La physicochimie du parchemin et des encres - approches expérimentales et historiques.
Ce colloque-atelier résidentiel se déroule du 2 au 6 septembre 2024 au Gîte du domaine d'Haugimont (propriété de l’Université de Namur) et traite des manuscrits médiévaux dans leurs aspects matériels et historiques (fabrication du parchemin et des encres). Cet évènement s’adresse à des historiens, des archéologues, et des chercheurs en sciences physiques et chimiques. La participation est gratuite pour les doctorants attachés aux écoles doctorales du FNRS dans les disciplines concernées. À la croisée de l’archéologie, de l’histoire et des sciences exactes, ce colloque-atelier donnera la parole à trois orateurs (un physicien, un chimiste et un historien) qui présenteront les recherches interdisciplinaires qu’ils mènent de concert dans ce domaine. Des ateliers de reproduction de parchemin, d’encres, et de matériel d’écriture seront organisés chaque jour.Plus d'informations sur l'évènement
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Pompée le Grand : retours sur une carrière politique d'exception
Au programme
Jeudi 12 décembre 20249h00 | Accueil9h15 | Pierre Assenmaker et Guillaume de Méritens de Villeneuve (UNamur) - Introduction 1ère session. Les premières étapes de la carrièrePrésidence : Nicolas Meunier (Université catholique de Louvain)9h30 | Alexander Thein (University College Dublin) - Pompey in the Sullan Civil War of 83-82 B.C.10h10 | Bertrand Augier (Université de Nantes) - Magnus après Sylla : la carrière de Pompée dans les années 7010h50 | Pause café11h20 | Frédéric Hurlet (Université Paris Nanterre) - Pompée et l’Afrique12h00 | Charles Parisot-Sillon et Arnaud Suspène (Université d’Orléans) - Pompée et l’argent (le sien et celui des autres)12h40 | Lunch2e session. Pompée et le cadre institutionnel de la Res publicaPrésidence : Christophe Flament (UNamur)14h00 | Yann Berthelet (Université de Liège) - Les innovations auspiciales de Pompée14h40 | Francisco Pina Polo (Universidad de Zaragoza) - Pompeius transgressor magnus15h20 | Rubén Olmo Lopéz (Universidad de Oviedo) - La política comicial de Pompeyo y sus partidarios16h00 | Pause café16h30 | Pierre Assenmaker (UNamur) - Pompeius imperator. Retour sur les « appellations » impératoriales de Pompée17h10 | Federico Santangelo (Newcastle University) - Pompée le princeps17h50 | DiscussionVendredi 13 décembre 20243e session. Les entourages de PompéePrésidence : Françoise Van Haeperen (Université catholique de Louvain)9h00 | Cristina Rosillo-Lopéz (Universidad Pablo de Olavide, Sevilla) - Charlando con Pompeyo: conversaciones y política en la República romana9h40 | Marie-Claire Ferriès (Université Grenoble Alpes) et Guillaume de Méritens de Villeneuve (UNamur) - “Eos qui circum illum sunt” (Cic., Att., 9.9.4). L’entourage de Pompée en 4910h20 | Pause café4e session. Les discours de légitimationPrésidence : Françoise Van Haeperen (Université catholique de Louvain)10h50 | Christine Hoët-Van Cauwenberghe (Université de Lille) - Pompée et Vénus : les larmes de la victoire11h30 | Eleonora Zampieri (Università degli Studi di Padova) - 'Rector rei publicae' e 'bâtisseur d’empire': la propaganda politica di Pompeo12h10 | Lunch5e session. Les images posthumes de Pompée dans la littératurePrésidence : Yann Berthelet (Université de Liège)13h30 | Alice Borgna (Università degli Studi del Piemonte Orientale « Amedeo Avogadro ») - Pompeo dopo Pompeo: il ritratto ciceroniano (48-43 a.C.)14h10 | Luca Fezzi (Università degli Studi di Padova) - Plutarco, lo stile di comando di Pompeo e i suoi limiti14h50 | Pause café15h20 | Pierre-Alain Caltot (Université d’Orléans) - Entre ses femmes et sa gens. Pompée mis au ban de l’épopée dans la Pharsale de Lucain16h00 | Aaron Kachuck (Université catholique de Louvain) - Pompey the Great and the Literature of Empire16h40 | Discussion conclusive
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Midis de l'Institut PaTHs - PraME
David Bardey (PraME)Disparition de joyaux et de lettres à l’abbaye. Enquête sur les héritages de Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges (Cîteaux, 1344)Alexis Fontbonne (PraME)La notion de champ ecclésial
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Pratiques médiévales de l'écrit
