Eco études

Point d'attention

En 2024-2025, vous avez encore la possibilité de commencer une finalité didactique. Dès septembre 2025, pour accéder à la formation d'enseignant à partir de la 4e année de l'enseignement secondaire, vous devez : 

  • soit entreprendre un master en enseignement section 4 (120 crédits), après un bachelier disciplinaire (180 crédits) 
  • soit suivre un master en enseignement section 5 (60 crédits), après un bachelier disciplinaire (180 crédits) et un master disciplinaire (60 ou 120 crédits)

Plus d'informations sur la formation initiale des enseignants

Présentation

Comment expliquer la stratégie des entreprises comme AirBnB ou Uber ? 

Un employeur doit-il rémunérer ses salariés en fonction des résultats atteints ? 

Comment réduire la pauvreté et les inégalités dans les pays émergents ? 

Quel est l’impact du vieillissement sur la viabilité de notre système de pensions ? 

Faut-il laisser le libre choix de l’école en Belgique ? 

Comment définir et mesurer la prospérité d’une région, d’un pays… ? 

La crise de l’Euro aurait-elle pu être évitée ? 

 

Voilà quelques-unes des questions économiques et sociales concrètes que vous serez amenés résoudre en tant qu’économistes. 

Vos objectifs

  • développer un angle de vision global d’une situation économique : « Helicopter view and Strategic thinking ». Analyser les données avec précisions, détecter les causes et conséquences d’une action ; 
  • participer à l’élaboration de nouveaux modes d’organisation d’entreprises, d’institutions ou de la société dans son ensemble ; 
  • acquérir une expérience internationale ; 
  • travailler en équipe avec des spécialistes d’autres disciplines. 

Les atouts de la formation à l’UNamur

  • Un master de réputation internationale ! 
  • Un cursus 100% en anglais 

    Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre tous les cours du master en anglais. Cette opportunité vous permet d’acquérir une excellente maitrise de l’anglais professionnel dans un milieu étudiant international. 

  • Échanges Erasmus 

    Profitez d’un séjour d’études d’un quadrimestre dans une université étrangère en Europe ou au-delà ! 

  • Un double diplôme 

    Pour les plus motivés, des programmes de double diplôme existent : vous passez un an à l’étranger dans une université prestigieuse et une année en Belgique, et vous obtenez les deux diplômes à la fin de vos deux années. Les doubles diplômes incluent notamment un master avec spécialisation en finance à Genève, un master en économie et politique à Milan, un master en économie européenne avec l’université de Maastricht, et de nombreux autres. 

  • Une collaboration avec la KULeuven 

    Vous avez également la possibilité de suivre des cours en anglais dans un nombre important de domaines de l’économie à la KULeuven. 

Le programme

Cours, études de cas, rencontres de professionnels, travaux de groupe, stage en Belgique ou à l’étranger… tout est mis en œuvre pour assurer le développement de votre expertise. 

En choisissant la finalité didactique, vous vous préparez à enseigner dans le cycle supérieur de l’enseignement secondaire.

Les options

Grâce à la co-organisation avec l’UCLouvain, vous êtes diplômés des deux universités ! 

Ce master vous offre un choix inégalé d’options et de cours. À vous de choisir les domaines qui vous intéressent. 

Il est possible de suivre l’ensemble du programme à Namur, mais pour limiter les déplacements si vous choisissez une option à Louvain-la-Neuve (LLN), les 3 cours de chaque option sont donnés le même jour. 

Attention, quelle que soit l’option que vous sélectionnez, l'inscription à ce master se fait exclusivement à l'UCLouvain.  

