L'Université de Namur codiplôme le master 120 en sciences économiques, orientation générale, à finalité didactique avec l'Université catholique de Louvain.

Le programme complet est disponible sur le site de l'Université catholique de Louvain.

Pour toute inscription au master, veuillez contacter l'Université catholique de Louvain.

L'Université de Namur participe aux enseignements suivants :

Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier
Tout replier
Tout déplier

Conditions d'admission

Les conditions d'admission à ce master codiplômé entre l'UNamur et l'UCLouvain sont décrites sur le site de l'UCLouvain.

Description

Le master 120 en sciences économiques, coorganisé par l’UNamur et l’UCLouvain, assure aux étudiant·es la diplomation des deux universités.

Cette collaboration offre un très large éventail d’options et d’unités d’enseignement (UE) au choix représentatives des domaines d’application de l’économie et des secteurs dans lesquels les étudiant·es peuvent s’insérer professionnellement. Il est possible de suivre l’ensemble du programme à Namur, mais pour limiter les déplacements, si les étudiant·es choisissent une option à LLN, les 3 cours de chaque option sont donnés le même jour.

Options :

  • Macroéconomie : cycles et conjoncture (à LLN) : cette option permet aux étudiant·es d’orienter leur carrière professionnelle dans les services d’analyse économique en banques privées, banques centrales et institutions internationales. Les étudiant·es apprennent à :
    • fournir un discours structuré et précis concernant les mécanismes qui régissent les fluctuations de court terme ;
    • construire et analyser les résultats d’un modèle empirique décrivant les fluctuations des grands agrégats macroéconomiques ;
    • faire une analyse pointue de la situation conjoncturelle d’un pays, proposer et interpréter un modèle de prévision.
       
  • Macroéconomie : politiques structurelles (à Namur) : cette option sensibilise les étudiant·es aux effets attendus des décisions de politique économique. L’accent porte sur les agrégats macroéconomiques et sur les effets d’incitation des dispositifs publics sur les décisions privées. Les étudiant·es apprennent à :
    • expliquer/anticiper les conséquences macroéconomiques des imperfections de marché ;
    • identifier et quantifier les effets macroéconomiques attendus des décisions de politique économique ;
    • définir une stratégie face à une situation macroéconomique donnée (crise, déficit...) ;
    • comprendre la manière dont la politique fiscale affecte les décisions d’investissement des firmes.
       
  • Finance : markets (à Namur) : cette option étudie l’origine et la mesure des risques dans la volatilité des marchés, les effets de levier, la durée des engagements et des relations d’information asymétrique. Elle examine les moyens de diversification, de couverture et de mutualisation des risques selon les situations et les acteurs. Elle étudie le rôle de production d’information des marchés et des intermédiaires financiers. Les étudiant·es apprennent à gérer des risques financiers, tant au niveau d’une entreprise qu’au niveau d’une banque ou d’un portefeuille.
     
  • Finance : monnaie (à LLN) : cette option initie les étudiant·es aux aspects macroéconomiques du rôle de la monnaie, des marchés financiers et des changes. Elle permet aux étudiant·es, à travers une exploration des théories importantes, d’applications empiriques et d’études de cas, de mieux comprendre les problèmes monétaires et financiers actuels dans leur dimension à la fois nationale et internationale. Les étudiant·es apprennent à comprendre et analyser de façon rigoureuse un large éventail de phénomènes macroéconomiques, d’ordre monétaire et financier.
     
  • Development : poverty and institutions (à Namur) : cette option étudie les questions de pauvreté, d’inégalité, d’imperfections des marchés ; elle identifie le rôle des institutions et analyse les transformations environnementales. Les étudiant·es apprennent à développer les compétences nécessaires pour analyser et concevoir des solutions innovantes et réalistes pour des challenges très variés.
     
