Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2025.

Suite à la mise en service d'une nouvelle application pour la gestion des programmes d'enseignement, certaines données n'apparaissent pas encore sur cette page. Vous trouverez l'affichage complet de la formation sur https://directory.unamur.be/teaching/programmes/420B

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Pendant le bachelier, les étudiants apprennent à maîtriser les bases de la physique, de la chimie et de la biologie pour comprendre le fonctionnement de l’être humain dans les conditions normales et pathologiques.

Ils approfondissent également la description de l’organisme et de son fonctionnement (anatomie, histologie, cytologie, biochimie et physiologie) et abordent les notions qui leur permettent d’identifier et/ou de comprendre l’origine et le développement des maladies ainsi que leur traitement (génétique, pharmacologie générale…).

 

Aide à la réussite

L’Université de Namur (UNamur) souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiants au cours de leurs études.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants. Sur base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiants à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, la Cellule interfacultaire d’appui pédagogique de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès la première semaine de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation : c’est l’opération « Tremplin ».

Les délégués de cours relayent auprès des enseignants les difficultés rencontrées par les étudiants. Des séances de remédiation et d’exercices sont alors proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiants. Concrètement, une matinée ou un après-midi est consacré à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire.

 

Méthodes d'enseignement

Les notions scientifiques sont reprises à leur point de départ, mais l’exposé est assez rapide sur les notions qui font partie du programme de l’enseignement secondaire. Théorie, séminaires, travaux pratiques, séances d’exercices et laboratoires, tout est mis en œuvre pour assurer la maîtrise des concepts.

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et séances d’exercices font découvrir aux étudiantes et étudiants les techniques propres à chaque discipline. Ils apprennent à utiliser les appareils, à faire les mesures puis à les interpréter. Ils observent ainsi, expérimentalement, certaines lois ou cer­tains phénomènes exposés dans les enseignements théoriques. Ces séances ont également pour objectif de développer la capacité de raisonnement scientifique à la base de la recherche en laboratoire.

Des moyens importants sont consacrés à l’initiation des étudiants aux analyses biochimiques, à l’étude de diverses réponses physiologiques et à la pratique microscopique (entre autres) : collection de coupes microscopiques de prélèvements humains, microscopes binoculaires, micrographies électroniques, système d’apprentissage multimédia, analyses électrophorétiques…

Finalement, les étudiants apprennent à porter un regard critique sur la discipline médicale occidentale et à parcourir, à l’aide d’outils anthropologiques, d’autres médecines du monde.

 

Finalités et objectifs

Au terme de leur formation de bachelier en sciences biomédicales à l’UNamur, les étudiantes et étudiants seront capables de :

  • maîtriser les éléments de biologie, anatomie, chimie et physique, indispensables à leur connaissance interdisciplinaire de l’être humain ;
  • appréhender une pathologie humaine par une approche biologique systémique ;
  • résoudre une situation physiopathologique de l’être humain en veillant à maintenir leur réflexion quant à la pertinence de la démarche scientifique et à exploiter les techniques de base associées à la recherche biomédicale.

Par ailleurs, ils auront appris à :

  • faire preuve d’autonomie et d’esprit critique ;
  • maîtriser l’aspect scientifique de la maladie ;
  • contribuer aux progrès de la médecine ;
  • participer à l’amélioration de la santé ;
  • analyser les questions concrètes avec rigueur ;
  • maîtriser l’utilisation des appareils d’analyse et de mesure ;
  • développer leur connaissance de l’anglais scientifique et de son vocabulaire spécifique ;
  • participer à la recherche de nouvelles voies diagnostiques, thérapeutiques et de prévention.

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignants corrigent les copies, les commentent et fournissent un correctif ou organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiants puissent se rendre compte du niveau d’exigence des enseignants et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, les étudiants pourront re-présenter l’examen concerné en juin et, en cas de nouvel échec, il sera également possible de re-présenter l’examen lors de la session d’août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés ou pratiques, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens. En cas d’échec, l’examen peut être re-présenté lors de la session d’août-septembre.

 

Profil d'enseignement