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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3);
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4);
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Pour posséder une parfaite connaissance du médicament et de ses effets sur les organismes vivants et particulièrement sur l’homme, les étudiant·es apprennent à maîtriser les processus physiques, chimiques et biologiques essentiels à l’approche pharmaceutique.

La spécificité pharmaceutique (chimie pharmaceutique, études de substances actives issues de plantes, étude de l’interaction des substances thérapeutiques avec l’organisme humain, etc.) prend rapidement une place prépondérante dans la formation, tout comme la manipulation du matériel de recherche et d’analyse.

Tout au long de leur parcours, les étudiantes et étudiants acquièrent des connaissances approfondies sur les maladies et les stratégies thérapeutiques, mais ils apprennent également à gérer la dimension humaine de la relation pharmacien-patient.

La formation scientifique prend en compte les aspects éthiques et permet aux étudiant·es de jouer un rôle majeur de conseillères et conseillers en santé publique pour contribuer à l’amélioration de notre santé et de notre qualité de vie.

Aide à la réussite

L’Université de Namur (UNamur) souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiant·es au cours de leurs études. La proximité des étudiant·es et des enseignant·es qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiant·es doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiant·es à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, le Service de Pédagogie Universitaire de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Tout au long du bloc 1, la Faculté propose des séances de remédiation intégrées dans l’horaire des unités d’enseignement.

La Faculté de médecine organise deux heures de remédiation hebdomadaire pour les étudiant·es de première année. Ces séances sont d’abord consacrées à une mise à niveau dans des domaines nécessitant quelques prérequis. Par la suite, elles constituent une révision des différentes matières et une réexplication, par les assistant·es, de certains sujets difficiles abordés au cours. L’objectif de ces séances est d’éviter que les étudiant·es ne fassent face à des lacunes irréversibles.

  • Coach

Dès le début de l’année, les étudiant·es peuvent également bénéficier d’une aide personnalisée. Un coach les guide dans leurs études en leur proposant un service d’écoute, de conseil, d’interprétation des résultats, et les réoriente vers d’autres personnes ressources.

Méthodes d'enseignement

Les notions scientifiques sont reprises à leur point de départ, mais l’exposé est assez rapide sur les notions qui font partie du programme de l’enseignement secondaire.

Théorie, séminaires, séances de travaux pratiques et d’exercices, tout est mis en œuvre pour assurer la maîtrise des concepts.

Grâce aux séances de travaux pratiques et d’exercices organisés en petits groupes, les étudiant·es découvrent les techniques propres à chaque discipline.

Des tableaux interactifs, forums, questionnaires en ligne… sont mis à la disposition des étudiant·es pour faciliter au maximum le contact avec leurs professeur·es.

En troisième bloc de bachelier, les étudiant·es réalisent un travail intégré par groupe de 2 étudiant·es. Il s’agit d’une étude et une recherche pour vérifier la qualité d’un nouveau médicament qui va être lancé sur le marché. Durant ce travail, les étudiant·es accèdent aux sources scientifiques intéressantes, aux études qui ont déjà été menées sur le produit, à la découverte de la molécule, de sa composition, de ses propriétés… Ce travail est très intéressant et plonge rapidement les étudiant·es dans le concret du « spécialiste du médicament ».

Finalités et objectifs

Au terme du bachelier en sciences pharmaceutiques, les étudiant·es maîtriseront les compétences suivantes :

1. Expertise pharmaceutique :

  • connaître et comprendre les principes scientifiques des sciences fondamentales nécessaires aux sciences pharmaceutiques ;
  • connaître les principes actifs synthétiques, hémisynthétiques, naturels ou issus des biotechnologies en termes de structure et de propriétés physico-chimiques ;
  • connaître les principes de pharmacocinétique et de pharmacodynamie des médicaments ;
  • connaître les principes généraux de conception et/ou d’extraction de principes actifs ;
  • comprendre les principes physico-chimiques à la base de la technologie pharmaceutique ;
  • connaître le fonctionnement du corps humain en conditions normales et dans diverses situations pathologiques ;

2. Soins de santé :

  • être sensibilisé·es aux concepts relatifs à la santé publique ;
  • appréhender les pathologies courantes et leur traitement médicamenteux ;

3. Communication :

  • être capables d’intégrer, de synthétiser des éléments scientifiques variés pour apporter une réponse concrète à un problème pharmaceutique ;
  • être capables d’utiliser de façon appropriée les technologies de l’information et de la communication ;
  • être capables de transmettre l’information scientifique de manière exacte rigoureuse tout en l’adaptant à celui ou celle qui la reçoit (patient·e, professionnel·le de la santé) qu’elle soit orale ou écrite ;
  • comprendre les différentes dimensions de la relation pharmacien-patient ;

4. Responsabilité :

  • être conscient·es du rôle joué par les pharmacien·nes en tant qu’actrices et acteurs des sciences de la santé ;
  • être sensibilisé·es au danger et à la toxicité potentielle des principes actifs et des médicaments ;

5. Qualité :

  • être capables d’effectuer des manipulations de laboratoire dans un environnement répondant aux normes de qualité exigées ;
  • aborder les notions intervenant dans les procédures d’analyse et de contrôle des principes actifs ;

6. Évaluation :

  • être capables d’évaluer, de commenter, de critiquer l’information pharmaceutique issue de la recherche et de la littérature scientifique tout comme celle provenant des médias, y compris celle en langue anglaise ;
  • être conscient·es de ses limites et ainsi être sensibilisé·es à l’auto-évaluation.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignant·es corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiant·es puissent se rendre compte du niveau d’exigence des enseignant·es et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiantes et étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux pratiques et dirigés, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.