Bienvenue au Confluent des Savoirs (CDS), le service de sensibilisation, de vulgarisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur. A travers ses activités et événements, l'équipe pluridisciplinaire et dynamique crée des ponts entre les chercheurs des sept facultés de l'université, la recherche et les citoyens !
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180 secondes pour parler de recherche
180 secondes pour parler de recherche
La 11e édition du concours Ma Thèse en 180 secondes s’est tenue ce vendredi 28 mars 2025 à la Faculté des sciences. Ce sont trois biologistes qui représenteront l’UNamur à la finale belge qui se tiendra à Mons le 21 mai prochain.

180 secondes pour présenter de manière claire et concise à un public varié (dont plusieurs classes de secondaire) leur sujet de thèse : voilà le défi qu’ont relevé les 10 candidats de cette nouvelle édition du concours MT180 UNamur. Introduite par Carine Michiels, Vice-rectrice à la recherche et aux bibliothèques et présentée par Aline Wilmet, cette édition 2025 a rassemblé 10 candidats provenant des Facultés de sciences, médecine et philosophie et lettres qui se sont à nouveau illustrés dans cet exercice de vulgarisation : Petra Manja (microbiologie), Laëtitia Riss (philosophie de l’histoire), Nicolas Gros (sciences du patrimoine), Jenny Ha (chimie organique), Audrey Verhaeghe (microbiologie), Margaux Mignolet (neurosciences), Lindsay Sprimont (neurosciences), Marine Ote (microbiologie), Thomas Rouma (immunologie) et Bastien Tirtiaux (microbiologie).

Cette année encore, il a été difficile de départager nos candidats dont les prestations témoignent toujours d’un très haut niveau. Elles ont été évaluées par un jury constitué de personnalités internes et externes à l’UNamur et issues du monde de la recherche, de l’enseignement et de la communication scientifique.
- Géraldine Tran – Rédactrice en chef d'Athéna, revue de vulgarisation scientifique du Service Public de Wallonie
- François-Xavier Fiévez – Pédagogue et didacticien à l’UNamur, comédien et improvisateur, Vice-recteur aux affaires sociales, étudiantes, au genre, au sport et à la culture
- Charlotte Benedetti – Directrice du Pavillon de Namur, centre d’exposition, d’expérimentation et d’innovations du KIKK asbl. Ce lieu dédié aux cultures numériques décloisonne les disciplines et s’empare simultanément des arts, des sciences et des technologies.
- Nathan Uyttendaele – Mathématicien, vulgarisateur et vidéaste YouTube de la chaine Chat Sceptique, ancien candidat au concours MT180 et détenteur d’un prix de vulgarisation scientifique du Fond Wernaers du FNRS

Le prix du public a été décerné à Petra Manja pour son pitch « Dormir pour ne pas mourir ». Le deuxième prix du jury a été attribué à Thomas Rouma pour son pitch « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ?! ». Le premier prix du jury a été décerné à Margaux Mignolet pour son pitch « Le monde de Dory l'anticorps » !

Afin de les préparer de manière optimale aux exigences du concours et à celles de leur soutenance de thèse ou de conférences, les candidats ont bénéficié de formations à la communication vulgarisée, à la construction d’un pitch structuré, ainsi qu’à la prise de parole en public permettant de maitriser une gestuelle naturelle et de gérer le stress provoqué par un tel exercice. Cette formation est organisée par Aline Wilmet, médiatrice scientifique au Confluent des Savoirs et coach en communication scientifique et par Jacques Neefs, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire de Bruxelles. Cette formation, s’étalant sur trois mois dans le cadre de MT180, est également déclinée en format court (de 1h à 2 journées de formation) pour la communauté universitaire et également proposée à l’interuniversitaire.
Aline Wilmet nous décrit la formation vécue par les candidats :
“Chaque année, Le Confluent des Savoirs propose une formation approfondie pour préparer les candidats à une communication claire et concise. Notre objectif est de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de pratiquer un exercice de communication difficile qu’est celui de la communication au grand public. Il s’agit de communiquer un message clair et concret, ancré dans le quotidien ou à l'aide d’un storytelling faisant appel aux émotions, à un vécu commun ou au quotidien de la recherche... Il n’y a pas qu’une recette magique. Il faut adapter son propos sans pour autant dénaturer sa recherche. C’est un travail minutieux que de choisir le message qui va faire mouche auprès du public tout en transmettant de manière claire et accessible les objectifs, les enjeux et la méthode de travail menée par les chercheurs dans le cadre de leur thèse de doctorat. En trois minutes, il est évident qu’il n’est pas possible de tout dire d’une recherche aux multiples axes et d’en mettre en évidence toutes les subtilités. Mais l’enjeu est pour moi bien au-delà du concours : c’est un exercice de communication, une première étape qui permet d’ouvrir à d’autres actions de vulgarisation : une interview de journaliste, participer à une conférence, une rencontre avec le public, un atelier lors du Printemps des Sciences, un article vulgarisé, etc.
Qui peut mieux parler de sa recherche qu’un chercheur ? Ayant moi-même participé au concours avec ma thèse lors de la 2e édition en 2015, l'exercice m’a permis d’appréhender mon sujet autrement, de lui donner plus de valeur parce que je me suis rendue compte qu’il pouvait intéresser un public plus large que celui des spécialistes. C'est valorisant, c’est motivant, c’est challengeant, on apprend et on partage plein de choses. C’est une belle aventure humaine qui est, en prime, valorisée dans le cadre de la formation doctorale !”
Le concours en images
Retrouvez toutes les prestations des candidats namurois sur le YouTube de l’UNamur ! Afin de garder un peu de suspens, les prestations de nos trois lauréats seront disponibles en ligne après la finale nationale qui aura lieu à Mons le 21 mai prochain.

Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
La 24ème édition du Printemps des Sciences s’est tenue du 24 au 30 mars dernier partout en Wallonie et à Bruxelles, sur la thématique « Eau-rêka ». L’objectif de ce rendez-vous annuel : mettre les sciences et les technologies à la portée du plus grand nombre. Mission accomplie pour cette nouvelle édition !

Le Printemps des Sciences est coordonné en Province de Namur par le Confluent des Savoirs, le service de sensibilisation, de vulgarisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur. Cette année, l’équipe du Confluent des Savoirs a également pris la tête de la coordination nationale de l’édition 2025 du Printemps des Sciences.
A l’UNamur, la communauté universitaire (chercheurs, doctorants, techniciens de laboratoire, étudiants, etc.) s’est une fois encore largement mobilisée pour éveiller la curiosité des élèves et du grand public aux sciences et technologies. Leur engagement a permis de faire découvrir la richesse des études et métiers scientifiques à travers de nombreuses activités.
Une conférence inaugurale pour réfléchir à la protection de l’eau
Le coup d’envoi du Printemps des Sciences a été donné dès le 19 mars à l’UNamur, à l’occasion d’une conférence inaugurale sur le thème « L’eau, un bien commun à préserver ». L’occasion de réunir des expertes et des experts de tous horizons (environnement, hydrologie ou encore philosophie) pour aborder les défis liés à cette ressource essentielle : pollution, gestion collective, dérèglement du cycle de l’eau, aménagement du territoire, etc. Un débat passionnant qui a mis en lumière l’importance de construire une société plus respectueuse de ses ressources communes.
Revivre cette soirée en replay

Des activités scolaires pour explorer et s’émerveiller
Pendant 5 jours, plus de 2.000 élèves du primaire et du secondaire ont parcouru les couloirs de l’université pour participer à la quarantaine d’activités proposées par les différents départements et laboratoires. Ces derniers ont rivalisé de créativité pour proposer des activités interactives et ludiques, permettant aux jeunes de voir la science autrement, en sortant des salles de classes.
Parmi les moments forts : une plongée au cœur de la physique nucléaire, l’exploration d’organismes fascinants au microscope, des épreuves mêlant défis sportifs et mathématiques ou encore une rencontre insolite avec des poules dans une volière installée dans la cour des sciences.
Un rendez-vous ouvert à tous les publics
Si de nombreuses activités sont proposées aux écoles, le grand public n’a pas été oublié pour autant. Plusieurs activités ont ainsi été organisées pour les petits et grands curieux de sciences. Parmi elles, un café scientifique « Chill & Sciences » sur la thématique du réchauffement climatique vu sous le prisme du dégel de l’Arctique, un atelier sur l’électronique et la visite de l’Observatoire astronomique Antoine Thomas. Le Printemps des Sciences a d’ailleurs coïncidé avec l’observation d’une éclipse partielle du Soleil le samedi 29 mars en matinée. Un spectacle rare qui a suscité l’émerveillement parmi le public présent !
Le Printemps des Sciences est aussi l’occasion de proposer au public d’autres activités de sensibilisation et de diffusion des sciences en lien avec les objectifs de l’événement :
- Le Mapathon : Un rendez-vous humanitaire de cartographie
En quelques heures et dans une ambiance conviviale, le Département de géographie de l’UNamur a initié les volontaires présents à contribuer à une dimension méconnue de l’aide humanitaire : la cartographie des zones vulnérables. Les cartes produites ouvrent de nouvelles voies d’accès pour l’aide humanitaire, pour Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge notamment.
- Ma Thèse en 180 secondes : Un concours de vulgarisation pour les doctorants
En 3 minutes et pas une de plus, les doctorants présentent leur sujet de thèse vulgarisé avec clarté et efficacité afin de captiver le public. En 2025, 10 doctorants ont participé au concours et trois lauréats ont été sélectionnés pour représenter l’UNamur lors de la finale interuniversitaire qui se déroulera au mois de mai à l’UMons.
Casser les idées reçues et susciter l’envie de se lancer dans une filière scientifique
Si les sciences et les technologies intriguent, elles souffrent parfois de stéréotypes bien ancrés. Austères, déconnectées, réservées à une élite ? Autant d’idées reçues que le Printemps des Sciences contribue à déconstruire en ouvrant les portes des laboratoires et instituts de recherche.
Jérôme Daquin, Professeur ordinaire au Département de mathématique : « Un événement comme le Printemps des Sciences permet de montrer que les mathématiques sont concrètes, qu’elles s’appliquent dans la vie de tous les jours et surtout qu’on peut en faire de façon ludique. Ce n’est pas quelque chose d’austère et déconnecté de la réalité, bien au contraire. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « Souvent on voit le scientifique dans sa tour d’ivoire, hyper sérieux. Et ce qui fait qu’on est ici, c’est qu’on s’amuse. Et qu’on s’amuse aussi à le partager. On a envie de montrer que faire de la recherche, de la science, c’est un truc super chouette. »
Les chercheurs que nous avons interrogés sont unanimes : sans sous-estimer les défis rencontrés au quotidien, les filières scientifiques promettent un potentiel d’épanouissement pour chacune et chacun.
Régis Falque, Assistant et doctorant en faculté EMCP (Faculty Economics Management Communication Politics) : « Le métier scientifique offre des opportunités de découvertes qui sont sans pareil. […] C’est une magnifique aventure. Ce n’est pas évident, ça demande du temps, de l’investissement mais c’est une très belle aventure. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « [La science], ce n’est pas quelque chose qui se fait seul. […] Je pense que c’est ça aussi le message, on a besoin de tout le monde, on a besoin de tous les profils. »
Aux jeunes qui hésiteraient encore à se lancer : « Le conseil c’est juste, vas-y, lance-toi. Il n’y a pas de risque à se lancer dans le domaine de la science. C’est un domaine qui est porteur pour l’instant, on va vers ça. », résume Tamara Puttemans, technicienne de laboratoire au Département de biologie.
Des partenaires scientifiques et culturels
Le Printemps des Sciences est un événement fédérateur qui rassemble également de nombreux partenaires scientifiques et socio-culturels namurois externes à l’université.
Computer Museum NAM-IP, Musée des arts anciens - TreM.a et la Société archéologique de Namur, Espace muséal d'Andenne, NID Namur – Ville de Namur, Le Delta, KIKK asbl, Le Pavillon, Empreintes asbl, ARC Namur, CIDJ, Culture In Vivo, Balteau, Inasep, Jan De Nul, Union royale belge des amateurs-émetteurs (UBA), Ose la Science, La Leçon Verte, Vent Sauvage, Repair Together, UTAN, Iles de Paix, Nature&sens, Eurospace Society, Cercle Astronomique Mosan, Mars Society Belgium.
L’édition 2025 en quelques chiffres
- 3.529 élèves inscrits
- 40 activités rien qu’à l’UNamur
- Près de 1.000 curieuses et curieux
- 20 partenaires
- 4 établissements d'enseignement supérieur partenaires en Province de Namur
- Une moyenne de 10 km par jour parcourus par les membres de l’équipe !
Le Printemps des Sciences est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coordonnée par le réseau Sciences.be, organisée par les universités et les hautes écoles.

