En créant un dialogue entre passé et présent, ce projet de recherche apporte des réponses aux acteurs de terrain qui encadrent le retour du loup en Wallonie aujourd’hui en vue d’une gestion durable de l’espèce et de sa relation avec l’homme dans nos régions.
Le projet
Dans sa thèse de doctorat menée à l’UNamur entre 2020 et 2025, la chercheuse Julie Duchêne a sorti de l’ombre l’histoire inexplorée de la relation entre les humains et les loups dans les territoires wallons et luxembourgeois durant l’époque charnière qui y a vu l’extinction de l’espèce (18e-début du 20e siècle).
Les enjeux : comprendre la complexité de cette coexistence dans nos régions, identifier l’influence des activités humaines sur la vie des loups et celle des loups sur les activités humaines ; enfin, décrypter les mécanismes ayant mené à l’extinction de Canis lupus.
Pour ce faire, la chercheuse a déployé une méthodologie pluridisciplinaire pionnière, combinant d’une part analyses historiques et documentaires, et d’autre part analyses morphologiques et ADN des loups naturalisés du 19e siècle conservés au sein d’une douzaines d’institutions, musées et lieux partenaires en Wallonie.
Ce projet à la croisée de la biologie et de l’histoire est une première en Belgique. Les analyses ADN ont été réalisées en 2025 grâce au soutien des donateurs et partenaires du projet.
L'équipe
Le projet est mené par la chercheuse Julie Duchêne, doctorante FNRS/FRESH, et la professeure Isabelle Parmentier, directrice du Pôle d’histoire et de sociologie environnementales (institut ILEE), en partenariat avec une douzaine de musées et institutions culturelles en Wallonie.
Vos dons en action
Grâce à votre soutien, chaque loup naturalisé a été identifié génétiquement, comparé et situé dans le paysage des loups wallons au 19e siècle. Les résultats de cette étude peuvent être consultés dans la brochure ci-dessous.

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