Le panel de sanctions, tout d’abord : elles vont du simple avertissement à l’exclusion de l’université, en passant par des travaux d’intérêt général ou des formations de sensibilisations. Ces dernières sont une nouveauté : « il s’agit d’inviter l’étudiant·e concerné·e à suivre une ou plusieurs formations en lien avec le manquement disciplinaire constaté », décrit le vice-recteur, « généralement, ces formations portent leurs fruits et sont très efficaces car elles sensibilisent plutôt que d’être simplement coercitives. Il y a une dimension d’accompagnement dans la sanction au travers de la rédaction d’un texte réflexif ».
L’actualisation du code de bonne conduite n’a pas pour objectif d’être coercitif. Ce code est le cadre qui rappelle les obligations qu’ont les étudiant·es de l’UNamur durant leur parcours universitaire. « Il est le pendant à la charte de valeurs de l'UNamur que chaque étudiant·e reçoit et signe lors de l’inscription », rappelle le vice-recteur. Ces valeurs, l’étudiant·e doit les respecter à tout moment, même en dehors du campus. « C'est un engagement de la part des étudiant·es car ils/elles représentent l'UNamur aussi en dehors des murs de l'université ».