Comment réussir le pari d'une formation commune, ambitieuse, pluridisciplinaire et préparant au monde de demain ?

Au printemps 2019, le tout nouveau « Socle de savoirs et de compétences du tronc commun » (de 2,5 à 15 ans) sera en cours de finalisation et entamera le long cheminement de son approbation. S’en suivront la confection des programmes et la formation des enseignants. La mise en application du Socle débutera en 2020, en principe pour les 5 premières années de la formation commune, de la première année de l’enseignement maternel jusqu’à la deuxième année primaire. Dès 2021, il concernera ensuite une nouvelle année, à chaque rentrée scolaire.

Objectif et thème

C'est dans cette perspective que l'Université de Namur a organisé, le 14 mai 2019, une Journée d'étude consacrée aux conditions de réussite de cette implémentation du socle, en s'interrogeant à la fois sur les facteurs favorables à de tels changements de curriculum et sur les heurs et malheurs d'expériences étrangères similaires dont on pourrait tirer un certain nombre d'enseignements.

Élaborer ce Socle a certes été une opération délicate, mais l’implémenter et y faire adhérer des milliers d’enseignants le seront davantage encore…

En matière de réforme pédagogique, il y a en effet souvent loin de la coupe aux lèvres et le chemin vers la pleine réalisation des objectifs du « Pacte pour un enseignement d’excellence » via le tronc commun sera sans doute parsemé d’embûches :

  •  Comment s’assurer que les nouveaux référentiels du Socle contribueront à rendre effectifs les ambitions et les espoirs du Pacte ?
  • À quelles conditions ces référentiels seront en mesure d’installer, au bénéfice de tous les élèves, une formation de haut niveau et adaptée aux exigences XXIe siècle ?
  • Comment veiller à ce que les nouveaux référentiels s’incarnent dans des pratiques pédagogiques effectives à même de rencontrer les 4 finalités du tronc commun :

         o   La maîtrise par tous d’un bagage commun, solide, ambitieux et à large spectre de savoirs fondamentaux ;

         o   La construction d’une citoyenneté commune ;

         o   Une meilleure maturation d’un choix positif d’orientation ;

         o   Une plus grande égalité sociale face à l’école.

  • Quels sont les principaux leviers à l’adhésion et la mise en œuvre enthousiaste et volontariste de cette réforme curriculaire ? Quels sont les rôles et les contributions des différents acteurs, externes et internes à l’école, dans les mécanismes de transformation des pratiques pédagogiques en regard d’un nouveau curriculum ?

Ressources et interventions