Bienvenue au Confluent des Savoirs (CDS), le service de sensibilisation, de vulgarisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur. A travers ses activités et événements, l'équipe pluridisciplinaire et dynamique crée des ponts entre les chercheurs des sept facultés de l'université, la recherche et les citoyens !
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Voyages stellaires : retour sur la Space Week UNamur 2025
Voyages stellaires : retour sur la Space Week UNamur 2025
Du 4 au 10 octobre, l’UNamur a embarqué petits et grands pour une semaine d’activités pédagogiques et ludiques dédiées à la découverte de l’espace.
L’objectif ? Inspirer, questionner et émerveiller.
Organisée par le Confluent des Savoirs dans le cadre de la Semaine internationale de l’espace et de l’Alliance UNIVERSEH, l’édition 2025 a réuni près de 800 participants de tous âges, parmi lesquels 350 élèves du primaire et du secondaire.
Temps forts de la semaine
Tout au long de la semaine, petits et grands ont été invités à plonger dans l’univers de la recherche spatiale à travers des ateliers, des observations et des expériences immersives.
Une journée à destination les élèves du secondaire
Véritable temps fort de cette semaine, l’Université s’est transformée le jeudi 9 octobre en véritable laboratoire spatial pour accueillir les élèves de 5ᵉ et 6ᵉ secondaire lors d’une journée thématique interdisciplinaire. En cours de la journée, les élèves ont pu rencontrer des chercheurs, des enseignants, des étudiants et des professionnels du spatial lors d’ateliers, de rencontres et de défis, explorant tout à tour :
- les mystères des météorites et de l’exploration spatiale avec des chercheurs de l’UNamur ;
- les liens entre intelligence artificielle et spatial, en collaboration avec l’Euro Space Center ;
- la biodiversité des mousses avec la découverte de micro-organismes “résistants” capables de survivre dans des conditions spatiales ;
- avant de conclure la journée par un quiz interactif et convivial animé par le Kot à projet “Kàp to UNIVERSEH”.
Cette journée a marqué les esprits par son approche participative et interdisciplinaire, saluée tant par les enseignants que par les élèves.
Ces derniers ont pu manipuler du matériel scientifique, échanger avec des chercheurs, et découvrir concrètement la diversité des métiers et enjeux liés au spatial.
En parallèle, des visites de l’Observatoire astronomique Antoine Thomas et d’un planétarium mobile prêté par le MUMONS ont permis aux plus jeunes élèves (primaire et secondaire) d’explorer le ciel étoilé et de s’interroger sur les mystères du cosmos de manière ludique et accessible.
Des moments de découvertes pour tous et toutes
Durant plusieurs jours, l’Observatoire a ouvert exceptionnellement ses portes pour permettre aux curieuses et curieux d’explorer sa coupole, son fonctionnement et ses instruments dont un télescope solaire, unique en Wallonie.
Accompagnés par un vulgarisateur en astronomie et confortablement installés sous le dôme du planétarium, les visiteurs ont embarqué pour un voyage cosmique, entre constellations, galaxies et phénomènes célestes.
Ces expériences, à la fois scientifiques et sensorielles, ont offert un moment d’émerveillement partagé et ont contribué à renforcer les liens entre la recherche et le grand public.
Un concours BD "Exploration spatiale”.
Dans le cadre de ce concours de dessin format bande dessinée, l’UNamur vous invite à embarquer pour une aventure hors du commun sur le thème de l’exploration spatiale. Le concours vous propose d’imaginer des missions audacieuses, des découvertes spectaculaires ou des civilisations lointaines et de les raconter en dessins et en bulles. L’Univers vous attend et c’est à chacun et chacune d’entre nous de lui donner vie !
Une nouvelle réussite pour la Space Week
La Space Week UNamur 2025 a de nouveau été une belle réussite. Elle a su associer grand public et publics scolaires, mêler science, technologie, création et imagination, et ancrer l’Université de Namur comme un acteur dynamique de la recherche spatiale et de la médiation scientifique sur les thématiques liées à l’espace.
Au-delà de la fascination pour l’astronomie, cette semaine rappelle que l’espace est un horizon partagé, entre recherche, innovation, citoyenneté et culture.
À travers le Confluent des Savoirs, l’Université de Namur confirme son rôle de pont entre les savoirs universitaires et le public, tout en inspirant la nouvelle génération d’explorateurs… terrestres ou stellaires.
Le Confluent des Savoirs : service de sensibilisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur
Les activités proposées dans le cadre de la Belgian Space Week ont été organisées et coordonnées par le Confluent des Savoirs (CDS). Le CDS partage les connaissances et les savoirs issus des sept facultés de l’université à travers des activités de vulgarisation à destination des écoles et du grand public.
UNIVERSEH : de nouvelles opportunités autour du domaine du spatial
L’UNamur est membre de l’alliance européenne European Space University for Earth and Humanity (UNIVERSEH) axée sur la thématique de l’espace. Une réelle reconnaissance de l’expertise de l’UNamur dans le domaine du spatial, et une porte d’entrée à de nouvelles collaborations internationales tant en matière d’enseignement que de recherche, autour d’un domaine porteur d’emploi et de développement socio-économique.
Photos par Christophe Danaux
Deux chercheuses de l’UNamur récompensées au concours Ma thèse en 180 secondes
Deux chercheuses de l’UNamur récompensées au concours Ma thèse en 180 secondes
Belle victoire pour Margaux Mignolet, chercheuse au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine, qui remporte le 1er prix de la finale belge interuniversitaire du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180). Sa recherche ? Mieux comprendre les mécanismes des anticorps actifs dans les cas de COVID long. Le deuxième prix de ce concours national a, lui aussi, été remporté par une candidate namuroise. Il s’agit de Petra Manja, issue de l'Unité de Recherche en biologie des micro-organismes (URBM), Département de biologie de la Faculté des sciences et qui poursuit une thèse visant à comprendre les mécanismes de résistance de la bactérie E. coli. Toutes deux sont également chercheuses au sein de l'Institut NARILIS.
Le premier prix pour Margaux Mignolet et sa recherche sur le COVID long
« Le monde de Dory l'anticorps », tel est le titre vulgarisé de la thèse de Margaux Mignolet. Cette chercheuse en neurosciences fait partie de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine. Elle travaille sous la supervision du Professeur Charles Nicaise et est également membre de l'Institut NARILIS. Elle étudie les auto-anticorps pathogènes chez les patients présentant des séquelles neurologiques post-aiguës de le COVID-19.
