Master de spécialisation en économie internationale et du développement

Enseigné en anglais, le master de spécialisation en économie internationale et du développement (SMIDE) a pour objectif de former les acteurs actuels et futurs du développement à concevoir des programmes réalistes et innovants, fondés sur une analyse économique solide et bien adaptés au contexte social et politique d’un pays. 

Ce programme d’une année et de 60 crédits est proposé conjointement par l’Université de Namur et l’Université Catholique de Louvain depuis plus de 20 ans. 

• Acquérir des standards internationaux d’analyse économique et augmenter vos compétences dans ce domaine. 
• Compléter votre expérience personnelle par des perceptions étrangères de l’économie mondiale. 
• Acquérir la maturité nécessaire pour affiner davantage vos objectifs professionnels ou de recherche. 
• Être capable de concevoir et mettre en œuvre des programmes innovants pour le développement économique et humain. 
• Comprendre et évaluer les modèles et méthodes utilisés par les organisations internationales, les gouvernements étrangers et les consultants dans l’assistance au développement et les relations économiques internationales. 
• Jouer un rôle éducatif en expliquant aux décideurs locaux la logique et l’utilité des réformes économiques dans leur contexte local. 

• Le corps professoral du programme comprend des universitaires dont la réputation internationale est bien établie et qui ont une grande expérience de terrain dans les pays en développement (Inde, Pologne, pays andins, Afrique subsaharienne…) 
• Vous aurez accès aux ressources pédagogiques (bibliothèques, laboratoires de langues et d’informatique…) sur les campus de l’UNamur et de l’UCLouvain. 
• Le campus universitaire est situé au centre de Namur, une petite ville accueillante pour les étudiants, à seulement 60km de Bruxelles, la capitale de l’Europe. 
• Le programme est entièrement enseigné en anglais. 

Pour les étudiants ayant une expérience professionnelle au Bénin, en Bolivie, au Burkina Faso, au Burundi, au Cambodge, au Cameroun, à Cuba, en République démocratique du Congo, en Équateur, en Éthiopie, en Haïti, en Indonésie, au Kenya, à Madagascar, au Maroc, au Mozambique, au Népal, au Niger, au Pérou, aux Philippines, République de Guinée, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie, Tunisie, Ouganda, Vietnam, Zimbabwe, le gouvernement belge offre un nombre limité de bourses complètes dans le cadre du programme ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur).  

Des informations et un formulaire de candidature sont disponibles sur le site web de l’ARES

La date limite de dépôt des candidatures pour ces bourses est fixée à la mi-février. 

Le programme a une approche économique double. D’une part, il analyse les questions macroéconomiques et de politique commerciale liées à la croissance d’une économie au sein du système de marché mondial. 

D’autre part, il analyse les moyens de réduire la pauvreté et les inégalités et explore les structures institutionnelles nécessaires au bon fonctionnement d’une économie de marché dans le contexte de pays spécifiques. 

Macroéconomie et politiques commerciales

Le thème de la macroéconomie aborde les questions des fluctuations macroéconomiques, de la macrofinance et du développement. Il se concentre sur les déterminants de la balance des paiements, les taux de croissance intérieure, le niveau et la structure de l’emploi, les taux d’inflation, les comptes du secteur public et la dette extérieure. 

Une attention particulière est accordée à l’interaction entre les taux de change, les taux d’intérêt, les instruments de politique monétaire et fiscale et l’économie réelle. 

Des études de cas sur différents pays sont utilisées pour évaluer les coûts relatifs des ajustements ou des politiques, ainsi que pour évaluer la contribution de différents régimes politiques ou politiques macroéconomiques à des objectifs de croissance durable et équilibrée. 

Le programme étudie également les opportunités et les contraintes rencontrées par une économie lorsqu’elle s’intègre dans l’économie de marché mondiale. Une attention particulière est accordée à des thèmes tels que la relation entre la croissance économique et le commerce international, le rôle des entreprises multinationales, la localisation des activités et la gestion des coûts d’ajustement après les chocs commerciaux. 

Les aspects commerciaux et politiques sont également analysés : le comportement stratégique des entreprises et des gouvernements et le rôle des organisations régionales et suprarégionales. 

