L’engagement étudiant aux 1001 facettes

Qu’il prenne une forme académique, associative, entrepreneuriale, folklorique, sportive ou solidaire, l’engagement étudiant contribue au dynamisme de la vie universitaire.

Chaque jour, les nombreuses activités extra-académiques organisées sur le campus enrichissent le parcours de celles et ceux qui s’y investissent. Ces expériences contribuent également au développement de compétences transversales — relationnelles, organisationnelles, analytiques, créatives, techniques — qui seront précieuses aux étudiants, tant sur le plan personnel que professionnel.

Focus sur quelques formes d'engagement qui existent à l'UNamur.

Tout au long de leur parcours, les étudiants peuvent s’impliquer activement dans la vie académique de l’université. 

En devenant délégués de cours, ils représentent leur cohorte et en portent la voix auprès des autorités. En tant que tuteurs, ils accompagnent les plus jeunes dans leur transition vers l’université et leurs apprentissages et les aident à mieux comprendre les attentes académiques. Certains choisissent aussi de devenir étudiants ambassadeurs, pour partager leur expérience avec les futurs étudiants et les aider dans leur choix d’orientation.

Les étudiants ont également la possibilité de s’impliquer dans différents collectifs, que ce soit les kots-à-projet, les cercles, les régionales, l’Assemblée générale des étudiants ou bien d’autres. Cet engagement leur permet de s’investir pleinement dans la vie communautaire universitaire. 

L’UNamur accueille 11 cercles facultaires, lieu de rassemblement d’étudiants d’une même faculté. Les cercles proposent des animations sur le campus, notamment les « bunkers » (soirées étudiantes au lieu-dit « bunker »). Ces cercles sont rassemblés au sein de l’Assemblée des cercles (ADC) qui chapeaute et représente les cercles facultaires du campus namurois. « Le vrai plus de l’UNamur, c’est la richesse de l’animation qu’il y a sur le campus. » nous informe Killian Dubois, président de l’ADC.

Les régionales, quant à elles, regroupent des étudiants qui viennent d’une même zone géographique. Le Conseil inter-régionales (CIR) est l’organe fédérateur des régionales, qui regroupe les 10 régionales du campus et qui encadre les bleusailles.

Les kots-à-projet (KÀP) réunissent des étudiants qui, tout en partageant un logement, s’activent autour d’un projet à impact pour le campus ou la société. L’UNamur soutient une dizaine de KÀP et les étudiants ont, chaque année, la possibilité d’en créer un nouveau avec des amis. « J’ai rencontré énormément d’amis et j’ai pu partager énormément d’expériences avec plein de personnes différentes que je n’aurais jamais rencontrées sans les kots-à-projet. Ça permet aussi de nous investir dans des projets qui nous tiennent à cœur. » nous dit Benjamin Lapierre, président de l’AKÀP. L’Assemblée des kots-à-projet (AKÀP), est l’organe qui chapeaute l’ensemble des kots-à-projets de Namur. Une dizaine de personnes s’y engagent pour mieux structurer les activités des KÀP et pour mieux pouvoir les (re)présenter au sein de l’université.

L’Assemblée générale des étudiants (AGE) est un collectif étudiant qui a pour objectif de représenter et d’animer. Le pan « représentation » est pris en charge par le Conseil Étudiant qui dialogue avec les autorités de l’université pour améliorer la vie sur le campus, mais aussi qui soutient et informe les étudiants et leur propose de nombreux services. Le volet « animation », quant à lui, propose une animation variée et inclusive sur le campus et supervise les plus grands événements étudiants comme la Saint-Nicolas ou la Fête de l’Université. L’AGE est également chargée de faire le lien entre étudiants et membres du personnel en proposant des activités qui les réunissent comme le grand Quiz de l’UNamur ou le Blind test au profit du Télévie. « Faire partie de l’AGE c’est pouvoir créer un beau CV tout en s’amusant ! » appuie Margaux Homans, déléguée réduction des risques à l’AGE.

Ces différentes manières de s’engager sur le campus sont très bénéfiques pour les étudiants car elles leur permettent de développer leur capacité à travailler en équipe, mais aussi d’acquérir de nombreuses compétences qui seront utiles dans leur future vie professionnelle. Comme nous l’explique Zora Gilet, adjointe animatrice à l’AGE : « J’ai appris à me connaître à travers mon engagement, à comprendre comment je fonctionne en groupe pour développer des projets. Ça m’a aussi amenée à rencontrer beaucoup de nouvelles personnes qui ont enrichi mon parcours. J’ai également développé de nombreuses compétences organisationnelles, logistiques et techniques ». 

En rejoignant une junior entreprise, les étudiants s’impliquent dans des projets concrets menés par une structure étudiante qui agit comme une véritable entreprise. 