  • Economics of public intervention (à Namur) : pour étudier les causes et les conséquences de l’intervention de l’État dans l’économie. 
  • Macroéconomie : politiques structurelles (à Namur) : pour évaluer les politiques économiques structurelles européennes, fédérales et régionales. 
  • Finance : markets (à Namur) : pour analyser le fonctionnement des marchés financiers et des institutions financières. 
  • Development : poverty and institutions (à Namur) : pour étudier les questions de pauvreté, d’inégalité, d’imperfections des marchés ; pour identifier le rôle des institutions, analyser les transformations environnementales. 
  • Macroéconomie : cycles et conjoncture (à LLN) : pour analyser la conjoncture, les fluctuations de court terme et comprendre le rôle des équilibres macroéconomiques. 
  • Finance : monnaie (à LLN) : pour analyser les fondements de la politique monétaire, le rôle de la monnaie, des marchés financiers et des changes. 
  • Development : growth and globalisation (à LLN) : pour étudier la macroéconomie des pays en voie de développement, la croissance et identifier les obstacles à la croissance. 
  • Économie du travail et des ressources humaines/Labour economics and human resource (à LLN) :  pour comprendre le fonctionnement du marché du travail, le chômage et les politiques de ressources humaines des entreprises. 
  • Économie et société (à LLN) : pour réaliser une analyse économique en dialogue avec d’autres sciences sociales à travers divers thèmes : les politiques sociales, les mécanismes redistributifs, le secteur non marchand, etc. 
  • Firms strategies (à LLN) : pour comprendre les spécificités des marchés de l’innovation, les caractéristiques des industries de réseau, les stratégies d’intégration et de différenciation, les objectifs de la politique de concurrence. 
  • International economics (à LLN) : pour comprendre les politiques commerciales, la libéralisation du commerce, l’intégration économique ; pour identifier les gagnants et les perdants du commerce international ; pour examiner les déterminants de la localisation des firmes et l’intérêt des clusters. 
Vous complétez votre programme par un choix de cours en économétrie, langues et statistiques et vous réalisez un mémoire au service d’un projet, d’une entreprise ou d’une réflexion plus académique où vous exploitez les connaissances et compétences acquises. 

Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2025.

Suite à la mise en service d'une nouvelle application pour la gestion des programmes d'enseignement, certaines données n'apparaissent pas encore sur cette page. Vous trouverez l'affichage complet de la formation sur https://directory.unamur.be/teaching/programmes/71DM

L'Université de Namur codiplôme le master 120 en sciences économiques, orientation générale, à finalité didactique avec l'Université catholique de Louvain.

Le programme complet est disponible sur le site de l'Université catholique de Louvain.

Pour toute inscription au master, veuillez contacter l'Université catholique de Louvain.

L'Université de Namur participe aux enseignements suivants :

Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier

Conditions d'admission

Les conditions d'admission à ce master codiplômé entre l'UNamur et l'UCLouvain sont décrites sur le site de l'UCLouvain.

Description

Le master 120 en sciences économiques, coorganisé par l’UNamur et l’UCLouvain, assure aux étudiants la diplomation des deux universités.

Cette collaboration offre un très large éventail d’options et d’unités d’enseignement (UE) au choix représentatives des domaines d’application de l’économie et des secteurs dans lesquels les étudiants peuvent s’insérer professionnellement. Il est possible de suivre l’ensemble du programme à Namur, mais pour limiter les déplacements, si les étudiants choisissent une option à LLN, les 3 cours de chaque option sont donnés le même jour.

Options :

Les 11 options sont regroupées en 4 filières : Affaires politiques et publiques, Développement soutenable, Stratégies des firmes et marchés et Macroéconomie et finance.

Une image contenant texte, capture d’écran, ligne, ParallèleLe contenu généré par l’IA peut être incorrect.

  • Business cycles and fluctuations (à LLN – FR/EN) : Cette option vise à fournir aux étudiants une compréhension des moteurs des fluctuations du cycle économique et des réponses politiques mises en œuvre par les gouvernements, les banques centrales et les régulateurs en réponse à ces variations. Les questions abordées sont les suivantes : Qu’est-ce qui provoque les récessions et les expansions ? Comment pouvons-nous prévoir la dynamique du cycle économique ? Comment les effets économiques des événements inattendus (chocs) se propagent-ils dans le système économique ? Quelles politiques monétaires, fiscales et macroprudentielles peuvent être mises en place pour y faire face ?
    Dans l’ensemble, cette option a une forte composante quantitative et axée sur les données et fournira aux étudiants une compréhension des modèles et des techniques économétriques utilisés pour comprendre les causes des dynamiques du cycle économique et les réponses politiques mises en œuvre, ainsi que des techniques pour prévoir son évolution.
     