« Beaucoup de personnes souffrent toujours de symptômes persistants après le COVID (ex: troubles de la mémoire, fatigue, douleurs,...). Cette condition est appelée le COVID long. On n’en connait toujours pas le mécanisme. Une des hypothèses est que les patients ont des anticorps qui s'attaquent à leur système nerveux, induisant une maladie auto-immune. Le but de ma thèse est de déterminer si les patients possèdent ces anticorps. Cela permettra une meilleure prise en charge des patients », explique Margaux Mignolet.
Le mercredi 21 mai 2025, elle a brillamment réussi à vulgariser son sujet de recherche et à captiver l'audience en utilisant un langage clair et simple, à l’occasion de la finale nationale interuniversitaire du concours MT 180. L’objectif de ce concours est d’informer le grand public sur la richesse et l’intérêt des recherches scientifiques, tout en développant les compétences communicationnelles des doctorants. Chaque participant (doctorant ou docteur diplômé de l’année académique précédente) présente, en trois minutes, un exposé de vulgarisation en français, clair, concis et convaincant sur sa thèse. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
Et Margaux Mignolet a réussi à convaincre le jury puisqu’elle a remporté le premier prix du concours !
Une belle reconnaissance pour cette passionnée du corps humain et de la médecine. « J'ai toujours été fascinée par le fonctionnement de notre corps et j'ai toujours voulu comprendre comment fonctionnent les maladies et comment les soigner. J'ai donc étudié les sciences biomédicales à Namur pour pouvoir travailler dans la recherche », confie-t-elle. « Je ne m’attendais pas à remporter ce prix ! Les quatorze autres participants ont présenté des sujets tous plus passionnants les uns que les autres, et les pitchs étaient vraiment bien écrits. Je suis très heureuse d’avoir remporté ce prix, avec Petra à mes côtés, et d’avoir pu vivre ce concours aux côtés de Thomas et Petra ».
Le deuxième prix pour Petra Manja et sa recherche en microbiologie
Lors de ce concours, les doctorantes de l’UNamur ont particulièrement été brillantes puisque le deuxième prix a été remporté par Petra Manja, chercheuse en microbiologie au sein de l'Unité de Recherche en Biologie des Micro-organismes (URBM) de la Faculté des sciences (Institut NARILIS). Elle fait partie du groupe de recherche du Profeseur Régis Hallez. Sa thèse vise à comprendre les mécanismes de persistance de la bactérie E. coli uropathogène.
« E. coli uropathogène est une des bactéries qui cause la cystite. Le traitement de la cystite est difficile, notamment en raison de sa persistance. Quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques, la majorité de la population meurt sauf une petite population qui rentre en dormance et évite ainsi le traitement. Des études ont montré qu'une molécule appelée alarmone, joue un rôle dans cette forme de persistance. La question de ma recherche est de savoir quel est plus précisément ce rôle. Pour le comprendre, je m'intéresse à la protéine qui produit l'alarmone est qui s'appelle SpoT. L'idée est de trouver un régulateur de SpoT qui sera activé quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques. Ce régulateur va à son tour activer SpoT ce qui entraine la production de l'alarmone et la dormance des bactéries », explique-t-elle. « J’ai beaucoup aimé cette expérience, j'ai appris à vulgariser mon travail pour le rendre accessible au grand public. C'est aussi pour eux qu'on fait de la science », réagit-elle.
Son exposé s'intitulait : "Dormir pour ne pas mourir".
Une belle performance pour Thomas Rouma et sa recherche sur les réponses immunes
Thomas Rouma, également chercheur en URBM (Faculté des sciences) et à l'Institut NARILIS et dont la thèse de doctorat est co-dirigée par les professeurs Eric Muraille et Xavier De Bolle, étudie la réponse immunitaire protectrice contre les infections pulmonaires causées par Acinetobacter baumannii chez la souris.
Sa présentation s'intitulait : « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ? ! »
Félicitations à Margaux, Petra et Thomas qui ont relevé le défi de présenter leur thèse en 180 secondes !
15 doctorants, 180 secondes pour convaincre
Chaque année, le concours MT180 se déroule dans un premier temps dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : l’UCLouvain, l’ULB, l’ULiège, l’UMONS, l’UNamur. Chaque université désigne des candidats qui participeront à la finale inter-universitaire. Cette année, la finale inter-universitaire rassemblait 15 doctorants, dont les 3 candidats de l’UNamur : Margaux Mignolet, Petra Manja et Thomas Rouma.
Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
La 24ème édition du Printemps des Sciences s’est tenue du 24 au 30 mars dernier partout en Wallonie et à Bruxelles, sur la thématique « Eau-rêka ». L’objectif de ce rendez-vous annuel : mettre les sciences et les technologies à la portée du plus grand nombre. Mission accomplie pour cette nouvelle édition !
Le Printemps des Sciences est coordonné en Province de Namur par le Confluent des Savoirs, le service de sensibilisation, de vulgarisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur. Cette année, l’équipe du Confluent des Savoirs a également pris la tête de la coordination nationale de l’édition 2025 du Printemps des Sciences.
A l’UNamur, la communauté universitaire (chercheurs, doctorants, techniciens de laboratoire, étudiants, etc.) s’est une fois encore largement mobilisée pour éveiller la curiosité des élèves et du grand public aux sciences et technologies. Leur engagement a permis de faire découvrir la richesse des études et métiers scientifiques à travers de nombreuses activités.
Une conférence inaugurale pour réfléchir à la protection de l’eau
Le coup d’envoi du Printemps des Sciences a été donné dès le 19 mars à l’UNamur, à l’occasion d’une conférence inaugurale sur le thème « L’eau, un bien commun à préserver ». L’occasion de réunir des expertes et des experts de tous horizons (environnement, hydrologie ou encore philosophie) pour aborder les défis liés à cette ressource essentielle : pollution, gestion collective, dérèglement du cycle de l’eau, aménagement du territoire, etc. Un débat passionnant qui a mis en lumière l’importance de construire une société plus respectueuse de ses ressources communes.
Revivre cette soirée en replay
Des activités scolaires pour explorer et s’émerveiller
Pendant 5 jours, plus de 2.000 élèves du primaire et du secondaire ont parcouru les couloirs de l’université pour participer à la quarantaine d’activités proposées par les différents départements et laboratoires. Ces derniers ont rivalisé de créativité pour proposer des activités interactives et ludiques, permettant aux jeunes de voir la science autrement, en sortant des salles de classes.
Parmi les moments forts : une plongée au cœur de la physique nucléaire, l’exploration d’organismes fascinants au microscope, des épreuves mêlant défis sportifs et mathématiques ou encore une rencontre insolite avec des poules dans une volière installée dans la cour des sciences.
