Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier

Conditions d'admission

Seuls les candidats avec des connaissances suffisantes en économie seront considérés.

Les candidats titulaires d’un diplôme délivré au sein de la Communauté française de Belgique doivent disposer d’un master en 120 crédits.

Les candidats titulaires d’un diplôme délivré hors de la Communauté française de Belgique doivent disposer :

  • d’un diplôme obtenu après 5 années (300 crédits) d’enseignement universitaire ou
  • d’un diplôme obtenu après 4 années (240 crédits) d’enseignement universitaire et d’au moins 2 années d’expérience professionnelle utile.

             

Date limite d’inscription :

Pour les admissions en master de spécialisation, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

Attention les candidatures aux bourses suivent leur propre calendrier et sont clôturées plus tôt (voir rubrique « mobilité »).


 

 

Description

Le master de spécialisation en économie internationale et du développement, organisé entièrement en anglais, est un programme de 60 crédits co-organisé par l’Université de Namur et l’Université catholique de Louvain.

La plupart des enseignements ont lieu à Namur et un jour par semaine, les enseignements ont lieu à Louvain-la-Neuve. L’étudiant a accès aux ressources pédagogiques des deux universités (bibliothèques, pools informatiques...).

Le programme commence par une session d’un mois d’enseignement pour revoir les principaux outils analytiques économiques. Cette mise à niveau propédeutique (dont certains étudiants peuvent être dispensés), bien que plutôt théorique, fait constamment référence aux applications de ces concepts et méthodes. Une évaluation est organisée à la fin du mois d’octobre. L’étudiant qui présente des difficultés doit représenter ces examens à la fin du premier semestre du programme.

La formation aborde ensuite des unités d’enseignement et des séminaires répartis en deux thématiques d’études :

  • les questions de politique macroéconomique et de commerce international.

    Ce thème aborde les questions de stabilisation et d’ajustement structurel. Il se concentre sur les déterminants de la balance des paiements, le taux de croissance intérieure, le niveau et la structure de l’emploi, le taux d’inflation, les comptes du secteur public et la dette extérieure. Une attention particulière est accordée à l’interaction entre le taux de change, le taux d’intérêt, les instruments de politique monétaire et fiscale et le secteur réel de l’économie. Les expériences de pays sont utilisées pour évaluer les coûts relatifs de l’ajustement ou de politiques soutenables ou non face aux contraintes extérieures. Par le biais d’études de cas, les étudiants pourront également évaluer la contribution de divers régimes politiques ou de politiques macroéconomiques par rapport à un objectif de croissance durable et équilibrée.

Le programme étudie aussi les opportunités et contraintes auxquelles l’économie est confrontée lorsqu’elle intègre l’économie de marché mondiale. Une attention particulière est accordée à des thèmes tels que la relation entre la croissance économique et le commerce international, le rôle des entreprises multinationales, la localisation des activités et la gestion de l’ajustement des coûts après des chocs commerciaux. Les aspects commerciaux et de politiques commerciales sont également analysés : le comportement stratégique des entreprises et gouvernements et le rôle des organisations régionales et suprarégionales.

  • les structures institutionnelles et leur impact sur le développement.

    Les unités d’enseignements de ce thème couvrent les sujets-clés de l’économie du développement d’aujourd’hui. Ces sujets incluent :
    • la pauvreté : les concepts clés et les mesures de pauvreté et d’inégalité sont présentés. La situation actuelle de la pauvreté dans le monde est examinée et les étudiants sont poussés à conduire une analyse critique des objectifs du millénaire pour le développement.
       
    • la microfinance : les rôles formels et informels des institutions prêteuses dans les pays en développement sont étudiés et la microfinance comme « révolution » dans le développement est discutée.
       
    • l’éducation : la décision d’investir dans l’éducation à un niveau micro et macro est examinée et une discussion sur ce que nous connaissons aujourd’hui des rendements de l’éducation est ouverte.
       
    • les questions de genre : Une présentation de l’analyse des « femmes manquantes » de Amartya Sen est faite. Une discussion sur la discrimination des femmes au sein des ménages est également ouverte et les principaux modèles de décision, y compris la négociation au sein des ménages, sont présentés.
       
