Depuis 2022, la Faculté de droit fait le choix d’un thème d’année qui réunit toute la Faculté, étudiants et enseignants, tous blocs et programmes confondus. Ce fil conducteur est exploité dans les cours, encadrements, travaux, et lors de conférences et activités culturelles proposées au fil de l'année académique. Une nouvelle dynamique qui rend toujours un peu plus unique l'encadrement de l'Université de Namur.
Ainsi, en 2022-2023, nous nous sommes réunis autour de l’ENFANCE & la MIGRATION et en 2023-2024, autour du HARCELEMENT sous toutes ses formes.
La thématique 2024-2025 : Vivons l'inclusion !

Suite à la consultation des étudiants et étudiantes, nous avons choisi cette idée que chacun et chacune ait sa place dans la société, sans considération de race, sexe, classe sociale, génération, capacité, préférences amoureuses et/ou sexuelles,…
Nous allons donc nous sensibiliser davantage au racisme, aux LGBTQIA+, aux moins valides, aux personnes âgées ou très jeunes, à la grossophobie, …
Objectifs
- Nous réunir (horaire décalé et horaire de jour ; BAC 1, BAC 2 et BAC 3, centres de recherches et masters spécialisés)
- Plonger dans la pratique et concrétiser les cours
- Conscientiser que le droit est un (bon) outil au service de valeurs
- Décloisonner les matières dans une approche transversale
- Devenir un juriste engagé
- S’enrichir la tête et le cœur !
Méthodologie
- Au travers des différents cours, TP, travaux (méthodo et TFC), par une concrétisation de la matière enseignée ;
- Dans le cadre d’activités complémentaires proposées : rencontre de professionnels du droit, pièces de théâtre, films, débats, ...
Activités
- Des illustrations et des conférences dans les cours magistraux
- Des activités facultaires en marge des cours (procès simulé, tournoi d’éloquence, …)
- Des activités culturelles
- D'autres activités enrichissantes (concours de réalisation de capsules vidéos de sensibilisation,…)
Ressources
Retrouvez toutes les ressources à disposition dans le cadre du Fil rouge de droit.
Le Fil rouge des années précédentes
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Actualités

Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

Comment définiriez-vous la diplomatie ?
Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?
Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.
Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.
Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?
Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.
Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence.
Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.
Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?
Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.
Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.
Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?
Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.
Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?
Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.
Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.
C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?
Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous.
Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.
« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile.
Retrouvez cet évènement de clôture en images

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.
Les atouts des JEDDT ?
- Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.
- Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur.
- Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet.
- Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation).
- Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.
- La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.).
Et l’année prochaine ?
Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant.
« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.
Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin
Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ».

Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Du 10 au 14 mars 2025, la Faculté de droit de l’Université de Namur a accueilli un événement académique d’envergure internationale : le Concours européen de plaidoirie. Encadrée par Jean-Marc Van Gyseghem, chargé de cours à l’UNamur et directeur adjoint du Centre de recherches Information, Droit et Société (CRIDS), cette initiative était organisée dans le cadre du Blended Intensive Programme (BIP) Erasmus+.