L’UNamur au cœur du Printemps des Sciences
L’UNamur au cœur du Printemps des Sciences
Le Printemps des Sciences, c’est l’événement incontournable des sciences et des technologies en Wallonie et à Bruxelles. Il se déroule chaque année au début du printemps et propose des activités gratuites accessibles à toutes et tous.

Initié par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Printemps des Sciences est coordonné par le réseau Sciences.be et organisé par les universités et les hautes écoles francophones. Il a lieu chaque année pendant une semaine et s’adresse à un large public : élèves du primaire au secondaire, familles et curieux. En plus de la coordination de nombreuses activités en Province de Namur, l’Université de Namur prend également la tête de la coordination nationale de cette édition 2025.
À travers cette semaine de découvertes des sciences et des technologies, le Printemps des Sciences suscite ou confirme des vocations scientifiques, aide les enseignants à améliorer et à enrichir l’enseignement des sciences, donne aux élèves une perception plus réaliste de ce qu’est la science aujourd’hui, améliore la perception générale des sciences et des technologies, contribue à réintégrer les sciences au cœur de la culture générale ou encore améliore le niveau de culture scientifique des citoyens.
Un thème central : « Eau-rêka » !
Chaque année, un thème est proposé en fil rouge des activités. Cette année, plongez dans l’univers de l’or bleu et découvrez les différentes facettes de l’eau, de son rôle essentiel dans les écosystèmes à son utilisation durable et responsable.

Une programmation riche et variée à l’UNamur, pour satisfaire tous les esprits curieux
Cette année encore, les enseignants, les chercheurs, les étudiants et la communauté universitaire de l’UNamur se mobilisent pour proposer des activités variées au écoles et au grand public. Conférences, expositions, spectacles, observations et expériences diverses, il y en aura pour tous les goûts ! Aperçu de la programmation grand public proposée à l’UNamur :
Conférence inaugurale · L’eau, un bien commun à préserver
L’eau est une ressource vitale. C’est dire si elle mérite son surnom d’ “or bleu”. Pourtant, ce patrimoine naturel essentiel à notre existence et nos activités est en situation critique. Dans une société marquée par les crises et les dérèglements climatiques, réaffirmer la place de l’eau comme “bien commun” pourrait être une voie prometteuse pour mieux préserver ce patrimoine collectif si précieux. 4 experts aux profils variés viendront partager leurs perspectives pour éclairer cet enjeu crucial.
Chill&Sciences · Le dégel de l'Arctique : bien plus qu'un réchauffement
Le sol gelé du cercle arctique est en train de se réchauffer, libérant des gaz à effet de serre et d'autres microorganismes. Quels sont les impacts de ce dégel au niveau sanitaire et climatique, de la qualité de l'eau, mais aussi du paysage et des infrastructures humaines ? Table-ronde animée par Aline Wilmet (Médiatrice au Confluent des Savoirs) avec Laurent Houssiau (Physicien et climatologue à l'UNamur) et Maxime Thomas (Bioingénieur environnemental et chercheur à l'UCLouvain).
Visite de l'Observatoire astronomique Antoine Thomas
Cette visite propose de découvrir les techniques utilisées aujourd'hui pour observer les astres et les photographier. Une occasion unique d’en apprendre davantage sur le Soleil et même l'observer directement en toute sécurité grâce aux instruments de pointe de l'observatoire, si les cieux sont cléments.
Exposition : Qu'arrive-t-il à la rivière de Gammarus ?
Muni d’un cahier, les visiteurs mènent l'enquête dans l'exposition pour aider Gammarus, une crevette d’eau douce, à comprendre ce qui se passe dans son environnement aquatique, à travers un parcours interactif, dynamique et didactique.
Ma Thèse en 180 secondes
La 11ème finale namuroise du concours Ma Thèse en 180 secondes (MT180) se tiendra le vendredi 28 mars à la Faculté des Sciences de l'UNamur. Elle verra s’affronter des doctorants venus des différentes facultés de l'université. Leur défi ? Vulgariser et présenter leur sujet de thèse, avec clarté et efficacité afin d’essayer de VOUS captiver en 3 minutes chrono.
Des journées remplies d’activités pour les curieux et férus de sciences
Le mercredi 26 mars après-midi et le samedi 29 mars toute la journée et la soirée, de nombreuses activités sont organisées et accessibles aux apprentis scientifiques de 6 à 99 ans.
Le Printemps des Sciences en province de Namur en quelques chiffres
- Plus de 6.500 places disponibles (scolaires et grand public) à travers plus 100 activités.
- 4 établissements d’enseignements supérieurs organisateurs : Université de Namur, Gembloux Agro-Bio Tech-ULiège, Hénallux, Haute École de la Province de Namur.
- Plus de 20 partenaires scientifiques et socio-culturels.
- Implication de centaines d’étudiants et membres (chercheurs, professeurs, techniciens,…) des universités et hautes écoles.
- Des activités à Namur (Namur ville / Salzinnes / Champion), à Gembloux, à Ciney et à Dinant.

