Eco études

Point d'attention

En 2024-2025, vous avez encore la possibilité de commencer une finalité didactique. Dès septembre 2025, pour accéder à la formation d'enseignant à partir de la 4e année de l'enseignement secondaire, vous devez : 

  • soit entreprendre un master en enseignement section 4 (120 crédits), après un bachelier disciplinaire (180 crédits) 
  • soit suivre un master en enseignement section 5 (60 crédits), après un bachelier disciplinaire (180 crédits) et un master disciplinaire (60 ou 120 crédits)

Plus d'informations sur la formation initiale des enseignants

Présentation

Comment expliquer la stratégie des entreprises comme AirBnB ou Uber ? 

Un employeur doit-il rémunérer ses salariés en fonction des résultats atteints ? 

Comment réduire la pauvreté et les inégalités dans les pays émergents ? 

Quel est l’impact du vieillissement sur la viabilité de notre système de pensions ? 

Faut-il laisser le libre choix de l’école en Belgique ? 

Comment définir et mesurer la prospérité d’une région, d’un pays… ? 

La crise de l’Euro aurait-elle pu être évitée ? 

 

Voilà quelques-unes des questions économiques et sociales concrètes que vous serez amenés résoudre en tant qu’économistes. 

Vos objectifs

  • développer un angle de vision global d’une situation économique : « Helicopter view and Strategic thinking ». Analyser les données avec précisions, détecter les causes et conséquences d’une action ; 
  • participer à l’élaboration de nouveaux modes d’organisation d’entreprises, d’institutions ou de la société dans son ensemble ; 
  • acquérir une expérience internationale ; 
  • travailler en équipe avec des spécialistes d’autres disciplines. 

Les atouts de la formation à l’UNamur

  • Un master de réputation internationale ! 
  • Un cursus 100% en anglais 

    Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre tous les cours du master en anglais. Cette opportunité vous permet d’acquérir une excellente maitrise de l’anglais professionnel dans un milieu étudiant international. 

  • Échanges Erasmus 

    Profitez d’un séjour d’études d’un quadrimestre dans une université étrangère en Europe ou au-delà ! 

  • Un double diplôme 

    Pour les plus motivés, des programmes de double diplôme existent : vous passez un an à l’étranger dans une université prestigieuse et une année en Belgique, et vous obtenez les deux diplômes à la fin de vos deux années. Les doubles diplômes incluent notamment un master avec spécialisation en finance à Genève, un master en économie et politique à Milan, un master en économie européenne avec l’université de Maastricht, et de nombreux autres. 

  • Une collaboration avec la KULeuven 

    Vous avez également la possibilité de suivre des cours en anglais dans un nombre important de domaines de l’économie à la KULeuven. 

Le programme

Cours, études de cas, rencontres de professionnels, travaux de groupe, stage en Belgique ou à l’étranger… tout est mis en œuvre pour assurer le développement de votre expertise. 

En choisissant la finalité didactique, vous vous préparez à enseigner dans le cycle supérieur de l’enseignement secondaire.

Les options

Grâce à la co-organisation avec l’UCLouvain, vous êtes diplômés des deux universités ! 

Ce master vous offre un choix inégalé d’options et de cours. À vous de choisir les domaines qui vous intéressent. 

Il est possible de suivre l’ensemble du programme à Namur, mais pour limiter les déplacements si vous choisissez une option à Louvain-la-Neuve (LLN), les 3 cours de chaque option sont donnés le même jour. 

Attention, quelle que soit l’option que vous sélectionnez, l'inscription à ce master se fait exclusivement à l'UCLouvain.  

