La Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) est une Faculté à l'écoute de la personne et ouverte sur le monde. Elle offre des formations dans quatre disciplines majeures, en cours du jour ou en horaire décalé, avec un engagement fort pour l’encadrement et l’accompagnement des étudiants. Elle mène une recherche scientifique d'excellence et interdisciplinaire dans des domaines de pointe. Pour les experts et décideurs de demain !
Diplomation Master gestion 2024
Suivant la tradition, nous avons le plaisir de vous convier à la cérémonie de diplomation pour la Promotion 2024 des masters en Sciences de gestion et en Ingénieur de gestion le 29 novembre prochain.
Les études
La Faculté offre des formations de qualité et de proximité insistant sur la rigueur et l'esprit critique au-delà de la connaissance pure. Elle veille à sensibiliser ses futurs experts et décideurs de demain à la responsabilité sociétale, à l'interdisciplinarité et à la dimension internationale. Les programmes de bachelier, de master et de doctorat qu’elle vous propose s’inscrivent dans quatre disciplines majeures :
Pédagogie : un engagement fort !
La Faculté accorde une importance capitale à l’encadrement et l’accompagnement des étudiants que ce soit en cours du jour ou en horaire décalé. Learning by doing, service learning, hybridation en horaire décalé, … Venez découvrir notre approche pédagogique ainsi que nos différents dispositifs.
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Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Cette liste, créée par l'Université de Stanford et publiée en août 2024 est compilée en collaboration avec le laboratoire ICST d’Elsevier à partir de données Scopus, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les meilleurs scientifiques du monde et de reconnaître les scientifiques qui ont eu un impact significatif sur leurs domaines respectifs.
Bien que cette liste ait été adoptée par de nombreuses institutions comme une mesure fiable de l'impact de la recherche, elle n’est pas l’unique moyen d’évaluer la recherche. Se basant strictement sur des données bibliométriques, elle fait aussi l’objet de critiques.
Depuis septembre 2023, l’Université de Namur renforce d’ailleurs son engagement pour la mise en place d’une réforme de l’évaluation de la recherche avec la signature de l’accord « Coalition for Advancing Research Assessment (CoARA) ».
Cet accord engage l’institution à respecter une série de principes, notamment une prise en compte de la diversité des carrières et de la mise en valeur de critères qualitatifs de la recherche au lieu de se baser uniquement sur des données bibliométriques (donc quantitatives).
Les chercheurs de l’Université de Namur mis à l’honneur
- Charlotte Beaudart – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Benoît Champagne – Faculté des sciences, Institut NISM
- Alain Decrop – Faculté EMCP, Institut NaDi-CeRCLE
- Olivier Deparis - Faculté des sciences, Institut NISM et Institut PaTHs
- Jonathan Douxfils – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Patrick Kestemont – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Alexandre Mayer – Faculté des sciences, Institut NISM et Institut naXys
- Carine Michiels – Faculté des sciences, Institut Narilis
- Antoinette Rouvroy – Faculté de droit, Instituts ESPHIN et Institut NaDi-CRIDS
- Frédéric Silvestre – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Bao-Lian Su – Faculté des sciences, Institut NISM
- Johan Wouters – Faculté des sciences, Institut NISM
La liste est mise à jour chaque année, avec des données sur l'ensemble de la carrière et des impacts sur une seule année, dans un souci de transparence et de pertinence.
Les critères de mesure utilisés
Une variété de mesures bibliométriques sont prises en compte afin de garantir une représentation juste et équilibrée des travaux des chercheurs.
- Le C-score : ce score composite est basé sur divers facteurs bibliométriques, notamment le nombre total de citations.
- Le h-index : cet indicateur d’impact prend en compte le nombre de publications d’un chercheur ainsi que le nombre de leurs citations.
- Les percentiles des domaines et sous-domaines : les scientifiques sont classés en 22 grands domaines et 176 sous-domaines. Seuls ceux qui se classent dans les 2 % supérieurs de leur sous-domaine sont pris en compte.
- L’impact sur l'ensemble de la carrière ou sur une seule année : le classement est disponible à la fois pour l'impact sur l'ensemble de la carrière et pour les performances sur une seule année, ce qui permet de mieux comprendre la contribution à long terme et les réalisations récentes.
L’excellence de la recherche
Figurer parmi ces 2 % de scientifiques les plus performants est une donc reconnaissance prestigieuse de la contribution d'une personne à la science et démontre l'excellence de sa recherche, renforçant sa réputation dans le monde universitaire et dans l'industrie.
Le classement offre une visibilité dans toutes les disciplines, attirant l'attention sur des travaux qui, autrement, pourraient rester dans une niche ou être sous-appréciés. Il sert également de point de référence aux institutions et aux gouvernements pour évaluer l'influence de leurs programmes de recherche.
De nombreuses institutions utilisent ce classement pour mesurer le succès de leur faculté, ou autre entité, ce qui peut aussi renforcer la crédibilité au sein de la communauté universitaire.
Cette liste encourage les scientifiques à se concentrer sur la production d'une recherche de haute qualité et ayant un impact plutôt que sur la recherche de la quantité.