André Füzfa reçoit un prix « coup de cœur » des Trophées Matière Grise
André Füzfa reçoit un prix « coup de cœur » des Trophées Matière Grise
C’est une belle récompense pour le Professeur André Füzfa, astrophysicien au sein du Département de mathématique et responsable de l’Observatoire astronomique de l’UNamur. Ce 21 novembre, il a reçu le prix coup de cœur des Trophées de Matière Grise, l’émission de vulgarisation scientifique 2024 diffusée par la RTBF. Ces trophées visent à récompenser les scientifiques du pays, qui se mobilisent pour diffuser leur savoir et leurs connaissances au grand public.

Avec le Professeur André Füzfa les notions les plus complexes de gravité, d’ondes gravitationnelles, ou encore de relativité deviennent (presque) des jeux d’enfants. Avec ses explications, le voyage interstellaire par exemple devient presqu’aussi simple qu’un trajet en bus !
L’astrophysicien a en effet cette capacité à rendre compréhensibles et attrayantes des recherches scientifiques de pointe, dans le domaine de la cosmologie et de l’astrophysique.
A travers, ses cartes blanches, ses passages médiatiques, ou encore les visites de l’observatoire qu’il propose au grand public dès le plus jeune âge, il se passionne à expliquer le fonctionnement de notre système solaire et des planètes, mais aussi à attirer l’attention sur les enjeux environnementaux, économiques et scientifiques, liés à l’exploitation du domaine spatial.
Sa passion du partage des connaissances le pousse même à se lancer dans une voie peu commune pour un scientifique : la science-fiction. André Füzfa est ainsi l’auteur d’un roman de science-fiction éducative intitulé "À l'appel des étoiles". Et son deuxième roman sortira en janvier 2025.
En remettant ce prix, l’émission « Matière Grise », en partenariat avec Paris Match, tenait à saluer et à reconnaitre l’investissement d’André Füzfa, dans la vulgarisation scientifique.
« Cette reconnaissance me fait très plaisir. Et je n’m’y attendais pas. Je fais de la vulgarisation scientifique, non pas pour moi, mais pour les autres. Pour la société. Parce que la connaissance et sa diffusion dans toutes les strates, rend notre société plus démocratique, plus durable. Tout cela participe à augmenter l’intelligence collective, et c’est particulièrement utile dans un contexte où les fakenews occupent une place importante ».
Quand on lui demande quelle est son astuce pour être un bon vulgarisateur, André Füzfa n’hésite pas une seconde. « J’ai gardé un esprit d’enfant et cet émerveillement pour les choses qui m’entourent, dont mon métier de scientifique. Cela me permet d’aborder mon travail et de manière différente. Je m’amuse et je m’enrichis aussi humainement en faisant de la vulgarisation scientifique », confie-t-il.
Retour en images sur la remise du prix à André Füzfa
©Paris Match
Julie Laloy (Narilis) également mise à l’honneur
Outre ses prix coups de cœur et les prix du public, l’émission Matière grise a aussi salué lors de la cette cérémonie, les chercheurs et médecins qui ont, eux aussi, participé de manière significative à Matière Grise ou à une large diffusion des savoirs scientifiques au cours de ces dernières années. Parmi eux, se trouve Julie Laloy qui mène des recherches dans le domaine de la Pharmacologie au sein de l’institut Narilis. Elle travaille notamment sur l'évaluation de la sécurité des nanomatériaux pour les travailleurs et le grand public et sur la standardisation des procédures pour les nanomatériaux à travers différents projets de recherche nationaux et internationaux.

180 secondes pour parler de recherche
180 secondes pour parler de recherche
La 11e édition du concours Ma Thèse en 180 secondes s’est tenue ce vendredi 28 mars 2025 à la Faculté des sciences. Ce sont trois biologistes qui représenteront l’UNamur à la finale belge qui se tiendra à Mons le 21 mai prochain.

180 secondes pour présenter de manière claire et concise à un public varié (dont plusieurs classes de secondaire) leur sujet de thèse : voilà le défi qu’ont relevé les 10 candidats de cette nouvelle édition du concours MT180 UNamur. Introduite par Carine Michiels, Vice-rectrice à la recherche et aux bibliothèques et présentée par Aline Wilmet, cette édition 2025 a rassemblé 10 candidats provenant des Facultés de sciences, médecine et philosophie et lettres qui se sont à nouveau illustrés dans cet exercice de vulgarisation : Petra Manja (microbiologie), Laëtitia Riss (philosophie de l’histoire), Nicolas Gros (sciences du patrimoine), Jenny Ha (chimie organique), Audrey Verhaeghe (microbiologie), Margaux Mignolet (neurosciences), Lindsay Sprimont (neurosciences), Marine Ote (microbiologie), Thomas Rouma (immunologie) et Bastien Tirtiaux (microbiologie).