Développement et institutions 

Les matières proposées dans ce domaine couvrent les thèmes clés de l’économie du développement aujourd’hui. Les sujets comprennent : 

• La pauvreté : Nous discutons des concepts clés et des mesures de la pauvreté et de l’inégalité. Nous examinons la situation actuelle de la pauvreté dans le monde et menons une analyse critique des objectifs de développement durable. 
• Microfinance : Nous étudions le rôle des institutions de crédit formelles et informelles dans les pays en développement et nous nous demandons si la microfinance peut être considérée comme une « révolution » dans le domaine du développement. 
• L’éducation : Nous examinons la décision d’investir dans l’éducation à un niveau micro et macro et discutons de ce que nous savons aujourd’hui sur le rendement de l’éducation. 
• Questions de genre : Nous présentons l’analyse d’Amartya Sen sur les « femmes disparues ». Nous discutons de la discrimination au niveau des ménages et étudions les principaux modèles de décision, y compris la négociation au sein des ménages. 
• Les liens entre pauvreté et environnement : Après une introduction à l’économie de l’environnement et à ses concepts clés, nous examinons ce que nous savons aujourd’hui des relations entre le développement, la pauvreté et l’environnement. 
• Le rôle des institutions dans le développement : Différentes approches économiques des institutions sont présentées, discutées et illustrées. Les modes de transaction, les contrats, les arrangements informels et les normes sociales font l’objet d’une attention particulière. Les fonctions sous-jacentes de réduction des coûts de transaction, de résolution des problèmes d’incitation et de coordination sont mises en évidence. Deux domaines importants d’application de l’analyse institutionnelle sont couverts plus en détail : les systèmes de droits de propriété et les contrats agraires. 

Chaque sujet est couvert par des cours magistraux et l’accent est mis sur les réponses politiques aux problèmes centraux du développement aujourd’hui. 

Chaque cours fournit également des méthodes et des outils essentiels qui peuvent être appliqués à un large éventail de problèmes économiques. En particulier, vous apprendrez à calculer et à évaluer les mesures de la pauvreté, à mener une analyse coût-bénéfice et une évaluation d’impact rigoureuse et à aborder la question du choix institutionnel dans des situations spécifiques. Divers projets personnels offrent l’occasion d’appliquer ces outils. 

Travail de cours et évaluation

Le programme commence par une session de cours d’un mois qui passe en revue les principaux outils analytiques de l’économie. Bien que principalement théoriques, les cours font constamment référence aux applications de ces concepts et méthodes. Une évaluation a lieu à la fin du mois. Ceux qui présentent des lacunes sont tenus de repasser ces examens avant la fin du premier semestre du programme.  

Des examens sont organisés à la fin de chaque semestre, en janvier et en juin. Les examens de rattrapage ont lieu en août. 

Projet d'étude personnel 

Chaque étudiant réalise un projet d’étude personnel sur un sujet économique qui l’intéresse particulièrement.  

Le projet de recherche est développé de manière continue tout au long de l’année et fait l’objet d’une évaluation critique de la part des étudiants et des professeurs. Le projet consiste en une étude de cas, une analyse théorique ou empirique.  

Au début de l’année, les étudiants peuvent proposer un sujet. Ils rencontrent ensuite un superviseur pour définir ses objectifs et apprécier la faisabilité de leur proposition. Une alternative est que les étudiants choisissent parmi une liste de sujets proposés par les professeurs.   

Des présentations publiques du travail à différentes étapes visent à contribuer à l’expérience d’apprentissage en groupe. Le rapport final portera sur une question économique précise et sera soumis avant la session d’examen de juin. 

Situation géographique

Les cours et séminaires se déroulent principalement à l’Université de Namur (UNamur). Une fois par semaine, des cours sont donnés à l’Université Catholique de Louvain à Louvain-La-Neuve (UCLouvain). 

À courte distance l’une de l’autre, les deux institutions dispensent des cours dans les domaines de spécialisation de leurs professeurs. Les étudiants ont accès aux ressources pédagogiques (bibliothèques, laboratoires de langues et d’informatique…) des deux universités. 

Calendrier académique

Début des cours :   15 septembre  

Fin des cours :   30 juin 

• Coordinateur du programme : Romain Houssa, romain.houssa@unamur.be 
• Tutrice : Stéphanie Weynants, stephanie.weynants@unamur.be  
• Secrétariat : smide@unamur.be, tel. +32 (0)81 72 48 23