2023 : L’Europe, quel acteur politique ?
Alors que l’Europe est, au niveau mondial, un géant culturel, économique, et industriel, elle est quasi inexistante sur le plan politique, faute d’une Europe de la défense, inexistence illustrée dramatiquement par la guerre en Ukraine. Dès lors, quel peut être son rôle en qualité d’acteur politique dans un monde marqué, entre autres, par la formation d’un axe Russie-Chine contre le modèle politique de la démocratie libérale, la compétition USA-Chine, l’importance politique de l’ASEAN, les enjeux économiques, énergétiques et sécuritaires liés à l’axe Inde-Pacifique et les risques d’implosion de la société américaine sous l’effet du « trumpisme » ? L’évolution d’autres facteurs socio-politiques questionne également l’identité politique européenne : des doutes concernant le système politique démocratique et l’attrait d’une démocratie plus autoritaire (Ex. Hongrie, Pologne, Italie, …), la mise en cause progressive en Europe du modèle économique basé essentiellement sur la croissance, l’accueil des migrants et les déficiences de certaines politiques… Assistons-nous au crépuscule du libéralisme démocratique alors que partout dans le monde le libéralisme économique est au zénith ? Que devient la place de l’Europe dans un monde multipolaire dont elle n’est plus le lieu focal ? Date : Jeudi 23 novembre 2023, Lieu: Université de Namur,
2021 : Vivre les conflits
Affirmer que les conflits sont omniprésents dans notre société est une lapalissade. Au niveau interpersonnel, il suffit de regarder le nombre croissant des divorces. Quant au niveau collectif, force est de constater : la violence dans les écoles, les tensions croissantes dans les milieux professionnels, la virulence du débat politique, l’expression quotidienne de haine sur les réseaux sociaux. La situation mondiale n’est pas meilleure : les conflits armés sont légion, que ce soit sous forme de guerres ouvertes ou d’une insécurité intolérable qui pousse les habitants à l’exode errante faute d’un « accueil » de plus en plus réticent des pays en paix. Nous avons l’habitude de ne voir que les aspects négatifs des conflits. Or, ils font partie de notre vie. Le concept chinois qui désigne le mot conflit est composé par deux signaux superposés : un qui veut dire danger et l’autre opportunité. Comment transcender cette dualité ? Le colloque, fidèle à la pratique du REHNam, propose des regards croisés pour répondre à cette question : - de l’anthropologie biologique à la société numérique, - de la science de l’information et la communication à l’approche juridique, - de la justice professionnelle aux tribunaux populaires du Rwanda, - de la communication non violente, à la médiation et à la pratique du terrain. Une attention particulière sera accordée à l’école, et cela pour deux raisons : d’une part, c’est l’école qui devrait préparer les jeunes à gérer les conflits ; d’autre part, l’école est souvent le théâtre de conflits, parfois très violents. La Belgique a la chance de disposer d’une institution spécialisée en gestion des conflits. Il s’agit de l’Université de Paix, créée en 1960 par Dominique Pire, lauréat du Prix Nobel de la paix. Son soixantième anniversaire est l’occasion de l’associer au présent colloque, en intégrant des personnalités de l'Université de Paix dans le Comité scientifique, en donnant la parole à un membre de l'équipe permanente et, plus globalement, en mettant à profit la formidable expertise de l'institution.
2019 : Vie privée, liberté d'expression et démocratie dans la société du numérique - Espoirs ou menaces ? Transparences et opacités
Le numérique est omniprésent. Il libère notre parole et nos actions, il ouvre nos connaissances à la dimension du monde et de sa diversité. Il contribue par là à rendre plus transparentes tant nos administrations et la société que nous-même. Par contre, le fonctionnement même du numérique est largement opaque. Grâce à l’intelligence ‘artificielle’, l’individu est profilé et son action est devinée avant même qu’elle ne soit posée. Les effets du numérique oscillent donc entre le clair (la transparence) et l’obscur (l’opacité). Le propos du colloque est d’analyser le développement de l’outil technologique et de ses applications foisonnantes au regard du double respect que nous devons avoir : celui de l’humain et celui de la démocratie.
