180 secondes pour présenter de manière claire et concise à un public varié (dont plusieurs classes de secondaire) leur sujet de thèse : voilà le défi qu’ont relevé les 10 candidats de cette nouvelle édition du concours MT180 UNamur. Introduite par Carine Michiels, Vice-rectrice à la recherche et aux bibliothèques et présentée par Aline Wilmet, cette édition 2025 a rassemblé 10 candidats provenant des Facultés de sciences, médecine et philosophie et lettres qui se sont à nouveau illustrés dans cet exercice de vulgarisation : Petra Manja (microbiologie), Laëtitia Riss (philosophie de l’histoire), Nicolas Gros (sciences du patrimoine), Jenny Ha (chimie organique), Audrey Verhaeghe (microbiologie), Margaux Mignolet (neurosciences), Lindsay Sprimont (neurosciences), Marine Ote (microbiologie), Thomas Rouma (immunologie) et Bastien Tirtiaux (microbiologie). 

Candidats de MT180 2025

Cette année encore, il a été difficile de départager nos candidats dont les prestations témoignent toujours d’un très haut niveau. Elles ont été évaluées par un jury constitué de personnalités internes et externes à l’UNamur et issues du monde de la recherche, de l’enseignement et de la communication scientifique.  

  • Géraldine Tran – Rédactrice en chef d'Athéna, revue de vulgarisation scientifique du Service Public de Wallonie  
  • François-Xavier Fiévez – Pédagogue et didacticien à l’UNamur, comédien et improvisateur, Vice-recteur aux affaires sociales, étudiantes, au genre, au sport et à la culture 
  • Charlotte Benedetti – Directrice du Pavillon de Namur, centre d’exposition, d’expérimentation et d’innovations du KIKK asbl. Ce lieu dédié aux cultures numériques décloisonne les disciplines et s’empare simultanément des arts, des sciences et des technologies. 
  • Nathan Uyttendaele – Mathématicien, vulgarisateur et vidéaste YouTube de la chaine Chat Sceptique, ancien candidat au concours MT180 et détenteur d’un prix de vulgarisation scientifique du Fond Wernaers du FNRS 
Jury de MT 180

Le prix du public a été décerné à Petra Manja pour son pitch « Dormir pour ne pas mourir ». Le deuxième prix du jury a été attribué à Thomas Rouma pour son pitch « Comment se débarrasser d'un pique-assiette ?! ». Le premier prix du jury a été décerné à Margaux Mignolet pour son pitch « Le monde de Dory l'anticorps » !  

Lauréats de MT 180 2025

Afin de les préparer de manière optimale aux exigences du concours et à celles de leur soutenance de thèse ou de conférences, les candidats ont bénéficié de formations à la communication vulgarisée, à la construction d’un pitch structuré, ainsi qu’à la prise de parole en public permettant de maitriser une gestuelle naturelle et de gérer le stress provoqué par un tel exercice. Cette formation est organisée par Aline Wilmet, médiatrice scientifique au Confluent des Savoirs et coach en communication scientifique et par Jacques Neefs, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire de Bruxelles. Cette formation, s’étalant sur trois mois dans le cadre de MT180, est également déclinée en format court (de 1h à 2 journées de formation) pour la communauté universitaire et également proposée à l’interuniversitaire.

Aline Wilmet nous décrit la formation vécue par les candidats :  

Chaque année, Le Confluent des Savoirs propose une formation approfondie pour préparer les candidats à une communication claire et concise. Notre objectif est de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de pratiquer un exercice de communication difficile qu’est celui de la communication au grand public. Il s’agit de communiquer un message clair et concret, ancré dans le quotidien ou à l'aide d’un storytelling faisant appel aux émotions, à un vécu commun ou au quotidien de la recherche... Il n’y a pas qu’une recette magique. Il faut adapter son propos sans pour autant dénaturer sa recherche. C’est un travail minutieux que de choisir le message qui va faire mouche auprès du public tout en transmettant de manière claire et accessible les objectifs, les enjeux et la méthode de travail menée par les chercheurs dans le cadre de leur thèse de doctorat. En trois minutes, il est évident qu’il n’est pas possible de tout dire d’une recherche aux multiples axes et d’en mettre en évidence toutes les subtilités. Mais l’enjeu est pour moi bien au-delà du concours : c’est un exercice de communication, une première étape qui permet d’ouvrir à d’autres actions de vulgarisation : une interview de journaliste, participer à une conférence, une rencontre avec le public, un atelier lors du Printemps des Sciences, un article vulgarisé, etc. 

Qui peut mieux parler de sa recherche qu’un chercheur ? Ayant moi-même participé au concours avec ma thèse lors de la 2e édition en 2015, l'exercice m’a permis d’appréhender mon sujet autrement, de lui donner plus de valeur parce que je me suis rendue compte qu’il pouvait intéresser un public plus large que celui des spécialistes. C'est valorisant, c’est motivant, c’est challengeant, on apprend et on partage plein de choses. C’est une belle aventure humaine qui est, en prime, valorisée dans le cadre de la formation doctorale !” 

Le concours en images

Retrouvez toutes les prestations des candidats namurois sur le YouTube de l’UNamur !  Afin de garder un peu de suspens, les prestations de nos trois lauréats seront disponibles en ligne après la finale nationale qui aura lieu à Mons le 21 mai prochain.