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Théâtre d'ombres | Autour des textes du philosophe Günther Anders

Notre temps est confronté à un paradoxe : jamais les catastrophes n’ont autant saturé nos horizons d’attente, et jamais pourtant n’ont-elles semblé plus lointaines. Dans de nombreuses œuvres, le cinéma s’est saisi du thème de la fin du monde en représentant l’angoisse grandissante de l’humanité face à la venue prochaine d’un événement cataclysmique. Si ces fictions nous semblent aussi crédibles, c’est parce qu’elles reproduisent à l’identique la passivité qui nous est imposée face au devenir catastrophique du monde : tout se passe comme si notre destin était déjà joué d’avance.C’est depuis cette contradiction qu’entend se formuler Et si nous sommes désespérés ? afin de raconter l’expérience de la catastrophe, d’éprouver les modes de vie qu’elle engage, et de susciter l’engagement politique qu’elle requiert.Entre théâtre documentaire, fiction d’apocalypse et conte philosophique, la pièce explore ainsi notre présent à travers un dispositif scénique minimal, conçu pour dédramatiser les images spectaculaires, qui hantent nos imaginaires. Ainsi, des projecteurs, des ombres chinoises, des enseignes lumineuses, désorientent le regard tandis qu’une voix d’outre-ombre suscite une écoute clandestine. Dans le brouhaha de l’Histoire, seule compte la parole de ceux qui parviennent à la transmettre.Günther Anders (1902 – 1992)Philosophe, moraliste, fabuliste, militant, Günther Anders, qui fut aussi le premier mari d’Hannah Arendt, nous lègue une œuvre considérable, à la hauteur des questions qui travaillent notre époque. Comment prendre la mesure de ce qui nous arrive ? Comment vivre sans espoir des lendemains ? Comment agir dans les temps de la fin ? Pour répondre, contrairement à de nombreux contemporains, il ne cède pas au catastrophisme, mais réclame une politique de l’imagination.Tarifs : 10€ (tarif plein), 8€ (65+, Carte Prof), 5€ (membres Unamur), 1,25€ (Art. 27, étudiants) Plus d'infos
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Vers une nouvelle génération de modèles linguistiques inspirés par l'humain : une étude scientifique inédite menée par l’UNamur et la VUB

Un ordinateur peut-il apprendre une langue comme le fait un enfant ? Une étude récente publiée dans la revue de référence Computational Linguistics par les professeurs Katrien Beuls (Université de Namur) et Paul Van Eecke (AI-lab, Vrije Universiteit Brussel) apporte un nouvel éclairage sur cette question. Les chercheurs plaident pour une révision fondamentale de la manière dont l'intelligence artificielle acquiert et traite le langage. 
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Actualité et usages contemporains de la philosophie pratique hégélienne

Séminaire de recherche co-organisé par Louis Carré et Sabina Tortorella dans le cadre des activités de l’Institut Esphin, du Département de philosophie, et du Centre Arcadie ainsi que du projet Marie Skłodowska-Curie SOCIAL Ce séminaire se propose d’explorer les usages contemporains de la pensée pratique de Hegel ainsi que d’en interroger la pertinence et l’héritage. Des thèmes centraux dans les débats philosophiques récents, tels que la globalisation, la race, le féminisme ou l’anthropocène, ainsi que les défis contemporains auxquelles la réflexion philosophique se trouve confrontée – comme la justice sociale et la transition écologique, la souveraineté de l’Etat face aux marchés internationaux et à l’émergence de sujets supranationaux, ou encore la crise de la démocratie face à la montée du populisme et au retour de la guerre – peuvent solliciter une mobilisation de la pensée hégélienne. L’objectif de ce séminaire n’est pas nécessairement de proposer une lecture strictement historico-philosophique de la pensée hégélienne, mais plutôt de chercher à porter Hegel au-delà de Hegel lui-même, en engageant une réflexion sur des problématiques qui trouvent en lui une première formulation, mais qui se sont développées bien au-delà de son cadre conceptuel, ou encore en interrogeant ses concepts à partir de perspectives qui ne se revendiquent pas nécessairement de l’hégélianisme. Cette approche vise ainsi à faire dialoguer la pensée de Hegel avec d’autres traditions philosophiques et courants de philosophie politique afin d’interroger sa capacité à éclairer certains enjeux majeurs de notre époque. En mettant en question son actualité et ses limites, ce séminaire entend examiner ce que la philosophie pratique hégélienne peut encore nous apporter aujourd’hui et comment elle permet d’interroger nos propres problèmes sous un angle renouvelé. Si elle ne peut pas probablement fournir des solutions toutes faites, elle peut en revanche nous aider, peut-être, à poser les bonnes questions et à penser autrement les tensions de notre époque.Chiara Magni (Università degli Studi Roma Tre) interviendra sur le thème : « Quel droits pour l'accusé et pour la personne condamnée ? Poursuite pénale et dignité humaine à la lumière de la philosophie pratique de Hegel »Lien pour assiter au séminaire en ligne Contact : sabina.tortorella@unamur.beThis project has received funding from the European Union’s Horizon Europe research and innovation programme under the Marie Skłodowska-Curie grant agreement No 101150961.
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Défense de thèse de doctorat - Sereysethy Touch