Cette année encore, il a été difficile de départager nos candidats dont les prestations témoignent toujours d’un très haut niveau. Elles ont été évaluées par un jury constitué de personnalités internes et externes à l’UNamur et issues du monde de la recherche, de l’enseignement et de la communication scientifique.
- Géraldine Tran – Rédactrice en chef d'Athéna, revue de vulgarisation scientifique du Service Public de Wallonie
- François-Xavier Fiévez – Pédagogue et didacticien à l’UNamur, comédien et improvisateur, Vice-recteur aux affaires sociales, étudiantes, au genre, au sport et à la culture
- Charlotte Benedetti – Directrice du Pavillon de Namur, centre d’exposition, d’expérimentation et d’innovations du KIKK asbl. Ce lieu dédié aux cultures numériques décloisonne les disciplines et s’empare simultanément des arts, des sciences et des technologies.
- Nathan Uyttendaele – Mathématicien, vulgarisateur et vidéaste YouTube de la chaine Chat Sceptique, ancien candidat au concours MT180 et détenteur d’un prix de vulgarisation scientifique du Fond Wernaers du FNRS

Le prix du public a été décerné à Petra Manja pour son pitch « Dormir pour ne pas mourir ». Le deuxième prix du jury a été attribué à Thomas Rouma pour son pitch « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ?! ». Le premier prix du jury a été décerné à Margaux Mignolet pour son pitch « Le monde de Dory l'anticorps » !

Afin de les préparer de manière optimale aux exigences du concours et à celles de leur soutenance de thèse ou de conférences, les candidats ont bénéficié de formations à la communication vulgarisée, à la construction d’un pitch structuré, ainsi qu’à la prise de parole en public permettant de maitriser une gestuelle naturelle et de gérer le stress provoqué par un tel exercice. Cette formation est organisée par Aline Wilmet, médiatrice scientifique au Confluent des Savoirs et coach en communication scientifique et par Jacques Neefs, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire de Bruxelles. Cette formation, s’étalant sur trois mois dans le cadre de MT180, est également déclinée en format court (de 1h à 2 journées de formation) pour la communauté universitaire et également proposée à l’interuniversitaire.
Aline Wilmet nous décrit la formation vécue par les candidats :
“Chaque année, Le Confluent des Savoirs propose une formation approfondie pour préparer les candidats à une communication claire et concise. Notre objectif est de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de pratiquer un exercice de communication difficile qu’est celui de la communication au grand public. Il s’agit de communiquer un message clair et concret, ancré dans le quotidien ou à l'aide d’un storytelling faisant appel aux émotions, à un vécu commun ou au quotidien de la recherche... Il n’y a pas qu’une recette magique. Il faut adapter son propos sans pour autant dénaturer sa recherche. C’est un travail minutieux que de choisir le message qui va faire mouche auprès du public tout en transmettant de manière claire et accessible les objectifs, les enjeux et la méthode de travail menée par les chercheurs dans le cadre de leur thèse de doctorat. En trois minutes, il est évident qu’il n’est pas possible de tout dire d’une recherche aux multiples axes et d’en mettre en évidence toutes les subtilités. Mais l’enjeu est pour moi bien au-delà du concours : c’est un exercice de communication, une première étape qui permet d’ouvrir à d’autres actions de vulgarisation : une interview de journaliste, participer à une conférence, une rencontre avec le public, un atelier lors du Printemps des Sciences, un article vulgarisé, etc.
Qui peut mieux parler de sa recherche qu’un chercheur ? Ayant moi-même participé au concours avec ma thèse lors de la 2e édition en 2015, l'exercice m’a permis d’appréhender mon sujet autrement, de lui donner plus de valeur parce que je me suis rendue compte qu’il pouvait intéresser un public plus large que celui des spécialistes. C'est valorisant, c’est motivant, c’est challengeant, on apprend et on partage plein de choses. C’est une belle aventure humaine qui est, en prime, valorisée dans le cadre de la formation doctorale !”
Le concours en images
Retrouvez toutes les prestations des candidats namurois sur le YouTube de l’UNamur ! Afin de garder un peu de suspens, les prestations de nos trois lauréats seront disponibles en ligne après la finale nationale qui aura lieu à Mons le 21 mai prochain.

Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
La 24ème édition du Printemps des Sciences s’est tenue du 24 au 30 mars dernier partout en Wallonie et à Bruxelles, sur la thématique « Eau-rêka ». L’objectif de ce rendez-vous annuel : mettre les sciences et les technologies à la portée du plus grand nombre. Mission accomplie pour cette nouvelle édition !

