L’Université de Namur accueille avec enthousiasme Thomas Balligand, qui a récemment rejoint ses rangs comme chargé de cours. Diplômé en médecine de l'UCLouvain en 2012, Thomas a d’abord fait ses preuves en tant qu'assistant en médecine interne au Grand Hôpital de Charleroi, où il a pu évoluer dans plusieurs spécialités comme la cardiologie, la gastro-entérologie et la pneumologie. Son parcours l’a également conduit au CHU Saint-Luc, où il a approfondi ses connaissances en néphrologie. 

Tout au long de son parcours, Thomas a développé un intérêt marqué pour la recherche. Son parcours académique a débuté lorsqu'il est devenu étudiant chercheur au sein du laboratoire du Prof. Emile Van Schaftingen de l’Institut de Duve, une opportunité offerte aux étudiants en médecine de l'UCLouvain pour les initier à la recherche fondamentale. Cette expérience a été déterminante pour lui, car elle lui a permis de réaliser plus tard que la pratique clinique ne correspondait pas entièrement à ses aspirations. Il a alors décidé de se consacrer à une thèse en recherche fondamentale, travaillant sous la direction du Prof. Stefan Constantinescu à l’institut de Duve pour explorer les voies de signalisation dans l’hématopoïèse, en se concentrant particulièrement sur les syndromes myéloprolifératifs. 

De 2015 à 2019, Thomas a été un chercheur financé à 100 % par le Télévie, ce qui lui a permis de se plonger profondément dans ses travaux de recherche. À la fin de son doctorat, il avait le choix de poursuivre son assistanat en médecine ou de se lancer dans une carrière de chercheur post-doctorant. Il a opté pour la recherche, poursuivant son chemin à Harvard en 2020, où il a travaillé sur des nanobodies avec des applications en biologie appliquée. Cette expérience a conduit à des résultats concrets, illustrés par un article collaboratif avec son collègue Xin Lui, montrant comment les nanobodies se lient aux chaînes légères des immunoglobulines circulantes permettent le développement d’un traitement contre la grippe. Il a ainsi contribué à la création d'une couverture antivirale universelle, capable de s'attaquer à toutes les variantes de la grippe, et pas uniquement aux souches saisonnières. 

En parallèle, Thomas a également exploré l'utilisation des lectines pour cibler des cellules infectées par des virus ou des cellules cancéreuses, soulignant ainsi son intérêt pour les potentielles applications thérapeutiques de ses recherches. En 2024, il a rejoint l’UNamur comme chargé de cours en remplacement d’Yves Poumay, où il transmet ses connaissances en histologie et en cytologie tout en poursuivant ses travaux de recherche fondamentale. 

« Ce qui me passionne, c’est d’amener l’éveil et la curiosité scientifique chez les plus jeunes. J'ai déjà pu encadrer plusieurs étudiants à Boston, des doctorants et des mémorants. J’apprécie le rôle de mentor », explique Thomas Balligand. À l’UNamur, il noue des collaborations avec ses collègues Stéphane Vincent, Yoann Wouters et Xavier De Bolle, et bénéficie d'un financement CDR pour ses projets. 

il va prochainement créer son propre groupe de recherche au sein de l'Unité de Recherche en Physiologie Moléculaire (URPhyM, NARILIS, UNamur). 

Son ambition est de travailler sur les phénomènes de glycosylation de protéines transmembranaires, notamment pour cibler les cellules cancéreuses ou infectées par des virus à travers ses recherches sur les lectines, ainsi que l’usage de nanobodies dans le domaine de l’immunothérapie. Grâce à son expertise et à sa passion pour la recherche, Thomas Balligand est bien positionné pour faire progresser la recherche à l'UNamur tout en inspirant la prochaine génération de scientifiques. 

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