Juliette, Léa et Sarah, étudiantes de la première promotion du bachelier en latin-français (2019-2021)
Nous avons été les premières à suivre ce nouveau bachelier latin-français et à pouvoir « tester » ce cursus unique. Cette formation, réunissant selon nous le meilleur de celle des classiques et de celle des romanes, nous permet d’élargir nos horizons entre le passé et le futur, afin de mieux appréhender notre société actuelle. Nous sommes heureuses de poursuivre notre route, très entourées par des professeurs attentifs et passionnés, pour devenir à terme les spécialistes de la langue que nous aspirons à être.
Yasmine, étudiante de latin-français
- Quel parcours vous a menée au bachelier en latin-français ?
J’ai débuté mes humanités en prenant l’option latin uniquement sur avis de la directrice de mon école, car, moi, je n’étais même pas en mesure de définir le latin comme une langue, mais la passion communiquée par le biais d’arguments m’avait convaincue. J’ai ensuite passé deux années épanouissantes lors desquelles j’ai étudié du vocabulaire, de la grammaire mais aussi toute une nouvelle culture à différents niveaux : architectural, littéraire, historique…
Comme mon école ne proposait pas le latin en troisième année, j’ai opté pour l’option sciences fortes que j’ai complétée par la suite avec quatre heures de mathématiques. Ces matières me plaisaient. J’ai donc tout naturellement continué sur la voie des sciences comme plusieurs de mes actuels condisciples jusqu’à une visite au salon du SIEP…
À ce salon, j’ai pris connaissance d’une particularité du bachelier latin-français à Namur : l’organisation en trois niveaux des cours de latin et de grec. La possibilité d’étudier à nouveau le latin en reprenant les bases m’avait séduite. C’est ainsi que j’ai osé me réorienter vers des études littéraires.
- Où en êtes-vous dans votre formation ?
Je suis actuellement en deuxième année de bachelier en langues et lettres anciennes et modernes. Ma formation me permet d’acquérir des compétences linguistiques et littéraires. Ce que j’apprécie particulièrement est ma capacité croissante à accéder à la pensée d’auteurs quel que soit le siècle ! De Cicéron à Rimbaud en passant par un mystérieux Païen de Maisières, j’explore la langue française sous toutes ses coutures, à la fois par ses états primitifs (ancien et moyen français) et par sa langue-mère, le latin.
- Qu’envisagez-vous de faire plus tard ?
J’envisage de poursuivre ma formation à l’UCLouvain, où l’on peut faire soit un master didactique, soit un master à finalité approfondie. C’est la seconde voie qui m’intéresse. Je pense plus précisément prendre la finalité spécialisée en civilisation romaine et études françaises contemporaines.