Le Printemps des Sciences est coordonné en Province de Namur par le Confluent des Savoirs, le service de sensibilisation, de vulgarisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur. Cette année, l’équipe du Confluent des Savoirs a également pris la tête de la coordination nationale de l’édition 2025 du Printemps des Sciences.
A l’UNamur, la communauté universitaire (chercheurs, doctorants, techniciens de laboratoire, étudiants, etc.) s’est une fois encore largement mobilisée pour éveiller la curiosité des élèves et du grand public aux sciences et technologies. Leur engagement a permis de faire découvrir la richesse des études et métiers scientifiques à travers de nombreuses activités.
Une conférence inaugurale pour réfléchir à la protection de l’eau
Le coup d’envoi du Printemps des Sciences a été donné dès le 19 mars à l’UNamur, à l’occasion d’une conférence inaugurale sur le thème « L’eau, un bien commun à préserver ». L’occasion de réunir des expertes et des experts de tous horizons (environnement, hydrologie ou encore philosophie) pour aborder les défis liés à cette ressource essentielle : pollution, gestion collective, dérèglement du cycle de l’eau, aménagement du territoire, etc. Un débat passionnant qui a mis en lumière l’importance de construire une société plus respectueuse de ses ressources communes.
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Des activités scolaires pour explorer et s’émerveiller
Pendant 5 jours, plus de 2.000 élèves du primaire et du secondaire ont parcouru les couloirs de l’université pour participer à la quarantaine d’activités proposées par les différents départements et laboratoires. Ces derniers ont rivalisé de créativité pour proposer des activités interactives et ludiques, permettant aux jeunes de voir la science autrement, en sortant des salles de classes.
Parmi les moments forts : une plongée au cœur de la physique nucléaire, l’exploration d’organismes fascinants au microscope, des épreuves mêlant défis sportifs et mathématiques ou encore une rencontre insolite avec des poules dans une volière installée dans la cour des sciences.
Un rendez-vous ouvert à tous les publics
Si de nombreuses activités sont proposées aux écoles, le grand public n’a pas été oublié pour autant. Plusieurs activités ont ainsi été organisées pour les petits et grands curieux de sciences. Parmi elles, un café scientifique « Chill & Sciences » sur la thématique du réchauffement climatique vu sous le prisme du dégel de l’Arctique, un atelier sur l’électronique et la visite de l’Observatoire astronomique Antoine Thomas. Le Printemps des Sciences a d’ailleurs coïncidé avec l’observation d’une éclipse partielle du Soleil le samedi 29 mars en matinée. Un spectacle rare qui a suscité l’émerveillement parmi le public présent !
Le Printemps des Sciences est aussi l’occasion de proposer au public d’autres activités de sensibilisation et de diffusion des sciences en lien avec les objectifs de l’événement :
- Le Mapathon : Un rendez-vous humanitaire de cartographie
En quelques heures et dans une ambiance conviviale, le Département de géographie de l’UNamur a initié les volontaires présents à contribuer à une dimension méconnue de l’aide humanitaire : la cartographie des zones vulnérables. Les cartes produites ouvrent de nouvelles voies d’accès pour l’aide humanitaire, pour Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge notamment.
- Ma Thèse en 180 secondes : Un concours de vulgarisation pour les doctorants
En 3 minutes et pas une de plus, les doctorants présentent leur sujet de thèse vulgarisé avec clarté et efficacité afin de captiver le public. En 2025, 10 doctorants ont participé au concours et trois lauréats ont été sélectionnés pour représenter l’UNamur lors de la finale interuniversitaire qui se déroulera au mois de mai à l’UMons.
Casser les idées reçues et susciter l’envie de se lancer dans une filière scientifique
Si les sciences et les technologies intriguent, elles souffrent parfois de stéréotypes bien ancrés. Austères, déconnectées, réservées à une élite ? Autant d’idées reçues que le Printemps des Sciences contribue à déconstruire en ouvrant les portes des laboratoires et instituts de recherche.
Jérôme Daquin, Professeur ordinaire au Département de mathématique : « Un événement comme le Printemps des Sciences permet de montrer que les mathématiques sont concrètes, qu’elles s’appliquent dans la vie de tous les jours et surtout qu’on peut en faire de façon ludique. Ce n’est pas quelque chose d’austère et déconnecté de la réalité, bien au contraire. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « Souvent on voit le scientifique dans sa tour d’ivoire, hyper sérieux. Et ce qui fait qu’on est ici, c’est qu’on s’amuse. Et qu’on s’amuse aussi à le partager. On a envie de montrer que faire de la recherche, de la science, c’est un truc super chouette. »
Les chercheurs que nous avons interrogés sont unanimes : sans sous-estimer les défis rencontrés au quotidien, les filières scientifiques promettent un potentiel d’épanouissement pour chacune et chacun.
Régis Falque, Assistant et doctorant en faculté EMCP (Faculty Economics Management Communication Politics) : « Le métier scientifique offre des opportunités de découvertes qui sont sans pareil. […] C’est une magnifique aventure. Ce n’est pas évident, ça demande du temps, de l’investissement mais c’est une très belle aventure. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « [La science], ce n’est pas quelque chose qui se fait seul. […] Je pense que c’est ça aussi le message, on a besoin de tout le monde, on a besoin de tous les profils. »
Aux jeunes qui hésiteraient encore à se lancer : « Le conseil c’est juste, vas-y, lance-toi. Il n’y a pas de risque à se lancer dans le domaine de la science. C’est un domaine qui est porteur pour l’instant, on va vers ça. », résume Tamara Puttemans, technicienne de laboratoire au Département de biologie.
Des partenaires scientifiques et culturels
Le Printemps des Sciences est un événement fédérateur qui rassemble également de nombreux partenaires scientifiques et socio-culturels namurois externes à l’université.
Computer Museum NAM-IP, Musée des arts anciens - TreM.a et la Société archéologique de Namur, Espace muséal d'Andenne, NID Namur – Ville de Namur, Le Delta, KIKK asbl, Le Pavillon, Empreintes asbl, ARC Namur, CIDJ, Culture In Vivo, Balteau, Inasep, Jan De Nul, Union royale belge des amateurs-émetteurs (UBA), Ose la Science, La Leçon Verte, Vent Sauvage, Repair Together, UTAN, Iles de Paix, Nature&sens, Eurospace Society, Cercle Astronomique Mosan, Mars Society Belgium.
L’édition 2025 en quelques chiffres
- 3.529 élèves inscrits
- 40 activités rien qu’à l’UNamur
- Près de 1.000 curieuses et curieux
- 20 partenaires
- 4 établissements d'enseignement supérieur partenaires en Province de Namur
- Une moyenne de 10 km par jour parcourus par les membres de l’équipe !
Le Printemps des Sciences est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coordonnée par le réseau Sciences.be, organisée par les universités et les hautes écoles.

L’UNamur au cœur du Printemps des Sciences
L’UNamur au cœur du Printemps des Sciences
Le Printemps des Sciences, c’est l’événement incontournable des sciences et des technologies en Wallonie et à Bruxelles. Il se déroule chaque année au début du printemps et propose des activités gratuites accessibles à toutes et tous.

