assurer la paix sociale, on se retrouve aujourd’hui faceà une organisation sociétale ultra-libérale qui favorise la réduction de toute réalité à un objet d’échange, y compris les ressources communes et l’homme lui-même. 

 C’est ce paradigme anthropologique et économique que les crises actuelles font chanceler.

On redécouvre progressivement que l’individu conçu comme self made man invulnérable et autonome n’existe pas, et que tous les vivants sont liés entre eux et à leur environnement, étant tous affectés par une commune vulnérabilité. Cela a fait resurgir un certain intérêt pour le(s) bien(s) commun(s).

Laura Rizzerio Professeure de Philosophie

L’urgence

Il devient aujourd’hui urgent d’imaginer et de mettre en œuvre un nouveau modèle de société capable de proposer une meilleure gestion des ressources et d’apporter ainsi de réponses plus adéquates aux crises auxquelles on est confronté. C’est ici que la référence au « bien commun » et aux « biens communs », qui a refait surface ces dernières décennies dans les recherches et dans les pratiques, devient intéressante. En 2009, le Prix Nobel d’économie a été attribué à Elinor Ostrom pour ses recherches à propos de la « théorie des communs »1. Il s’agit d’une théorie qui identifie les « communs » aux ressources matérielles et immatérielles d’une communauté dont la gestion résulte de la négociation de règles entre des individus.  Ces derniersse conçoivent en relation les uns avec les autres et ont à cœur le collectif, communiquent non pas en vue de l’intérêt particulier, mais en vue de la bonne gestion de ces mêmes biens, en garantissant aussi leur durabilité.  

Cette théorie permet d’envisager un nouveau modèle de gouvernance qui place les décisions de la communauté au centre des jeux économiques en suggérant d’autres modalités d’accès aux biens communs et à la propriété (qui ne disparaît pas pour autant) que celles imposées par le marché. Ce modèle renoue aussi avec la notion de bien commun telle qu’elle a été proposée dans l’Antiquité et au Moyen Âge (par exemple chez Aristote et Thomas d’Aquin),  et qui était associée à une vision anthropologique où l’Homme est pensé comme un être « politique » qui trouve sa raison d’être dans sa capacité à s’ouvrir à autre que lui, à travers le langage et la communication par exemple. 

L’ articulation entre « théorie des communs » et « bien commun » étant encore peu étudiée, la Chaire Notre-Dame de la Paix de l’UNamur a voulu mettre le focus sur le rapport qui existe entre Communs et  bien(s) commun(s), en invitant à prendre la parole de spécialistes en différentsdomaines (économie, philosophie, théologie, sciences humaines, droit, sciences et technologies, aménagement du territoire). La Chaire a ainsi accueilli de nombreux professeurs et professeures, spécialistes de renommée internationale, tels l’économiste et théologien Gaël Giraud, l’économiste Benjamin Coriat, les juristes Fabienne Orsi, Serge Gutwirth, Séverine Dussoiler et Alain Strowel ; les philosophes Arnaud Macé et Cécile Renouard ; l’historien René Robaye, et l’ingénieur architecte urbaniste Bernard Declève. Leurs interventions ont permis de mieux comprendre ce que la prise en compte du bien commun peut produire, pratiquement aussi, au niveau de la conception du bien, du juste, de la propriété et de la gestion des ressources dans le respect de la liberté de chacun.  

Le public, nombreux, composé d’académiques, de chercheurs, d’étudiantes et d’étudiants, de personnalités émanant de la société, a apprécié la profondeur des interventions et les réflexions que les différents intervenants ont proposées, permettant également un temps d’échange après chaque conférence. La Chaire Notre-Dame de la Paix et le centre de recherche éponyme (cUNdp) inscrivent ainsi leurs réflexions dans une démarche de service à la société en vue de contribuer à la construction d’un modèle « durable » d’organisation sociétale, respectueuse des personnes et de l’environnement.  

Le cUNdp en collaboration avec d’autres chercheuses et chercheurs de l’UNamur et d’autres universités belges et étrangères projette la constitution d’un think tank pour poursuivre la réflexion et conduire à de propositions concrètes, en bénéficiant aussi de l’apport et de l’expérience des acteurs de la société qui ont déjà donné vie à des expériences de Communs. 

Le centre Universitaire Notre-Dame de la paix

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Bachelor 2 and 3 students in the Department of Germanic Languages and Literatures have taken on a rather unusual challenge: creating audio guides to London's main monuments and sites. An original and successful educational project, well worth a listen!

