Le Laboratoire de Physiologie Évolutive et Adaptative (LEAP) est dirigé par le Professeur Frédéric Silvestre. C'est l'un des 4 laboratoires appartenant à l'Unité de Recherche en Biologie Environnementale et Évolutive (URBE) au sein du Département de biologie. Le LEAP est également membre de l'Institute of Life, Earth and Environment (ILEE).
Les recherches relèvent de la physiologie intégrative, comparative et évolutive. Nous visons à étudier les impacts des changements environnementaux (pollution, température, salinité, etc.) sur les organismes aquatiques à différents niveaux : moléculaire, physiologique, phénotypique.
En savoir plus sur les membres du laboratoire, les recherches en cours, les collaborations, les publications, ...
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Promoteur (PI) | Frédéric Silvestre
- Professeur ordinaire à l'Université de Namur
- Responsable du laboratoire de physiologie évolutive et adaptative (LEAP)
- Membre de l'Institute of Life, Earth and Environment (ILEE).
- Président de la Société royale zoologique de Belgique
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Contact
Les recherches au LEAP
Différentes espèces aquatiques sont étudiées, la priorité étant donnée aux modèles de poissons. Si nous utilisons le poisson-zèbre comme modèle commun de laboratoire, nos principaux intérêts actuels concernent deux espèces de poissons tueurs : le rivulus de mangrove, Kryptolebias marmoratus, et le killifish turquoise, Nothobranchius furzeri. Le premier possède un système d'accouplement mixte unique qui permet l'autofécondation, tandis que le second a une durée de vie très courte (environ 20 semaines).
Nos approches tentent de comprendre comment ces organismes sont affectés par le stress environnemental et comment ils peuvent s'acclimater, s'adapter et évoluer. Le rivulus de mangrove, avec sa très faible diversité génétique, est un modèle parfait pour étudier le rôle de l'épigénétique dans l'adaptation et l'évolution, tandis que le killifish turquoise est idéal pour décrypter l'interaction entre les polluants et le vieillissement. Nous avons développé un processus d'analyse de la méthylation de l'ADN et nous nous efforçons d'établir une corrélation entre les indices environnementaux, les mécanismes épigénétiques, le phénotype moléculaire (aux niveaux transcriptomique et protéomique) et le phénotype de l'organisme, principalement les traits comportementaux. Nous combinons des expériences en laboratoire (exposition aux polluants, analyse de la méthylation de l'ADN, respirométrie des poissons, comportement des poissons) avec des analyses bioinformatiques et des expériences et échantillonnages sur le terrain (en Floride et au Belize). Ensemble, nous visons à étudier les conséquences immédiates (mécanistiques) et ultimes (évolutives) des changements environnementaux sur les organismes.
On en parle dans la newsroom
- Comprendre l’épigénétique pour conserver la biodiversité - Lire l'article
- Les effets à long terme de la pollution dans nos rivières, océans et lacs - Lire l'article
Documentaire | A la recherche du rivulus des mangroves
Documentaire scientifique réalisé par Frédéric Silvestre sur le rivulus des mangroves, Kryptolebias marmoratus, l'une des seules espèces de vertébré à pouvoir se reproduire par auto-fécondation. Il a été réalisé lors d'une campagne de terrain, dans les mangroves du Belize et de Floride en 2019. Il s'intègre dans la thèse de doctorat de Valentine Chapelle à l'UNiversité de Namur, Belgique (Laboratory of Evolutionary and Adaptive Physiology - LEAP).
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