Sébastien Dujardin

Après avoir étudié la géographie en Belgique et au Royaume-Uni (UNamur, Keele University, ULiège, et King's College London), j’ai bénéficié d'une bourse FRIA du Fond National de la Recherche Scientifique (F.R.S.-FNRS) et effectué mon doctorat au Département de Géographie de l'Université de Namur ainsi qu'au Research Centre for Local Governance de la Holy Name University Tagbilaran (Philippines). Une fois ma thèse soutenue en 2016, j’ai travaillé sur des projets de recherche financés par le Bureau de la Politique Scientifique Fédérale Belge (BELSPO) et effectué un séjour de recherche post-doctoral à la KULeuven (Forest, Landscape and Nature Division). Depuis 2020, je suis chercheur post-doctorant F.R.S.-FNRS. Avant de débuter mon doctorat, j’ai travaillé pour la Conférence Permanente du Développement Territorial au sein du Lepur, un centre de recherche en sciences de la Ville, du territoire et du milieu rural basé à l'ULiège.

Mes recherches portent sur les processus d'urbanisation et les stratégies d'adaptation au changement climatique en Europe et en Asie du Sud-Est. Lors de mes premières recherches pour la CPDT, j’ai eu l'opportunité d'étudier comment l'aménagement du territoire peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du changement climatique à l'échelle de la région wallonne. Pendant mon doctorat, je me suis ensuite intéressé à la manière dont l'aménagement du territoire et les connaissances locales peuvent contribuer à l'adaptation au changement climatique aux Philippines. Actuellement, mes activités de recherche examinent comment mettre à profit l’information géographique crowdsourcée (e.g. données issues de la science citoyenne, de la téléphonie mobile et des réseaux sociaux) pour évaluer les risques climatiques et, plus généralement, servir la recherche sur l’adaptation urbaine.

Je m’intéresse particulièrement aux géographies hybrides qui combinent à la fois des technologies géospatiales (Système d’Information Géographique, télédétection, Machine Learning, big data) et l’appréhension qualitative des expériences vécues (analyse interprétative du discours, cartographie participative, méthodologie Q). Cela me permet d'apporter des éclairages complémentaires sur les interactions entre l’agencement du climat et des humains dans le contexte de la planification urbaine et du développement local. Je valorise les conceptions de recherche plurielles et les méthodes mixtes car je pense qu'elles sont susceptibles de fournir des solutions plus robustes aux défis du développement durable.