En compilant des données provenant de tous les domaines scientifiques et en proposant une approche équitable, basée sur des mesures, ce classement ne célèbre pas seulement les réalisations individuelles, mais souligne aussi l'importance d'une recherche ayant un impact sur l'avancement des connaissances. Il reste pourtant à nuancer, puisqu’il ne tient compte que de données quantitatives, qui ne sont pas forcément représentatives de toute la diversité de la recherche.
D'après une autre base de données, celle de l'UNESCO, le nombre de chercheurs dans le monde augmenterait de 300 000 par an, atteignant aujourd’hui les 9 millions. Le Top 2% comporte 200 000 noms dont douze chercheurs de l’Université de Namur.
Félicitation à eux pour leur recherche d’excellence et pour cette reconnaissance mondiale prestigieuse !
Economie du développement : des liens forts entre les économistes de l’UNamur et le lauréat du prix Nobel d’économie, James A. Robinson
Economie du développement : des liens forts entre les économistes de l’UNamur et le lauréat du prix Nobel d’économie, James A. Robinson
C’est une fierté pour l’UNamur : le Centre de Recherche en Économie du Développement (CRED) de l'Institut DeFIPP de l’Université de Namur entretient des liens étroits entre plusieurs de ses chercheurs et James A. Robinson, récemment désigné lauréat du prix Nobel d’économie. Robinson, reconnu pour ses travaux novateurs sur les institutions et le développement économique, a collaboré à plusieurs reprises avec des membres du CRED, renforçant ainsi les échanges académiques et les avancées scientifiques dans ce domaine.
James A. Robinson a collaboré avec Jean-Marie Baland, professeur à l’UNamur et membre actif du CRED pour diverses publications scientifiques. Leurs travaux conjoints ont exploré divers aspects du développement économique, mettant en lumière les dynamiques institutionnelles et les facteurs socio-économiques influençant la croissance et la pauvreté. « Une de nos publications qui a eu le plus de visibilité dans le milieu scientifique international, concerne une thématique liée aux décisions familiales en lien avec la question du travail des enfants. Nous nous sommes intéressés à comprendre et à analyser si d’un point de vue économique, il était juste que des parents décident du moment où ils mettent au travail leur enfant », explique Jean-Marie Baland. Les deux économistes ont aussi travaillé sur l’impact économique et politiques de la démocratisation des institutions. « Nous nous sommes intéressés plus particulièrement au cas du Chili où nous avons analysé en quoi l’introduction du vote secret au sein des communautés agricoles avait eu un impact sur la démocratisation et le prix des terres au Chili », poursuit Jean-Marie Baland. Ces collaborations ont non seulement enrichi la littérature scientifique mais ont également renforcé la réputation internationale du CRED.
Pour élaborer ces recherches communes, James A. Robinson et Jean-Marie Baland ont séjourné à diverses reprises au sein de leurs institutions respectives. C’est ainsi que le premier s’est rendu plusieurs fois à l’UNamur entre 1994 et 1998. Ces séjours ont été l’occasion de concrétiser des collaborations avec d’autres chercheurs du CRED.
C’est le cas de Jean-Philippe Platteau, Professeur émérite et économiste à l'Université de Namur et membre du CRED. « Nous avons travaillé sur des sujets de recherche assez proches et pour cette raison, nous nous sommes retrouvés ensemble comme participants à des évènements scientifiques internationaux. Nos interactions ont été fécondes et c’est à la suggestion de James Robinson que j’ai entrepris d’écrire mon ouvrage intitulé « Islam Instrumentalised : Religion and Politics in Historical Perspective» consacré à l’économie politique des religions, en particulier l’Islam », commente Jean-Philippe Platteau. C’est aussi à l’invitation de James A. Robinson que ce dernier a fait partie d’un groupe d’une douzaine d’économistes internationaux réunis à Kinshasa en janvier 2015 pour discuter avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo d’une stratégie de développement efficace à long terme pour le pays.
Enseignement et influence académique
Lors de ses séjours à l’UNamur, James A. Robinson a également partagé son expertise avec les étudiants. Il a donné des cours dans le cadre du master de spécialisation en économie internationale et du développement (SMIDE), dirigé aujourd’hui par Romain Houssa. Ces interventions ont permis aux étudiants de bénéficier directement des connaissances et de l’expérience d’un des plus grands économistes contemporains, leur offrant une perspective unique sur les défis et les opportunités du développement économique dans les pays de l’hémisphère sud.
Un partenariat fructueux
Les liens entre James A. Robinson et les chercheurs du CRED illustrent parfaitement l’importance des collaborations internationales dans le domaine de la recherche en économie du développement. Ces partenariats permettent de combiner des perspectives diverses et de développer des solutions innovantes aux problèmes économiques mondiaux.
« En obtenant ce prix Nobel d’économie, James A. Robinson et ses deux collègues mettent en exergue notre domaine de spécialisation à Namur comme aucun autre événement ne l’avait fait auparavant. C’est non seulement valorisant pour nos travaux de recherche mais c’est aussi inspirant et stimulant pour la nouvelle génération de chercheurs qui travaillent au sein du CRED aujourd’hui » conclut Jean-Philippe Platteau.