  • Développement : croissance et globalisation/Development : growth and globalization (à LLN) : cette option fournit aux étudiant·es les principaux éléments d’analyse théorique et empirique nécessaires à la compréhension d’un processus de croissance et de développement en longue période. L’option comprend une mise en perspective historique des théories du développement ainsi qu’une analyse des enjeux macroéconomiques découlant de la globalisation du fonctionnement des économies. Les étudiant·es apprennent à mobiliser de manière critique les théories économiques de la croissance et la macroéconomie du développement ainsi que les outils comptables et statistiques pour comprendre et analyser les faits saillants de la croissance et du développement économique contemporains.
     
  • Economics of public intervention (à Namur) : pour comprendre comment une politique économique est décidée, quels objectifs elle tente de poursuivre et quelle évaluation on peut faire de cette intervention publique. Les étudiant·es apprennent à :
    • comprendre les finalités de l’intervention publique, identifier quand l’État doit intervenir et quand il vaut mieux laisser faire les marchés ;
    • connaître les modes d’élaboration des politiques publiques concrètes dans des démocraties modernes ;
    • comprendre et contribuer à la modernisation des méthodes de management du secteur public.
       
  • Économie du travail et des ressources humaines/Labour and human resource economics (à LLN) : pour comprendre le fonctionnement du marché du travail, le chômage et les politiques de ressources humaines des entreprises. Cette option prépare les étudiant·es à occuper des postes du privé ou du public où une bonne compréhension du marché du travail et des questions connexes est nécessaire (entreprises, conseil en gestion des ressources humaines, partenaires sociaux, départements de recherche des différents organismes privés et publics, instituts de statistiques...). Les étudiant·es apprennent à :
    • développer une bonne connaissance de faits stylisés et une capacité à utiliser de façon critique les statistiques officielles ;
    • se familiariser avec les techniques actuelles utilisées en économie empirique pour analyser les relations causales et une aptitude à combiner théories et données dans le traitement de questions plus politiques concernant l’emploi (cause du chômage ou des inégalités des revenus) ;
    • formuler des recommandations de politique de l’emploi fondées sur la connaissance et l’analyse.
       
  • Économie et société (à LLN) : pour réaliser une analyse économique en dialogue avec d’autres sciences sociales à travers divers thèmes : les politiques sociales, les mécanismes redistributifs, le secteur non marchand... Les étudiant·es apprennent à :
    • analyser la diversité des institutions et des organisations composant nos économies ;
    • fournir un regard pluridisciplinaire sur les faits économiques ;
    • intégrer ses analyses dans des contextes sociopolitiques ;
    • travailler avec des spécialistes d’autres disciplines.
       
  • Firms’strategies (à LLN) : pour comprendre les spécificités des marchés de l’innovation, les caractéristiques des industries de réseau, les stratégies d’intégration et de différenciation, les objectifs de la politique de concurrence. Les étudiant·es apprennent à :
    • comprendre les spécificités des marchés de l’innovation et de l’information et les conséquences sur les stratégies des entreprises et sur les politiques publiques ;
    • analyser des cas d’anticoncurrence potentiels et établir un argumentaire en utilisant les modèles d’organisation industrielle ;
    • expliquer la logique de la réglementation de l’industrie et ses conséquences possibles ;
    • produire des analyses empiriques d’une industrie utilisant ces modèles et outils économétriques.
       
  • International economics (à LLN) : pour comprendre les politiques commerciales, la libéralisation du commerce, l’intégration économique ; pour identifier les gagnant·es et les perdant·es du commerce international ; pour examiner les déterminants de la localisation des firmes et l’intérêt des clusters. Les étudiant·es apprennent à :
    • approfondir leur connaissance des faits relatifs au commerce international et au rôle et au fonctionnement de l’Organisation Mondiale du Commerce et des négociations commerciales multilatérales (Uruguay, Doha...) ;
    • comprendre le rôle des politiques commerciales et fiscales et les aspects stratégiques impliqués dans une économie mondiale ;
    • développer leur compréhension des facteurs déterminants (ex. : forces d’agglomération) du PIB au niveau interrégional et international et les disparités de croissance ;

En choisissant la finalité didactique, les étudiant·es privilégient une formation orientée vers la carrière d’enseignant·e ; de formatrice ou de formateur dans le domaine des sciences économiques et sociales pour initier et intéresser un jeune public au raisonnement économique.