  • Economics of public intervention (à Namur) : pour étudier les causes et les conséquences de l’intervention de l’État dans l’économie. 
  • Macroéconomie : politiques structurelles (à Namur) : pour évaluer les politiques économiques structurelles européennes, fédérales et régionales. 
  • Finance : markets (à Namur) : pour analyser le fonctionnement des marchés financiers et des institutions financières. 
  • Development : poverty and institutions (à Namur) : pour étudier les questions de pauvreté, d’inégalité, d’imperfections des marchés ; pour identifier le rôle des institutions, analyser les transformations environnementales. 
  • Macroéconomie : cycles et conjoncture (à LLN) : pour analyser la conjoncture, les fluctuations de court terme et comprendre le rôle des équilibres macroéconomiques. 
  • Finance : monnaie (à LLN) : pour analyser les fondements de la politique monétaire, le rôle de la monnaie, des marchés financiers et des changes. 
  • Development : growth and globalisation (à LLN) : pour étudier la macroéconomie des pays en voie de développement, la croissance et identifier les obstacles à la croissance. 
  • Économie du travail et des ressources humaines/Labour economics and human resource (à LLN) :  pour comprendre le fonctionnement du marché du travail, le chômage et les politiques de ressources humaines des entreprises. 
  • Économie et société (à LLN) : pour réaliser une analyse économique en dialogue avec d’autres sciences sociales à travers divers thèmes : les politiques sociales, les mécanismes redistributifs, le secteur non marchand, etc. 
  • Firms strategies (à LLN) : pour comprendre les spécificités des marchés de l’innovation, les caractéristiques des industries de réseau, les stratégies d’intégration et de différenciation, les objectifs de la politique de concurrence. 
  • International economics (à LLN) : pour comprendre les politiques commerciales, la libéralisation du commerce, l’intégration économique ; pour identifier les gagnants et les perdants du commerce international ; pour examiner les déterminants de la localisation des firmes et l’intérêt des clusters. 
Vous complétez votre programme par un choix de cours en économétrie, langues et statistiques et vous réalisez un mémoire au service d’un projet, d’une entreprise ou d’une réflexion plus académique où vous exploitez les connaissances et compétences acquises. 

Suite à la mise en service d'une nouvelle application pour la gestion des programmes d'enseignement, certaines données n'apparaissent pas encore sur cette page. Vous trouverez l'affichage complet de la formation sur https://directory.unamur.be/teaching/programmes/71DM

L'Université de Namur codiplôme le master 120 en sciences économiques, orientation générale, à finalité didactique avec l'Université catholique de Louvain.

Le programme complet est disponible sur le site de l'Université catholique de Louvain.

Pour toute inscription au master, veuillez contacter l'Université catholique de Louvain.

L'Université de Namur participe aux enseignements suivants :

Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier

Conditions d'admission

Les conditions d'admission à ce master codiplômé entre l'UNamur et l'UCLouvain sont décrites sur le site de l'UCLouvain.

Description

Le master 120 en sciences économiques, coorganisé par l’UNamur et l’UCLouvain, assure aux étudiants la diplomation des deux universités.

Cette collaboration offre un très large éventail d’options et d’unités d’enseignement (UE) au choix représentatives des domaines d’application de l’économie et des secteurs dans lesquels les étudiants peuvent s’insérer professionnellement. Il est possible de suivre l’ensemble du programme à Namur, mais pour limiter les déplacements, si les étudiants choisissent une option à LLN, les 3 cours de chaque option sont donnés le même jour.

 

Options :

  • Macroéconomie : cycles et conjoncture (à LLN) : cette option permet aux étudiants d’orienter leur carrière professionnelle dans les services d’analyse économique en banques privées, banques centrales et institutions internationales. Les étudiants apprennent à :
    • fournir un discours structuré et précis concernant les mécanismes qui régissent les fluctuations de court terme ;
    • construire et analyser les résultats d’un modèle empirique décrivant les fluctuations des grands agrégats macroéconomiques ;
    • faire une analyse pointue de la situation conjoncturelle d’un pays, proposer et interpréter un modèle de prévision.

 

  • Macroéconomie : politiques structurelles (à Namur) : cette option sensibilise les étudiants aux effets attendus des décisions de politique économique. L’accent porte sur les agrégats macroéconomiques et sur les effets d’incitation des dispositifs publics sur les décisions privées. Les étudiants apprennent à :
    • expliquer/anticiper les conséquences macroéconomiques des imperfections de marché ;
    • identifier et quantifier les effets macroéconomiques attendus des décisions de politique économique ;
    • définir une stratégie face à une situation macroéconomique donnée (crise, déficit...) ;
    • comprendre la manière dont la politique fiscale affecte les décisions d’investissement des firmes.
  • Finance : markets (à Namur) : cette option étudie l’origine et la mesure des risques dans la volatilité des marchés, les effets de levier, la durée des engagements et des relations d’information asymétrique. Elle examine les moyens de diversification, de couverture et de mutualisation des risques selon les situations et les acteurs. Elle étudie le rôle de production d’information des marchés et des intermédiaires financiers. Les étudiants apprennent à gérer des risques financiers, tant au niveau d’une entreprise qu’au niveau d’une banque ou d’un portefeuille.