Daron Acemoglu, Simon Johnson et James A. Robinson : les prix Nobel d’économie 2024
Ces économistes ont été récompensés pour leurs travaux sur la formation des institutions et leur influence sur la prospérité des nations. Leur recherche a démontré que les institutions inclusives, qui respectent l’état de droit et les droits individuels, favorisent une croissance économique durable. Leur ouvrage “Why Nations Fail” est particulièrement influent dans ce domaine.
En savoir plus sur le CRED
La Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion devient « EMCP », symbole d’un effort commun pour une société meilleure
La Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion devient « EMCP », symbole d’un effort commun pour une société meilleure
Après plus de 60 années d’existence, la Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion (FSESG) de l’Université de Namur dévoile son nouveau nom à l’occasion de la rentrée académique. Elle devient la Faculté EMCP ou Faculté Économie Management Communication sciencesPo. Chaque année de nombreux étudiants y sont formés pour devenir de futurs experts et décideurs en économie, en management, en communication et en sciences politiques. Comment faire concilier les méthodes pédagogiques et les axes de recherches avec les enjeux d’une société en transition ? C’est tout le défi relevé par la vision EMCP, reflet d’un travail de réflexion et d’expérience, porté tant par les étudiants que par les membres du personnel.
Des quelques dizaines d’étudiants et membres du personnel à ses débuts, la Faculté est aujourd’hui forte d’une communauté soudée de plus de 1700 étudiants et 250 membres du personnel, enseignants, chercheurs et administratifs.
Quatre grandes disciplines d’enseignement et de recherche ont marqué le développement de la Faculté et sont devenues au fil des années les piliers de la Faculté : l’économie et les sciences politiques et sociales d’abord, le management et la communication ensuite.
Loin des silos habituels, la Faculté met un point d’honneur à ce que ses disciplines de prédilection collaborent, s’interrogent et se nourrissent mutuellement afin de développer les compétences des étudiants et des chercheurs pour qu’ils contribuent ensemble aux défis d’une société en transition, tant économique, politique, sociale, environnementale que digitale.
Les trois missions de la Faculté sont :
- De former des étudiants et des chercheurs à leur futur rôle d’expert et de décideur responsable au travers d’un enseignement rigoureux sur le plan scientifique, de proximité, développant leur esprit critique et leur ouverture sur le monde,
- D’assurer une recherche ambitieuse et de qualité, dans ses domaines d’expertise, visant l’impact scientifique international, ouverte à l’interdisciplinarité, qui nourrit l’enseignement, l’innovation et les débats sociaux et sociétaux,
- D’être un acteur responsable du développement de notre société sur les plans économique, social, environnemental et politique, par le partage des connaissances, le conseil et l’aide à la prise de décision tant au niveau régional, national et international.
C’est donc tout naturellement que la FSESG devient la Faculté EMCP, dénomination incorporant désormais les sciences de la communication et les sciences politiques et reflétant l’importance qu’elles ont acquise au cours des dernières années. Quatre disciplines unies pour préparer de manière transdisciplinaire les étudiants et les chercheurs aux défis de demain.
« EMCP est donc plus qu’un simple changement de nom. Il incarne une vision », souligne Pietro Zidda, Doyen de la Faculté EMCP.
« Il met en exergue, sans distinction, les 4 grandes disciplines d’enseignement et de recherche de la Faculté. EMCP se veut donc symbole d’inclusion, de transdisciplinarité et de collaboration. Il reflète l’existence d’une communauté forte, embarquant la participation des étudiants et des membres du personnel, en prêtant particulièrement attention au respect de leur diversité et de leur contribution ».
Et au-delà du symbole, EMCP incarne la vitalité d’une faculté insérée dans l’Université de Namur, fière de ses valeurs d’ouverture, d’excellence, de soutenabilité et de liberté, mettant l’humain au centre de ses préoccupations, au service de l’humanité et du bien commun.
Des expériences pédagogiques innovantes et concluantes
Au sein de la faculté, divers projets et expériences pédagogiques illustrent cette vision EMCP :
- (Nouveauté 2024) UNamur School of Management. Fini le tout au « business administration », la Faculté renomme son département pour qu’il soit au plus proche de sa vision résolument responsable et durable du management : aider à la création et à la réussite de projets communs et responsables, qu’ils soient à but lucratif ou non.
- (Nouveauté 2024) Master de spécialisation en Management et Economie du Développement Durable (MEDD). Au-delà de la transformation des programmes existants dans le but de renforcer la transdisciplinarité au service des transitions, un nouveau programme à horaire décalé voit le jour. Le master MEDD vise à repenser les politiques publiques, les stratégies d’entreprise, les modes de collaboration, de production et de consommation, à l’aune des enjeux environnementaux et sociétaux actuels.
