En interrogeant ses utilisateurs, on comprend vite que l’observatoire représente une véritable aubaine pour aborder autrement les apprentissages avec les différents publics. « C’est la magnifique opportunité de découvrir, apprendre, mais surtout faire par soi-même », explique Emilien Perreaux, étudiant de master en mathématique. « En effet, avec ce projet tourné vers la pédagogie, on apprend, quel que soit notre niveau, à manipuler tous les outils et à découvrir ce qu’il y a au-dessus de nos têtes ». Léa Gohy, étudiante de bachelier en physique, ajoute : « Ce qui me marque le plus, c’est le cadre unique dans lequel on se trouve. Que ce soit pendant les soirées d’observation ou pendant la journée quand on observe le Soleil, on est dans un cadre d’apprentissage qui est très décontracté et on s’amuse beaucoup. Cela représente une opportunité unique d’observer le ciel avec des passionnés d’astronomie et avec une expertise particulière ». L’observatoire accueille aussi régulièrement des élèves du secondaire. Romain Grange, aujourd’hui étudiant de bachelier en physique, a été convaincu par le stage effectué lorsqu’il terminait sa rhéto : « Ce qui m’a vraiment marqué, c’est le caractère concret de l’expérience. On a l’occasion de manipuler un télescope […]. On a observé la Lune, le Soleil et d’autres objets du ciel plus profond, comme des galaxies ou des amas d’étoiles. On a aussi pris des photos de ces astres, on les a développées, améliorées et corrigées ensemble. […] Cela m’a personnellement aidé à choisir la physique par après », poursuit Romain. Un constat partagé par les enseignants, qui voient dans l’observatoire un terrain d’application concret de matières abordées théoriquement en classe. « Nous venons à l’observatoire dans le cadre de l’option STEM qui mêle sciences, technologies, ingénierie et mathématiques […] », explique Baptiste Lemarque, professeur de Sciences à l’Institut de la Providence de Champion. « En tant que prof de sciences, venir à l’observatoire permet de concrétiser des thématiques comme l’optique géométrique et les lentilles. L’observatoire est une sorte de grosse lentille un peu plus complexe, mais cela permet de faire le lien avec le réel ». Manon Bataille, professeure de mathématique dans la même école, renchérit : « Cela permet de montrer aux élèves une application concrète des mathématiques dans le milieu professionnel, dans le cadre de l’astronomie. Et on peut compter sur André Füzfa pour en mettre plein la vue aux élèves, ils sont vraiment ravis et nous aussi ».