Cela permettra d’observer ce qui peut améliorer leur bien-être et leur reproduction et qui sera transposable à des espèces comme la perche ou le sandre, deux espèces récemment utilisées pour l’élevage en Europe et encore peu domestiquées.
« Au cours des premières étapes de sa domestication, une espèce passe du milieu naturel à un environnement captif, souvent très artificialisé, ce qui constitue un changement très brutal des conditions de vie. Cette transition peut fortement stresser les animaux et souvent s’accompagner de mortalités, et seuls les animaux présentant une forte capacité d’adaptation survivront. Cette période de transition a été très peu étudiée, ses conséquences sur la biologie des organismes sont méconnues », complète Pascal Fontaine.
Le projet bénéficie également du soutien du projet AQUA EXCEL2020, un projet H2020 qui rassemble les entités de recherche européennes de pointe en matière d’aquaculture et qui permet à des chercheurs d’accéder à ses équipements au travers de projets de recherche.
L’URBE analysera des échantillons du point de vue moléculaire et physiologique, grâce à ses compétences et son expertise de longue date. Côté équipement, on s’appuiera aussi à terme sur la nouvelle plateforme AQUA, financée par la Région Wallonne, qui va rassembler des équipements de recherche en aquaculture regroupant 3 des universités francophones (l’UNamur, l’ULiège et l’UCL).
A l’avenir, les partenaires espèrent pérenniser leurs collaborations en faisant partie d’autres projets communs et notamment d’un consortium européen qui se met en place, et qui vise à associer les infrastructures des laboratoires.