- (Nouveauté 2024) Les Journées d’Education au Développement Durable et à la Transition écologique (JEDDT) sont l’exemple même de cette volonté de décloisonnement des disciplines au service des transitions. Destinées aux étudiants de toutes les facultés dans une optique transversale, ces journées, auxquelles participe activement la Faculté, leur permettent de travailler de façon créative en ateliers et en équipes multidisciplinaires sur des thématiques liées aux défis des transitions, en mixant des perspectives juridiques, politiques, économiques, managériales, médicales, philosophiques, scientifiques, informatiques, etc.
- Learning by Doing est une approche pédagogique développée par la Faculté, qui modifie fondamentalement l’enseignement universitaire tel qu’il est conçu de manière traditionnelle. L’entrée dans la connaissance se fait par des projets concrets, par la pratique et l’expérience. Ceux-ci se veulent collaboratifs et interdisciplinaires et s’intensifient au fil du cursus. Révolutionnant la pédagogie universitaire, ils constituent aujourd’hui la colonne vertébrale des programmes d’enseignement offerts par la faculté. L’objectif est de mener les étudiants, grâce au suivi et au coaching des enseignants, à décloisonner les matières et à mobiliser leurs connaissances et compétences autour de cas concrets en lien avec les défis des transitions.
- Regards Croisés a pour objectif de cultiver l’esprit critique des étudiants de la Faculté à propos d’une question d’actualité en proposant un regard transversal aux différentes disciplines enseignées. La question est abordée dans différents cours et les enseignants s’invitent mutuellement pour croiser leurs apports. L’initiative se clôture par une conférence dans laquelle des experts du monde associatif, politique et de l’entreprise sont invités à débattre avec les étudiants.
- Service Learning ou l’apprentissage par le service est une approche pédagogique visant à incorporer un engagement sociétal dans l’enseignement académique classique. L’objectif pour les étudiants est de mettre en œuvre des compétences travaillées dans les cours des diverses disciplines afin de s’engager dans une organisation dont les missions relèvent de thématiques sociétales, telles que la justice sociale, la migration ou encore l’environnement.
Retour en images sur la rentrée de la Faculté EMCP
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Comment concilier télétravail et travail en présentiel ? Comment encadrer ces pratiques professionnelles pour renforcer les dimensions innovantes et durables du travail hybride ? C’est à toutes ces questions que Michel Ajzen, spécialiste en management des organisations, s’intéresse dans le cadre de ses missions d’enseignement au sein du département des sciences de gestion de l’UNamur. Ses recherches se concentrent sur le travail hybride et l'innovation organisationnelle, avec une approche transdisciplinaire visant à réinventer les pratiques managériales pour relever les défis contemporains.
En janvier 2024, Michel Ajzen a rejoint le département des sciences de gestion de l’UNamur en tant que professeur en management des organisations et de l'innovation. En plus de son rôle professoral, il est également membre du Creativity and Innovation Research Center (CIRCE) au sein de l’insitut de recherches Namur Digital Insitute (NaDI), où il continue d'explorer les dimensions innovantes et durables du travail hybride.
La recherche de Michel Ajzen se concentre principalement sur l'innovation organisationnelle et managériale, avec un intérêt particulier pour le travail hybride. Sa thèse, axée sur le télétravail pendant la crise, a servi de fondement à ses travaux actuels sur le « sustainable hybrid work ». Il s'efforce de comprendre les enjeux organisationnels, managériaux et humains de la flexibilité temporelle et spatiale et des technologies dans le travail.
Il s'interroge sur la reconfiguration des relations de travail dans des environnements hybrides, la gestion des différences de confort avec ces nouvelles modalités, et les défis liés à la préservation du collectif et de l'engagement au travail. Il explore également le rôle crucial des managers de proximité dans ce contexte, s'intéressant à leur soutenabilité et aux questions de bien-être au travail, d'inclusion, et de durabilité. Ses recherches mettent en lumière les risques de surindividualisation du travail et les implications éthiques en termes d'équité et de solidarité collective. Il préconise une approche contextuelle et transdisciplinaire pour explorer des solutions durables, en collaboration étroite avec les acteurs de terrain. Son objectif est de développer un esprit critique et d'innover dans les pratiques managériales pour répondre aux défis contemporains du monde du travail. Il contribue à enrichir le domaine de la gestion par ses réflexions approfondies et ses contributions significatives à la compréhension du travail hybride et de ses impacts sur les organisations et leurs membres.
Son parcours avant l’UNamur
Michel Ajzen a commencé son parcours académique à l’Université catholique de Louvain, où il a obtenu un master en gestion des ressources humaines. Il a ensuite poursuivi ses études avec un doctorat en sciences de gestion à Louvain. Durant ses années de doctorat, Michel a été assistant à l'École des Sciences du Travail à Louvain, ce qui lui a permis d’acquérir une solide expérience pédagogique tout en menant des recherches rigoureuses.
Après l'obtention de son doctorat, Michel Ajzen a obtenu un contrat de quatre années comme post-doctorant à Louvain. Parallèlement à ses travaux postdoctoraux, il a occupé le poste de research manager d'une chaire en management humain, démontrant sa capacité à jongler avec des rôles académiques, de recherche de haut niveau et de gestion d’équipe. Il a également été maître de conférences invité à Louvain.