  • Politique économique : fondements et applications (à Namur — FR) : L’objectif de cette option est de sensibiliser les étudiants aux effets attendus des décisions de politique économique. L’accent porte sur les politiques qui ont pour but de modifier les décisions privées et qui affectent les agrégats macroéconomiques. Il tient compte des interdépendances entre différents marchés et de l’évolution du cadre décisionnel européen. Les étudiants apprennent également à manipuler un outil informatique de simulation de l’économie belge. Au terme de l’option, l’étudiant a acquis une capacité à :
    • discerner les conditions sous lesquelles des politiques économiques sont souhaitables, même en l’absence d’externalité explicite ou de volonté de redistribution ;
    • évaluer les stratégies européennes adoptées pour répondre aux défis économiques et budgétaires ;
    • identifier et quantifier les effets macroéconomiques attendus des décisions de politique économique en Belgique ;
    • choisir les politiques à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs économiques qu’il s’est fixé.
       
  • Finance : Markets (à Namur — EN) : Cette option prépare les étudiants à la gestion du risque financier au niveau d’une entreprise, d’une banque ou de tout portefeuille d’actifs et d’activités. Elle étudie et mesure comment le risque provient des mouvements de marché (par exemple, la volatilité), de l’effet de levier, de la qualité des actifs, de la liquidité et de l’échéance, ainsi que de l’asymétrie de l’information. La diversification, la couverture et la mutualisation des risques sont étudiées et mises en contexte dans diverses situations et pour différents acteurs économiques. Les étudiants sont également initiés au traitement de l’information produite par les marchés et les intermédiaires financiers. Les trois cours adoptent trois points de vue différents : le premier part du financement de l’entreprise (finance d’entreprise), le deuxième de la gestion d’une banque et d’autres institutions financières (y compris les compagnies d’assurance, les fonds de pension et les infrastructures de marché), et le troisième des taux d’intérêt et du risque de crédit. L’approche pédagogique est mixte dans les trois cours : en plus de la présentation des concepts et des outils par le professeur, les étudiants sont invités à examiner des données, à discuter de questions stimulantes et à rédiger ou présenter de brefs rapports sur des articles scientifiques, des études de cas ou des analyses de données.
     
  • Money and finance (à LLN – FR/EN) : Les cours de cette option aborderont des concepts importants en économie monétaire, financière, bancaire et en politique monétaire, en se concentrant à la fois sur les aspects nationaux et internationaux. Les questions qui seront abordées incluent, par exemple, les objectifs et la mise en œuvre de la politique monétaire, les canaux de transmission de la politique monétaire et son impact sur les principales variables macroéconomiques, les interactions entre les marchés financiers et l’économie réelle, la détermination des taux d’intérêt et des taux de change, le choix des régimes de taux de change, l’analyse des crises bancaires et des crises de change.
     
  • Economic development and the environment (à Namur — EN) : Cette option aborde les défis auxquels sont confrontées les politiques de développement économique dans un contexte de défis environnementaux. Quels sont les outils pour lutter contre la pauvreté et les inégalités ? Les gouvernements et les sociétés sont-ils disposés et capables d’utiliser ces outils ? Les politiques de développement sont-elles compatibles avec une utilisation durable des ressources naturelles ? Quelles sont les options politiques pour protéger l’environnement ?
     
  • Growth and globalization (à LLN — EN) : Cette option étudie les forces motrices de la croissance économique et du changement structurel et présente les fondements des politiques de stabilisation dans un contexte d’économies de plus en plus mondialisées. Quelles politiques sont efficaces pour corriger les perturbations qui se répercutent d’un pays à l’autre ? Comment la migration et la transition démographique affectent-elles l’accumulation des facteurs et l’innovation ? Dans quelle mesure la diffusion de l’innovation au-delà des frontières aide-t-elle les pays pauvres à rattraper leur retard ? Comment promouvoir une croissance inclusive ?
     
