Femmes et extrême droite
Cette journée d’étude vise à croiser la question du genre à l’étude, historique et contemporaine, de l’extrême droite. Dans un premier temps, la matinée sera consacrée à l’examen des modes d’intégration des femmes dans les mouvements de résistance en province de Namur pendant la Seconde Guerre mondiale. Comment expliquer l’invisibilisation des résistantes ? Quels rôles (traditionnels ou disruptifs) ont-elles joués dans la lutte contre le nazisme ? Comment retrouver leurs traces ? La mémoire collective de la résistance tend-t-elle à gommer les femmes ? Quelles initiatives mémorielles sont susceptibles de redonner une visibilité à ces actrices de l’ombre ? La seconde partie de la journée abordera, pour sa part, les rapports entre les extrêmes droites actuelles et la question du genre. Quelle est la position (plus ou moins explicite) des discours extrémistes à l’égard de la condition féminine et/ou de l’électorat féminin ? Comment la rhétorique de l’extrême droite conjugue-t-elle virilisme et question du genre ? Comment des femmes participent-elles à la visibilisation, voire à la banalisation, de l’extrême droite ? La présence d’un nombre croissant de dirigeantes participe-t-elle au polissage du positionnement des extrêmes droites ? La journée se clôturera par une table-ronde qui permettra de croiser les interventions des deux parties thématiques.
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Démocratie, 2500 ans, recherche public(s) désespérément
Et si par le débat et la confrontation, nous pouvions faire advenir ensemble de nouveaux communs, politiques, parce que pensés et décidés ensemble, dans un théâtre, comme il y a 2500 ans ?Une philosophe, Barbara Stiegler, et un historien, Christophe Pébarthe, décident de faire de la démocratie un spectacle. Ils la mettent en mots. Ils la jouent comme elle se joue dans leur propre vie, privée, professionnelle, intellectuelle et militante.Discours, dialogues, débats contradictoires entre eux constituent autant d’occasions de comprendre la nature de la prétention contenue dans ce concept politique inventé par des Athéniens : démocratie, dêmos/kratos, pouvoir du peuple sur lui-même. Ils confrontent leurs réflexions aux bruits médiatiques, à ce sens commun dont la musique lancinante finit le plus souvent par faire oublier aux citoyens leur légitime désir de se gouverner eux-mêmes.Barbara Stiegler et Christophe Pébarthe partagent avec l’auditoire, en lui adressant cette première question qui ouvrait les assemblées athéniennes: «Qui veut prendre la parole ?».Les départements de philosophie et d'histoire, les instituts ESPHIN et PaTHs, en collaboration avec le CAL (Centre d'Action Laïque) de Namur, vous offrent la possibilité d'assister gratuitement à ce spectacle des questions essentielles. Inscription est obligatoire : contact@laicite.com ou 081 73 01 31GRATUITLe spectacle sera suivi d’un drink.
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