 

  • Finance : monnaie (à LLN) : cette option initie les étudiants aux aspects macroéconomiques du rôle de la monnaie, des marchés financiers et des changes. Elle permet aux étudiants, à travers une exploration des théories importantes, d’applications empiriques et d’études de cas, de mieux comprendre les problèmes monétaires et financiers actuels dans leur dimension à la fois nationale et internationale. Les étudiants apprennent à comprendre et analyser de façon rigoureuse un large éventail de phénomènes macroéconomiques, d’ordre monétaire et financier.

 

  • Development : poverty and institutions (à Namur) : cette option étudie les questions de pauvreté, d’inégalité, d’imperfections des marchés ; elle identifie le rôle des institutions et analyse les transformations environnementales. Les étudiants apprennent à développer les compétences nécessaires pour analyser et concevoir des solutions innovantes et réalistes pour des challenges très variés.

 

  • Développement : croissance et globalisation/Development : growth and globalization (à LLN) : cette option fournit aux étudiants les principaux éléments d’analyse théorique et empirique nécessaires à la compréhension d’un processus de croissance et de développement en longue période. L’option comprend une mise en perspective historique des théories du développement ainsi qu’une analyse des enjeux macroéconomiques découlant de la globalisation du fonctionnement des économies. Les étudiants apprennent à mobiliser de manière critique les théories économiques de la croissance et la macroéconomie du développement ainsi que les outils comptables et statistiques pour comprendre et analyser les faits saillants de la croissance et du développement économique contemporains.

 

  • Economics of public intervention (à Namur) : pour comprendre comment une politique économique est décidée, quels objectifs elle tente de poursuivre et quelle évaluation on peut faire de cette intervention publique. Les étudiants apprennent à :
    • comprendre les finalités de l’intervention publique, identifier quand l’État doit intervenir et quand il vaut mieux laisser faire les marchés ;
    • connaître les modes d’élaboration des politiques publiques concrètes dans des démocraties modernes ;
    • comprendre et contribuer à la modernisation des méthodes de management du secteur public.

 

  • Économie du travail et des ressources humaines/Labour and human resource economics (à LLN) : pour comprendre le fonctionnement du marché du travail, le chômage et les politiques de ressources humaines des entreprises. Cette option prépare les étudiants à occuper des postes du privé ou du public où une bonne compréhension du marché du travail et des questions connexes est nécessaire (entreprises, conseil en gestion des ressources humaines, partenaires sociaux, départements de recherche des différents organismes privés et publics, instituts de statistiques...). Les étudiants apprennent à :
    • développer une bonne connaissance de faits stylisés et une capacité à utiliser de façon critique les statistiques officielles ;
    • se familiariser avec les techniques actuelles utilisées en économie empirique pour analyser les relations causales et une aptitude à combiner théories et données dans le traitement de questions plus politiques concernant l’emploi (cause du chômage ou des inégalités des revenus) ;
    • formuler des recommandations de politique de l’emploi fondées sur la connaissance et l’analyse.
  • Économie et société (à LLN) : pour réaliser une analyse économique en dialogue avec d’autres sciences sociales à travers divers thèmes : les politiques sociales, les mécanismes redistributifs, le secteur non marchand... Les étudiants apprennent à :
    • analyser la diversité des institutions et des organisations composant nos économies ;
    • fournir un regard pluridisciplinaire sur les faits économiques ;
    • intégrer ses analyses dans des contextes sociopolitiques ;
    • travailler avec des spécialistes d’autres disciplines.

 

  • Firms’strategies (à LLN) : pour comprendre les spécificités des marchés de l’innovation, les caractéristiques des industries de réseau, les stratégies d’intégration et de différenciation, les objectifs de la politique de concurrence. Les étudiants apprennent à :
    • comprendre les spécificités des marchés de l’innovation et de l’information et les conséquences sur les stratégies des entreprises et sur les politiques publiques ;
    • analyser des cas d’anticoncurrence potentiels et établir un argumentaire en utilisant les modèles d’organisation industrielle ;
    • expliquer la logique de la réglementation de l’industrie et ses conséquences possibles ;
    • produire des analyses empiriques d’une industrie utilisant ces modèles et outils économétriques.

