L’article publié, intitulé « Predicting effects of multiple interacting global change drivers across trophic levels » propose une nouvelle approche méthodologique pour analyser les changements dans la biodiversité, ce qui est un défi majeur pour l’écologie et la conservation.
Les écosystèmes subissent des stress multiples. La méthode traditionnelle utilisée par les chercheurs consiste en une observation minutieuse d’expériences très contrôlées. On va par exemple observer comment un champ d’herbe réagit au stress causé par une vague de chaleur combinée à une pollution. Mais l’observation ne permet pas de prédire ce qu’il va se passer. La méthode présentée dans cet article combine l'écologie théorique, la modélisation mathématique, les expériences, et les (ré)analyses des données de terrain et expérimentales existantes. Elle propose que les relations entre les différents facteurs qui entrent en jeux permettent de comprendre les mécanismes sous-jacents à l’échelle d’une communauté (animale, végétale, …) et dès lors, de prédire les interactions à un niveau plus élevé, celui de la communauté et l’écosystème entier.