Pour aller plus loin
Découvrez le Département des sciences de gestion (recherche et formation).
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »
L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Cette liste, créée par l'Université de Stanford et publiée en août 2024 est compilée en collaboration avec le laboratoire ICST d’Elsevier à partir de données Scopus, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les meilleurs scientifiques du monde et de reconnaître les scientifiques qui ont eu un impact significatif sur leurs domaines respectifs.
Bien que cette liste ait été adoptée par de nombreuses institutions comme une mesure fiable de l'impact de la recherche, elle n’est pas l’unique moyen d’évaluer la recherche. Se basant strictement sur des données bibliométriques, elle fait aussi l’objet de critiques.
Depuis septembre 2023, l’Université de Namur renforce d’ailleurs son engagement pour la mise en place d’une réforme de l’évaluation de la recherche avec la signature de l’accord « Coalition for Advancing Research Assessment (CoARA) ».
Cet accord engage l’institution à respecter une série de principes, notamment une prise en compte de la diversité des carrières et de la mise en valeur de critères qualitatifs de la recherche au lieu de se baser uniquement sur des données bibliométriques (donc quantitatives).
Les chercheurs de l’Université de Namur mis à l’honneur
- Charlotte Beaudart – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Benoît Champagne – Faculté des sciences, Institut NISM
- Alain Decrop – Faculté EMCP, Institut NaDi-CeRCLE
- Olivier Deparis - Faculté des sciences, Institut NISM et Institut PaTHs
- Jonathan Douxfils – Faculté de médecine, Institut Narilis
- Patrick Kestemont – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Alexandre Mayer – Faculté des sciences, Institut NISM et Institut naXys
- Carine Michiels – Faculté des sciences, Institut Narilis
- Antoinette Rouvroy – Faculté de droit, Instituts ESPHIN et Institut NaDi-CRIDS
- Frédéric Silvestre – Faculté des sciences, Institut ILEE
- Bao-Lian Su – Faculté des sciences, Institut NISM
- Johan Wouters – Faculté des sciences, Institut NISM
La liste est mise à jour chaque année, avec des données sur l'ensemble de la carrière et des impacts sur une seule année, dans un souci de transparence et de pertinence.
Les critères de mesure utilisés
Une variété de mesures bibliométriques sont prises en compte afin de garantir une représentation juste et équilibrée des travaux des chercheurs.
- Le C-score : ce score composite est basé sur divers facteurs bibliométriques, notamment le nombre total de citations.
- Le h-index : cet indicateur d’impact prend en compte le nombre de publications d’un chercheur ainsi que le nombre de leurs citations.
- Les percentiles des domaines et sous-domaines : les scientifiques sont classés en 22 grands domaines et 176 sous-domaines. Seuls ceux qui se classent dans les 2 % supérieurs de leur sous-domaine sont pris en compte.
- L’impact sur l'ensemble de la carrière ou sur une seule année : le classement est disponible à la fois pour l'impact sur l'ensemble de la carrière et pour les performances sur une seule année, ce qui permet de mieux comprendre la contribution à long terme et les réalisations récentes.
L’excellence de la recherche
Figurer parmi ces 2 % de scientifiques les plus performants est une donc reconnaissance prestigieuse de la contribution d'une personne à la science et démontre l'excellence de sa recherche, renforçant sa réputation dans le monde universitaire et dans l'industrie.
Le classement offre une visibilité dans toutes les disciplines, attirant l'attention sur des travaux qui, autrement, pourraient rester dans une niche ou être sous-appréciés. Il sert également de point de référence aux institutions et aux gouvernements pour évaluer l'influence de leurs programmes de recherche.
De nombreuses institutions utilisent ce classement pour mesurer le succès de leur faculté, ou autre entité, ce qui peut aussi renforcer la crédibilité au sein de la communauté universitaire.
Cette liste encourage les scientifiques à se concentrer sur la production d'une recherche de haute qualité et ayant un impact plutôt que sur la recherche de la quantité.
En compilant des données provenant de tous les domaines scientifiques et en proposant une approche équitable, basée sur des mesures, ce classement ne célèbre pas seulement les réalisations individuelles, mais souligne aussi l'importance d'une recherche ayant un impact sur l'avancement des connaissances. Il reste pourtant à nuancer, puisqu’il ne tient compte que de données quantitatives, qui ne sont pas forcément représentatives de toute la diversité de la recherche.
D'après une autre base de données, celle de l'UNESCO, le nombre de chercheurs dans le monde augmenterait de 300 000 par an, atteignant aujourd’hui les 9 millions. Le Top 2% comporte 200 000 noms dont douze chercheurs de l’Université de Namur.
Félicitation à eux pour leur recherche d’excellence et pour cette reconnaissance mondiale prestigieuse !