Un rendez-vous ouvert à tous les publics
Si de nombreuses activités sont proposées aux écoles, le grand public n’a pas été oublié pour autant. Plusieurs activités ont ainsi été organisées pour les petits et grands curieux de sciences. Parmi elles, un café scientifique « Chill & Sciences » sur la thématique du réchauffement climatique vu sous le prisme du dégel de l’Arctique, un atelier sur l’électronique et la visite de l’Observatoire astronomique Antoine Thomas. Le Printemps des Sciences a d’ailleurs coïncidé avec l’observation d’une éclipse partielle du Soleil le samedi 29 mars en matinée. Un spectacle rare qui a suscité l’émerveillement parmi le public présent !
Le Printemps des Sciences est aussi l’occasion de proposer au public d’autres activités de sensibilisation et de diffusion des sciences en lien avec les objectifs de l’événement :
- Le Mapathon : Un rendez-vous humanitaire de cartographie
En quelques heures et dans une ambiance conviviale, le Département de géographie de l’UNamur a initié les volontaires présents à contribuer à une dimension méconnue de l’aide humanitaire : la cartographie des zones vulnérables. Les cartes produites ouvrent de nouvelles voies d’accès pour l’aide humanitaire, pour Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge notamment.
- Ma Thèse en 180 secondes : Un concours de vulgarisation pour les doctorants
En 3 minutes et pas une de plus, les doctorants présentent leur sujet de thèse vulgarisé avec clarté et efficacité afin de captiver le public. En 2025, 10 doctorants ont participé au concours et trois lauréats ont été sélectionnés pour représenter l’UNamur lors de la finale interuniversitaire qui se déroulera au mois de mai à l’UMons.
Casser les idées reçues et susciter l’envie de se lancer dans une filière scientifique
Si les sciences et les technologies intriguent, elles souffrent parfois de stéréotypes bien ancrés. Austères, déconnectées, réservées à une élite ? Autant d’idées reçues que le Printemps des Sciences contribue à déconstruire en ouvrant les portes des laboratoires et instituts de recherche.
Jérôme Daquin, Professeur ordinaire au Département de mathématique : « Un événement comme le Printemps des Sciences permet de montrer que les mathématiques sont concrètes, qu’elles s’appliquent dans la vie de tous les jours et surtout qu’on peut en faire de façon ludique. Ce n’est pas quelque chose d’austère et déconnecté de la réalité, bien au contraire. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « Souvent on voit le scientifique dans sa tour d’ivoire, hyper sérieux. Et ce qui fait qu’on est ici, c’est qu’on s’amuse. Et qu’on s’amuse aussi à le partager. On a envie de montrer que faire de la recherche, de la science, c’est un truc super chouette. »
Les chercheurs que nous avons interrogés sont unanimes : sans sous-estimer les défis rencontrés au quotidien, les filières scientifiques promettent un potentiel d’épanouissement pour chacune et chacun.
Régis Falque, Assistant et doctorant en faculté EMCP (Faculty Economics Management Communication Politics) : « Le métier scientifique offre des opportunités de découvertes qui sont sans pareil. […] C’est une magnifique aventure. Ce n’est pas évident, ça demande du temps, de l’investissement mais c’est une très belle aventure. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « [La science], ce n’est pas quelque chose qui se fait seul. […] Je pense que c’est ça aussi le message, on a besoin de tout le monde, on a besoin de tous les profils. »
Aux jeunes qui hésiteraient encore à se lancer : « Le conseil c’est juste, vas-y, lance-toi. Il n’y a pas de risque à se lancer dans le domaine de la science. C’est un domaine qui est porteur pour l’instant, on va vers ça. », résume Tamara Puttemans, technicienne de laboratoire au Département de biologie.
Des partenaires scientifiques et culturels
Le Printemps des Sciences est un événement fédérateur qui rassemble également de nombreux partenaires scientifiques et socio-culturels namurois externes à l’université.
Computer Museum NAM-IP, Musée des arts anciens - TreM.a et la Société archéologique de Namur, Espace muséal d'Andenne, NID Namur – Ville de Namur, Le Delta, KIKK asbl, Le Pavillon, Empreintes asbl, ARC Namur, CIDJ, Culture In Vivo, Balteau, Inasep, Jan De Nul, Union royale belge des amateurs-émetteurs (UBA), Ose la Science, La Leçon Verte, Vent Sauvage, Repair Together, UTAN, Iles de Paix, Nature&sens, Eurospace Society, Cercle Astronomique Mosan, Mars Society Belgium.
L’édition 2025 en quelques chiffres
- 3.529 élèves inscrits
- 40 activités rien qu’à l’UNamur
- Près de 1.000 curieuses et curieux
- 20 partenaires
- 4 établissements d'enseignement supérieur partenaires en Province de Namur
- Une moyenne de 10 km par jour parcourus par les membres de l’équipe !
Le Printemps des Sciences est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coordonnée par le réseau Sciences.be, organisée par les universités et les hautes écoles.
180 secondes pour parler de recherche
180 secondes pour parler de recherche
La 11e édition du concours Ma Thèse en 180 secondes (MT180) s’est tenue ce vendredi 28 mars 2025 à la Faculté des sciences. Ce sont trois biologistes qui représenteront l’UNamur à la finale belge qui se tiendra à Mons le 21 mai prochain.
180 secondes pour présenter de manière claire et concise à un public varié (dont plusieurs classes de secondaire) leur sujet de thèse : voilà le défi qu’ont relevé les 10 candidats de cette nouvelle édition du concours MT180 UNamur. Introduite par Carine Michiels, Vice-rectrice à la recherche et aux bibliothèques et présentée par Aline Wilmet, cette édition 2025 a rassemblé 10 candidats provenant des Facultés de sciences, médecine et philosophie et lettres qui se sont à nouveau illustrés dans cet exercice de vulgarisation : Petra Manja (microbiologie), Laëtitia Riss (philosophie de l’histoire), Nicolas Gros (sciences du patrimoine), Jenny Ha (chimie organique), Audrey Verhaeghe (microbiologie), Margaux Mignolet (neurosciences), Lindsay Sprimont (neurosciences), Marine Ote (microbiologie), Thomas Rouma (immunologie) et Bastien Tirtiaux (microbiologie).
Cette année encore, il a été difficile de départager nos candidats dont les prestations témoignent toujours d’un très haut niveau. Elles ont été évaluées par un jury constitué de personnalités internes et externes à l’UNamur et issues du monde de la recherche, de l’enseignement et de la communication scientifique.