Cette année, la Faculté de droit de l’UNamur a coordonné son premier BIP, en partenariat avec quatre universités européennes : l’Université Catholique de Lyon, de Poitiers, Aristote de Thessalonique (Athènes) et ELTE Eötvös (Budapest). L’objectif d’un tel projet était de plonger les étudiants dans une expérience immersive et formatrice, à travers un concours européen de plaidoirie francophone, articulé autour des droits humains et précédé d’un cours préparatoire en ligne d’une durée d’environ 25 heures.
Une semaine rythmée par l’éloquence et la découverte
La partie en présentiel du programme de mobilité s’est déroulée à Namur. Durant une semaine, la ville de Namur est devenue le théâtre d’un échange académique et culturel intense. Entre compétitions oratoires et découverte du patrimoine namurois, les étudiants ont pu allier travail universitaire et immersion internationale. Le programme de la semaine incluait la découverte de Namur et du Parlement wallon, des sessions de formation et d’échanges et le concours international de plaidoirie.
Le moment phare de cet événement a été la grande finale du concours le jeudi 13 mars. Inscrite dans le cadre du Fil Rouge "Vivons l’inclusion !" de la Faculté de droit, une initiative visant à encourager la réflexion et le dialogue sur les enjeux d’inclusion et de diversité dans le monde du droit et au-delà, la plaidoirie portait sur le thème des droits humains.
Les étudiants se sont affrontés devant un jury d’exception : Madame Françoise Tulkens, Vice-Présidente honoraire de la Cour européenne des Droits de l’Homme, Monsieur Pierre Nihoul, Président de la Cour constitutionnelle et Monsieur Alexis Deswaef, Vice-Président de la Fédération internationale des Droits Humains. Après des joutes verbales intenses et argumentées, Florence ROSSI, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Namur, a remporté le prix de la meilleure plaidoirie, tandis que deux étudiantes de l’Université de Poitiers ont remporté le prix de la meilleure équipe de ce prestigieux concours. Leur éloquence, leur rigueur juridique et leur capacité à convaincre un jury de haut niveau ont su faire la différence face à une concurrence venue de toute l’Europe.
Ce premier BIP en droit organisé à l’UNamur illustre parfaitement l’approche pédagogique prônée par la Faculté de droit : former des juristes capables d’évoluer dans un environnement international, tout en prenant en compte des enjeux sociétaux majeurs. Professeurs, étudiants et jury étaient très enthousiastes à l’issue du concours, mettant en avant la richesse d’une telle initiative, tant pour la carrière professionnelle que pour l’enrichissement personnel.
Avec des projets comme ce BIP, l’UNamur continue à innover et à offrir aux étudiants une formation ancrée dans la réalité du monde professionnel et des défis sociétaux actuels. Une belle façon de préparer les juristes de demain à une carrière internationale.
Blended Intensive Programmes
Les Blended Intensive Programmes (BIP), mis en place par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus+, sont des formations intensives de courte durée combinant apprentissage en ligne et mobilité à l’étranger. Destinés aux étudiants et aux enseignants, ces programmes favorisent des approches pédagogiques innovantes et renforcent la collaboration internationale entre établissements d’enseignement supérieur.

Une nouvelle unité d'enseignement à l'UNamur : « One Health »
Une nouvelle unité d'enseignement à l'UNamur : « One Health »
Dans un monde en perpétuel changement, où les crises sanitaires, environnementales et sociétales s'entrelacent, il devient impératif de repenser la santé dans une approche globale et interconnectée. C'est dans ce contexte que la Faculté de médecine de l'Université de Namur a inauguré sa nouvelle unité d'enseignement (UE) « One Health » ce jeudi 06 février 2025, en présence du Ministre Yves Coppieters. Cette initiative, proposée à tous les bacheliers de l’UNamur, ambitionne de former les professionnels de la santé de demain à une vision systémique, où la santé humaine, animale et environnementale sont envisagées comme une seule et même réalité.

