Alison Forrester

J'ai obtenu ma licence en pharmacologie et mon doctorat en toxicologie et dermatologie à l'université de Newcastle, au Royaume-Uni. Intéressée par l'autophagie et la formation de maladies, j'ai accepté un poste de postdoc dans le laboratoire de Carmine Settembre à l'Institut Telethon de génétique et de médecine (TIGEM) à Naples, en Italie, où j'ai étudié le rôle de l'autophagie et de la phagie du RE dans le trafic des protéines, puis dans le laboratoire de Ludger Johannes à l'Institut Curie à Paris, en France, où j'ai étudié l'endocytose à l'aide de techniques d'imagerie avancées (notamment la microscopie à réseau de lumière) et l'inhibition de la voie sécrétoire précoce à l'aide d'un composé nouvellement découvert, Retro-2.

Les travaux de mon équipe HoMER (Homeostasis and Modulation of ERES) à l'Université de Namur sont basés sur ce dernier projet : nous travaillons sur les effets de la modulation des sites de sortie du réticulum endoplasmique (ERES) sur l'homéostasie cellulaire, en déchiffrant les subtilités de la fonction ERES, et comment la modulation ERES peut être appliquée au traitement des maladies de sécrétion aberrante. Nous utilisons la microscopie optique pour étudier le trafic des protéines et la voie sécrétoire, en nous spécialisant dans la microscopie confocale et la microscopie cellulaire en direct, y compris la microscopie à réseau de lumière.

Nous travaillons dans un environnement hautement collaboratif et interdisciplinaire, combinant la biologie cellulaire, la biologie chimique, la microscopie avancée et l'analyse d'images pour construire des projets fondamentaux qui se développeront en recherche de traduction.