    • Les liens entre pauvreté et environnement : après l’introduction à l’économie environnementale et à ses concepts-clés, nous examinons ce que nous connaissons aujourd’hui des relations entre le développement, la pauvreté et l’environnement.
       
    • le rôle des institutions de développement : différentes approches économiques des institutions sont présentées, discutées et illustrées. Les modes de transactions, les contrats, les arrangements informels et les normes sociales reçoivent une attention particulière. Les fonctions sous-jacentes consistant à économiser sur les coûts de transaction, à surmonter les problèmes d’incitation et à assurer la coordination sont mises en évidence. Deux champs d’application importants de l’analyse institutionnelle sont couverts de manière détaillée : le système des « poverty rights » et les contrats agraires.

Le programme aborde également les effets de différentes politiques sur le plan de la pauvreté et de l’inégalité et les moyens de réduire ces problèmes.

Finalement, le programme se conclut par la rédaction d’un projet personnel sur un sujet économique choisi en début d’année. Ce projet de recherche est développé durant toute l’année sur base des enseignements, de lectures et est sujet à l’évaluation critique des étudiants et des professeurs. Le projet consiste en une étude de cas, une analyse théorique ou empirique qui amène l’étudiant à se documenter, à analyser une situation et à argumenter avec rigueur.

Mobilité et ouverture internationale

Le public du programme de master de spécialisation en économie internationale et du développement est majoritairement international.

Le corps professoral est aussi international et la plupart des professeurs ont une expérience directe dans les pays en développement ou en sont directement originaires.

Il existe également des possibilités de financement/bourses pour les étudiants ressortissants d’un pays du Sud. Pour plus d’informations sur les modalités d’introduction d’une demande, sur le calendrier et les dispositions pratiques : https://www.ares-ac.be/fr/cooperation-au-developpement/bourses/masters-et-stages-en-belgique

Méthodes d'enseignement

La diversité des expériences et de l’origine géographique des enseignants, des enseignants invités et des étudiants contribue à la grande variété des problématiques abordées dans les enseignements et dans les séminaires.

L’étudiant met donc constamment en contraste ces problématiques avec celles de son pays d’origine.

Finalités et objectifs

Le master de spécialisation en économie internationale et du développement contribue à la formation d’acteurs, présents et futurs, de la politique économique.

Ce programme s’adresse aux étudiants et/ou jeunes engagés dans la vie professionnelle qui souhaitent :

  • accumuler des compétences de niveau international en analyse économique ;
  • confronter leurs expériences personnelles avec d’autres perceptions de l’économie mondiale ;
  • acquérir la maturité nécessaire à une meilleure définition de leurs objectifs de carrière ou de recherche.

Plus précisément, au terme de la formation, les étudiants seront capables de :

  • proposer et mettre en place des programmes économiques et de développement sur la base d’analyses économiques rigoureuses et qui sont adaptés à la fois aux aspirations des populations ciblées et aux contraintes nationales et internationales ;
  • comprendre et évaluer les modèles et méthodes utilisés par les organisations internationales, les gouvernements et les consultants étrangers dans l’assistance au développement et dans les relations économiques internationales ;
  • jouer un rôle d’éducation, particulièrement en clarifiant auprès des décideurs locaux et du grand public la raison d’être et l’utilité des réformes économiques ;
  • mener une analyse scientifique, réaliste et originale, sur ce qui est économiquement, socialement et politiquement faisable pour favoriser le progrès économique et social.

Ces aptitudes sont particulièrement appréciées par les gouvernements, les organisations internationales et la communauté académique.

Évaluation

Examens écrits ou oraux, travaux individuels ou de groupes, présentations orales, élaboration d’un projet personnel... Plusieurs modes d’évaluation coexistent au sein de la formation de master de spécialisation en économie internationale et du développement.

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de chacune d’elles.

Les examens sont organisés à la fin de chaque semestre, en janvier et en juin. Ils sont de nouveau organisés en août.