Précarité menstruelle : des actions sur le campus

La première action

Le cercle de biologie avait décidé d’agir en mettant à disposition des protections hygiéniques gratuites pour toute étudiante durant la semaine du 17 au 21 avril. Pour en bénéficier, il suffisait de se rendre à la Bump pendant les heures d’ouverture. Pour organiser cette semaine de sensibilisation, le comité avait pu compter sur le soutien de la Cellule Sociale des étudiants de l’UNamur. Une très belle initiative de la part du cercle, qui par ailleurs est engagé dans le bien-être et la santé des étudiants. En effet, le cercle de biologie n’en était à sa première action : ils avaient également organisé une semaine de sensibilisation aux infections sexuellement transmissibles.

La seconde action

À l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle qui se tenait le 18 mai, la Cellule Sociale des étudiants, en collaboration avec BruZelle, distribuait du 26 au 31 mai des tampons et serviettes hygiéniques jetables gratuitement dans différents lieux du campus (à la Bump, à l’Arsenal, à la Solidarithèque et à la Résidence Universitaire pour les Etudiantes).

Ne pas avoir accès à des protections hygiéniques de qualité pour cause de pauvreté entraîne un sentiment d’inconfort et de honte. Une femme qui ne peut pas subvenir à ce besoin essentiel subira plus facilement l’exclusion sociale du fait qu’elle ne peut pas se rendre dans son lieu de travail, à l’école ou dans n’importe quel autre endroit avec sérénité. Décrochage scolaire et manque d’opportunité professionnelle sont des conséquences de la précarité menstruelle. De plus, fabriquer soi-même des protections hygiéniques représente un risque important pour la santé, des conséquences énumérées par un article du Vif Weekend.

Le 28 mai a été désigné pour représenter la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle pour deux raisons : le 28 parce que la durée moyenne d’un cycle menstruel est de 28 jours, quant au mois de mai, il correspond au nombre moyen de jours d’une menstruation.