 

  • International economics (à LLN) : pour comprendre les politiques commerciales, la libéralisation du commerce, l’intégration économique ; pour identifier les gagnants et les perdants du commerce international ; pour examiner les déterminants de la localisation des firmes et l’intérêt des clusters. Les étudiants apprennent à :
    • approfondir leur connaissance des faits relatifs au commerce international et au rôle et au fonctionnement de l’Organisation Mondiale du Commerce et des négociations commerciales multilatérales (Uruguay, Doha...) ;
    • comprendre le rôle des politiques commerciales et fiscales et les aspects stratégiques impliqués dans une économie mondiale ;
    • développer leur compréhension des facteurs déterminants (ex. : forces d’agglomération) du PIB au niveau interrégional et international et les disparités de croissance ;

 

En choisissant la finalité didactique, les étudiants privilégient une formation orientée vers la carrière d’enseignant ; de formatrice ou de formateur dans le domaine des sciences économiques et sociales pour initier et intéresser un jeune public au raisonnement économique.

Le programme se complète par un choix d’UE en économie, langues, statistiques et par la réalisation d’un mémoire.

 

Mobilité et ouverture internationale

Le master en sciences économiques a pour objectif de former des économistes ouverts sur le monde et habitués aux contacts internationaux.

Les étudiants disposent de nombreuses opportunités d’expériences internationales :

  1. Cursus en anglais

Par un choix adéquat de leurs options, les étudiants peuvent suivre leur cursus majoritairement en anglais. Cette possibilité permet d’accueillir les étudiants étrangers et permet aux étudiants belges d’acquérir une excellente maîtrise de l’anglais professionnel, dans un milieu étudiant international. Les étudiants ont également la possibilité de choisir 2 UE de langue dans leur programme.

  1. Collaboration avec la KULeuven

La collaboration avec la KULeuven permet une offre d’UE (toutes en anglais) dans un nombre important de domaines de l’économie.

 

Méthodes d'enseignement

Séminaires, études de cas, rencontres de professionnels, travaux de groupe, stage en Belgique... tout est mis en œuvre pour assurer le développement de l’expertise des étudiants, consolider leur capacité à faire le lien entre la théorie et la pratique et les entraîner à expliquer et à communiquer leurs analyses à divers publics.

Conscients de la responsabilité propre à leur future profession, les étudiants intègrent une attitude d’acteurs universitaires critiques, capables de prendre des décisions en toute autonomie et de les assumer.

Polyvalents dans leur expertise, et plus spécifiquement sur le plan méthodologique, ils sont capables de questionner, d’enrichir et de faire évoluer les contenus, les processus et les finalités des pratiques professionnelles et de porter un regard critique sur les innovations issues de la recherche et susceptibles d’éclairer les pratiques professionnelles.

Ils intègrent une logique de développement continu qui leur permet d’être des professionnels faisant preuve d’expertise, de polyvalence, capables de s’adapter et d’évoluer positivement dans leur environnement social et professionnel.

 

Finalités et objectifs

Au terme de la formation de master 120 en sciences économiques, les étudiants seront capables de :