Economie du développement : des liens forts entre les économistes de l’UNamur et le lauréat du prix Nobel d’économie, James A. Robinson
Economie du développement : des liens forts entre les économistes de l’UNamur et le lauréat du prix Nobel d’économie, James A. Robinson
C’est une fierté pour l’UNamur : le Centre de Recherche en Économie du Développement (CRED) de l'Institut DeFIPP de l’Université de Namur entretient des liens étroits entre plusieurs de ses chercheurs et James A. Robinson, récemment désigné lauréat du prix Nobel d’économie. Robinson, reconnu pour ses travaux novateurs sur les institutions et le développement économique, a collaboré à plusieurs reprises avec des membres du CRED, renforçant ainsi les échanges académiques et les avancées scientifiques dans ce domaine.
James A. Robinson a collaboré avec Jean-Marie Baland, professeur à l’UNamur et membre actif du CRED pour diverses publications scientifiques. Leurs travaux conjoints ont exploré divers aspects du développement économique, mettant en lumière les dynamiques institutionnelles et les facteurs socio-économiques influençant la croissance et la pauvreté. « Une de nos publications qui a eu le plus de visibilité dans le milieu scientifique international, concerne une thématique liée aux décisions familiales en lien avec la question du travail des enfants. Nous nous sommes intéressés à comprendre et à analyser si d’un point de vue économique, il était juste que des parents décident du moment où ils mettent au travail leur enfant », explique Jean-Marie Baland. Les deux économistes ont aussi travaillé sur l’impact économique et politiques de la démocratisation des institutions. « Nous nous sommes intéressés plus particulièrement au cas du Chili où nous avons analysé en quoi l’introduction du vote secret au sein des communautés agricoles avait eu un impact sur la démocratisation et le prix des terres au Chili », poursuit Jean-Marie Baland. Ces collaborations ont non seulement enrichi la littérature scientifique mais ont également renforcé la réputation internationale du CRED.
Pour élaborer ces recherches communes, James A. Robinson et Jean-Marie Baland ont séjourné à diverses reprises au sein de leurs institutions respectives. C’est ainsi que le premier s’est rendu plusieurs fois à l’UNamur entre 1994 et 1998. Ces séjours ont été l’occasion de concrétiser des collaborations avec d’autres chercheurs du CRED.
C’est le cas de Jean-Philippe Platteau, Professeur émérite et économiste à l'Université de Namur et membre du CRED. « Nous avons travaillé sur des sujets de recherche assez proches et pour cette raison, nous nous sommes retrouvés ensemble comme participants à des évènements scientifiques internationaux. Nos interactions ont été fécondes et c’est à la suggestion de James Robinson que j’ai entrepris d’écrire mon ouvrage intitulé « Islam Instrumentalised : Religion and Politics in Historical Perspective» consacré à l’économie politique des religions, en particulier l’Islam », commente Jean-Philippe Platteau. C’est aussi à l’invitation de James A. Robinson que ce dernier a fait partie d’un groupe d’une douzaine d’économistes internationaux réunis à Kinshasa en janvier 2015 pour discuter avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo d’une stratégie de développement efficace à long terme pour le pays.
Enseignement et influence académique
Lors de ses séjours à l’UNamur, James A. Robinson a également partagé son expertise avec les étudiants. Il a donné des cours dans le cadre du master de spécialisation en économie internationale et du développement (SMIDE), dirigé aujourd’hui par Romain Houssa. Ces interventions ont permis aux étudiants de bénéficier directement des connaissances et de l’expérience d’un des plus grands économistes contemporains, leur offrant une perspective unique sur les défis et les opportunités du développement économique dans les pays de l’hémisphère sud.
Un partenariat fructueux
Les liens entre James A. Robinson et les chercheurs du CRED illustrent parfaitement l’importance des collaborations internationales dans le domaine de la recherche en économie du développement. Ces partenariats permettent de combiner des perspectives diverses et de développer des solutions innovantes aux problèmes économiques mondiaux.
« En obtenant ce prix Nobel d’économie, James A. Robinson et ses deux collègues mettent en exergue notre domaine de spécialisation à Namur comme aucun autre événement ne l’avait fait auparavant. C’est non seulement valorisant pour nos travaux de recherche mais c’est aussi inspirant et stimulant pour la nouvelle génération de chercheurs qui travaillent au sein du CRED aujourd’hui » conclut Jean-Philippe Platteau.
Daron Acemoglu, Simon Johnson et James A. Robinson : les prix Nobel d’économie 2024
Ces économistes ont été récompensés pour leurs travaux sur la formation des institutions et leur influence sur la prospérité des nations. Leur recherche a démontré que les institutions inclusives, qui respectent l’état de droit et les droits individuels, favorisent une croissance économique durable. Leur ouvrage “Why Nations Fail” est particulièrement influent dans ce domaine.
En savoir plus sur le CRED
La Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion devient « EMCP », symbole d’un effort commun pour une société meilleure
La Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion devient « EMCP », symbole d’un effort commun pour une société meilleure
Après plus de 60 années d’existence, la Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion (FSESG) de l’Université de Namur dévoile son nouveau nom à l’occasion de la rentrée académique. Elle devient la Faculté EMCP ou Faculté Économie Management Communication sciencesPo. Chaque année de nombreux étudiants y sont formés pour devenir de futurs experts et décideurs en économie, en management, en communication et en sciences politiques. Comment faire concilier les méthodes pédagogiques et les axes de recherches avec les enjeux d’une société en transition ? C’est tout le défi relevé par la vision EMCP, reflet d’un travail de réflexion et d’expérience, porté tant par les étudiants que par les membres du personnel.