- Géraldine Tran – Rédactrice en chef d'Athéna, revue de vulgarisation scientifique du Service Public de Wallonie
- François-Xavier Fiévez – Pédagogue et didacticien à l’UNamur, comédien et improvisateur, Vice-recteur aux affaires sociales, étudiantes, au genre, au sport et à la culture
- Charlotte Benedetti – Directrice du Pavillon de Namur, centre d’exposition, d’expérimentation et d’innovations du KIKK asbl. Ce lieu dédié aux cultures numériques décloisonne les disciplines et s’empare simultanément des arts, des sciences et des technologies.
- Nathan Uyttendaele – Mathématicien, vulgarisateur et vidéaste YouTube de la chaine Chat Sceptique, ancien candidat au concours MT180 et détenteur d’un prix de vulgarisation scientifique du Fond Wernaers du FNRS
Le prix du public a été décerné à Petra Manja pour son pitch « Dormir pour ne pas mourir ». Le deuxième prix du jury a été attribué à Thomas Rouma pour son pitch « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ?! ». Le premier prix du jury a été décerné à Margaux Mignolet pour son pitch « Le monde de Dory l'anticorps » !
Afin de les préparer de manière optimale aux exigences du concours et à celles de leur soutenance de thèse ou de conférences, les candidats ont bénéficié de formations à la communication vulgarisée, à la construction d’un pitch structuré, ainsi qu’à la prise de parole en public permettant de maitriser une gestuelle naturelle et de gérer le stress provoqué par un tel exercice. Cette formation est organisée par Aline Wilmet, médiatrice scientifique au Confluent des Savoirs et coach en communication scientifique et par Jacques Neefs, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire de Bruxelles. Cette formation, s’étalant sur trois mois dans le cadre de MT180, est également déclinée en format court (de 1h à 2 journées de formation) pour la communauté universitaire et également proposée à l’interuniversitaire.
Aline Wilmet nous décrit la formation vécue par les candidats :
“Chaque année, Le Confluent des Savoirs propose une formation approfondie pour préparer les candidats à une communication claire et concise. Notre objectif est de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de pratiquer un exercice de communication difficile qu’est celui de la communication au grand public. Il s’agit de communiquer un message clair et concret, ancré dans le quotidien ou à l'aide d’un storytelling faisant appel aux émotions, à un vécu commun ou au quotidien de la recherche... Il n’y a pas qu’une recette magique. Il faut adapter son propos sans pour autant dénaturer sa recherche. C’est un travail minutieux que de choisir le message qui va faire mouche auprès du public tout en transmettant de manière claire et accessible les objectifs, les enjeux et la méthode de travail menée par les chercheurs dans le cadre de leur thèse de doctorat. En trois minutes, il est évident qu’il n’est pas possible de tout dire d’une recherche aux multiples axes et d’en mettre en évidence toutes les subtilités. Mais l’enjeu est pour moi bien au-delà du concours : c’est un exercice de communication, une première étape qui permet d’ouvrir à d’autres actions de vulgarisation : une interview de journaliste, participer à une conférence, une rencontre avec le public, un atelier lors du Printemps des Sciences, un article vulgarisé, etc.
Qui peut mieux parler de sa recherche qu’un chercheur ? Ayant moi-même participé au concours avec ma thèse lors de la 2e édition en 2015, l'exercice m’a permis d’appréhender mon sujet autrement, de lui donner plus de valeur parce que je me suis rendue compte qu’il pouvait intéresser un public plus large que celui des spécialistes. C'est valorisant, c’est motivant, c’est challengeant, on apprend et on partage plein de choses. C’est une belle aventure humaine qui est, en prime, valorisée dans le cadre de la formation doctorale !”
Le concours en images
Retrouvez toutes les prestations des candidats namurois sur le YouTube de l’UNamur ! Afin de garder un peu de suspens, les prestations de nos trois lauréats seront disponibles en ligne après la finale nationale qui aura lieu à Mons le 21 mai prochain.
Voyages stellaires : retour sur la Space Week UNamur 2025
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Organisée par le Confluent des Savoirs dans le cadre de la Semaine internationale de l’espace et de l’Alliance UNIVERSEH, l’édition 2025 a réuni près de 800 participants de tous âges, parmi lesquels 350 élèves du primaire et du secondaire.
Temps forts de la semaine
Tout au long de la semaine, petits et grands ont été invités à plonger dans l’univers de la recherche spatiale à travers des ateliers, des observations et des expériences immersives.
Une journée à destination les élèves du secondaire
Véritable temps fort de cette semaine, l’Université s’est transformée le jeudi 9 octobre en véritable laboratoire spatial pour accueillir les élèves de 5ᵉ et 6ᵉ secondaire lors d’une journée thématique interdisciplinaire. En cours de la journée, les élèves ont pu rencontrer des chercheurs, des enseignants, des étudiants et des professionnels du spatial lors d’ateliers, de rencontres et de défis, explorant tout à tour :
- les mystères des météorites et de l’exploration spatiale avec des chercheurs de l’UNamur ;
- les liens entre intelligence artificielle et spatial, en collaboration avec l’Euro Space Center ;
- la biodiversité des mousses avec la découverte de micro-organismes “résistants” capables de survivre dans des conditions spatiales ;
- avant de conclure la journée par un quiz interactif et convivial animé par le Kot à projet “Kàp to UNIVERSEH”.
Cette journée a marqué les esprits par son approche participative et interdisciplinaire, saluée tant par les enseignants que par les élèves.
Ces derniers ont pu manipuler du matériel scientifique, échanger avec des chercheurs, et découvrir concrètement la diversité des métiers et enjeux liés au spatial.
En parallèle, des visites de l’Observatoire astronomique Antoine Thomas et d’un planétarium mobile prêté par le MUMONS ont permis aux plus jeunes élèves (primaire et secondaire) d’explorer le ciel étoilé et de s’interroger sur les mystères du cosmos de manière ludique et accessible.
Des moments de découvertes pour tous et toutes
Durant plusieurs jours, l’Observatoire a ouvert exceptionnellement ses portes pour permettre aux curieuses et curieux d’explorer sa coupole, son fonctionnement et ses instruments dont un télescope solaire, unique en Wallonie.
Accompagnés par un vulgarisateur en astronomie et confortablement installés sous le dôme du planétarium, les visiteurs ont embarqué pour un voyage cosmique, entre constellations, galaxies et phénomènes célestes.
Ces expériences, à la fois scientifiques et sensorielles, ont offert un moment d’émerveillement partagé et ont contribué à renforcer les liens entre la recherche et le grand public.
Un concours BD "Exploration spatiale”.