Développée en accord avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU, l'UE « One Health » illustre l'engagement de l'UNamur à promouvoir un enseignement actif et interdisciplinaire. Comme l'a souligné Annick Castiaux, Rectrice de l'université, « la santé doit être considérée comme un enjeu du développement durable. La question cruciale à poser est : Que doit devenir la formation en santé pour répondre à ces enjeux ? »
Cette nouvelle unité vise par ailleurs à renforcer les trois missions fondamentales de l'université : l'enseignement, la recherche et le service à la société. En effet, l’UE « One Health » s'inscrit dans la volonté de mieux former pour innover, en favorisant l'interdisciplinarité et les partenariats, indispensables pour avoir un impact réel sur les défis de santé publique actuels. La Rectrice appuie aussi l’excellence en recherche en santé à l’UNamur, via l’Institut de recherche Narilis, qui met tout en œuvre pour mener une recherche fondamentale de qualité via des recherches innovantes, collaboratives et pluridisciplinaires en santé. Enfin, la philosophie du « One Health » entend aussi considérer la santé comme bien commun et ainsi, agir au service de la société via des politiques durables et soutenables.
Lors de l'inauguration, Yves Coppieters, Ministre de la Santé, de l'Environnement, des Solidarités, de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes, a mis en avant l'importance d'une approche globale et connectée. « Il faut considérer la santé comme un orchestre avec différents instruments qui, au final, ne font qu’un. La crise sanitaire du Covid-19 nous a rappelé que tout interagit, tout est connecté. Or, nous manquons aujourd’hui d’une vision globale. Il faut l’opérationnaliser et je remercie l’Université de Namur d’être parvenue à la mise en place d’une telle unité d’enseignement », partage le Ministre.
Yves Coppieters a également insisté sur la nécessité d'actions concrètes pour repenser la prévention. « Pour mieux prévenir, il ne faut pas croire en un simple changement du comportement des individus. Il faut plutôt transformer les environnements dans lesquels ils évoluent et ainsi, véritablement promouvoir la santé ». Le Ministre a aussi évoqué les grands défis auxquels nous sommes confrontés et pour lesquels il s’engage à mettre en place des initiatives concrètes : « Nous avons été confrontés à bon nombres de cas qui ont engendré des conséquences à grande échelle. Prenons le problème d’antibiorésistance qui cause des risques pour la santé humaine et animale. Ou encore, les PFAS, qui ont aussi des conséquences importantes sur les écosystèmes. D’où à nouveau, l’intérêt de n’agir que pour une seule santé », explique Yves Coppieters.
De cette inauguration, nous retiendrons que pour faire du « One Health » une réalité, il fallait intégrer trois principes fondamentaux :
- L’interdisciplinarité : réunir des experts de différentes disciplines pour une approche complète.
- L’opérationnalisation : traduire les concepts en actions concrètes.
- Une vision systémique et globale : ne pas limiter la santé à un cadre restreint, mais l'inscrire dans une dynamique mondiale.
Un enjeu transversal pour la formation des soignants
Grégoire Wiëers, Directeur du Département de médecine, a insisté sur la nécessité d'intégrer le lien entre environnement et santé dès la formation universitaire.

L’objectif de cette nouvelle unité d’enseignement est de développer une littératie en médecine pour agir en vue de l’amélioration d’un environnement commun.
L’unité d’enseignement s’appuiera sur l’expertise de nombreux enseignants-chercheurs issus de différentes disciplines, notamment Frédéric Silvestre, Nathalie Kirschvink ou aussi, Caroline Canon. Elle encouragera également les étudiants à travailler ensemble sur des problématiques liées à la santé environnementale, en produisant des supports concrets (posters, vidéos, articles) pour sensibiliser à ces enjeux. Par ailleurs, l’UE « One Health » tend à répondre aux différents objectifs du développement durable en faisant constamment des liens entre les différents événements climatiques et environnementaux et les thématiques abordées au sein des différents ODD.
L’instauration d’une telle UE n’est pas sans défi. Amélie Lachapelle, professeure à la Faculté de droit, a mis en lumière les difficultés liées au cadre juridique belge. « Décloisonner les disciplines et relier leurs dimensions n'est pas simple dans un État fédéral comme la Belgique, où les compétences sont réparties entre différents niveaux de pouvoir. Mais il faut trouver des solutions pour progresser vers une évolution significative », explique la professeure.
Jean-Michel Dogné, Doyen de la Faculté de médecine, a d’ailleurs rappelé l'importance de la collaboration interdisciplinaire post-Covid. « Depuis la crise sanitaire, nous parlons d’un « monde d’après » ». Ce monde doit être celui de la coopération entre disciplines. C’est l’essence même du « One Health » et de cette nouvelle unité d’enseignement », conclut le Doyen.
Les enjeux liés à la santé globale, l'environnement et le développement durable sont aujourd’hui au cœur des préoccupations sociétales. L’UE « One Health » constitue une réponse concrète à ces défis. Son objectif final est clair : permettre aux étudiants de développer des compétences transversales pour identifier les causes et conséquences des altérations environnementales sur la santé et être en mesure d’agir concrètement pour une meilleure prévention.
Avec cette initiative, l’UNamur s’inscrit pleinement dans une dynamique d’innovation pédagogique et sociétale, contribuant à façonner les acteurs de la santé de demain, capables d’inscrire leur pratique dans une vision interconnectée et durable du monde.

Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie
Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

Comment définiriez-vous la diplomatie ?
Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?
Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.
Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.
Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?
Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.
Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence.
Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.
Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?
Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.
Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.
Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?
Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.
Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?
Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.
Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.
C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?
Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous.
Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Expérience pilote à l’UNamur : 25 étudiants partagent leurs connaissances sur le développement durable et la transition
Ils sont futurs vétérinaires, médecins, juristes, historiens, géographes, ou encore informaticiens et ils partagent ce point commun : le souci de se former, volontairement, aux enjeux du développement durable et de la transition. Depuis octobre 2024, 25 étudiants essentiellement de 3ème année issus des différentes facultés de l’UNamur participent à une expérience pilote : les Journées de l’Education au Développement Durable et à la Transition (JEDDT). Ce lundi 17 mars, ils présentaient sous une forme créative, le fruit de leur réflexion après 6 mois de formation.

L’organisation des JEDDT est un projet institutionnel qui a pour objectif de former les étudiants et les étudiantes de 3e année de bachelier de l’Université de Namur aux multiples enjeux de la transition vers un développement durable, dans ses dimensions sociale, environnementale, économique et démocratique. Avec les JEDDT, les étudiants sont amenés à penser pour agir.
« C’est une toute nouvelle initiative dont l’objectif est, en formant et sensibilisant les jeunes, de susciter de l’engagement dans leur chef, tout en tissant des liens au sein et en dehors de la communauté universitaire », explique Amélie Lachapelle professeure en Faculté de droit qui coordonne les JEDDT avec Grégoire Wieërs, professeur en Faculté de médecine et Caroline Canon enseignante en Faculté de médecine.

Tout au long de l’année, les étudiants ont été invités à participer à une série d’activités, de conférences et d’ateliers organisés sur le campus en vue de nourrir leur réflexion et à tenir un journal de bord afin de conscientiser leur apprentissage. Et le 17 mars dernier, l’évènement de clôture des JEDDT leur a permis de présenter à la communauté universitaire, et au public plus largement, le fruit de la réflexion menée en équipes. A travers des formats créatifs, ils se sont challengés devant un jury formé d’experts et de représentants de la société civile.
Retrouvez cet évènement de clôture en images

Le jury de la journée de clôture était composé de : Laurent Schumacher, Vice-recteur au développement durable et à l’enseignement, Fabienne Bister, entrepreneuse, alumni UNamur et présidente du Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin, Magalie Meyer, Project Manager au TRAKK, Anne-Catherine Vieujean, directrice du Pôle Académique Namurois, François Nélis, Directeur de l’Administration de la communication de l’UNamur et Jean-Marie Balland, professeur au Département d’économie de l’UNamur.
Les atouts des JEDDT ?
- Une formation interdisciplinaire avec des conférences sur des thématiques telles que la santé (humaine, animale et planétaire), la gouvernance climatique, le management du développement durable en entreprise, la soutenabilité du numérique, le changement global (changement climatique, biodiversité, ressources en énergie…), le rôle joué par le droit dans la transition, ou encore les enjeux de justice environnementale et sociale.
- Une formation proposée à l’ensemble des étudiants de 3ème année des 7 facultés de l’UNamur.
- Une dizaine d’enseignants de 7 facultés différentes directement impliqués dans le projet.
- Une pédagogie novatrice adaptée aux enjeux de transition développée en collaboration avec PUNCH et la FaSEF (Faculté des sciences de l'éducation et de la formation).
- Une expérience humaine au travers d’un travail collectif en équipe pluridisciplinaire et de la création d’un support créatif avec l’aide des services de l’université.
- La découverte du campus au travers d’activités organisées sur tous ses sites (facultés, BNB, BLC, Quai 22, Haugimont, etc.).
Et l’année prochaine ?
Les JEDDT se poursuivent évidemment avec le statut d’ « unité d’enseignement transversale » à part entière, ce qui leur confèreront une meilleure visibilité, valorisation et intégration dans le programme de l’étudiant.
« Les JEDDT s’inscrivent pleinement dans le cadre du plan stratégique institutionnel Univers 2025 dont l’un des objectifs est de faire de l’UNamur un campus durable sur le fond et sur la forme », précise Annick Castiaux, Rectrice de l’UNamur.
Un soutien du Fonds 6-24 de la Fondation Roi Baudouin
Initiées au départ grâce à un budget impulsionnel de l’université dans le cadre de l’appel Campus Namur Durable (CaNDLE), les JEDDT ont la chance d’être soutenues par le Fonds 6-24 géré par la Fondation Roi Baudouin. Ce fonds, dont le développement durable est l’une des thématiques privilégiées, a été fondé par les entrepreneurs Michel et Carole Dumont (Lebronze Alloys). Michel Dumont et Fabienne Bister, respectivement fondateur et présidente du Fonds 6-24, sont tous deux alumni de l’UNamur en sciences économiques. « Les membres du Fonds 6-24 ont tous été impressionnés par la vitesse, la force d’impact et le professionnalisme pour transformer cette idée de JEDDT en un projet concret, en l’espace de quelques semaines, tout en fédérant un grand nombre d’acteurs autour de cette initiative extraordinaire », explique Fabienne Bister. Grâce à ce mécénat, nous avons permis de tester une nouvelle formule académique, tout en mettant en place une mécanique qui permettra à tous les étudiants de troisième année de découvrir en quoi la durabilité permet de dessiner un bel avenir pour l’humanité ». Michel Dumont poursuit : « En liaison étroite avec la Fondation Roi Baudouin qui gère notre Fonds, nous sommes très heureux et fiers d'apporter notre soutien à une initiative qui permet aux étudiants de travailler dans une approche inter-facultés sur le sujet majeur de la durabilité. Les carrières seront de plus en plus pluridisciplinaires et évolutives, avec la nécessité de travailler en équipe. Le projet innovant développé par l'UNamur se situe bien dans ce cadre où l'adaptabilité sera un atout important pour gérer les défis nombreux que les nouvelles générations vont devoir affronter et résoudre ».

Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Concours européen de plaidoirie : les étudiants de droit en action !
Du 10 au 14 mars 2025, la Faculté de droit de l’Université de Namur a accueilli un événement académique d’envergure internationale : le Concours européen de plaidoirie. Encadrée par Jean-Marc Van Gyseghem, chargé de cours à l’UNamur et directeur adjoint du Centre de recherches Information, Droit et Société (CRIDS), cette initiative était organisée dans le cadre du Blended Intensive Programme (BIP) Erasmus+.

Cette année, la Faculté de droit de l’UNamur a coordonné son premier BIP, en partenariat avec quatre universités européennes : l’Université Catholique de Lyon, de Poitiers, Aristote de Thessalonique (Athènes) et ELTE Eötvös (Budapest). L’objectif d’un tel projet était de plonger les étudiants dans une expérience immersive et formatrice, à travers un concours européen de plaidoirie francophone, articulé autour des droits humains et précédé d’un cours préparatoire en ligne d’une durée d’environ 25 heures.
Une semaine rythmée par l’éloquence et la découverte
La partie en présentiel du programme de mobilité s’est déroulée à Namur. Durant une semaine, la ville de Namur est devenue le théâtre d’un échange académique et culturel intense. Entre compétitions oratoires et découverte du patrimoine namurois, les étudiants ont pu allier travail universitaire et immersion internationale. Le programme de la semaine incluait la découverte de Namur et du Parlement wallon, des sessions de formation et d’échanges et le concours international de plaidoirie.
Le moment phare de cet événement a été la grande finale du concours le jeudi 13 mars. Inscrite dans le cadre du Fil Rouge "Vivons l’inclusion !" de la Faculté de droit, une initiative visant à encourager la réflexion et le dialogue sur les enjeux d’inclusion et de diversité dans le monde du droit et au-delà, la plaidoirie portait sur le thème des droits humains.
Les étudiants se sont affrontés devant un jury d’exception : Madame Françoise Tulkens, Vice-Présidente honoraire de la Cour européenne des Droits de l’Homme, Monsieur Pierre Nihoul, Président de la Cour constitutionnelle et Monsieur Alexis Deswaef, Vice-Président de la Fédération internationale des Droits Humains. Après des joutes verbales intenses et argumentées, Florence ROSSI, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Namur, a remporté le prix de la meilleure plaidoirie, tandis que deux étudiantes de l’Université de Poitiers ont remporté le prix de la meilleure équipe de ce prestigieux concours. Leur éloquence, leur rigueur juridique et leur capacité à convaincre un jury de haut niveau ont su faire la différence face à une concurrence venue de toute l’Europe.
Ce premier BIP en droit organisé à l’UNamur illustre parfaitement l’approche pédagogique prônée par la Faculté de droit : former des juristes capables d’évoluer dans un environnement international, tout en prenant en compte des enjeux sociétaux majeurs. Professeurs, étudiants et jury étaient très enthousiastes à l’issue du concours, mettant en avant la richesse d’une telle initiative, tant pour la carrière professionnelle que pour l’enrichissement personnel.
Avec des projets comme ce BIP, l’UNamur continue à innover et à offrir aux étudiants une formation ancrée dans la réalité du monde professionnel et des défis sociétaux actuels. Une belle façon de préparer les juristes de demain à une carrière internationale.
Blended Intensive Programmes
Les Blended Intensive Programmes (BIP), mis en place par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus+, sont des formations intensives de courte durée combinant apprentissage en ligne et mobilité à l’étranger. Destinés aux étudiants et aux enseignants, ces programmes favorisent des approches pédagogiques innovantes et renforcent la collaboration internationale entre établissements d’enseignement supérieur.