Initié par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Printemps des Sciences est coordonné par le réseau Sciences.be et organisé par les universités et les hautes écoles francophones. Il a lieu chaque année pendant une semaine et s’adresse à un large public : élèves du primaire au secondaire, familles et curieux. En plus de la coordination de nombreuses activités en Province de Namur, l’Université de Namur prend également la tête de la coordination nationale de cette édition 2025.
À travers cette semaine de découvertes des sciences et des technologies, le Printemps des Sciences suscite ou confirme des vocations scientifiques, aide les enseignants à améliorer et à enrichir l’enseignement des sciences, donne aux élèves une perception plus réaliste de ce qu’est la science aujourd’hui, améliore la perception générale des sciences et des technologies, contribue à réintégrer les sciences au cœur de la culture générale ou encore améliore le niveau de culture scientifique des citoyens.
Un thème central : « Eau-rêka » !
Chaque année, un thème est proposé en fil rouge des activités. Cette année, plongez dans l’univers de l’or bleu et découvrez les différentes facettes de l’eau, de son rôle essentiel dans les écosystèmes à son utilisation durable et responsable.

Une programmation riche et variée à l’UNamur, pour satisfaire tous les esprits curieux
Cette année encore, les enseignants, les chercheurs, les étudiants et la communauté universitaire de l’UNamur se mobilisent pour proposer des activités variées au écoles et au grand public. Conférences, expositions, spectacles, observations et expériences diverses, il y en aura pour tous les goûts ! Aperçu de la programmation grand public proposée à l’UNamur :
Conférence inaugurale · L’eau, un bien commun à préserver
L’eau est une ressource vitale. C’est dire si elle mérite son surnom d’ “or bleu”. Pourtant, ce patrimoine naturel essentiel à notre existence et nos activités est en situation critique. Dans une société marquée par les crises et les dérèglements climatiques, réaffirmer la place de l’eau comme “bien commun” pourrait être une voie prometteuse pour mieux préserver ce patrimoine collectif si précieux. 4 experts aux profils variés viendront partager leurs perspectives pour éclairer cet enjeu crucial.
Chill&Sciences · Le dégel de l'Arctique : bien plus qu'un réchauffement
Le sol gelé du cercle arctique est en train de se réchauffer, libérant des gaz à effet de serre et d'autres microorganismes. Quels sont les impacts de ce dégel au niveau sanitaire et climatique, de la qualité de l'eau, mais aussi du paysage et des infrastructures humaines ? Table-ronde animée par Aline Wilmet (Médiatrice au Confluent des Savoirs) avec Laurent Houssiau (Physicien et climatologue à l'UNamur) et Maxime Thomas (Bioingénieur environnemental et chercheur à l'UCLouvain).
Visite de l'Observatoire astronomique Antoine Thomas
Cette visite propose de découvrir les techniques utilisées aujourd'hui pour observer les astres et les photographier. Une occasion unique d’en apprendre davantage sur le Soleil et même l'observer directement en toute sécurité grâce aux instruments de pointe de l'observatoire, si les cieux sont cléments.
Exposition : Qu'arrive-t-il à la rivière de Gammarus ?
Muni d’un cahier, les visiteurs mènent l'enquête dans l'exposition pour aider Gammarus, une crevette d’eau douce, à comprendre ce qui se passe dans son environnement aquatique, à travers un parcours interactif, dynamique et didactique.
Ma Thèse en 180 secondes
La 11ème finale namuroise du concours Ma Thèse en 180 secondes (MT180) se tiendra le vendredi 28 mars à la Faculté des Sciences de l'UNamur. Elle verra s’affronter des doctorants venus des différentes facultés de l'université. Leur défi ? Vulgariser et présenter leur sujet de thèse, avec clarté et efficacité afin d’essayer de VOUS captiver en 3 minutes chrono.
Des journées remplies d’activités pour les curieux et férus de sciences
Le mercredi 26 mars après-midi et le samedi 29 mars toute la journée et la soirée, de nombreuses activités sont organisées et accessibles aux apprentis scientifiques de 6 à 99 ans.
Le Printemps des Sciences en province de Namur en quelques chiffres
- Plus de 6.500 places disponibles (scolaires et grand public) à travers plus 100 activités.
- 4 établissements d’enseignements supérieurs organisateurs : Université de Namur, Gembloux Agro-Bio Tech-ULiège, Hénallux, Haute École de la Province de Namur.
- Plus de 20 partenaires scientifiques et socio-culturels.
- Implication de centaines d’étudiants et membres (chercheurs, professeurs, techniciens,…) des universités et hautes écoles.
- Des activités à Namur (Namur ville / Salzinnes / Champion), à Gembloux, à Ciney et à Dinant.

André Füzfa reçoit un prix « coup de cœur » des Trophées Matière Grise
André Füzfa reçoit un prix « coup de cœur » des Trophées Matière Grise
C’est une belle récompense pour le Professeur André Füzfa, astrophysicien au sein du Département de mathématique et responsable de l’Observatoire astronomique de l’UNamur. Ce 21 novembre, il a reçu le prix coup de cœur des Trophées de Matière Grise, l’émission de vulgarisation scientifique 2024 diffusée par la RTBF. Ces trophées visent à récompenser les scientifiques du pays, qui se mobilisent pour diffuser leur savoir et leurs connaissances au grand public.