Dans le cadre de ce concours de dessin format bande dessinée, l’UNamur vous invite à embarquer pour une aventure hors du commun sur le thème de l’exploration spatiale. Le concours vous propose d’imaginer des missions audacieuses, des découvertes spectaculaires ou des civilisations lointaines et de les raconter en dessins et en bulles. L’Univers vous attend et c’est à chacun et chacune d’entre nous de lui donner vie !
Une nouvelle réussite pour la Space Week
La Space Week UNamur 2025 a de nouveau été une belle réussite. Elle a su associer grand public et publics scolaires, mêler science, technologie, création et imagination, et ancrer l’Université de Namur comme un acteur dynamique de la recherche spatiale et de la médiation scientifique sur les thématiques liées à l’espace.
Au-delà de la fascination pour l’astronomie, cette semaine rappelle que l’espace est un horizon partagé, entre recherche, innovation, citoyenneté et culture.
À travers le Confluent des Savoirs, l’Université de Namur confirme son rôle de pont entre les savoirs universitaires et le public, tout en inspirant la nouvelle génération d’explorateurs… terrestres ou stellaires.
Le Confluent des Savoirs : service de sensibilisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur
Les activités proposées dans le cadre de la Belgian Space Week ont été organisées et coordonnées par le Confluent des Savoirs (CDS). Le CDS partage les connaissances et les savoirs issus des sept facultés de l’université à travers des activités de vulgarisation à destination des écoles et du grand public.
UNIVERSEH : de nouvelles opportunités autour du domaine du spatial
L’UNamur est membre de l’alliance européenne European Space University for Earth and Humanity (UNIVERSEH) axée sur la thématique de l’espace. Une réelle reconnaissance de l’expertise de l’UNamur dans le domaine du spatial, et une porte d’entrée à de nouvelles collaborations internationales tant en matière d’enseignement que de recherche, autour d’un domaine porteur d’emploi et de développement socio-économique.
Photos par Christophe Danaux
Deux chercheuses de l’UNamur récompensées au concours Ma thèse en 180 secondes
Deux chercheuses de l’UNamur récompensées au concours Ma thèse en 180 secondes
Belle victoire pour Margaux Mignolet, chercheuse au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine, qui remporte le 1er prix de la finale belge interuniversitaire du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180). Sa recherche ? Mieux comprendre les mécanismes des anticorps actifs dans les cas de COVID long. Le deuxième prix de ce concours national a, lui aussi, été remporté par une candidate namuroise. Il s’agit de Petra Manja, issue de l'Unité de Recherche en biologie des micro-organismes (URBM), Département de biologie de la Faculté des sciences et qui poursuit une thèse visant à comprendre les mécanismes de résistance de la bactérie E. coli. Toutes deux sont également chercheuses au sein de l'Institut NARILIS.
Le premier prix pour Margaux Mignolet et sa recherche sur le COVID long
« Le monde de Dory l'anticorps », tel est le titre vulgarisé de la thèse de Margaux Mignolet. Cette chercheuse en neurosciences fait partie de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM) de la Faculté de médecine. Elle travaille sous la supervision du Professeur Charles Nicaise et est également membre de l'Institut NARILIS. Elle étudie les auto-anticorps pathogènes chez les patients présentant des séquelles neurologiques post-aiguës de le COVID-19.
« Beaucoup de personnes souffrent toujours de symptômes persistants après le COVID (ex: troubles de la mémoire, fatigue, douleurs,...). Cette condition est appelée le COVID long. On n’en connait toujours pas le mécanisme. Une des hypothèses est que les patients ont des anticorps qui s'attaquent à leur système nerveux, induisant une maladie auto-immune. Le but de ma thèse est de déterminer si les patients possèdent ces anticorps. Cela permettra une meilleure prise en charge des patients », explique Margaux Mignolet.
Le mercredi 21 mai 2025, elle a brillamment réussi à vulgariser son sujet de recherche et à captiver l'audience en utilisant un langage clair et simple, à l’occasion de la finale nationale interuniversitaire du concours MT 180. L’objectif de ce concours est d’informer le grand public sur la richesse et l’intérêt des recherches scientifiques, tout en développant les compétences communicationnelles des doctorants. Chaque participant (doctorant ou docteur diplômé de l’année académique précédente) présente, en trois minutes, un exposé de vulgarisation en français, clair, concis et convaincant sur sa thèse. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
Et Margaux Mignolet a réussi à convaincre le jury puisqu’elle a remporté le premier prix du concours !
Une belle reconnaissance pour cette passionnée du corps humain et de la médecine. « J'ai toujours été fascinée par le fonctionnement de notre corps et j'ai toujours voulu comprendre comment fonctionnent les maladies et comment les soigner. J'ai donc étudié les sciences biomédicales à Namur pour pouvoir travailler dans la recherche », confie-t-elle. « Je ne m’attendais pas à remporter ce prix ! Les quatorze autres participants ont présenté des sujets tous plus passionnants les uns que les autres, et les pitchs étaient vraiment bien écrits. Je suis très heureuse d’avoir remporté ce prix, avec Petra à mes côtés, et d’avoir pu vivre ce concours aux côtés de Thomas et Petra ».
Le deuxième prix pour Petra Manja et sa recherche en microbiologie
Lors de ce concours, les doctorantes de l’UNamur ont particulièrement été brillantes puisque le deuxième prix a été remporté par Petra Manja, chercheuse en microbiologie au sein de l'Unité de Recherche en Biologie des Micro-organismes (URBM) de la Faculté des sciences (Institut NARILIS). Elle fait partie du groupe de recherche du Profeseur Régis Hallez. Sa thèse vise à comprendre les mécanismes de persistance de la bactérie E. coli uropathogène.
« E. coli uropathogène est une des bactéries qui cause la cystite. Le traitement de la cystite est difficile, notamment en raison de sa persistance. Quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques, la majorité de la population meurt sauf une petite population qui rentre en dormance et évite ainsi le traitement. Des études ont montré qu'une molécule appelée alarmone, joue un rôle dans cette forme de persistance. La question de ma recherche est de savoir quel est plus précisément ce rôle. Pour le comprendre, je m'intéresse à la protéine qui produit l'alarmone est qui s'appelle SpoT. L'idée est de trouver un régulateur de SpoT qui sera activé quand les bactéries sont traitées avec des antibiotiques. Ce régulateur va à son tour activer SpoT ce qui entraine la production de l'alarmone et la dormance des bactéries », explique-t-elle. « J’ai beaucoup aimé cette expérience, j'ai appris à vulgariser mon travail pour le rendre accessible au grand public. C'est aussi pour eux qu'on fait de la science », réagit-elle.
Son exposé s'intitulait : "Dormir pour ne pas mourir".