Une nouvelle unité d'enseignement à l'UNamur : « One Health »
Une nouvelle unité d'enseignement à l'UNamur : « One Health »
Dans un monde en perpétuel changement, où les crises sanitaires, environnementales et sociétales s'entrelacent, il devient impératif de repenser la santé dans une approche globale et interconnectée. C'est dans ce contexte que la Faculté de médecine de l'Université de Namur a inauguré sa nouvelle unité d'enseignement (UE) « One Health » ce jeudi 06 février 2025, en présence du Ministre Yves Coppieters. Cette initiative, proposée à tous les bacheliers de l’UNamur, ambitionne de former les professionnels de la santé de demain à une vision systémique, où la santé humaine, animale et environnementale sont envisagées comme une seule et même réalité.

Développée en accord avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU, l'UE « One Health » illustre l'engagement de l'UNamur à promouvoir un enseignement actif et interdisciplinaire. Comme l'a souligné Annick Castiaux, Rectrice de l'université, « la santé doit être considérée comme un enjeu du développement durable. La question cruciale à poser est : Que doit devenir la formation en santé pour répondre à ces enjeux ? »
Cette nouvelle unité vise par ailleurs à renforcer les trois missions fondamentales de l'université : l'enseignement, la recherche et le service à la société. En effet, l’UE « One Health » s'inscrit dans la volonté de mieux former pour innover, en favorisant l'interdisciplinarité et les partenariats, indispensables pour avoir un impact réel sur les défis de santé publique actuels. La Rectrice appuie aussi l’excellence en recherche en santé à l’UNamur, via l’Institut de recherche Narilis, qui met tout en œuvre pour mener une recherche fondamentale de qualité via des recherches innovantes, collaboratives et pluridisciplinaires en santé. Enfin, la philosophie du « One Health » entend aussi considérer la santé comme bien commun et ainsi, agir au service de la société via des politiques durables et soutenables.
Lors de l'inauguration, Yves Coppieters, Ministre de la Santé, de l'Environnement, des Solidarités, de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes, a mis en avant l'importance d'une approche globale et connectée. « Il faut considérer la santé comme un orchestre avec différents instruments qui, au final, ne font qu’un. La crise sanitaire du Covid-19 nous a rappelé que tout interagit, tout est connecté. Or, nous manquons aujourd’hui d’une vision globale. Il faut l’opérationnaliser et je remercie l’Université de Namur d’être parvenue à la mise en place d’une telle unité d’enseignement », partage le Ministre.
Yves Coppieters a également insisté sur la nécessité d'actions concrètes pour repenser la prévention. « Pour mieux prévenir, il ne faut pas croire en un simple changement du comportement des individus. Il faut plutôt transformer les environnements dans lesquels ils évoluent et ainsi, véritablement promouvoir la santé ». Le Ministre a aussi évoqué les grands défis auxquels nous sommes confrontés et pour lesquels il s’engage à mettre en place des initiatives concrètes : « Nous avons été confrontés à bon nombres de cas qui ont engendré des conséquences à grande échelle. Prenons le problème d’antibiorésistance qui cause des risques pour la santé humaine et animale. Ou encore, les PFAS, qui ont aussi des conséquences importantes sur les écosystèmes. D’où à nouveau, l’intérêt de n’agir que pour une seule santé », explique Yves Coppieters.
De cette inauguration, nous retiendrons que pour faire du « One Health » une réalité, il fallait intégrer trois principes fondamentaux :
- L’interdisciplinarité : réunir des experts de différentes disciplines pour une approche complète.
- L’opérationnalisation : traduire les concepts en actions concrètes.
- Une vision systémique et globale : ne pas limiter la santé à un cadre restreint, mais l'inscrire dans une dynamique mondiale.
Un enjeu transversal pour la formation des soignants
Grégoire Wiëers, Directeur du Département de médecine, a insisté sur la nécessité d'intégrer le lien entre environnement et santé dès la formation universitaire.

