L’UNamur est directement impliquée dans le développement de ce parc via son département de Géologie et la spin-off E-BIOM.
En partenariat avec les Cercles Naturalistes de Belgique (CNB), le département de géologie va ainsi participer à faire découvrir la richesse exceptionnelle du patrimoine et des ressources géologiques du parc, et la manière dont cette richesse géologique façonne nos paysages, nos sols, notre biocénose et le développement de nos villages et de notre société. « Le futur Parc traversera trois régions (Fagne, Calestienne et Ardenne) qui présentent chacune des caractéristiques géologiques remarquables, incluant des roches originales, des minéraux rares et des fossiles extraordinaires. Cette richesse est encore assez méconnue, y compris localement. Elle mérite une valorisation, notamment en intégrant la géologie dans ses applications directes : caractérisation du sol pour l’agriculture, risques d’effondrement d’anciennes mines, gestion de l’extraction actuelle et future des matières premières régionales, etc » explique Johan Yans directeur du Département de géologie de l’UNamur. Des itinéraires piétons et cyclistes seront créés sur le site, et un sac à dos du géologue sera distribué aux randonneurs. Plusieurs fois par an, des visites guidées seront par ailleurs assurées par des membres du Département de géologie de l’UNamur et du Cercle des Naturalistes de Belgique.
Spécialisée dans la conservation de la biodiversité et la protection de l’environnement, la spin-off de l’UNamur, E-BIOM est elle aussi associée aux actions qui seront développées au sein du Parc de l’Entre-Sambre-et-Meuse.
« En tant que partenaire scientifique, E-BIOM a participé aux réunions et groupes de travaux sur l’établissement des objectifs stratégiques et des fiches actions, portant notamment sur la Renaturation des cours d’eau et la Restauration des milieux naturels», détaille Jonathan Marescaux, biologiste à l’UNamur et CEO de E-biom. L’entreprise accompagnera le projet en mettant à disposition son expertise scientifique, ainsi que ces outils innovants de suivi de la biodiversité.