L’art est au cœur des moyens de communication humains, c’est un vecteur d’émerveillement, d’émotions, de surprises et d’interrogations, qui stimule notre imagination. Une des clés pour un apprentissage réussi et une bonne rétention des informations, c’est la motivation. Le désir d’en savoir plus. Or cette envie peut justement être éveillée à travers les mystères, l’inconnu et la surprise, ce qui pique la curiosité et mène au questionnement. Pourquoi ne peut-on pas dépasser la vitesse de la lumière ? Qu’est-ce qui se passe à la surface du Soleil ? Est-ce qu’on peut nettoyer les débris spatiaux ?

Chaque œuvre devient ainsi l’occasion de vulgariser une foule d’informations à propos de l’espace, de son exploration et des sciences en général, au gré des réactions du public. Le Confluent des Savoirs a donc conçu deux documents pour accompagner les visiteurs : tout d’abord directement, avec un cahier scientifique qui contextualise les aspects scientifiques en lien avec les œuvres. Et indirectement, en fournissant aux médiateurs du Pavillon un roadbook contenant des compléments d’informations, ainsi que des éléments scientifiques divers, pour qu’ils puissent encadrer au mieux les visiteurs.

Certaines œuvres exposées ont été conçues dans le cadre de résidences d’artistes à l’observatoire astronomique Antoine Thomas. Elles ont été – dès le départ – le fruit d’échanges et de dialogues entre arts et sciences, entre artistes et scientifiques. Ces résidences peuvent avoir lieu pour d’autres occasions et thématiques, contactez le Confluent des Savoirs (cds@unamur.be) pour plus d’informations.

Les recherches du Département de mathématique de l’UNamur concernant les courants gravitationnels chaotiques ont notamment trouvé une place de choix parmi les solutions évoquées dans la gestion des débris spatiaux. De quoi s’agit-il ? Il ne vous reste plus qu’à visiter l’exposition pour en savoir plus…

Interdisciplinarité et collaboration

Le cahier scientifique et le roadbook ont été créés par le Confluent des Savoirs, en collaboration avec des scientifiques de l'UNamur : Jérôme Daquin et Anne-Sophie Libert (Département de mathématique), Johan Yans et Max Collinet (Département de géologie), André Füzfa.

Cette initiative s’inscrit également dans le cadre de l’Alliance européenne UNIVERSEH qui entend mettre l’humain au cœur de la matière spatiale. L’UNamur, qui fait partie d’une alliance de 7 universités européennes, joue un rôle important en matière de vulgarisation scientifique et de soutien à la recherche dans le secteur du spatial.