  • Public affairs (à Namur – FR/EN) : Cette option vise à fournir aux étudiants des méthodes rigoureuses pour comprendre, concevoir et évaluer les politiques publiques. Elle propose des outils utiles pour développer des solutions efficaces et fondées sur des preuves, et doter les étudiants des connaissances et de la compréhension nécessaires pour réformer et améliorer les politiques publiques, de la conception à la mise en œuvre. Une attention particulière est accordée aux méthodes formelles et quantitatives dans le cadrage, l’analyse et la résolution des problèmes de politique publique, ainsi qu’à la mise en œuvre pratique (la soi-disant approche de « bricolage et réparation » des politiques publiques avec une approche pratique). Trois perspectives sur les politiques publiques sont développées :
    • Faire la bonne chose (approche prescriptive basée sur des objectifs opérationnels et pertinents) ;
    • Faire les choses correctement (l’approche de l’impact et de la mise en œuvre avec le bricolage et la réparation en pratique) ;
    • Équilibrer les intérêts conflictuels : la « fabrication » des politiques publiques (politique et groupes d’intérêt).
       
  • Labour and human resource economics (à LLN — EN) : Les trois cours formant cette option visent à familiariser les étudiants avec les sujets traditionnels et plus récents en économie du travail et à encourager le développement d’intérêts de recherche indépendants et la capacité à appliquer la théorie économique et l’économétrie à des problèmes réels ayant une dimension de travail. Les sujets abordés incluent la question de l’avenir du travail (en présence de changements technologiques et démographiques rapides, mais aussi de la transition énergétique) ; le chômage et les inégalités de revenus (causes et remèdes) ; le rôle de la législation du marché du travail (salaire minimum, protection de l’emploi, etc.), la fiscalité du travail, les normes sociales et les partenaires sociaux (syndicats…) dans la détermination des salaires et de l’emploi ; la contribution de la division du travail et du capital humain à la productivité du travail et aux revenus ; la répartition des revenus entre le travail et le capital, les origines des inégalités salariales entre les sexes et la discrimination sur le marché du travail ; et les sujets de ressources humaines (le rôle et les limites des incitations monétaires et des promotions et le marché du travail interne au sein des entreprises).
    Pour analyser ces questions, les étudiants ont besoin d’outils. Les cours proposés couvriront les théories de l’offre et de la demande de travail, l’interaction entre elles dans des conditions de concurrence parfaite et principalement imparfaite ; ces cours discutent de l’(dés)équilibre du marché du travail, des déterminants et des conséquences de la productivité du travail, et de l’économie du personnel (c’est-à-dire l’application de l’économie aux questions traditionnelles de gestion des ressources humaines). Une attention particulière est accordée à l’interaction entre la modélisation théorique et empirique. Les étudiants apprendront à interpréter les résultats économétriques et à analyser les microdonnées.
     
  • Économie, société et transition socio-écologique (à LLN – FR/EN) : Cette option part d’un constat : l’économie est aussi un construit sociale. L’option « Économie, société et transition socio-écologique » vise à développer l’analyse socio-économique, avec un accent particulier sur les perspectives institutionnalistes en économie, en dialogue avec les autres sciences sociales. L’objectif est de développer un pluralisme épistémologique nécessaire pour mieux comprendre les enjeux de la transition socio-écologique en cours dans nos sociétés et au sein des organisations. Les étudiants seront formés à un pluralisme d’éclairages, y compris au sein des sciences économiques, afin de mieux comprendre le pluralisme institutionnel qui caractérise nos sociétés : l’économie n’est pas seulement composée de consommateurs, de travailleurs et d’entreprises à but lucratif qui interagissent sur des marchés, mais aussi d’institutions et de politiques publiques qui façonnent et régulent ces marchés, d’organisations à but non lucratif, d’entreprises sociales… Différents thèmes sont abordés, pour lesquels le croisement des disciplines est particulièrement fécond, tels que l’analyse critique des fondements et de l’évolution du capitalisme, les défis actuels de la transition écologique et sociale, l’innovation sociale, les biens communs, les politiques publiques et la protection sociale, les entreprises sociales, l’économie sociale et, plus généralement, l’interdépendance entre l’économie, la société et la biosphère.
    À l’issue de cette option, les étudiants seront capables d’analyser la diversité des acteurs, des institutions et des organisations qui constituent nos économies. Ils et elles seront en mesure de développer un regard pluridisciplinaire, expert et critique sur les faits dits « économiques », et les politiques publiques concernées par les enjeux de la transition socio-écologique. Ils et elles seront capables d’intégrer leurs analyses dans des contextes socio-politiques et de travailler avec des spécialistes d’autres disciplines.
     