Des quelques dizaines d’étudiants et membres du personnel à ses débuts, la Faculté est aujourd’hui forte d’une communauté soudée de plus de 1700 étudiants et 250 membres du personnel, enseignants, chercheurs et administratifs.
Quatre grandes disciplines d’enseignement et de recherche ont marqué le développement de la Faculté et sont devenues au fil des années les piliers de la Faculté : l’économie et les sciences politiques et sociales d’abord, le management et la communication ensuite.
Loin des silos habituels, la Faculté met un point d’honneur à ce que ses disciplines de prédilection collaborent, s’interrogent et se nourrissent mutuellement afin de développer les compétences des étudiants et des chercheurs pour qu’ils contribuent ensemble aux défis d’une société en transition, tant économique, politique, sociale, environnementale que digitale.
Les trois missions de la Faculté sont :
- De former des étudiants et des chercheurs à leur futur rôle d’expert et de décideur responsable au travers d’un enseignement rigoureux sur le plan scientifique, de proximité, développant leur esprit critique et leur ouverture sur le monde,
- D’assurer une recherche ambitieuse et de qualité, dans ses domaines d’expertise, visant l’impact scientifique international, ouverte à l’interdisciplinarité, qui nourrit l’enseignement, l’innovation et les débats sociaux et sociétaux,
- D’être un acteur responsable du développement de notre société sur les plans économique, social, environnemental et politique, par le partage des connaissances, le conseil et l’aide à la prise de décision tant au niveau régional, national et international.
C’est donc tout naturellement que la FSESG devient la Faculté EMCP, dénomination incorporant désormais les sciences de la communication et les sciences politiques et reflétant l’importance qu’elles ont acquise au cours des dernières années. Quatre disciplines unies pour préparer de manière transdisciplinaire les étudiants et les chercheurs aux défis de demain.
« EMCP est donc plus qu’un simple changement de nom. Il incarne une vision », souligne Pietro Zidda, Doyen de la Faculté EMCP.
« Il met en exergue, sans distinction, les 4 grandes disciplines d’enseignement et de recherche de la Faculté. EMCP se veut donc symbole d’inclusion, de transdisciplinarité et de collaboration. Il reflète l’existence d’une communauté forte, embarquant la participation des étudiants et des membres du personnel, en prêtant particulièrement attention au respect de leur diversité et de leur contribution ».
Et au-delà du symbole, EMCP incarne la vitalité d’une faculté insérée dans l’Université de Namur, fière de ses valeurs d’ouverture, d’excellence, de soutenabilité et de liberté, mettant l’humain au centre de ses préoccupations, au service de l’humanité et du bien commun.
Des expériences pédagogiques innovantes et concluantes
Au sein de la faculté, divers projets et expériences pédagogiques illustrent cette vision EMCP :
- (Nouveauté 2024) UNamur School of Management. Fini le tout au « business administration », la Faculté renomme son département pour qu’il soit au plus proche de sa vision résolument responsable et durable du management : aider à la création et à la réussite de projets communs et responsables, qu’ils soient à but lucratif ou non.
- (Nouveauté 2024) Master de spécialisation en Management et Economie du Développement Durable (MEDD). Au-delà de la transformation des programmes existants dans le but de renforcer la transdisciplinarité au service des transitions, un nouveau programme à horaire décalé voit le jour. Le master MEDD vise à repenser les politiques publiques, les stratégies d’entreprise, les modes de collaboration, de production et de consommation, à l’aune des enjeux environnementaux et sociétaux actuels.
- (Nouveauté 2024) Les Journées d’Education au Développement Durable et à la Transition écologique (JEDDT) sont l’exemple même de cette volonté de décloisonnement des disciplines au service des transitions. Destinées aux étudiants de toutes les facultés dans une optique transversale, ces journées, auxquelles participe activement la Faculté, leur permettent de travailler de façon créative en ateliers et en équipes multidisciplinaires sur des thématiques liées aux défis des transitions, en mixant des perspectives juridiques, politiques, économiques, managériales, médicales, philosophiques, scientifiques, informatiques, etc.
- Learning by Doing est une approche pédagogique développée par la Faculté, qui modifie fondamentalement l’enseignement universitaire tel qu’il est conçu de manière traditionnelle. L’entrée dans la connaissance se fait par des projets concrets, par la pratique et l’expérience. Ceux-ci se veulent collaboratifs et interdisciplinaires et s’intensifient au fil du cursus. Révolutionnant la pédagogie universitaire, ils constituent aujourd’hui la colonne vertébrale des programmes d’enseignement offerts par la faculté. L’objectif est de mener les étudiants, grâce au suivi et au coaching des enseignants, à décloisonner les matières et à mobiliser leurs connaissances et compétences autour de cas concrets en lien avec les défis des transitions.
