Événement

Clausewitz : vivre et penser la guerre

Résumé Carl von Clausewitz (1780-1831) est incontestablement, avec Sun Tzu, le plus invoqué des penseurs sur la guerre et la stratégie. Son oeuvre majeure, Vom Kriege (De la guerre) est abordée dans toutes les écoles militaires du monde, comme dans tous les départements d’étude des relations internationales. Cette oeuvre n’est cependant pas née tout d’un coup, elle est le fruit d’une vie dans l’armée prussienne à l’époque des guerres napoléoniennes et d’une pensée qui s’est affinée au fur et à mesure des événements dramatiques de cette époque.Bruno Colson est professeur ordinaire émérite de l’Université de Namur. La plupart de ses ouvrages portent sur les guerres napoléoniennes, dont Leipzig. La bataille des Nations, 16-19 octobre 1813 (Paris, Perrin, 2013, Prix Premier Empire 2013 de la Fondation Napoléon), et Clausewitz (Paris, Perrin, 2016, Prix littéraire du Cercle royal gaulois, Bruxelles, 2018). Bruno Colson est l'un des six éditeurs de la Cambridge History of the Napoleonic Wars (3 vol., Cambridge University Press, 2022-2023). Plus d'infos et inscriptions
Voir le contenu
Article

Nos chercheurs dans la « World's Top 2% Scientists list »

L’Université de Stanford a publié un classement prestigieux qui met en lumière les chercheurs les plus influents dans un large éventail de domaines scientifiques. Cette liste, établie sur base de critères bibliographiques, vise à fournir un moyen normalisé d'identifier les leaders scientifiques mondiaux. Il s’agit d’un critère parmi d’autres permettant d’évaluer la qualité de la recherche scientifique. Douze chercheurs de l’Université de Namur en font partie !
Voir le contenu
Événement

Légitimité des gouvernants et responsabilité des citoyens : autour du bonum commune médiéval

Présentation S’il est une notion qui a fait couler beaucoup d’encre, c’est bien celle de bien commun. Ce concept éminemment actuel, dans une société pourtant de plus en plus égocentrée, où les intérêts individuels supplantent bien souvent ceux de la collectivité, se diffuse tant au sein du milieu académique qu’auprès des acteurs du monde politique, économique, agricole, ou humanitaire. Les travaux d’Elinor Ostrom, ou plus récemment de Jean Tirole, tous deux prix Nobel d’économie, ont concentré le débat sur la question des biens communs, des problématiques qui entourent la gestion de ces ressources, qu’elles soient matérielles ou non. Or, les crises politiques, la montée des extrêmes et les guerres actuelles soulignent la nécessité d’envisager également le volet éthico-politique du bien commun, dans la double relation qu’il implique entre les gouvernants et les gouvernés. En la matière, l’époque médiévale, et plus particulièrement la période des 13e-15e siècles, caractérisés par la redécouverte de la pensée d’Aristote, s’avère particulièrement riche d’enseignements. À la fois critère de légitimité du prince et source de responsabilité des citoyens, le bien commun (bonum commune), compris comme fin ultime de tout individu inscrit au sein d’une communauté, fonde toute la société politique. À travers différents cas concrets, nous verrons ce que faire communauté veut dire au Moyen Âge et en quoi l’expérience médiévale peut refonder notre rapport individuel et collectif à la politique. Plus d'infos et inscriptions
Voir le contenu