  • Competition and innovation (à LLN — EN) : Les dernières décennies ont vu des changements turbulents et perturbateurs dans de nombreux marchés, en particulier dans l’économie numérique. Certaines entreprises innovantes comme GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft) ont bouleversé les marchés grâce à leurs nouveaux produits innovants, créant d’énormes avantages. Mais au cours des dernières décennies, les marges des entreprises ont également augmenté dans de nombreux marchés, ce qui suggère que la concurrence est moins efficace. Cette option aborde les défis liés aux stratégies des entreprises sur les marchés en rapport avec l’innovation et les politiques de concurrence. Qu’est-ce qui pousse les entreprises à offrir de nouveaux produits innovants et à se concurrencer ? Quelles stratégies les entreprises appliquent-elles pour tirer parti de leurs innovations, ou pour réduire la concurrence et obtenir une position dominante ? Quand l’innovation et la concurrence profitent-elles réellement aux consommateurs et à la société ? Quels sont les outils des décideurs politiques pour encourager l’innovation et la concurrence au bénéfice de la société ?
     
  • International and regional economics (à LLN — EN) : L’expansion rapide du commerce international et le développement des chaînes de valeur mondiales au cours des dernières décennies ont eu un impact profond sur les économies modernes. La division internationale de la production, un moteur potentiel de croissance, a inévitablement soulevé des questions sur la répartition de ses gains, ainsi que sur son impact social et environnemental. Au sein des pays, le fossé entre les zones urbaines et rurales est devenu une source de préoccupation économique et politique, et a suscité la crainte d’une déconnexion entre des régions inégales. Cette option aidera les étudiants à développer leur pensée critique sur ces questions, en se basant sur des analyses théoriques et empiriques rigoureuses.
    L’accent sera mis sur les principaux défis auxquels sont confrontés les entreprises ainsi que les décideurs politiques dans un monde plus intégré. Du point de vue des entreprises, l’organisation spatiale de la production est un défi majeur. Les entreprises doivent-elles s’implanter dans des zones densément peuplées et bénéficier des économies d’agglomération ? Doivent-elles délocaliser une partie de leur production à l’étranger ? Comment se comportent-elles dans des marchés de plus en plus intégrés ? Du point de vue des politiques, les pays doivent-ils protéger leurs industries locales par des tarifs ou d’autres mesures ? Les régions doivent-elles se concurrencer par des subventions pour attirer les investissements ? Quels sont les meilleurs outils pour aborder les questions distributives, politiques et environnementales de la mondialisation ?
    Compétences utiles : Au-delà de l’acquisition de rigueur analytique dans un domaine économique pertinent pour les politiques, les étudiants suivant cette option acquerront et perfectionneront un ensemble précieux de compétences quantitatives pour le marché du travail. Dans le cours de Commerce International, les étudiants apprendront à manipuler et analyser de très grands ensembles de données sur les flux commerciaux. Dans le cadre du cours de Géographie Économique, les étudiants seront initiés aux méthodes des Systèmes d’Information Géographique (SIG) en utilisant ArcGIS, QGIS et Python. Le cours couvrira les aspects essentiels du travail avec les SIG, y compris l’assemblage, le stockage, l’affichage et l’analyse des données géographiquement référencées, y compris les données provenant d’images satellites, d’images aériennes, de données de télédétection, de cartes anciennes et d’autres sources. À la fin du cours, les étudiants auront acquis les compétences nécessaires pour entreprendre eux-mêmes les applications SIG.