SynopsisA honeypot is a security tool deliberately designed to be vulnerable, thereby enticing attackers to probe, exploit, and compromise it. Since their introduction in the early 1990s, honeypots have remained among the most widely used tools for capturing cyberattacks, complementing traditional defenses such as firewalls and intrusion detection systems. They serve both as early warning systems and as sources of valuable attack data, enabling security professionals to study the techniques and behaviors of threat actors.While conventional honeypots have achieved significant success, they remain deterministic in their responses to attacks. This is where adaptive or intelligent honeypots come into play. An adaptive honeypot leverages Machine Learning techniques, such as Reinforcement Learning, to interact with attackers. These systems learn to take actions that can disrupt the normal execution flow of an attack, potentially forcing attackers to alter their techniques. As a result, attackers must find alternative routes or tools to achieve their objectives, ultimately leading to the collection of more attack data.Despite their advantages, traditional honeypots face two main challenges. First, emulation-based honeypots (also known as low- and medium-interaction honeypots) are increasingly susceptible to detection, which undermines their effectiveness in collecting meaningful attack data. Second, real-system-based honeypots (also known as high-interaction honeypots) pose security risks to the hosting organization if not properly isolated and protected. Since adaptive honeypots rely on the same underlying systems, they also inherit these challenges.This thesis investigates whether it is possible to design a honeypot system that mitigates these challenges while still fulfilling its primary objective of collecting attack data. To this end, it proposes a new abstract model for adaptive self-guarded honeypots, designed to balance attack data collection, detection evasion, and security preservation, ensuring that it does not pose a risk to the rest of the network.Membres du juryProf. Wim VANHOOF, Président, Université de NamurProf. Jean-Noël COLIN, Promoteur, Université de NamurProf. Florentin ROCHET, Membre interne, Université de NamurProf. Benoît FRENAY, Membre interne, Université de NamurProf. Ramin SADRE, Membre externe, Université catholique de Louvain Dr. Jérôme FRANCOIS, Membre externe, Université du LuxembourgVous êtes cordialement invités à un drink, qui suivra la soutenance publique. Pour une bonne organisation, merci de donner votre réponse pour le mardi 20 mai 2025.   Je m'inscris
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Défense de thèse de doctorat - Jérôme Fink

