Si les sciences et les technologies intriguent, elles souffrent parfois de stéréotypes bien ancrés. Austères, déconnectées, réservées à une élite ? Autant d’idées reçues que le Printemps des Sciences contribue à déconstruire en ouvrant les portes des laboratoires et instituts de recherche.
Jérôme Daquin, Professeur ordinaire au Département de mathématique : « Un événement comme le Printemps des Sciences permet de montrer que les mathématiques sont concrètes, qu’elles s’appliquent dans la vie de tous les jours et surtout qu’on peut en faire de façon ludique. Ce n’est pas quelque chose d’austère et déconnecté de la réalité, bien au contraire. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « Souvent on voit le scientifique dans sa tour d’ivoire, hyper sérieux. Et ce qui fait qu’on est ici, c’est qu’on s’amuse. Et qu’on s’amuse aussi à le partager. On a envie de montrer que faire de la recherche, de la science, c’est un truc super chouette. »
Les chercheurs que nous avons interrogés sont unanimes : sans sous-estimer les défis rencontrés au quotidien, les filières scientifiques promettent un potentiel d’épanouissement pour chacune et chacun.
Régis Falque, Assistant et doctorant en faculté EMCP (Faculty Economics Management Communication Politics) : « Le métier scientifique offre des opportunités de découvertes qui sont sans pareil. […] C’est une magnifique aventure. Ce n’est pas évident, ça demande du temps, de l’investissement mais c’est une très belle aventure. »
Boris Hespeels, chercheur au Département de biologie : « [La science], ce n’est pas quelque chose qui se fait seul. […] Je pense que c’est ça aussi le message, on a besoin de tout le monde, on a besoin de tous les profils. »
Aux jeunes qui hésiteraient encore à se lancer : « Le conseil c’est juste, vas-y, lance-toi. Il n’y a pas de risque à se lancer dans le domaine de la science. C’est un domaine qui est porteur pour l’instant, on va vers ça. », résume Tamara Puttemans, technicienne de laboratoire au Département de biologie.