Chantal Senséby (Université d’Orléans), Ajustements textuels, ajustements sociaux et politique seigneuriale. Les actes d’entrées en servitude (France de l’Ouest, Xe-début XIe siècle)
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Faire de la sociologie historique – Séance 2. La construction des notions : opérateurs analytiques, comparatisme et concepts singuliers
Si l’interdisciplinarité est un mot à la mode au sein de la bureaucratie académique, il est difficile d’en conclure à son existence pratique. Épouser un slogan ne fait pas une épistémologie et revendiquer un progrès n’en est pas la garantie. Pour éviter que l’approche interdisciplinaire se réduise à un avant-gardisme, il est nécessaire de définir les conditions pratiques d’une mise en relation des différentes sciences sociales dépassant la rencontre entre disciplines académiques ou le goût éclectique pour l’exotisme. Les huit séances du cours présentées ci-dessous chercheront à fournir à la fois une méthode pour la construction de notions analytiques par les jeunes chercheurs en histoire et en sociologie et un ensemble d’outils favorisant l’objectivation du travail scientifique en sciences sociales.Séance 2 - La construction des notions : opérateurs analytiques, comparatisme et concepts singuliersLa division du travail entre la sociologie comme productrice de notions et l’histoire source d’exemples constituant l’un des principaux obstacles épistémologiques à une pratique conséquente de la sociologie historique, il est nécessaire de définir une méthode d’élaboration des notions pouvant servir d’opérateurs analytiques. Dans ce cadre, la question du comparatisme, terme recouvrant des pratiques diverses et parfois contraires, apparaît centrale.Possibilité de suivre le séminaire en ligne via Teams
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Clausewitz : vivre et penser la guerre
Résumé
Carl von Clausewitz (1780-1831) est incontestablement, avec Sun Tzu, le plus invoqué des penseurs sur la guerre et la stratégie. Son oeuvre majeure, Vom Kriege (De la guerre) est abordée dans toutes les écoles militaires du monde, comme dans tous les départements d’étude des relations internationales. Cette oeuvre n’est cependant pas née tout d’un coup, elle est le fruit d’une vie dans l’armée prussienne à l’époque des guerres napoléoniennes et d’une pensée qui s’est affinée au fur et à mesure des événements dramatiques de cette époque.Bruno Colson est professeur ordinaire émérite de l’Université de Namur. La plupart de ses ouvrages portent sur les guerres napoléoniennes, dont Leipzig. La bataille des Nations, 16-19 octobre 1813 (Paris, Perrin, 2013, Prix Premier Empire 2013 de la Fondation Napoléon), et Clausewitz (Paris, Perrin, 2016, Prix littéraire du Cercle royal gaulois, Bruxelles, 2018). Bruno Colson est l'un des six éditeurs de la Cambridge History of the Napoleonic Wars (3 vol., Cambridge University Press, 2022-2023).
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Démocratie, 2500 ans, recherche public(s) désespérément
Et si par le débat et la confrontation, nous pouvions faire advenir ensemble de nouveaux communs, politiques, parce que pensés et décidés ensemble, dans un théâtre, comme il y a 2500 ans ?Une philosophe, Barbara Stiegler, et un historien, Christophe Pébarthe, décident de faire de la démocratie un spectacle. Ils la mettent en mots. Ils la jouent comme elle se joue dans leur propre vie, privée, professionnelle, intellectuelle et militante.Discours, dialogues, débats contradictoires entre eux constituent autant d’occasions de comprendre la nature de la prétention contenue dans ce concept politique inventé par des Athéniens : démocratie, dêmos/kratos, pouvoir du peuple sur lui-même. Ils confrontent leurs réflexions aux bruits médiatiques, à ce sens commun dont la musique lancinante finit le plus souvent par faire oublier aux citoyens leur légitime désir de se gouverner eux-mêmes.Barbara Stiegler et Christophe Pébarthe partagent avec l’auditoire, en lui adressant cette première question qui ouvrait les assemblées athéniennes: «Qui veut prendre la parole ?».Les départements de philosophie et d'histoire, les instituts ESPHIN et PaTHs, en collaboration avec le CAL (Centre d'Action Laïque) de Namur, vous offrent la possibilité d'assister gratuitement à ce spectacle des questions essentielles. Inscription est obligatoire : contact@laicite.com ou 081 73 01 31GRATUITLe spectacle sera suivi d’un drink.