Le programme se complète par un choix d’UE en économie, langues, statistiques et par la réalisation d’un mémoire.

Mobilité et ouverture internationale

Le master en sciences économiques a pour objectif de former des économistes ouvert·es sur le monde et habitué·es aux contacts internationaux.

Les étudiant·es disposent de nombreuses opportunités d’expériences internationales :

  1. Cursus en anglais

Par un choix adéquat de leurs options, les étudiant·es peuvent suivre leur cursus majoritairement en anglais. Cette possibilité permet d’accueillir les étudiantes et étudiants étrangers et permet aux étudiant·es belges d’acquérir une excellente maîtrise de l’anglais professionnel, dans un milieu étudiant international. Les étudiant·es ont également la possibilité de choisir 2 UE de langue dans leur programme.

  1. Collaboration avec la KULeuven

La collaboration avec la KULeuven permet une offre d’UE (toutes en anglais) dans un nombre important de domaines de l’économie.

Méthodes d'enseignement

Séminaires, études de cas, rencontres de professionnel·les, travaux de groupe, stage en Belgique... tout est mis en œuvre pour assurer le développement de l’expertise des étudiant·es, consolider leur capacité à faire le lien entre la théorie et la pratique et les entraîner à expliquer et à communiquer leurs analyses à divers publics.

Conscient·es de la responsabilité propre à leur future profession, les étudiant·es intègrent une attitude d’actrices et acteurs universitaires critiques, capables de prendre des décisions en toute autonomie et de les assumer.

Polyvalent·es dans leur expertise, et plus spécifiquement sur le plan méthodologique, ils sont capables de questionner, d’enrichir et de faire évoluer les contenus, les processus et les finalités des pratiques professionnelles et de porter un regard critique sur les innovations issues de la recherche et susceptibles d’éclairer les pratiques professionnelles.

Ils intègrent une logique de développement continu qui leur permet d’être des professionnels faisant preuve d’expertise, de polyvalence, capables de s’adapter et d’évoluer positivement dans leur environnement social et professionnel.

Finalités et objectifs

Au terme de la formation de master 120 en sciences économiques, les étudiant·es seront capables de :

  • développer un raisonnement économique : développer une analyse économique précise de questions/problèmes concrets et souvent complexes, en mettant en œuvre une démarche scientifique rigoureuse et en mobilisant des compétences analytiques spécifiques :
    • identifier la ou les questions pertinentes et synthétiser avec discernement les éléments essentiels à leur compréhension ;
    • identifier et justifier ce qui rend un modèle utile et dans quel contexte l’utiliser, notamment en identifiant le rôle des hypothèses ;
    • identifier et justifier, en regard de problèmes concrets et de leurs spécificités, les méthodes d’analyse pertinentes ;
    • mener un raisonnement analytique clair et rigoureux ;
    • identifier et justifier les méthodes empiriques pertinentes pour évaluer et étudier des questions théoriques et/ou pratiques ;
    • collecter et sélectionner les données pertinentes, en apprécier les limites et mener une analyse statistique appropriée ;
    • interpréter les résultats de l’analyse statistique, expliquer les problèmes et limites statistiques sous-jacents et développer des conclusions pertinentes par rapport aux questions étudiées ;
    • maîtriser et mobiliser, de manière critique, des outils provenant d’une pluralité de courants en sciences économiques et interroger les hypothèses et la normativité qui leur sont sous-jacents ;
       
  • agir comme « problem solver » : penser, analyser et résoudre un problème socio-économique concret et complexe de manière pertinente, critique et innovante selon une approche ancrée dans le raisonnement économique et en interaction avec d’autres disciplines des sciences humaines, en faisant preuve d’autonomie intellectuelle et méthodologique :
    • identifier et prendre en considération les interactions entre les analyses économiques et les analyses d’autres sciences humaines et sociales et y exercer un regard critique ;
    • développer un regard critique et spécifiquement en distinguant les aspects positifs et normatifs de l’économie ;
    • proposer une manière originale, ancrée dans le raisonnement économique, de penser et résoudre un problème économique et social ;
    • faire preuve d’une capacité à utiliser les outils de l’économie de manière innovante ;
    • penser, analyser et résoudre un problème socio-économique concret et complexe avec un angle de vision global : « Helicopter view and Strategic Thinking » ;
    • développer une vision critique des enjeux économiques du XXIe siècle et contribuer positivement au développement de la société, dans ses différentes dimensions ;
       