SynopsisLes méthodes deep learning sont devenues de plus en plus populaires pour construire des systèmes intelligents. Actuellement, de nombreuses architectures deep learning constituent l'état de l'art dans leurs domaines respectifs, tels que la reconnaissance d'images, la génération de texte, la reconnaissance vocale, etc. La disponibilité de bibliothèques et de frameworks matures pour développer de tels systèmes est également un facteur clé de ce succès.Ce travail explore l'utilisation de ces architectures pour construire des systèmes intelligents pour les langues des signes. La création grands corpus de données en langue des signes a rendu possible l'entraînement d'architectures deep learning à partir de zéro. Les contributions présentées dans ce travail couvrent tous les aspects du développement d'un système intelligent basé sur l'apprentissage profond. Une première contribution est la création d’une base de données pour la Langue des Signes de Belgique Francophone (LSFB). Celle-ci est dérivé d’un corpus existant et a été adapté aux besoins des méthodes deep learning. La possibilité de recourir à des méthodes de collecte participative (crowdsourcing) pour recueillir d'avantages de données est également explorée.La deuxième contribution est le développement ou l’adaptation d'architectures pour la reconnaissance automatique de la langue des signes. L'utilisation de méthodes contrastives pour apprendre de meilleures représentations est explorée, et la transférabilité de ces représentations à d'autres langues des signes est évaluée.Enfin, la dernière contribution est l’intégration des modèles dans des logiciels destinés au grand public. Cela a permis de mener une réflexion sur les défis lié à l'intégration d'un module intelligent dans le cycle de vie du développement logiciel.Membres du juryProf. Wim VANHOOF, Président, Université de NamurProf. Benoît FRENAY, Promoteur, Université de NamurProf. Anthony CLEVE, Co-promoteur, Université de NamurProf. Laurence MEURANT, Membre interne, Université de NamurProf. Lorenzo BARALDI, Membre externe, Université de ModèneProf. Annelies BRAFFORT, Membre externe, Université de Paris-SaclayProf. Joni DAMBRE, Membre externe, Université de GandVous êtes cordialement invités à un drink, qui suivra la soutenance publique. Pour une bonne organisation, merci de donner votre réponse pour le vendredi 6 juin. Je m'inscris
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🐺 Loup, qui es-tu ?

Nous avons le plaisir de vous inviter, le jeudi 19 juin 2025, à la conférence de Julie Duchêne portant sur les résultats du projet « Loup, qui es-tu ? ».Dans le cadre de cette conférence, Julie Duchêne (Docteure en Histoire UNamur/FNRS FRESH) présentera les résultats de sa thèse consacrée à l’histoire du loup sur les territoires wallons et luxembourgeois du 18e au 20e siècle, éclairant l’histoire du loup en Wallonie d’un jour nouveau. Quelles étaient les images du loup véhiculées par les sources durant cette période ? Quelles ont été les politiques mises en place par les différents États pour combattre cette espèce, jusqu’à mener à sa disparition au début du 20e siècle ? Et, finalement, qui étaient les loups qui peuplaient nos contrées à cette époque ? Enfin, Julie partagera avec le public les résultats des analyses paléogénétiques menées sur une douzaine de loups naturalisés conservés dans les musées, institutions et lieux partenaires aux quatre coins de la Wallonie, un projet qui a constitué une première en Belgique, à la croisée de l’histoire et de la biologie. Nous espérons vous retrouver nombreux lors de cet événement. Bienvenue à toutes et à tous ! S'inscrire
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MOSI, du mot au signe : un outil bilingue d’aide à la lecture, du français à la langue des signes de Belgique francophone (LSFB)

Obtenir instantanément la traduction en langue des signes (LSFB) d’un mot écrit en français : voilà ce que permet MOSI (Du mot au signe). Ce nouvel outil est le fruit d’une collaboration entre l’Université de Namur, l’asbl École et Surdité et l’asbl LSFB, soutenue par la Fondation Roi Baudouin.
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Joli succès des chercheurs namurois lors de l’appel « Bourses et Mandats » 2024 du F.R.S.-FNRS

Le F.R.S.-FNRS a publié ce 25 juin 2024, la liste des lauréats aux différents mandats doctorants et postdoctorants. Parmi ceux-ci, 16 chercheurs de l'Université de Namur ont obtenu des financements.
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Benevol 2024 : l’UNamur au cœur de l’évolution du génie, de la maintenance et de l'évolution des logiciels

Fin novembre 2024, l’UNamur a accueilli le 23ème congrès de BENEVOL, un séminaire de recherche annuel qui donne la possibilité aux chercheurs internationaux de se rencontrer et de discuter de nouvelles idées, de questions importantes et de recherches de pointe dans le domaine du génie, de la maintenance et de l'évolution des logiciels.  
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