Avec le Professeur André Füzfa les notions les plus complexes de gravité, d’ondes gravitationnelles, ou encore de relativité deviennent (presque) des jeux d’enfants. Avec ses explications, le voyage interstellaire par exemple devient presqu’aussi simple qu’un trajet en bus !
L’astrophysicien a en effet cette capacité à rendre compréhensibles et attrayantes des recherches scientifiques de pointe, dans le domaine de la cosmologie et de l’astrophysique.
A travers, ses cartes blanches, ses passages médiatiques, ou encore les visites de l’observatoire qu’il propose au grand public dès le plus jeune âge, il se passionne à expliquer le fonctionnement de notre système solaire et des planètes, mais aussi à attirer l’attention sur les enjeux environnementaux, économiques et scientifiques, liés à l’exploitation du domaine spatial.
Sa passion du partage des connaissances le pousse même à se lancer dans une voie peu commune pour un scientifique : la science-fiction. André Füzfa est ainsi l’auteur d’un roman de science-fiction éducative intitulé "À l'appel des étoiles". Et son deuxième roman sortira en janvier 2025.
En remettant ce prix, l’émission « Matière Grise », en partenariat avec Paris Match, tenait à saluer et à reconnaitre l’investissement d’André Füzfa, dans la vulgarisation scientifique.
« Cette reconnaissance me fait très plaisir. Et je n’m’y attendais pas. Je fais de la vulgarisation scientifique, non pas pour moi, mais pour les autres. Pour la société. Parce que la connaissance et sa diffusion dans toutes les strates, rend notre société plus démocratique, plus durable. Tout cela participe à augmenter l’intelligence collective, et c’est particulièrement utile dans un contexte où les fakenews occupent une place importante ».
Quand on lui demande quelle est son astuce pour être un bon vulgarisateur, André Füzfa n’hésite pas une seconde. « J’ai gardé un esprit d’enfant et cet émerveillement pour les choses qui m’entourent, dont mon métier de scientifique. Cela me permet d’aborder mon travail et de manière différente. Je m’amuse et je m’enrichis aussi humainement en faisant de la vulgarisation scientifique », confie-t-il.
Retour en images sur la remise du prix à André Füzfa
©Paris Match
Julie Laloy (Narilis) également mise à l’honneur
Outre ses prix coups de cœur et les prix du public, l’émission Matière grise a aussi salué lors de la cette cérémonie, les chercheurs et médecins qui ont, eux aussi, participé de manière significative à Matière Grise ou à une large diffusion des savoirs scientifiques au cours de ces dernières années. Parmi eux, se trouve Julie Laloy qui mène des recherches dans le domaine de la Pharmacologie au sein de l’institut Narilis. Elle travaille notamment sur l'évaluation de la sécurité des nanomatériaux pour les travailleurs et le grand public et sur la standardisation des procédures pour les nanomatériaux à travers différents projets de recherche nationaux et internationaux.
Événements
Mercredis des Savoirs
Des ateliers ludiques pour les enfants.

Des ateliers aux thématiques variées de pédagogie active au cours desquels vos enfants vont développer leur sens de l’observation, d’analyse et leur esprit critique à travers des expériences, des jeux scientifiques et des découvertes extraordinaires.
En pratique
À qui s’adresse les ateliers ?
Les ateliers s’adressent aux enfants entre 9 et 12 ans.
Le nombre d’enfants par atelier est limité à 12 afin de garantir un apprentissage optimal.
Quelles sont les thématiques des ateliers ?
Les ateliers permettent aux enfants de découvrir les sciences et les technologies à travers des thématiques variées : la pollution de l’eau, l’astronomie, l’électricité, le cinéma, ou encore l’histoire.
Quand se déroulent les ateliers ?
Mercredi 9 octobre 2024 - Stellar Scape
Mercredi 13 novembre 2024 - Visite de l'observatoire astronomique
Mercredi 11 décembre 2024 - Petit musée ambulant de la technologie
Mercredi 15 janvier 2025 - Les abeilles
Mercredi 19 février 2025 - Les parfums dans l'histoire
Mercredi 26 mars 2025 - Santé de nos rivières : en péril ?
Mercredi 16 avril 2025 - Les couleurs dans l'histoire
Mercredi 14 mai 2025 - Oiseaux et chauve-souris
Mercredi 11 juin 2025 - L'électricité
A quelle heure se déroulent les ateliers ?
Les ateliers se déroulent de 14h00 à 16h00 avec un accueil dès 13h30 et garderie jusqu'à 16h30.
Quel est le tarif des ateliers ?
La participation à l'ensemble des ateliers coûte 65€* par enfant (50€* pour les enfants des membres du personnel de l'UNamur). Ce prix comprend l’encadrement, le matériel et une collation pour chaque mercredi.
*Tarif dégressif après chaque atelier passé.
Qui organise les ateliers ?
Les ateliers sont organisés par le Confluent des Savoirs, la cellule de sensibilisation et de diffusion de la recherche de l’UNamur. L’équipe, experte en transmission des savoirs, travaille en collaboration avec les chercheurs de l’université pour proposer des ateliers lors desquels vos enfants se questionnent, réfléchissent et expérimentent tout en s’amusant !
Nuit blanche Namur
Après une première édition couronnée de succès en 2024, les institutions culturelles namuroises ouvriront à nouveau leurs portes au public pour une soirée-évènement hors du commun.

La nocturne des lieux culturels namurois
Cette année, 17 institutions muséales, patrimoniales, culturelles et scientifiques, réparties aux quatre coins de la ville, s’animeront et vibreront au rythme des visites et activités qui seront proposées gratuitement de 18h à minuit.
Mini concerts, animations théâtrales, escape game, chasses au trésor, jeux…
Venez découvrir ces lieux emblématiques comme vous ne les avez jamais vus, dans une ambiance festive et décalée, et laissez-vous gagner par la magie vespérale.
A l'UNamur, le Confluent des Savoirs, service de diffusion et de vulgarisation de la recherche, accueillera le public au cœur de l’Université pour leur dévoiler notre patrimoine surprenant et méconnu : accompagné·e·s par des spécialistes et des chercheur·euse·spassionné·e·s, le public découvrira les collections scientifiques, les laboratoires et recherches étonnantes menées à l’UNamur, visitera l’observatoire astronomique Antoine Thomas et partira à la rencontre des occupantes insolites et ailées qui se sont installées au cœur du campus universitaire !

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