En choisissant la finalité didactique, les étudiants privilégient une formation orientée vers la carrière d’enseignant ; de formatrice ou de formateur dans le domaine des sciences économiques et sociales pour initier et intéresser un jeune public au raisonnement économique.

Le programme se complète par un choix d’UE en économie, langues, statistiques et par la réalisation d’un mémoire.

Mobilité et ouverture internationale

Le master en sciences économiques a pour objectif de former des économistes ouverts sur le monde et habitués aux contacts internationaux.

Les étudiants disposent de nombreuses opportunités d’expériences internationales :

  1. Cursus en anglais

Par un choix adéquat de leurs options, les étudiants peuvent suivre leur cursus majoritairement en anglais. Cette possibilité permet d’accueillir les étudiants étrangers et permet aux étudiants belges d’acquérir une excellente maîtrise de l’anglais professionnel, dans un milieu étudiant international. Les étudiants ont également la possibilité de choisir 2 UE de langue dans leur programme.

  1. Collaboration avec la KULeuven

La collaboration avec la KULeuven permet une offre d’UE (toutes en anglais) dans un nombre important de domaines de l’économie.

Méthodes d'enseignement

Séminaires, études de cas, rencontres de professionnels, travaux de groupe, stage en Belgique... tout est mis en œuvre pour assurer le développement de l’expertise des étudiants, consolider leur capacité à faire le lien entre la théorie et la pratique et les entraîner à expliquer et à communiquer leurs analyses à divers publics.

Conscients de la responsabilité propre à leur future profession, les étudiants intègrent une attitude d’acteurs universitaires critiques, capables de prendre des décisions en toute autonomie et de les assumer.

Polyvalents dans leur expertise, et plus spécifiquement sur le plan méthodologique, ils sont capables de questionner, d’enrichir et de faire évoluer les contenus, les processus et les finalités des pratiques professionnelles et de porter un regard critique sur les innovations issues de la recherche et susceptibles d’éclairer les pratiques professionnelles.

Ils intègrent une logique de développement continu qui leur permet d’être des professionnels faisant preuve d’expertise, de polyvalence, capables de s’adapter et d’évoluer positivement dans leur environnement social et professionnel.

Finalités et objectifs

Au terme de la formation de master 120 en sciences économiques, les étudiants seront capables de :

