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Conditions d'admission

ACCÈS DIRECT
  • bachelier en sciences physiques.

ACCÈS SUR DOSSIER

  • autre diplômé de l’enseignement supérieur de la Communauté française de Belgique ;
  • diplômé de l’enseignement supérieur hors Communauté française de Belgique;
  • sur base de VAE (Valorisation des acquis de l'expérience).

Pour les admissions en master, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

Description

L’homme a toujours été exposé aux rayonnements ionisants provenant de sources naturelles : le rayonnement cosmique arrivant à la surface de la Terre, le gaz radon radioactif produit par la désintégration radioactive de l’uranium dans les formations rocheuses souterraines, les radiations lors de missions spatiales…

Pour mieux appréhender les effets de ces radiations sur les vivants, il est essentiel d’étudier les mécanismes de leurs interactions avec le milieu biologique. Cela concerne, par exemple, leur effet sur les tissus normaux afin de protéger les personnes accidentellement ou professionnellement exposées (radiologues, astronautes...), mais également l’interaction avec les cellules cancéreuses. En particulier, la radiobiologie utilise ces connaissances pour élaborer des traitements personnalisés de radiothérapie et des stratégies de radioprotection.

Le programme de master 120 en sciences physiques à finalité spécialisée en physique du vivant aborde les interactions entre les rayonnements ionisants et la matière vivante. Il forme les étudiant·es à la recherche dans le secteur médical, dans les entreprises et dans les organismes publics et vise à faire comprendre les enjeux et les potentialités de la physique pour la biologie et l’humain.

Le programme comporte, de manière équilibrée, des unités d’enseignement obligatoires et d’autres, choisies par les étudiant·es. Les premières visent à approfondir les connaissances des étudiant·es dans des domaines importants de la physique moderne. Les secondes couvrent des domaines plus spécialisés liés à la physique de la matière, du rayonnement et de leurs interactions.

La formation disciplinaire est complétée par des formations plus transversales, telles que la philosophie, l’éthique, les langues, la communication scientifique… destinées à peaufiner le sens critique et l’ouverture d’esprit des étudiant·es.

Mobilité et ouverture internationale

Les étudiant·es ont la possibilité de réaliser un séjour Erasmus en Europe, un stage dans un centre de recherche en Belgique ou à l’étranger et un voyage thématique de département dans un laboratoire de renommée internationale (USA, Suisse, France...).

Méthodes d'enseignement

Tout au long du master, les étudiant·es sont encadré·es par des chercheuses et chercheurs reconnu·es et par des didacticien·nes professionnel·les.

En parallèle avec l’enseignement traditionnel, les étudiant·es sont initié·es à la recherche par le biais de deux activités, importantes par le nombre de crédits associés :

  • La réalisation d’un projet effectué en première année de master sur un sujet bien défini qui requiert une recherche bibliographique, un développement personnel expérimental ou théorique et la présentation des résultats ;
  • Le travail de fin d’études (mémoire) qui se fait en deuxième année et qui comporte un travail de recherche original, effectué sous la guidance d’un·e membre académique du département, qui se conclut par la rédaction d’un mémoire et une présentation orale devant un jury.

La formation décrite ci-dessus est complétée par un stage de 8 semaines effectué dans une entreprise en Belgique ou à l’étranger.

La recherche et le mémoire

La recherche en physique du vivant comporte de nombreux volets : modélisation numérique de systèmes biologiques, étude de l’efficacité de divers adjuvants à l’hadronthérapie, réponse de microorganismes exposés à des doses extrêmes de radiation… Voici à titre d’exemple deux thèmes de mémoire choisis par les étudiant·es : le développement d’un nanoobjet permettant d’augmenter les effets de la protonthérapie, l’étude des dérivés réactifs de l’oxygène produits lors d’irradiation de cellules cancéreuses.

Finalités et objectifs

Au terme du programme de master 120 en sciences physiques à finalité spécialisée en physique du vivant, les étudiant·es seront capables de :

  • Comprendre de manière approfondie les interactions entre le rayonnement et la cellule vivante ;
  • Développer leurs compétences au travers d’applications dans des études précliniques, en radiothérapie et en radioprotection ;
  • Participer à une recherche interdisciplinaire, fondamentale et appliquée, visant notamment à faire le lien entre l’évolution actuelle de la radiobiologie et le traitement futur des cancers ;
  • Découvrir les nouveaux traitements émergents avec des particules chargées (protonthérapie, hadronthérapie, agents radiosensibilisants) et les études fondamentales associées (tests in vitro et in vivo) ;
  • Utiliser de nouveaux acquis dans des travaux pratiques interdisciplinaires (survie cellulaire, cytométrie de flux, immunofluorescence après irradiation).

Évaluation

Selon les activités, l’évaluation des acquis se fait selon trois grandes méthodes :

  1. Un examen oral devant les enseignant·es qui ont délivré l’unité d’enseignement ;
  2. La rédaction d’un rapport et l’évaluation a posteriori de celui-ci par un·e enseignant·e ;
  3. La présentation d’un séminaire résumant l’objectif poursuivi, la méthodologie mise en œuvre et le travail accompli.

Les évaluations ont lieu durant les périodes de l’année académique qui y sont consacrées : janvier, juin et si nécessaire août-septembre. Pour un certain nombre d’activités, une évaluation continue s’effectue en parallèle au fil de l’activité concernée.