Cette expérience, ancrée dans la réalité de terrain, constitue un premier contact avec le monde professionnel et permet aux étudiants de développer leur esprit d’initiative et des compétences pratiques, tout en profitant d’un apprentissage collaboratif.

Sur le campus, deux initiatives phares illustrent cet engagement :

• La JEN Consult, qui propose des services de consultance en marketing et en stratégie à destination des PME.
• Le CSLabs, actif dans le domaine de l’informatique, qui organise des événements, des formations, des conférences et développe des projets concrets pour des entreprises, des ASBL ou des particuliers.

L’UNamur accompagne également les étudiants-entrepreneurs qui souhaitent lancer leur propre affaire tout en poursuivant leurs études.

L’engagement des étudiants peut également passer par le Service-Learning, ou l’apprentissage par le service. Adoptée par l’UNamur, cette approche pédagogique vise à intégrer un engagement social au sein de l’enseignement académique classique. 

L’objectif est d’amener les étudiants à participer à un projet ou à s’investir dans une organisation dont les missions portent sur des thématiques sociétales telles que la justice sociale, la migration ou l’environnement. 

Le Service-Learning repose sur trois piliers : Servir, Apprendre et Réfléchir. En s’engageant auprès d’une communauté spécifique ou en participant à un projet solidaire, les étudiants rendent service à la société. Cette expérience leur permet de s’ouvrir au monde, de prendre des responsabilités et de mieux appréhender leur rôle social. Ils sont ensuite amenés à réfléchir de manière critique et structurée sur leur vécu, favorisant ainsi un apprentissage académique, civique et personnel. 

Dans le cours « Engagement citoyen », les étudiants s’immergent dans une institution de leur choix afin d’être au plus proche des publics concernés. Cette expérience leur demande de prendre du recul et d’analyser leur engagement. Amélie Pierre explique : « Les étudiants sortent de leur zone de confort et découvrent d’autres réalités en dehors du cadre académique, ce qui les rend très enthousiastes. » Natalie Rigaux ajoute : « C’est une expérience extrêmement enrichissante. On parle ici d’une véritable communauté apprenante : les étudiants échangent, mettent en perspective leur vécu et questionnent leur parcours. » 

Au cours d’anthropologie, les étudiants sont incités à faire du volontariat une opportunité d’apprentissage. Leur implication sur le terrain s’inscrit dans la méthode de récolte de données par immersion (ou observation participante), très spécifique à l’anthropologie. Cette démarche de recherche leur permet de découvrir un champ théorique : l’accueil et les politiques migratoires et le handicap ou l’anthropologie de la communication selon lors orientation d’étude. Ainsi, sur base de leur implication, ils mènent une démarche réflexive, construisent un objet et formulent une question de recherche. 

Le Service-Learning a par ailleurs aussi été intégré dans un cours de la Faculté d’informatique. Fanny Boraita, titulaire du cours « Engagement citoyen » et coordinatrice pédagogique de la Faculté d’informatique de l’UNamur, explique : « le cours “Engagement citoyen” en Faculté d’informatique est proposé en option aux étudiants de troisième bachelier. Nous avons créé ce cours spécialement pour intégrer la pratique de Service-Learning. C’était important pour nous que les étudiants prennent conscience des croyances véhiculées autour du métier d’informaticien et de les démystifier tout en réfléchissant à l’informaticien qu’ils souhaitent devenir. En effet, on a parfois des images un peu biaisées de l’informaticien qui travaille seul derrière son ordinateur. Le but, grâce à ce cours, est aussi de permettre aux étudiants de sortir de leur zone de confort et de se plonger dans des réalités inconnues où l’informatique peut prendre place étant donné son omniprésence dans la société. Ainsi, les étudiants sont amenés à aller sur le terrain en mettant leurs compétences au service de la société, pour répondre à un besoin sociétal. Le Service-Learning permet d’avoir cette ouverture à d’autres réalités que les étudiants n’auraient probablement jamais rencontrées. » 

Si certains cours mettent l’accent sur l’engagement dans un cadre académique, d’autres insistent davantage sur l’immersion au sein d’une institution. Dans tous les cas, le Service-Learning constitue un atout majeur pour la future carrière des étudiants. Cette approche a d’ailleurs été distinguée en 2024 par le Réseau Uniservitate, qui a récompensé la Faculté EMCP avec un Small Grant et un Award. 

Il existe encore bien d’autres formes d’engagement étudiant à l’UNamur !

• Engagement folklorique : avec les revues étudiantes…
• Engagement politique : au sein du Conseil étudiant…
• Engagement solidaire : au sein de la FUCID, l’ONG de l’université
• Engagement sportif : en s’impliquant au sein d’une équipe sportive universitaire