  • développer un raisonnement économique : développer une analyse économique précise de questions/problèmes concrets et souvent complexes, en mettant en œuvre une démarche scientifique rigoureuse et en mobilisant des compétences analytiques spécifiques :
    • identifier la ou les questions pertinentes et synthétiser avec discernement les éléments essentiels à leur compréhension ;
    • identifier et justifier ce qui rend un modèle utile et dans quel contexte l’utiliser, notamment en identifiant le rôle des hypothèses ;
    • identifier et justifier, en regard de problèmes concrets et de leurs spécificités, les méthodes d’analyse pertinentes ;
    • mener un raisonnement analytique clair et rigoureux ;
    • identifier et justifier les méthodes empiriques pertinentes pour évaluer et étudier des questions théoriques et/ou pratiques ;
    • collecter et sélectionner les données pertinentes, en apprécier les limites et mener une analyse statistique appropriée ;
    • interpréter les résultats de l’analyse statistique, expliquer les problèmes et limites statistiques sous-jacents et développer des conclusions pertinentes par rapport aux questions étudiées ;
    • maîtriser et mobiliser, de manière critique, des outils provenant d’une pluralité de courants en sciences économiques et interroger les hypothèses et la normativité qui leur sont sous-jacents ;
  • agir comme « problem solver » : penser, analyser et résoudre un problème socio-économique concret et complexe de manière pertinente, critique et innovante selon une approche ancrée dans le raisonnement économique et en interaction avec d’autres disciplines des sciences humaines, en faisant preuve d’autonomie intellectuelle et méthodologique :
    • identifier et prendre en considération les interactions entre les analyses économiques et les analyses d’autres sciences humaines et sociales et y exercer un regard critique ;
    • développer un regard critique et spécifiquement en distinguant les aspects positifs et normatifs de l’économie ;
    • proposer une manière originale, ancrée dans le raisonnement économique, de penser et résoudre un problème économique et social ;
    • faire preuve d’une capacité à utiliser les outils de l’économie de manière innovante ;
    • penser, analyser et résoudre un problème socio-économique concret et complexe avec un angle de vision global : « Helicopter view and Strategic Thinking » ;
    • développer une vision critique des enjeux économiques du XXIe siècle et contribuer positivement au développement de la société, dans ses différentes dimensions ;
  • mobiliser des connaissances spécialisées dans au moins deux domaines de l’économie : maîtriser et mobiliser de manière critique un corpus de savoirs et de compétences spécialisés dans au moins deux domaines de l’économie afin de pouvoir agir avec expertise dans ces domaines (en fonction des options de spécialisation choisies) ;
  • exercer des compétences communicationnelles et relationnelles : communiquer en français et en anglais, de manière professionnelle, tant à l’oral qu’à l’écrit, en s’adaptant à ses interlocutrices et interlocuteurs et au contexte et interagir et collaborer de manière respectueuse et constructive avec les différents actrices et acteurs impliqués dans une situation donnée :
    • communiquer par écrit de façon claire et structurée selon les standards de communication spécifiques au contexte et en adaptant sa communication (contenu et forme) au public visé et aux intentions poursuivies ;
    • faire valoir ses arguments de manière pertinente dans un langage technique ou vulgarisé, en fonction des interlocutrices et interlocuteurs visés ;
    • s’intégrer et collaborer efficacement au sein d’une équipe et avec différents actrices et acteurs impliqués dans une situation donnée (dans des contextes d’apprentissage, professionnels [stage] et/ou international) ;
    • en anglais, communiquer à l’oral et à l’écrit de façon claire, cohérente, argumentée, nuancée et précise et avec aisance sur des sujets d’ordre général ou relatifs au domaine de l’économie, en s’adaptant aux interlocutrices et interlocuteurs et au contexte ;
  • agir dans un environnement professionnel international en tant qu’économistes universitaires, selon une approche scientifiquement fondée, en actrices et acteurs critiques et responsables et en ayant intégré une logique de développement continu :
    • s’adapter à des contextes et situations divers et complexes et y agir avec pertinence, dans un monde professionnel exigeant et mouvant ;
    • évoluer dans un environnement international et multiculturel, dont l’anglais est la langue véhiculaire ;
    • mobiliser ses compétences d’économiste et s’engager, décider et agir de manière autonome et responsable pour assurer des rôles d’analyste, de conseillère ou conseiller ou de manager pour une entreprise, une association ou un organisme public ;
    • s’engager dans une pratique professionnelle selon une approche universitaire fondée (d’un point de vue théorique et méthodologique) caractérisée par une prise de distance critique et dotée d’une réelle capacité à peser sur l’évolution de son l’environnement ;
    • intégrer une logique d’auto-évaluation, d’apprentissage et de développement continu indispensable pour évoluer positivement dans son environnement professionnel.

Dans le cadre de la finalité didactique, les étudiants auront appris à mobiliser les compétences nécessaires pour entamer efficacement le métier d’enseignant du cycle supérieur de l’enseignement secondaire dans le domaine des sciences économiques et sociales, et pouvoir y évoluer positivement :

  • intervenir en contexte scolaire, en partenariat avec différents acteurs ;
  • enseigner en situations authentiques et variées ;
  • exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu.

Évaluation

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de ces dernières.

De manière générale, les évaluations consistent en des examens écrits ou oraux et la réalisation d’un travail personnalisé.