Une belle performance pour Thomas Rouma et sa recherche sur les réponses immunes
Thomas Rouma, également chercheur en URBM (Faculté des sciences) et à l'Institut NARILIS et dont la thèse de doctorat est co-dirigée par les professeurs Eric Muraille et Xavier De Bolle, étudie la réponse immunitaire protectrice contre les infections pulmonaires causées par Acinetobacter baumannii chez la souris.
Sa présentation s'intitulait : « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ? ! »
Félicitations à Margaux, Petra et Thomas qui ont relevé le défi de présenter leur thèse en 180 secondes !
15 doctorants, 180 secondes pour convaincre
Chaque année, le concours MT180 se déroule dans un premier temps dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : l’UCLouvain, l’ULB, l’ULiège, l’UMONS, l’UNamur. Chaque université désigne des candidats qui participeront à la finale inter-universitaire. Cette année, la finale inter-universitaire rassemblait 15 doctorants, dont les 3 candidats de l’UNamur : Margaux Mignolet, Petra Manja et Thomas Rouma.
Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
Retour sur le Printemps des Sciences 2025 : les sciences et les technologies sur le devant de la scène pendant une semaine à l’UNamur
La 24ème édition du Printemps des Sciences s’est tenue du 24 au 30 mars dernier partout en Wallonie et à Bruxelles, sur la thématique « Eau-rêka ». L’objectif de ce rendez-vous annuel : mettre les sciences et les technologies à la portée du plus grand nombre. Mission accomplie pour cette nouvelle édition !
Le Printemps des Sciences est coordonné en Province de Namur par le Confluent des Savoirs, le service de sensibilisation, de vulgarisation et de diffusion de la recherche de l’Université de Namur. Cette année, l’équipe du Confluent des Savoirs a également pris la tête de la coordination nationale de l’édition 2025 du Printemps des Sciences.
A l’UNamur, la communauté universitaire (chercheurs, doctorants, techniciens de laboratoire, étudiants, etc.) s’est une fois encore largement mobilisée pour éveiller la curiosité des élèves et du grand public aux sciences et technologies. Leur engagement a permis de faire découvrir la richesse des études et métiers scientifiques à travers de nombreuses activités.
Une conférence inaugurale pour réfléchir à la protection de l’eau
Le coup d’envoi du Printemps des Sciences a été donné dès le 19 mars à l’UNamur, à l’occasion d’une conférence inaugurale sur le thème « L’eau, un bien commun à préserver ». L’occasion de réunir des expertes et des experts de tous horizons (environnement, hydrologie ou encore philosophie) pour aborder les défis liés à cette ressource essentielle : pollution, gestion collective, dérèglement du cycle de l’eau, aménagement du territoire, etc. Un débat passionnant qui a mis en lumière l’importance de construire une société plus respectueuse de ses ressources communes.
Revivre cette soirée en replay
Des activités scolaires pour explorer et s’émerveiller
Pendant 5 jours, plus de 2.000 élèves du primaire et du secondaire ont parcouru les couloirs de l’université pour participer à la quarantaine d’activités proposées par les différents départements et laboratoires. Ces derniers ont rivalisé de créativité pour proposer des activités interactives et ludiques, permettant aux jeunes de voir la science autrement, en sortant des salles de classes.
Parmi les moments forts : une plongée au cœur de la physique nucléaire, l’exploration d’organismes fascinants au microscope, des épreuves mêlant défis sportifs et mathématiques ou encore une rencontre insolite avec des poules dans une volière installée dans la cour des sciences.
Un rendez-vous ouvert à tous les publics
Si de nombreuses activités sont proposées aux écoles, le grand public n’a pas été oublié pour autant. Plusieurs activités ont ainsi été organisées pour les petits et grands curieux de sciences. Parmi elles, un café scientifique « Chill & Sciences » sur la thématique du réchauffement climatique vu sous le prisme du dégel de l’Arctique, un atelier sur l’électronique et la visite de l’Observatoire astronomique Antoine Thomas. Le Printemps des Sciences a d’ailleurs coïncidé avec l’observation d’une éclipse partielle du Soleil le samedi 29 mars en matinée. Un spectacle rare qui a suscité l’émerveillement parmi le public présent !
Le Printemps des Sciences est aussi l’occasion de proposer au public d’autres activités de sensibilisation et de diffusion des sciences en lien avec les objectifs de l’événement :
- Le Mapathon : Un rendez-vous humanitaire de cartographie
En quelques heures et dans une ambiance conviviale, le Département de géographie de l’UNamur a initié les volontaires présents à contribuer à une dimension méconnue de l’aide humanitaire : la cartographie des zones vulnérables. Les cartes produites ouvrent de nouvelles voies d’accès pour l’aide humanitaire, pour Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge notamment.
- Ma Thèse en 180 secondes : Un concours de vulgarisation pour les doctorants
En 3 minutes et pas une de plus, les doctorants présentent leur sujet de thèse vulgarisé avec clarté et efficacité afin de captiver le public. En 2025, 10 doctorants ont participé au concours et trois lauréats ont été sélectionnés pour représenter l’UNamur lors de la finale interuniversitaire qui se déroulera au mois de mai à l’UMons.
Casser les idées reçues et susciter l’envie de se lancer dans une filière scientifique
Si les sciences et les technologies intriguent, elles souffrent parfois de stéréotypes bien ancrés. Austères, déconnectées, réservées à une élite ? Autant d’idées reçues que le Printemps des Sciences contribue à déconstruire en ouvrant les portes des laboratoires et instituts de recherche.
Jérôme Daquin, Professeur ordinaire au Département de mathématique : « Un événement comme le Printemps des Sciences permet de montrer que les mathématiques sont concrètes, qu’elles s’appliquent dans la vie de tous les jours et surtout qu’on peut en faire de façon ludique. Ce n’est pas quelque chose d’austère et déconnecté de la réalité, bien au contraire. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « Souvent on voit le scientifique dans sa tour d’ivoire, hyper sérieux. Et ce qui fait qu’on est ici, c’est qu’on s’amuse. Et qu’on s’amuse aussi à le partager. On a envie de montrer que faire de la recherche, de la science, c’est un truc super chouette. »
Les chercheurs que nous avons interrogés sont unanimes : sans sous-estimer les défis rencontrés au quotidien, les filières scientifiques promettent un potentiel d’épanouissement pour chacune et chacun.