  • mobiliser des connaissances spécialisées dans au moins deux domaines de l’économie : maîtriser et mobiliser de manière critique un corpus de savoirs et de compétences spécialisés dans au moins deux domaines de l’économie afin de pouvoir agir avec expertise dans ces domaines (en fonction des options de spécialisation choisies) ;
     
  • exercer des compétences communicationnelles et relationnelles : communiquer en français et en anglais, de manière professionnelle, tant à l’oral qu’à l’écrit, en s’adaptant à ses interlocutrices et interlocuteurs et au contexte et interagir et collaborer de manière respectueuse et constructive avec les différent·es actrices et acteurs impliqués dans une situation donnée :
    • communiquer par écrit de façon claire et structurée selon les standards de communication spécifiques au contexte et en adaptant sa communication (contenu et forme) au public visé et aux intentions poursuivies ;
    • faire valoir ses arguments de manière pertinente dans un langage technique ou vulgarisé, en fonction des interlocutrices et interlocuteurs visés ;
    • s’intégrer et collaborer efficacement au sein d’une équipe et avec différent·es actrices et acteurs impliqués dans une situation donnée (dans des contextes d’apprentissage, professionnels [stage] et/ou international) ;
    • en anglais, communiquer à l’oral et à l’écrit de façon claire, cohérente, argumentée, nuancée et précise et avec aisance sur des sujets d’ordre général ou relatifs au domaine de l’économie, en s’adaptant aux interlocutrices et interlocuteurs et au contexte ;
       
  • agir dans un environnement professionnel international en tant qu’économistes universitaires, selon une approche scientifiquement fondée, en actrices et acteurs critiques et responsables et en ayant intégré une logique de développement continu :
    • s’adapter à des contextes et situations divers et complexes et y agir avec pertinence, dans un monde professionnel exigeant et mouvant ;
    • évoluer dans un environnement international et multiculturel, dont l’anglais est la langue véhiculaire ;
    • mobiliser ses compétences d’économiste et s’engager, décider et agir de manière autonome et responsable pour assurer des rôles d’analyste, de conseillère ou conseiller ou de manager pour une entreprise, une association ou un organisme public ;
    • s’engager dans une pratique professionnelle selon une approche universitaire fondée (d’un point de vue théorique et méthodologique) caractérisée par une prise de distance critique et dotée d’une réelle capacité à peser sur l’évolution de son l’environnement ;
    • intégrer une logique d’auto-évaluation, d’apprentissage et de développement continu indispensable pour évoluer positivement dans son environnement professionnel.

Dans le cadre de la finalité didactique, les étudiant·es auront appris à mobiliser les compétences nécessaires pour entamer efficacement le métier d’enseignant·e du cycle supérieur de l’enseignement secondaire dans le domaine des sciences économiques et sociales, et pouvoir y évoluer positivement :

  • intervenir en contexte scolaire, en partenariat avec différent·es actrices et acteurs ;
  • enseigner en situations authentiques et variées ;
  • exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu.

Évaluation

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de ces dernières.

De manière générale, les évaluations consistent en des examens écrits ou oraux et la réalisation d’un travail personnalisé.

Dans le cadre des séminaires, l’évaluation se base sur la rédaction et la présentation orale d’un travail personnel ou de groupe.

Les stages sont quant à eux évalués par les maîtres de stage et par l’évaluation d’un rapport de stage écrit.

Finalement, le mémoire est évalué par un jury sur base d’un document écrit et de sa présentation orale, dans sa version intermédiaire et finale.

Profil d'enseignement