Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier

Conditions d'admission

Les conditions d'admission à ce master codiplômé entre l'UNamur et l'UCLouvain sont décrites sur le site de l'UCLouvain.

Description

Le master 120 en biologie des organismes et écologie, coorganisé par l’UNamur et l’UCLouvain, a pour originalité d’aborder les questions d’actualité de la biologie des organismes et de l’écologie, en réconciliant les milieux terrestres et aquatiques, longtemps étudiés séparément.

Les différents niveaux d’intégration biologique (moléculaire, cellulaire, biochimique, physiologique, comportemental, populationnel, communautaire et écosystémique) sont mis en relation les uns avec les autres en utilisant des techniques de pointe (génomique, épigénétique, modélisation, SIG...).

L’approche comparative permet d’investiguer des systèmes biologiques diversifiés dans les règnes animal et végétal ainsi que chez les microorganismes, tout en évitant de se focaliser sur un petit nombre d’espèces modèles.

En sélectionnant la finalité didactique, les étudiant·es orientent leur formation vers l’apprentissage de l’enseignement dans le cycle supérieur de l’enseignement secondaire.

En plus du choix de leur finalité, les étudiant·es choisissent trois modules parmi les huit proposés :

  • biologie de la conservation et de la restauration ;
  • ecotoxycology ;
  • molecular ecology ;
  • functional genomics and physiology ;
  • écologie spatiale ;
  • écologie et gestion des milieux aquatiques dulcicoles ;
  • écologie appliquée ;
  • écologie des interactions.

Ces modules sont largement construits autour de thèmes qui traversent les frontières entre le monde végétal et animal, terrestre et aquatique. C’est grâce à la coopération interuniversitaire entre l’UNamur et l’UCLouvain, où les recherches sont complémentaires, que les étudiant·es peuvent accéder à une si vaste gamme de modules.

À cheval sur les deux années de master, les étudiantes et étudiants réalisent leur mémoire : un important travail de recherche personnel, objectif et méthodique dont ils pourront exposer les résultats. Le mémoire permet aux étudiant·es d’apprendre en profondeur et en totalité la démarche scientifique et expérimentale et de se préparer au mieux à une recherche doctorale. Leur étalement sur les deux blocs de la formation est idéal pour faire de la recherche sur le terrain, en printemps et en été.

Le master se conclut par la réalisation de plusieurs stages d’enseignement dans le secondaire supérieur. Ces stages constituent une première expérience professionnelle déterminante sur le marché de l’emploi.

Méthodes d'enseignement

Le master assure le développement des étudiant·es pour qu’ils deviennent des professionnel·les proactives et proactifs capables de créer des connaissances scientifiques et de les transmettre.

L’organisation modulaire du master permet aux étudiant·es de se concentrer pendant des périodes de quatre semaines sur une thématique donnée. Tout au long de la formation, des méthodes d’enseignement participatives complètent les cours magistraux, les travaux pratiques et l’usage d’outils et de technologies modernes.

Finalités et objectifs

Résoudre des problèmes inédits de la biologie environnementale moderne, participer à l’augmentation de la compréhension du fonctionnement du vivant dans son environnement à différents niveaux d’intégration en utilisant des techniques de pointe, communiquer et transmettre les savoirs, tels sont les défis que les étudiant·es en master 120 en biologie des organismes et écologie devront relever.

De manière plus détaillée, au terme du programme de master 120 en biologie des organismes et écologie, les étudiant·es seront capables de :

  1. témoigner d’une maîtrise des processus fondamentaux régissant le fonctionnement des organismes, des populations et des écosystèmes, ainsi que leur évolution :
    • appliquer et intégrer les connaissances et concepts spécifiques aux domaines de l’écologie et de l’évolution des organismes, notamment :
      • la diversité et l’évolution biologique ;
      • l’écologie des populations, communautés et écosystèmes ;
      • l’écophysiologie et l’écotoxicologie ;
    • démontrer une compréhension profonde et appliquer les connaissances de base en biologie et des domaines connexes essentiels pour l’écologie et l’évolution, notamment :
      • la physiologie animale et végétale ;
      • la génétique et l’épigénétique ;
      • la génomique et la protéomique ;
      • les méthodes statistiques ;
    • élargir leur bagage de connaissances et d’aptitudes scientifiques et techniques de manière autonome et faire preuve d’une capacité d’autoapprentissage ;
       
  2. répondre, de manière originale, à des questions inédites en biologie environnementale en recherchant et en utilisant des sources d’information appropriées :
    • résumer et synthétiser les conclusions et opinions exprimées dans la littérature et les comparer entre publications ;
    • analyser la valeur scientifique des sources et de donner un avis critique et raisonné.
       