Régis Falque, Assistant et doctorant en faculté EMCP (Faculty Economics Management Communication Politics) : « Le métier scientifique offre des opportunités de découvertes qui sont sans pareil. […] C’est une magnifique aventure. Ce n’est pas évident, ça demande du temps, de l’investissement mais c’est une très belle aventure. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « [La science], ce n’est pas quelque chose qui se fait seul. […] Je pense que c’est ça aussi le message, on a besoin de tout le monde, on a besoin de tous les profils. »
Aux jeunes qui hésiteraient encore à se lancer : « Le conseil c’est juste, vas-y, lance-toi. Il n’y a pas de risque à se lancer dans le domaine de la science. C’est un domaine qui est porteur pour l’instant, on va vers ça. », résume Tamara Puttemans, technicienne de laboratoire au Département de biologie.
Des partenaires scientifiques et culturels
Le Printemps des Sciences est un événement fédérateur qui rassemble également de nombreux partenaires scientifiques et socio-culturels namurois externes à l’université.
Computer Museum NAM-IP, Musée des arts anciens - TreM.a et la Société archéologique de Namur, Espace muséal d'Andenne, NID Namur – Ville de Namur, Le Delta, KIKK asbl, Le Pavillon, Empreintes asbl, ARC Namur, CIDJ, Culture In Vivo, Balteau, Inasep, Jan De Nul, Union royale belge des amateurs-émetteurs (UBA), Ose la Science, La Leçon Verte, Vent Sauvage, Repair Together, UTAN, Iles de Paix, Nature&sens, Eurospace Society, Cercle Astronomique Mosan, Mars Society Belgium.
L’édition 2025 en quelques chiffres
- 3.529 élèves inscrits
- 40 activités rien qu’à l’UNamur
- Près de 1.000 curieuses et curieux
- 20 partenaires
- 4 établissements d'enseignement supérieur partenaires en Province de Namur
- Une moyenne de 10 km par jour parcourus par les membres de l’équipe !
Le Printemps des Sciences est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coordonnée par le réseau Sciences.be, organisée par les universités et les hautes écoles.
180 secondes pour parler de recherche
180 secondes pour parler de recherche
La 11e édition du concours Ma Thèse en 180 secondes (MT180) s’est tenue ce vendredi 28 mars 2025 à la Faculté des sciences. Ce sont trois biologistes qui représenteront l’UNamur à la finale belge qui se tiendra à Mons le 21 mai prochain.
180 secondes pour présenter de manière claire et concise à un public varié (dont plusieurs classes de secondaire) leur sujet de thèse : voilà le défi qu’ont relevé les 10 candidats de cette nouvelle édition du concours MT180 UNamur. Introduite par Carine Michiels, Vice-rectrice à la recherche et aux bibliothèques et présentée par Aline Wilmet, cette édition 2025 a rassemblé 10 candidats provenant des Facultés de sciences, médecine et philosophie et lettres qui se sont à nouveau illustrés dans cet exercice de vulgarisation : Petra Manja (microbiologie), Laëtitia Riss (philosophie de l’histoire), Nicolas Gros (sciences du patrimoine), Jenny Ha (chimie organique), Audrey Verhaeghe (microbiologie), Margaux Mignolet (neurosciences), Lindsay Sprimont (neurosciences), Marine Ote (microbiologie), Thomas Rouma (immunologie) et Bastien Tirtiaux (microbiologie).
Cette année encore, il a été difficile de départager nos candidats dont les prestations témoignent toujours d’un très haut niveau. Elles ont été évaluées par un jury constitué de personnalités internes et externes à l’UNamur et issues du monde de la recherche, de l’enseignement et de la communication scientifique.
- Géraldine Tran – Rédactrice en chef d'Athéna, revue de vulgarisation scientifique du Service Public de Wallonie
- François-Xavier Fiévez – Pédagogue et didacticien à l’UNamur, comédien et improvisateur, Vice-recteur aux affaires sociales, étudiantes, au genre, au sport et à la culture
- Charlotte Benedetti – Directrice du Pavillon de Namur, centre d’exposition, d’expérimentation et d’innovations du KIKK asbl. Ce lieu dédié aux cultures numériques décloisonne les disciplines et s’empare simultanément des arts, des sciences et des technologies.
- Nathan Uyttendaele – Mathématicien, vulgarisateur et vidéaste YouTube de la chaine Chat Sceptique, ancien candidat au concours MT180 et détenteur d’un prix de vulgarisation scientifique du Fond Wernaers du FNRS
Le prix du public a été décerné à Petra Manja pour son pitch « Dormir pour ne pas mourir ». Le deuxième prix du jury a été attribué à Thomas Rouma pour son pitch « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ?! ». Le premier prix du jury a été décerné à Margaux Mignolet pour son pitch « Le monde de Dory l'anticorps » !
Afin de les préparer de manière optimale aux exigences du concours et à celles de leur soutenance de thèse ou de conférences, les candidats ont bénéficié de formations à la communication vulgarisée, à la construction d’un pitch structuré, ainsi qu’à la prise de parole en public permettant de maitriser une gestuelle naturelle et de gérer le stress provoqué par un tel exercice. Cette formation est organisée par Aline Wilmet, médiatrice scientifique au Confluent des Savoirs et coach en communication scientifique et par Jacques Neefs, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire de Bruxelles. Cette formation, s’étalant sur trois mois dans le cadre de MT180, est également déclinée en format court (de 1h à 2 journées de formation) pour la communauté universitaire et également proposée à l’interuniversitaire.
Aline Wilmet nous décrit la formation vécue par les candidats :
“Chaque année, Le Confluent des Savoirs propose une formation approfondie pour préparer les candidats à une communication claire et concise. Notre objectif est de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de pratiquer un exercice de communication difficile qu’est celui de la communication au grand public. Il s’agit de communiquer un message clair et concret, ancré dans le quotidien ou à l'aide d’un storytelling faisant appel aux émotions, à un vécu commun ou au quotidien de la recherche... Il n’y a pas qu’une recette magique. Il faut adapter son propos sans pour autant dénaturer sa recherche. C’est un travail minutieux que de choisir le message qui va faire mouche auprès du public tout en transmettant de manière claire et accessible les objectifs, les enjeux et la méthode de travail menée par les chercheurs dans le cadre de leur thèse de doctorat. En trois minutes, il est évident qu’il n’est pas possible de tout dire d’une recherche aux multiples axes et d’en mettre en évidence toutes les subtilités. Mais l’enjeu est pour moi bien au-delà du concours : c’est un exercice de communication, une première étape qui permet d’ouvrir à d’autres actions de vulgarisation : une interview de journaliste, participer à une conférence, une rencontre avec le public, un atelier lors du Printemps des Sciences, un article vulgarisé, etc.