  • développer un raisonnement économique : développer une analyse économique précise de questions/problèmes concrets et souvent complexes, en mettant en œuvre une démarche scientifique rigoureuse et en mobilisant des compétences analytiques spécifiques :
    • identifier la ou les questions pertinentes et synthétiser avec discernement les éléments essentiels à leur compréhension ;
    • identifier et justifier ce qui rend un modèle utile et dans quel contexte l’utiliser, notamment en identifiant le rôle des hypothèses ;
    • identifier et justifier, en regard de problèmes concrets et de leurs spécificités, les méthodes d’analyse pertinentes ;
    • mener un raisonnement analytique clair et rigoureux ;
    • identifier et justifier les méthodes empiriques pertinentes pour évaluer et étudier des questions théoriques et/ou pratiques ;
    • collecter et sélectionner les données pertinentes, en apprécier les limites et mener une analyse statistique appropriée ;
    • interpréter les résultats de l’analyse statistique, expliquer les problèmes et limites statistiques sous-jacents et développer des conclusions pertinentes par rapport aux questions étudiées ;
    • maîtriser et mobiliser, de manière critique, des outils provenant d’une pluralité de courants en sciences économiques et interroger les hypothèses et la normativité qui leur sont sous-jacents ;
  • agir comme « problem solver » : penser, analyser et résoudre un problème socio-économique concret et complexe de manière pertinente, critique et innovante selon une approche ancrée dans le raisonnement économique et en interaction avec d’autres disciplines des sciences humaines, en faisant preuve d’autonomie intellectuelle et méthodologique :
    • identifier et prendre en considération les interactions entre les analyses économiques et les analyses d’autres sciences humaines et sociales et y exercer un regard critique ;
    • développer un regard critique et spécifiquement en distinguant les aspects positifs et normatifs de l’économie ;
    • proposer une manière originale, ancrée dans le raisonnement économique, de penser et résoudre un problème économique et social ;
    • faire preuve d’une capacité à utiliser les outils de l’économie de manière innovante ;
    • penser, analyser et résoudre un problème socio-économique concret et complexe avec un angle de vision global : « Helicopter view and Strategic Thinking » ;
    • développer une vision critique des enjeux économiques du XXIe siècle et contribuer positivement au développement de la société, dans ses différentes dimensions ;
  • mobiliser des connaissances spécialisées dans au moins deux domaines de l’économie : maîtriser et mobiliser de manière critique un corpus de savoirs et de compétences spécialisés dans au moins deux domaines de l’économie afin de pouvoir agir avec expertise dans ces domaines (en fonction des options de spécialisation choisies) ;
  • exercer des compétences communicationnelles et relationnelles : communiquer en français et en anglais, de manière professionnelle, tant à l’oral qu’à l’écrit, en s’adaptant à ses interlocutrices et interlocuteurs et au contexte et interagir et collaborer de manière respectueuse et constructive avec les différents actrices et acteurs impliqués dans une situation donnée :
    • communiquer par écrit de façon claire et structurée selon les standards de communication spécifiques au contexte et en adaptant sa communication (contenu et forme) au public visé et aux intentions poursuivies ;
    • faire valoir ses arguments de manière pertinente dans un langage technique ou vulgarisé, en fonction des interlocutrices et interlocuteurs visés ;
    • s’intégrer et collaborer efficacement au sein d’une équipe et avec différents actrices et acteurs impliqués dans une situation donnée (dans des contextes d’apprentissage, professionnels [stage] et/ou international) ;
    • en anglais, communiquer à l’oral et à l’écrit de façon claire, cohérente, argumentée, nuancée et précise et avec aisance sur des sujets d’ordre général ou relatifs au domaine de l’économie, en s’adaptant aux interlocutrices et interlocuteurs et au contexte ;
  • agir dans un environnement professionnel international en tant qu’économistes universitaires, selon une approche scientifiquement fondée, en actrices et acteurs critiques et responsables et en ayant intégré une logique de développement continu :
    • s’adapter à des contextes et situations divers et complexes et y agir avec pertinence, dans un monde professionnel exigeant et mouvant ;
    • évoluer dans un environnement international et multiculturel, dont l’anglais est la langue véhiculaire ;
    • mobiliser ses compétences d’économiste et s’engager, décider et agir de manière autonome et responsable pour assurer des rôles d’analyste, de conseillère ou conseiller ou de manager pour une entreprise, une association ou un organisme public ;
    • s’engager dans une pratique professionnelle selon une approche universitaire fondée (d’un point de vue théorique et méthodologique) caractérisée par une prise de distance critique et dotée d’une réelle capacité à peser sur l’évolution de son l’environnement ;
    • intégrer une logique d’auto-évaluation, d’apprentissage et de développement continu indispensable pour évoluer positivement dans son environnement professionnel.

Dans le cadre de la finalité didactique, les étudiants auront appris à mobiliser les compétences nécessaires pour entamer efficacement le métier d’enseignant du cycle supérieur de l’enseignement secondaire dans le domaine des sciences économiques et sociales, et pouvoir y évoluer positivement :

  • intervenir en contexte scolaire, en partenariat avec différents acteurs ;
  • enseigner en situations authentiques et variées ;
  • exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu.