  3. mettre en œuvre, de manière autonome, une démarche scientifique expérimentale afin de répondre à des questions inédites fondamentales ou appliquées en biologie environnementale :
    • poser des questions ciblées et traduire des questions en hypothèses scientifiques et en objectifs généraux et spécifiques ;
    • élaborer un protocole expérimental (échantillonnage de terrain, plan d’observations, expériences de laboratoire), le planifier et l’exécuter afin de répondre aux objectifs définis, en utilisant des techniques et outils appropriés ;
    • synthétiser les données obtenues et les représenter sous forme de graphiques et tableaux ;
    • analyser les données avec les outils statistiques appropriés ;
    • tirer des conclusions et/ou de nouvelles hypothèses basées sur les résultats obtenus ;
    • donner un avis critique sur les hypothèses et la démarche observationnelle/expérimentale en regard des résultats ;
    • comparer leurs propres résultats avec la littérature et les confronter aux différentes théories scientifiques du domaine concerné ;
       
  4. communiquer des connaissances scientifiques de base ou spécialisées de manière approfondie en français et en anglais :
    • présenter la synthèse de leurs propres résultats de recherche ou de ceux découlant d’une étude bibliographique dans un rapport écrit en français et en anglais ;
    • distinguer leurs idées propres aux idées et données d’autres scientifiques en référençant leur travail conformément aux standards du monde scientifique, tout en évitant le plagiat ;
    • présenter oralement des informations scientifiques en utilisant les outils appropriés (poster, outils informatiques) en français et en anglais ;
    • présenter et rédiger clairement des informations scientifiques en adaptant le niveau et le contenu de ses communications au public cible ;
       
  5. travailler de manière autonome en s’intégrant dans différents types d’environnement de travail :
    • initier de manière proactive des contacts avec des personnes ayant une expertise ou une responsabilité, pour établir une relation professionnelle ;
    • définir leur projet de travail en concertation avec leur supérieur·e ;
    • s’intégrer dans un environnement professionnel et y interagir de façon efficace et respectueuse avec des interlocutrices et interlocuteurs variés ;
       
  6. travailler en équipe dans une perspective collaborative :
    • participer activement à une réunion d’équipe en partageant leurs idées, leurs expériences et leurs connaissances ;
    • écouter les autres et arriver à un consensus ;
    • réaliser, en équipe, des recherches ou d’autres types de projets, en répartissant les tâches et les responsabilités ;
    • préparer une présentation écrite ou orale en collaboration, en combinant les informations apportées par les membres de l’équipe ;
       
  7. assumer des responsabilités vis-à-vis de l’écosystème Terre et de la société humaine :
    • évaluer et signaler les enjeux actuels et futurs des actions de l’homme pour le bien-être du monde vivant et son environnement ;
    • évaluer les enjeux éthiques et sociétaux des pratiques en biologie et gestion des écosystèmes ;
    • contribuer activement à résoudre des problèmes sociétaux et environnementaux ;
    • énoncer des critiques constructives et de participer activement aux débats scientifiques et sociétaux ;
       
  8. mobiliser les compétences nécessaires pour entamer efficacement le métier d’enseignant·e du secondaire supérieur, en biologie, et pouvoir y évoluer positivement :
    • intervenir en contexte scolaire, en partenariat avec différent·es actrices et acteurs ;
    • enseigner en situations authentiques et variées ;
    • exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu.

Évaluation

Les étudiantes et étudiants sont évalués principalement sur base du travail personnel qu’ils accomplissent (lectures, consultation de bases de données et de références bibliographiques, rédaction de monographies et de rapports, présentation de séminaires, mémoire, stage...).

Lorsque la formation le requiert, les étudiant·es sont également évalué·es quant à leurs capacités d’assimilation de la matière enseignée magistralement. Dans la mesure du possible, l’évaluation est continue, notamment en procédant à des « examens » à livre ouvert en fin de module.

Le mémoire est évalué par un travail bibliographique en premier bloc de master et à la présentation finale en deuxième bloc.

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de ces dernières.