Acquis d'apprentissage

Une articulation d'un langage philosophique et théologique avec le langage scientifique; la prise de conscience que la science n'entre pas en concurrence avec la religion, mais qu'elles sont appelées à dialoguer, à "s'articuler" en vue de la poursuite de l'aventure humaine pour le meilleur.  « La foi et la science sont deux manières différentes d’appréhender le monde. Les mettre en opposition réduit le potentiel de chacune à améliorer le monde », affirme l’Académie des Sciences des États-Unis.

 

 

 

Objectifs

  • Maintenir la question métaphysique et religieuse ouverte dans notre société qu’Habermas qualifie de « postséculière » (où le religieux et le séculier se mêlent).
  • Rappeler que la raison scientifique n’a pas le monopole de la rationalité : La raison appartient tout autant aux religions qu'aux sciences, explique Michel Serres. L’homme n’est pas unidimensionnel.
  • Aider les étudiants à donner un sens à leur vie tant personnelle que familiale et professionnelle, les aider à se situer dans une société où les discours de sens se croisent et se heurtent. Leur permettre de formuler les questions nouvelles engendrées par l’exponentielle fuite en avant des nouvelles technologies, par la convergence des NBIC (pour Nanotechnologie, Biotechnologie, Intelligence artificielle et science Cognitive). « Le sens de la vie est la plus pressante des questions » (Albert Camus).

 

 

 

Contenu

Quel homme pour demain ?  Sciences, éthique, christianisme

Science et foi ne font pas toujours mauvais ménage. Au contraire. Les grands noms de la science ont souvent été des croyants. Comment aujourd’hui faire coexister ces deux démarches à tout le moins bien différentes ?

Ce n’est qu’au 20e siècle que les relations seront clarifiées. Un Teilhard de Chardin y a amplement travaillé. On pourrait aussi citer le chanoine belge Georges Lemaître, « père du Big Bang », qui demanda clairement au pape qu’il ne fasse pas de sa théorie une confirmation du récit biblique.

Aujourd’hui, cependant, une autre problématique apparaît, plus urgente que la question religieuse. Que devient l’humanisme au vu de l’évolution des sciences et de la technique ? Déjà, on parle d’une « humanité 2.0 ». On a l’habitude d’opposer Dieu à la science, mais cette dernière pose aujourd’hui de nombreuses questions sur l’homme, sur son statut, sur sa dignité.

Les sciences ont besoin d’une vision de l’homme, sans quoi elles sont aveugles. Le christianisme peut apporter ici sa contribution. Sciences et religions, en effet, doivent se donner la main pour que l’avenir soit digne de l’homme, cet être assoiffé à la fois de connaissance et d’amour.

Le cours donnera une grille de lecture des rapports entre la science et le christianisme, abordant le dossier maintenant réglé, des origines du monde ; regardant du côté de l’avenir, il posera la question de l’identité de l’homme (un animal , un être neuronal ?) et de son devenir eu égard à l’évolution des technologies, notamment la question des intelligences artificielles et, dans le domaine de la bioéthique, les questions de fin de vie (à la lumière d’une réflexion sur l’éthique).

 

 

 

Table des matières

Sous réserve de modicitations:

L’homme contemporain « immensément diminué et démesurément grandi » (Mehl).

Pourquoi un cours des Sciences religieuses, et comment?

Contexte sociologique

Introduction: une nouvelle problématique

  1. Le grand malentendu. Les limites de la science.
  2. Quel dialogue?
  3. Et Dieu dans tout ça?
  4. La Création et l’évolution
  5. Teilhard de Chardin: la matière est elle-même spirituelle
  6. Transhumanisme et posthumanisme
  7. La science des responsabilités (éthique)
  8. Mourir dans la dignité
  9. Développement durable et spiritualité

Conclusions

 

 

 

 

 

 

Méthodes d'enseignement

Cours "ex cathedra" de 20 heures. Rencontres possibles avec les étudiants sur rendez-vous (charles.delhez@unamur.be). Un WE résidentiel à Haugimont pour les 10 heures restantes (de février à avril, du vendredi 17 heures au samedi 17 heures 30). Constitution des groupes avant le 26 septembre : charles.delhez@unamur.be. Ce séminaire permet aux étudiants de présenter, par groupes de 6-7, un travail approfondi et d’organiser un débat sur différents thèmes possibles (sous réserve d’approbation du sujet). D’autres activités aleternatives seront présentées.

 

 

Méthode d'évaluation

Examen écrit en janvier sur la matière vue au cours : 15 points, sur l’ensemble de la matière (questions ouvertes et questions à choix multiple). Un dictionnaire est accepté pour les non-francophones.

La participation active au WE (obligatoire pour valider les points de l'écrit), le travail en groupe ainsi que sa présentation sont cotés sur 5 et ces points restent acquis pour l'éventuelle seconde session.

 

 

Sources, références et supports éventuels

Examen écrit en janvier sur la matière vue au cours : 15 points, sur l’ensemble de la matière (questions ouvertes et questions à choix multiple). Un dictionnaire est accepté pour les non-francophones.

La participation active au WE (obligatoire pour valider les points de l'écrit), le travail en groupe ainsi que sa présentation sont cotés sur 5 et ces points restent acquis pour l'éventuelle seconde session.

 

 

 

Langue d'instruction

Français