Qui peut mieux parler de sa recherche qu’un chercheur ? Ayant moi-même participé au concours avec ma thèse lors de la 2e édition en 2015, l'exercice m’a permis d’appréhender mon sujet autrement, de lui donner plus de valeur parce que je me suis rendue compte qu’il pouvait intéresser un public plus large que celui des spécialistes. C'est valorisant, c’est motivant, c’est challengeant, on apprend et on partage plein de choses. C’est une belle aventure humaine qui est, en prime, valorisée dans le cadre de la formation doctorale !”
Le concours en images
Retrouvez toutes les prestations des candidats namurois sur le YouTube de l’UNamur ! Afin de garder un peu de suspens, les prestations de nos trois lauréats seront disponibles en ligne après la finale nationale qui aura lieu à Mons le 21 mai prochain.
Événements
Space Week UNamur 2025 • Concours BD : Exploration Spatiale
Avez-vous déjà rêvé de marcher sur une planète inconnue, de piloter un vaisseau interstellaire ou de rencontrer des formes de vie venues d’ailleurs ? L’Univers vous attend… et c’est à vous de lui donner vie !
Dans le cadre de notre concours de dessin format bande dessinée, nous vous invitons à embarquer pour une aventure hors du commun sur le thème de l’exploration spatiale. Imaginez des missions audacieuses, des découvertes spectaculaires ou des civilisations lointaines et racontez-les en dessins et en bulles !
Que vous soyez un passionné de science-fiction, un curieux des étoiles ou un artiste en herbe, ce concours est fait pour vous. Alors, prêts pour le décollage ? À vos crayons, et que la créativité soit avec vous !
La Belgique se distingue par une tradition de bande dessinée à la fois riche et influente, régulièrement classée parmi les plus prestigieuses au niveau mondial. Elle a vu naître des personnages et des séries devenus emblématiques, à l’instar des Aventures de Tintin créées par Hergé ou des Schtroumpfs imaginés par Peyo, qui ont conquis un public international. Par son apport considérable, la Belgique a largement contribué à faire reconnaître la bande dessinée comme un véritable art, inspirant de nombreuses générations d’artistes en Europe et ailleurs.
Informations pratiques :
- Un thème : l’Exploration Spatiale.
- Format : Une planche de BD A4 en format papier ou numérique – avec ou sans dialogue.
- Public : Le concours est ouvert aux résidants des pays de l’Alliance européenne UNIVERSEH : Belgique, France, Luxembourg, Allemagne, Pologne, Italie et Suède.
- Langue : L’utilisation de langues étrangères est encouragée. Les dialogues peuvent être rédigés dans les langues suivantes : français, anglais, luxembourgeois, allemand, polonais, italien et suédois.
- Quatre catégories de participants :
- Enfant (6-12 ans)
- Jeune (13-18 ans)
- Étudiant UNIVERSEH (Bachelier, Master et PhD)
- Adulte (19-99 ans)
- A la clé : des bons d’achats pour les gagnants, une chance d’être exposé lors d’événements, et d’être publié dans un recueil numérique international.
- Deadline : 2 janvier 2026
Ce concours est organisé dans le cadre de la Space Week UNamur 2025 et d’UNIVERSEH.
Visite scolaire de l'Observatoire Antoine Thomas
Venez découvrir les techniques utilisées aujourd'hui pour observer les astres et les photographier. Vous pourrez ainsi en apprendre davantage sur l'étoile la plus proche de nous : le Soleil, et même l'observer directement en toute sécurité grâce aux instruments de pointe de l'observatoire, si les cieux sont cléments. Cette visite est l’occasion idéale de plonger au cœur de l'astronomie et de partager la passion des chercheurs pour le Cosmos, tout en profitant d’une approche pédagogique conviviale et accessible.
Objectifs
Découvrir les instruments et méthode d'observation, mais aussi l'histoire de l'observatoire et d'Antoine Thomas, observer le Soleil, classer soi-même des astres pour tenter de mettre de l'ordre dans le vocabulaire spatial.
Informations pratiques
- Public : 1ère à 6ème secondaire
- Durée : 1h
- Horaires : entre 10h00 et 12h00 ou entre 13h30 et 15h30
- Dates : 16/09 - 18/11 - 03/12 **
- Capacité : 10 élèves par session
- Tarif : 5€ par élève *
*Gratuit pour l'accompagnant • Les prix s'entendent HTVA. Les activités pédagogiques du Confluent des Savoirs sont exemptées de la TVA (Article 44 - TVA Belge).
** Vous souhaitez visiter l’observatoire avec vos élèves à une autre date : n’hésitez pas à nous contacter.
Accessibilité
L’Observatoire n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. L’accès à la coupole se faisant par une échelle verticale.
Conditions météorologiques
Les visites de l’observatoire sont maintenues même en cas de pluie ou de forte couverture nuageuse. Cependant, les observations ne pourront pas avoir lieu, car la coupole doit rester fermée pour protéger les instruments des intempéries.
Noël à l'Observatoire
Profitez des fêtes pour découvrir l’astronomie ! L’Observatoire astronomique Antoine Thomas de l’Université de Namur vous ouvre ses portes pour sa dernière visite de l’année 2025. L’équipe de l’observatoire vous emmènera sous la coupole à la découverte des trois télescopes qui y sont déployés, dont un télescope solaire de grand diamètre unique en Wallonie.
Informations pratiques :
- Public : Tout public (Dès 6ans) – familles, passionnés d’astronomie ou simples curieux
- Tarifs :
- Adultes dès 16 ans : 5€
- Enfant jusqu'à 15 ans : Gratuit
- Durée : 45 min
- Séances : 14h00, 15h00, 16h00, 18h00 et 19h00
- Nombre de places : 10 personnes par session
- Lieu : Département de biologie, 13 Place du Palais de Justice
Conditions météorologiques :
Les observations de jour comme de nuit dépendent strictement des conditions météo.
En cas de ciel couvert ou de mauvais temps, la découverte des instruments et du site sont assurées.
Accessibilité :
L’accès à la coupole se fait par une échelle verticale, ce qui rend l’observatoire inaccessible aux personnes à mobilité réduite.
Les bénéfices de l’activité contribuent directement au soutien de l’observatoire et aux actions de vulgarisation scientifique menées à l’UNamur.
Calendrier 2026
Passionné d’astronomie, amateur de belles images ou en quête d’un cadeau de Noël original ? Découvrez nos tout nouveaux calendriers 2026 consacrés à l’Observatoire astronomique Antoine Thomas !
Vous pouvez le commander directement lors de votre réservation : il vous attendra lors de votre visite.
Pour les membres de l'UNamur
Vous êtes membre de l’UNamur et souhaitez organiser une visite pour votre équipe ou votre service ?
Contactez-nous via cds@unamur.be.
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