Visiter Londres avec les étudiants de l'Unamur dans les oreilles

The British Library, Westminster Abbey, Buckingham Palace, Trafalgar Square, The Tower Bridge : si vous envisagez de faire du tourisme à Londres, ces lieux feront certainement partie de votre liste de « must-see ». Sachez que désormais vous pourrez aussi les découvrir en écoutant les étudiants de Bloc 2 et 3 du Département de Langues et littératures germaniques. 

Dans le cadre de leur formation, ces étudiantes et étudiants ont la possibilité de participer à un voyage pédagogique de quelques jours dans une ville étrangère pour exercer leurs compétences linguistiques et renforcer leur connaissance de la culture étrangère. Destination choisie cette année ? London !  

Dès le premier quadrimestre, les étudiants ont été encadrés par l’équipe pédagogique du Département de langues et littératures germaniques pour développer ce projet de création d’audioguide. « L’idée de base était de leur demander de créer de petits exposés en anglais sur quelques sites emblématiques de Londres », explique Dirk Delabastita, Professeur de littérature anglaise. « Mais il nous a semblé plus efficace d’enregistrerces exposés sous forme audio, vu la difficulté de se faire entendre par un groupe entier dans la rue », ajoute le Professeur Lieven Vandelanotte, directeur du Département de langues et littératures germaniques .  

Une liste de 23 sites londoniens fut alors dressée, et les sujets répartis entre les étudiants. Encadrés par Noémie Nélis et Louise Dumont, assistantes au Département de langues et littératures germaniques, ces derniers ont été invités dans un premiertemps à mettre par écrit leur propositiond’exposés. « Il fallait s’assurer que le contenu était correct tant sur le fond que sur la forme », explique Noémie Nélis. « Ensuite, un premier enregistrement sonore via smartphone a été réalisé pour permettre de corriger la prononciation », poursuit elle. Quelques semaines plus tard, c’est dans le studio du service audio-visuel de l’UNamurque les apprentis guides touristiques ont pu passer derrière le micro pour enregistrerleurs podcasts. « Nous avons pu bénéficier des conseils et d’un encadrement très professionnel du service audio-visuel », se réjouit Noémie Nélis.  

Résultat final ? 23 podcasts d’une durée de 3 minutes environ, pour connaitre l’histoire, le rôle ou encore le fonctionnement des grands lieux de Londres ! Le tout agrémenté d’une touche d’humour et de quelques anecdotes ! Ils sont accessibles à tous, gratuitement:

« Ces podcasts ont été testés lors de notre voyage fin mars à Londres avec l’ensemble du groupe. Et les retours tant des étudiants que del’équipe pédagogique étaient très satisfaisants. Les étudiants ont aimé l’expérience malgré la charge de travail que cela leur a demandé. Et sur le plan pédagogique, le bilan est aussi positif puisque cela permet de développer différentes compétences comme la maitrise de l’anglais, dans le registre particulier que demande le podcast, et la connaissance de la culture anglaise », se réjouit Lieven Vandelanotte.  

Et il est d’ores et déjà décidé que l’expérience sera reconduite lors de voyages pédagogiques futurs.  

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Agenda

28

IRDENA Study and Exchange Day - Committed Students, Living Knowledge: The New Educational Paradigm

Colloquium

IRDENA Study and Exchange Day - Committed Students, Living Knowledge: The New Educational Paradigm

28
09:00 - 17:00
Université de Namur - Faculté des sciences - 5000 Namur
Contact person :  Duvivier Sarah

In an ever-changing world, education is constantly reinventing itself. On October 28, 2024, IRDENA invites you to an exceptional day dedicated to redefining the modern educational landscape. Through rich exchanges and captivating talks, "Étudiants Engagés, Connaissances Vives: Le Nouveau Paradigme Éducatif" aims to be a melting pot of pedagogical innovation and student engagement.

The morning will be marked by a lecture by Julien Berthaud, a specialist in the social integration of students, who will share his insights on how this integration becomes a genuine vector for success.

Then, scientific papers and experience sharing will enrich our knowledge and spark constructive debate. Lunch will be an opportunity to discover innovative student projects, highlighted in an inspiring exhibition.

The afternoon promises to be just as stimulating with a round table moderated by Sabine Henry, where experts will discuss service learning, educational entrepreneurship and spirituality. This dynamic dialogue will be followed by a closing activity: the fresco of engagement, a collective brainstorming session that will lay the foundations for an innovative educational game.

Join us for this day of exchange and reflection, and help shape the future of education where student engagement and knowledge vivacity will be the cornerstones of a new educational paradigm.

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