Dans le cadre des séminaires, l’évaluation se base sur la rédaction et la présentation orale d’un travail personnel ou de groupe.

Les stages sont quant à eux évalués par les maîtres de stage et par l’évaluation d’un rapport de stage écrit.

Finalement, le mémoire est évalué par un jury sur base d’un document écrit et de sa présentation orale, dans sa version intermédiaire et finale.

Profil d'enseignement

 

Les métiers des économistes

Entre stratégie, conseil et décision 

En tant qu’économistes, vous abordez avec nuance les réalités complexes des entreprises, des institutions et de la société et vous proposez des modèles économiques adaptés à leurs nouveaux modes d’organisation. 

Vous coopérez avec des spécialistes d’autres disciplines et vous maîtrisez la communication multilingue et la dimension internationale de vos projets. 

Sensibles aux dimensions humaines et éthiques des questions économiques et sociales, vous mesurez les interdépendances entre les décisions de multiples acteurs et vous développez des possibilités de coopération. 

Quelques exemples de métiers 

En tant que jeunes diplômés, vous êtes souvent insérés dans la gestion d’un projet. En solo ou en équipe, vous fournissez des analyses ou proposez des actions pour atteindre un objectif donné, dans un horizon de temps fixé, avec des moyens disponibles ou dont vous organisez la mobilisation. Votre excellent esprit d’analyse, votre sens de la communication, votre connaissance des langues étrangères, votre ouverture internationale et surtout votre envie d’apprendre constituent 
également des atouts importants pour de nombreux métiers. 

La finance 

Le secteur financier (banques, assurances, administration…) est le premier employeur pour nos diplômés. Toute entreprise, de la PME familiale à la multinationale, doit avoir des indicateurs financiers fiables, pour élaborer des budgets et des plans réalistes. L’éventail des métiers ouverts aux passionnés des chiffres est large : 

  • l’analyse financière : dissection des bilans, évaluation des crédits, conseil aux investisseurs ; 
  • le conseil clientèle dans un organisme de crédit ; 
  • l’audit interne : vérification des procédures internes de bonne gouvernance et de génération des états financiers fiables ; 
  • l’audit externe : vérification de la qualité et de l’exactitude de l’information financière fournie ; 
  • le risk management : l’évaluation et la modélisation de l’ensemble des risques susceptibles de peser sur une organisation ; 
  • la comptabilité de fonds : calcul quotidien de la valeur d’inventaire de plusieurs fonds d’investissement ; 
  • etc.. 

Le commerce et la distribution 

Négocier, obtenir les meilleurs prix, prospecter de nouveaux fournisseurs, suivre le développement d’un nouvel emballage, optimiser l’acheminement des produits vers la clientèle… autant de missions à responsabilités ayant trait à la vente et à la distribution. À côté des entreprises à vocation strictement commerciale comme la grande distribution, les industries et certaines sociétés de service offrent également de nombreuses possibilités de carrière dans le domaine des achats, du marketing et de la logistique. 

L’analyse socio-économique et la décision politique 

Dans les administrations publiques, dans le monde non marchand, au sein des mutualités ou des partis politiques, dans des organisations syndicales, des organismes d’aide au développement ou des fédérations d’entreprises, etc., les diplômés en économie observent et analysent la situation socio-économique. En émettant avis et conseils, ils participent à la mise en place et au fonctionnement des politiques et de la législation. 

La recherche et l’enseignement 

Certains diplômés poursuivent une activité de recherche en Belgique ou à l’étranger. Ils réalisent un doctorat ou participent à un programme de recherche. Plusieurs anciens transmettent leur savoir dans l’enseignement secondaire, supérieur et de formation continue. 

L’aide à la recherche d’emploi 

La Cellule emploi accompagne les étudiants de dernière année de master et les jeunes diplômés dans leur parcours professionnel, via plusieurs services : diffusion d’offres d’emploi et de stage, entretiens d’orientation, ateliers sur les thématiques liées à l’insertion professionnelle, information et documentation sur le monde du travail.