- Regards Croisés a pour objectif de cultiver l’esprit critique des étudiants de la Faculté à propos d’une question d’actualité en proposant un regard transversal aux différentes disciplines enseignées. La question est abordée dans différents cours et les enseignants s’invitent mutuellement pour croiser leurs apports. L’initiative se clôture par une conférence dans laquelle des experts du monde associatif, politique et de l’entreprise sont invités à débattre avec les étudiants.
- Service Learning ou l’apprentissage par le service est une approche pédagogique visant à incorporer un engagement sociétal dans l’enseignement académique classique. L’objectif pour les étudiants est de mettre en œuvre des compétences travaillées dans les cours des diverses disciplines afin de s’engager dans une organisation dont les missions relèvent de thématiques sociétales, telles que la justice sociale, la migration ou encore l’environnement.
Retour en images sur la rentrée de la Faculté EMCP
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Portrait : Michel Ajzen, le chirurgien des pratiques managériales et organisationnelles
Comment concilier télétravail et travail en présentiel ? Comment encadrer ces pratiques professionnelles pour renforcer les dimensions innovantes et durables du travail hybride ? C’est à toutes ces questions que Michel Ajzen, spécialiste en management des organisations, s’intéresse dans le cadre de ses missions d’enseignement au sein du département des sciences de gestion de l’UNamur. Ses recherches se concentrent sur le travail hybride et l'innovation organisationnelle, avec une approche transdisciplinaire visant à réinventer les pratiques managériales pour relever les défis contemporains.
En janvier 2024, Michel Ajzen a rejoint le département des sciences de gestion de l’UNamur en tant que professeur en management des organisations et de l'innovation. En plus de son rôle professoral, il est également membre du Creativity and Innovation Research Center (CIRCE) au sein de l’insitut de recherches Namur Digital Insitute (NaDI), où il continue d'explorer les dimensions innovantes et durables du travail hybride.
La recherche de Michel Ajzen se concentre principalement sur l'innovation organisationnelle et managériale, avec un intérêt particulier pour le travail hybride. Sa thèse, axée sur le télétravail pendant la crise, a servi de fondement à ses travaux actuels sur le « sustainable hybrid work ». Il s'efforce de comprendre les enjeux organisationnels, managériaux et humains de la flexibilité temporelle et spatiale et des technologies dans le travail.
Il s'interroge sur la reconfiguration des relations de travail dans des environnements hybrides, la gestion des différences de confort avec ces nouvelles modalités, et les défis liés à la préservation du collectif et de l'engagement au travail. Il explore également le rôle crucial des managers de proximité dans ce contexte, s'intéressant à leur soutenabilité et aux questions de bien-être au travail, d'inclusion, et de durabilité. Ses recherches mettent en lumière les risques de surindividualisation du travail et les implications éthiques en termes d'équité et de solidarité collective. Il préconise une approche contextuelle et transdisciplinaire pour explorer des solutions durables, en collaboration étroite avec les acteurs de terrain. Son objectif est de développer un esprit critique et d'innover dans les pratiques managériales pour répondre aux défis contemporains du monde du travail. Il contribue à enrichir le domaine de la gestion par ses réflexions approfondies et ses contributions significatives à la compréhension du travail hybride et de ses impacts sur les organisations et leurs membres.
Son parcours avant l’UNamur
Michel Ajzen a commencé son parcours académique à l’Université catholique de Louvain, où il a obtenu un master en gestion des ressources humaines. Il a ensuite poursuivi ses études avec un doctorat en sciences de gestion à Louvain. Durant ses années de doctorat, Michel a été assistant à l'École des Sciences du Travail à Louvain, ce qui lui a permis d’acquérir une solide expérience pédagogique tout en menant des recherches rigoureuses.
Après l'obtention de son doctorat, Michel Ajzen a obtenu un contrat de quatre années comme post-doctorant à Louvain. Parallèlement à ses travaux postdoctoraux, il a occupé le poste de research manager d'une chaire en management humain, démontrant sa capacité à jongler avec des rôles académiques, de recherche de haut niveau et de gestion d’équipe. Il a également été maître de conférences invité à Louvain.
Pour aller plus loin
Découvrez le Département des sciences de gestion (recherche et formation).
Événements
Soutenance publique de thèse - Sophie KOPSCH
La Rectrice de l'Université de Namur fait savoir que Madame Sophie KOPSCH défendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteure en sciences politiques et sociales.
Recherche
Les nombreuses équipes de recherche de la Faculté visent à produire une recherche d'excellence où la qualité prime sur la quantité. En concentrant leurs efforts de recherche dans des domaines de pointe, elles produisent une recherche scientifique, ouverte aux rapprochements interdisciplinaires, ayant un impact sociétal, à l’échelle nationale et internationale. Les recherches menées dans la Faculté nourrissent son enseignement et sa capacité à innover.
International
En plus de l’internationalisation de la vie facultaire (cours et autres activités, étudiants, enseignants), la Faculté offre en Bachelier et en Master des opportunités de mobilité sous la forme de programmes d’échange “cours” (séjour Erasmus Belgica, Erasmus + et hors Europe) ainsi que sous la forme de stages en entreprise et autres organisations à l’étranger !