L’objectif de cette nouvelle unité d’enseignement est de développer une littératie en médecine pour agir en vue de l’amélioration d’un environnement commun.
L’unité d’enseignement s’appuiera sur l’expertise de nombreux enseignants-chercheurs issus de différentes disciplines, notamment Frédéric Silvestre, Nathalie Kirschvink ou aussi, Caroline Canon. Elle encouragera également les étudiants à travailler ensemble sur des problématiques liées à la santé environnementale, en produisant des supports concrets (posters, vidéos, articles) pour sensibiliser à ces enjeux. Par ailleurs, l’UE « One Health » tend à répondre aux différents objectifs du développement durable en faisant constamment des liens entre les différents événements climatiques et environnementaux et les thématiques abordées au sein des différents ODD.
L’instauration d’une telle UE n’est pas sans défi. Amélie Lachapelle, professeure à la Faculté de droit, a mis en lumière les difficultés liées au cadre juridique belge. « Décloisonner les disciplines et relier leurs dimensions n'est pas simple dans un État fédéral comme la Belgique, où les compétences sont réparties entre différents niveaux de pouvoir. Mais il faut trouver des solutions pour progresser vers une évolution significative », explique la professeure.
Jean-Michel Dogné, Doyen de la Faculté de médecine, a d’ailleurs rappelé l'importance de la collaboration interdisciplinaire post-Covid. « Depuis la crise sanitaire, nous parlons d’un « monde d’après » ». Ce monde doit être celui de la coopération entre disciplines. C’est l’essence même du « One Health » et de cette nouvelle unité d’enseignement », conclut le Doyen.
Les enjeux liés à la santé globale, l'environnement et le développement durable sont aujourd’hui au cœur des préoccupations sociétales. L’UE « One Health » constitue une réponse concrète à ces défis. Son objectif final est clair : permettre aux étudiants de développer des compétences transversales pour identifier les causes et conséquences des altérations environnementales sur la santé et être en mesure d’agir concrètement pour une meilleure prévention.
Avec cette initiative, l’UNamur s’inscrit pleinement dans une dynamique d’innovation pédagogique et sociétale, contribuant à façonner les acteurs de la santé de demain, capables d’inscrire leur pratique dans une vision interconnectée et durable du monde.
Événements
Portes ouvertes d’été
Une occasion pour préparer votre rentrée avant de profiter de l’été

Save the date !
Le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h, l’UNamur vous ouvre une nouvelle fois ses portes avant les vacances d’été.
Au programme
Les professeurs, assistants, étudiants et membres du staff se réjouissent de vous accueillir pour
- répondre à toutes vos questions sur vos futures études ;
- partager avec vous leur expérience de la vie universitaire et ses nombreuses opportunités d’épanouissement ;
- vous guider dans vos dernières démarches pratiques : inscription, cours préparatoires, recherche de logement, aides financières et plus encore.
Informations à venir
Le programme détaillé de l’après-midi sera disponible une dizaine de jours avant l’évènement.
Cours préparatoires
Top départ pour une période de révisions

Un programme pour chaque discipline
Durant la fin du mois d’août et début septembre, l’UNamur propose aux élèves de rhéto des cours préparatoires adaptés à leur future formation.
Ces sessions de révisions sont spécialement conçues pour accompagner les élèves dans leur transition vers l’université. En renforçant leurs bases dans les matières clés de leur future discipline, elles leur permettent d’aborder leur première année avec confiance.
Ces cours préparatoires sont aussi une excellente opportunité pour découvrir le campus, rencontrer de futurs camarades et se familiariser avec les méthodes d’apprentissage propres à l’enseignement supérieur.
Une préparation au concours d’entrée en médecine
Pour les élèves qui souhaitent commencer les études de médecine, deux sessions sont également organisées selon un calendrier spécifique pour préparer le concours d’entrée.