Les voyages didactiques : forger l’esprit dès le bachelier

À l’UNamur, les voyages didactiques intégrés aux bacheliers ne sont pas de simples excursions : ils constituent un pilier fondamental de la formation. 

Conçus en lien étroit avec les cours, ces séjours permettent aux étudiants de confronter la théorie à la réalité. « Voir les choses en vrai permet d’ancrer la théorie », souligne Laurence Mettewie, directrice du Département des langues et littératures germaniques. Elle insiste sur l’importance du contact direct avec les objets d’étude. Qu’il s’agisse d’admirer des œuvres évoquées aux cours, de visiter des institutions culturelles ou de mener des enquêtes linguistiques sur le terrain, chaque déplacement est pensé comme une expérience immersive et formatrice.

Une immersion au cœur de la langue et de la culture

En bachelier en langues et lettres germaniques, l’objectif principal de ces voyages est clair : faire vivre la langue et la culture de manière concrète, tout en développant des compétences analytiques et critiques. Les étudiants récoltent des données, produisent des contenus (comme des audioguides ou des journaux télévisés) et participent activement à la construction de leur savoir. « Pour devenir spécialiste d’une langue ou d’une culture, il faut aller sur le terrain », ajoute La

étudiants et étudiantes en germa en voyage didactique
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Laurence Mettewie

Partager sa passion avec du réel et du concret, c’est ce qui rend l’enseignement vivant.

Laurence Mettewie directrice du Département de langues et littératures germaniques

Apprendre sur le terrain : une pédagogie active au cœur des voyages d’étude

En histoire de l’art et archéologie, les étudiants participent, dès la 2e année du bachelier, à deux voyages didactiques annuels, pensés comme des prolongements concrets de leur formation.

  • Le premier, un citytrip intensif de trois jours, propose un programme dense de visites culturelles : musées, églises, architecture.
  • Le second, d’une dizaine de jours, repose sur une préparation en amont : chaque étudiant choisit un édifice ou un thème à explorer, le prépare puis confronte ses recherches à la réalité. Ensuite, l’étudiant doit rendre un travail illustré de ses propres photos. Ces voyages ne sont pas seulement formateurs, ils contribuent également à la recherche scientifique. 

 « Ce sont de grosses journées, mais ça fait partie intégrante de la formation. On applique vraiment ce qu’on a vu en cours », explique Hugo Maréchal, étudiant en bloc 3 en histoire de l’art et archéologie.

Cette immersion totale transforme la manière d’apprendre. « Le terrain n’a vraiment rien à voir avec les photos ou les lectures. Avoir le contact avec la réalité, ça change tout », confie Hugo. Ces expériences changent aussi le regard porté sur l’environnement quotidien. « C’est devenu difficile de rester derrière un bureau. Maintenant, j’analyse les bâtiments autour de moi, même en Belgique. » ajoute-t-il. 

Lettres études

Bien que ces voyages soient obligatoires, ils sont perçus comme un atout majeur de la formation. « Je recommanderais cette expérience sans hésiter. C’est essentiel pour l’apprentissage et c’est un vrai plus pour l’UNamur », conclut Hugo. 

Erasmus : une expérience à vivre

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Photo de Thaïs Nivaille

 Ça peut faire peur de partir, mais il faut foncer, car ce sont toujours de belles expériences, c’est toujours positif. 

Thaïs Nivaille étudiante de Master en physique

Son stage de trois mois au Brésil, réalisé dans le cadre de son mémoire en physique, finalité approfondie, a plongé Thaïs Nivaille dans une petite équipe de recherche universitaire. Elle a même contribué à la publication d’un article scientifique. « J’ai participé à l’écriture et à la publication d’un article. Voir tout le processus de publication, c’était très formateur », raconte-t-elle.

Sur le plan personnel, l’expérience a été tout aussi forte. Thaïs a appris à gérer seule son quotidien, à s’adapter à une nouvelle culture, à créer des liens. « C’était la première fois que je partais aussi loin. J’ai appris à me débrouiller seule, à gérer les imprévus et à m’intégrer dans une culture différente. » Grâce à des activités locales comme la danse forró, elle a rapidement trouvé sa place dans la vie brésilienne. Malgré quelques défis, comme le choc culturel ou la distance avec ses proches, elle garde un souvenir très positif de cette aventure. Une expérience qui, selon elle, mérite d’être vécue par tous les étudiants.

Des formats innovants : double diplôme, programme trilingue et Erasmus court (BIP)

À travers le format de double diplôme, les étudiants peuvent obtenir, simultanément, deux diplômes de bachelier ou de master de deux universités. La Faculté Économie Management Communication sciencesPo, très active sur ce plan, propose ainsi un double diplôme de bachelier en sciences économiques et de gestion avec l’Université de Gand, mais aussi un double diplôme de master en ingénieur de gestion avec la KU Leuven.

Grâce au programme d’immersion trilingue, les étudiants en droit de l’UNamur apprennent 3 langues et découvrent 3 campus en 5 ans. Après avoir passé leurs deux premières années à Namur, puis leur troisième à l’Université d’Hasselt, ils poursuivent leur première année de master à Hasselt avant de partir à l’étranger en deuxième année de master en tant qu’Erasmus. 

Le Blended Intensive Programme (BIP), quant à lui, est un format de cours innovant qui permet de promouvoir la mobilité internationale et l'innovation pédagogique. Contrairement aux séjours traditionnels de mobilité longue, le BIP constitue une alternative plus flexible et accessible. Ce programme allie apprentissage virtuel et présentiel, offrant une approche pédagogique hybride et riche. « C'est une opportunité unique d'expérimenter des méthodes pédagogiques innovantes et de renforcer ses compétences dans un contexte international », souligne Isabella Fontana, Directrice du Service des relations internationales à l’UNamur. « C'est pour ma part un avant-goût à l'Erasmus longue durée qui aura lieu l'année prochaine, j'ai déjà hâte ! (…) on a appris tellement de choses en une semaine sur nous-même et sur les autres. », confie Mélissa Olimar, étudiante en Master en sciences de gestion et ingénieur de gestion.

Une université ouverte sur le monde

Partir, c’est grandir. Que ce soit pour quelques jours ou plusieurs mois, en Belgique ou à l’étranger, la mobilité permet aux étudiants de se découvrir, de s’ouvrir et de mieux comprendre le monde. Mais à l’UNamur, la mobilité ne se vit pas seulement sur le terrain : elle se pense, se questionne et s’analyse. Engagée dans de nombreux réseaux internationaux, l’UNamur affirme ainsi sa volonté de former des citoyens curieux, critiques et connectés aux grands défis de demain. 

L’UNamur offre un cadre solide, un accompagnement personnalisé et une multitude d’opportunités pour vivre cette aventure.

Envie de vivre une aventure qui dépasse les murs d’un auditoire ?

Venez échanger avec les étudiants et les enseignants lors de nos portes ouvertes du samedi 28 juin.

Une occasion idéale pour découvrir les projets, les séjours, les témoignages… et pour vous laisser inspirer par une université ouverte sur le monde.

Rendez-vous le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h.