2018 : Nanotechnologie et Société
Le REHNam organise un colloque annuel multidisciplinaire sur un thème qui concerne le "devenir" de notre société, suite notamment à l'évolution des technologies et à ses conséquences sur le "vivre ensemble". Cette année, le thème choisi est "Nanotechnologie et Société". Le colloque traitera du passé, du présent et du futur de la nanotechnologie. Il parlera des nanoparticules inorganiques et organiques, des nanotubes de carbone et des graphènes composés tous deux de carbone et de leurs applications. Les nanomachines, dont le développement a été récompensé en 2016 par l'attribution du Prix Nobel aux Professeurs J.P. Sauvage, J. Fraser Stoddart et B.L. Feringa, seront également abordées. En outre, les applications dans divers domaines de l'industrie seront présentées ainsi que les risques soulevés par ces nouveaux matériaux. Ce colloque organisé à l'Université de Namur le 29 novembre 2018 s'adresse essentiellement au grand public. Ainsi les personnes non spécialisées pourront entrer dans ce domaine passionnant qui régira de plus en plus notre vie quotidienne.
2017 : Les religions, terreau de violence ou source de paix ?
En 2016, le REHNam a consacré son colloque annuel au thème «La révolution numérique et le vivre ensemble de demain ». Le vivre ensemble forme aussi le cadre du colloque de cette année, mais à partir d’une autre réalité qui interpelle tout autant : les religions et leur impact sur la société.
2016 : La révolution numérique et le vivre ensemble de demain
Le 1er décembre 2016, le REHNam a proposé le colloque La révolution numérique et le vivre ensemble de demain" basé sur le constat d’une crispation identitaire croissante conduisant progressivement à des replis communautaires sources du rejet de l’ « autre » et, par conséquent à la mise en question du vivre ensemble.
2015 : Regards croisés sur l'art contemporain
Le 8 décembre 2015, le REHNam a proposé le colloque "Regards croisés sur l'art contemporain". Cette rencontre entendait faciliter l'accès à l'art contemporain, un art fascinant mais qui, pour beaucoup, reste énigmatique.
2013 : Les nouvelles technologies & la création artistique
Le colloque, organisé cette fois en concertation avec les Grandes Conférences de l’Université de Namur, porte sur « Les nouvelles technologies et la création artistique ».
2011 : Chimie, science carrefour
Dans le contexte de l’année internationale de la chimie et en collaboration avec le département de chimie, le colloque traite de la « Chimie, science carrefour ». La chimie est essentielle à notre compréhension du monde et du cosmos. De plus, les transformations moléculaires sont au cœur de la production de nourriture, de médicaments, de carburant, et d’innombrables produits manufacturés et d’extraction.
2010 : La création artistique et sa diffusion peuvent-elles nous aider à lutter contre l’utilitarisme, l’individualisme et les replis identitaires de notre société ?
Le colloque, organisé en 2010 sous la direction de François Bodart, visait à répondre à la question suivante : « La création artistique et sa diffusion peuvent-elles nous aider à lutter contre l’utilitarisme, l’individualisme et les replis identitaires de notre société ? ».
2009 : Franchir les murs – Jeter des ponts
C’est en novembre 2009, à l’occasion du 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin que, sous l’impulsion de Guy Demortier, physicien, un colloque multidisciplinaire est organisé pour la première fois par le REHNam et la Société Scientifique de Bruxelles sur le thème « Franchir les murs – Jeter des ponts ». 8 spécialistes y étaient venus parler des ponts à jeter dans notre société en partant de leur domaine propre : la politique, la physique, l’informatique, l’histoire, la pédopsychiatrie, l’architecture, l’astronomie et la biologie moléculaire.