 

Évaluation

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de ces dernières.

De manière générale, les évaluations consistent en des examens écrits ou oraux et la réalisation d’un travail personnalisé.

Dans le cadre des séminaires, l’évaluation se base sur la rédaction et la présentation orale d’un travail personnel ou de groupe.

Les stages sont quant à eux évalués par les maîtres de stage et par l’évaluation d’un rapport de stage écrit.

Finalement, le mémoire est évalué par un jury sur base d’un document écrit et de sa présentation orale, dans sa version intermédiaire et finale.

 

Profil d'enseignement

 

Les métiers des économistes

Entre stratégie, conseil et décision 

En tant qu’économistes, vous abordez avec nuance les réalités complexes des entreprises, des institutions et de la société et vous proposez des modèles économiques adaptés à leurs nouveaux modes d’organisation. 

Vous coopérez avec des spécialistes d’autres disciplines et vous maîtrisez la communication multilingue et la dimension internationale de vos projets. 

Sensibles aux dimensions humaines et éthiques des questions économiques et sociales, vous mesurez les interdépendances entre les décisions de multiples acteurs et vous développez des possibilités de coopération. 

Quelques exemples de métiers 

En tant que jeunes diplômés, vous êtes souvent insérés dans la gestion d’un projet. En solo ou en équipe, vous fournissez des analyses ou proposez des actions pour atteindre un objectif donné, dans un horizon de temps fixé, avec des moyens disponibles ou dont vous organisez la mobilisation. Votre excellent esprit d’analyse, votre sens de la communication, votre connaissance des langues étrangères, votre ouverture internationale et surtout votre envie d’apprendre constituent 
également des atouts importants pour de nombreux métiers. 

La finance 

Le secteur financier (banques, assurances, administration…) est le premier employeur pour nos diplômés. Toute entreprise, de la PME familiale à la multinationale, doit avoir des indicateurs financiers fiables, pour élaborer des budgets et des plans réalistes. L’éventail des métiers ouverts aux passionnés des chiffres est large : 

  • l’analyse financière : dissection des bilans, évaluation des crédits, conseil aux investisseurs ; 
  • le conseil clientèle dans un organisme de crédit ; 
  • l’audit interne : vérification des procédures internes de bonne gouvernance et de génération des états financiers fiables ; 
  • l’audit externe : vérification de la qualité et de l’exactitude de l’information financière fournie ; 
  • le risk management : l’évaluation et la modélisation de l’ensemble des risques susceptibles de peser sur une organisation ; 
  • la comptabilité de fonds : calcul quotidien de la valeur d’inventaire de plusieurs fonds d’investissement ; 
  • etc.. 

Le commerce et la distribution 

Négocier, obtenir les meilleurs prix, prospecter de nouveaux fournisseurs, suivre le développement d’un nouvel emballage, optimiser l’acheminement des produits vers la clientèle… autant de missions à responsabilités ayant trait à la vente et à la distribution. À côté des entreprises à vocation strictement commerciale comme la grande distribution, les industries et certaines sociétés de service offrent également de nombreuses possibilités de carrière dans le domaine des achats, du marketing et de la logistique. 

L’analyse socio-économique et la décision politique 

Dans les administrations publiques, dans le monde non marchand, au sein des mutualités ou des partis politiques, dans des organisations syndicales, des organismes d’aide au développement ou des fédérations d’entreprises, etc., les diplômés en économie observent et analysent la situation socio-économique. En émettant avis et conseils, ils participent à la mise en place et au fonctionnement des politiques et de la législation. 

La recherche et l’enseignement 

Certains diplômés poursuivent une activité de recherche en Belgique ou à l’étranger. Ils réalisent un doctorat ou participent à un programme de recherche. Plusieurs anciens transmettent leur savoir dans l’enseignement secondaire, supérieur et de formation continue. 

L’aide à la recherche d’emploi 

La Cellule emploi accompagne les étudiants de dernière année de master et les jeunes diplômés dans leur parcours professionnel, via plusieurs services : diffusion d’offres d’emploi et de stage, entretiens d’orientation, ateliers sur les thématiques liées à l’insertion professionnelle, information et documentation sur le monde du travail.