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Femmes et extrême droite
Cette journée d’étude vise à croiser la question du genre à l’étude, historique et contemporaine, de l’extrême droite. Dans un premier temps, la matinée sera consacrée à l’examen des modes d’intégration des femmes dans les mouvements de résistance en province de Namur pendant la Seconde Guerre mondiale. Comment expliquer l’invisibilisation des résistantes ? Quels rôles (traditionnels ou disruptifs) ont-elles joués dans la lutte contre le nazisme ? Comment retrouver leurs traces ? La mémoire collective de la résistance tend-t-elle à gommer les femmes ? Quelles initiatives mémorielles sont susceptibles de redonner une visibilité à ces actrices de l’ombre ? La seconde partie de la journée abordera, pour sa part, les rapports entre les extrêmes droites actuelles et la question du genre. Quelle est la position (plus ou moins explicite) des discours extrémistes à l’égard de la condition féminine et/ou de l’électorat féminin ? Comment la rhétorique de l’extrême droite conjugue-t-elle virilisme et question du genre ? Comment des femmes participent-elles à la visibilisation, voire à la banalisation, de l’extrême droite ? La présence d’un nombre croissant de dirigeantes participe-t-elle au polissage du positionnement des extrêmes droites ? La journée se clôturera par une table-ronde qui permettra de croiser les interventions des deux parties thématiques.
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Journée annuelle de la recherche
Au programme
14h00 | Conférence principale sur l'utilisation de l'IA dans la recherche - Hugues BERSINI, professeur à l’Université libre de Bruxelles : "Can science be just data driven ?" 15h00 | Exposés de chercheurs de l'UNamur15h00 | Catherine Guirkinger : Use of AI in an economic history project15h15 | Nicolas Roy (PI : Alexandre Mayer) : L'IA au service de l'innovation en photonique et optique : révéler les secrets des parchemins par la classification des espèces animales15h25 | Nemanja Antonic (PI : Elio Tuci) : An in silico representation of C. elegans collective behaviour15h35 | Nicolas Franco : The benefits and dangers of “predicting the future” with covid-like machine learning models 15h45 | Michel Ajzen : Implications managériales et humaines de l’IA dans les organisations 15h55 | Robin Ghyselinck (PI : Bruno Dumas) : Deep Learning for endoscopy: towards next generation computer-aided diagnosis16h05 | Auguste Debroise (PI : Guilhem Cassan) : LLMs pour mesurer l'importance des stéréotypes au sein des représentations de genre dans les films hollywoodiens16h15 | Gabriel Dias De Carvalho : Pratiques d’apprentissage en physique à l’aide des IA génératives16h25 | Sébastien Dujardin (PI : Catherine Linard) : Where Geography meets AI: A case study on mapping online flood conversations16h35 | Jeremy Dodeigne : LLMs in SHS: revolutionary tools in a Wild West Territory? Reflections on costs, transparency and open science16h45 | Antoinette Rouvroy : Governing AI in Democracy17h00 | Conférence principale sur l'éthique et les lignes directrices à prendre en compte lors de l'utilisation de l'IA dans le cadre de projets de recherche et de la rédaction d’articles de recherche - Bettina BERENDT, professeure à la KU Leuven18h00 | Benoît Frenay et Michaël Lobet : Création d'un comité scientifique IA à l'UNamur18h10 | DrinkUne attestation de présence, valant pour 0,5 crédit de formation doctorale transversale, sera délivrée sur demande. Contact : secretariat.adre@unamur.beCet évènement est gratuit mais l’inscription est obligatoire.
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Légitimité des gouvernants et responsabilité des citoyens : autour du bonum commune médiéval
Présentation
S’il est une notion qui a fait couler beaucoup d’encre, c’est bien celle de bien commun. Ce concept éminemment actuel, dans une société pourtant de plus en plus égocentrée, où les intérêts individuels supplantent bien souvent ceux de la collectivité, se diffuse tant au sein du milieu académique qu’auprès des acteurs du monde politique, économique, agricole, ou humanitaire. Les travaux d’Elinor Ostrom, ou plus récemment de Jean Tirole, tous deux prix Nobel d’économie, ont concentré le débat sur la question des biens communs, des problématiques qui entourent la gestion de ces ressources, qu’elles soient matérielles ou non. Or, les crises politiques, la montée des extrêmes et les guerres actuelles soulignent la nécessité d’envisager également le volet éthico-politique du bien commun, dans la double relation qu’il implique entre les gouvernants et les gouvernés. En la matière, l’époque médiévale, et plus particulièrement la période des 13e-15e siècles, caractérisés par la redécouverte de la pensée d’Aristote, s’avère particulièrement riche d’enseignements. À la fois critère de légitimité du prince et source de responsabilité des citoyens, le bien commun (bonum commune), compris comme fin ultime de tout individu inscrit au sein d’une communauté, fonde toute la société politique. À travers différents cas concrets, nous verrons ce que faire communauté veut dire au Moyen Âge et en quoi l’expérience médiévale peut refonder notre rapport individuel et collectif à la politique.
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