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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3);
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4);
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.
Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

La formation de bachelier en langues et lettres françaises et romanes repose sur deux approches complémentaires : l’étude de la langue et l’étude de la littérature.

En linguistique, les étudiant·es apprennent à décrire la langue française, mais aussi italienne ou espa­gnole, dans ses différents aspects (phonologie, morphosyntaxe, sémantique) et à comprendre comment ces langues ont pris forme au cours de l’histoire pour atteindre leur état actuel.

En littérature, les étudiantes et étudiants découvrent comment la langue permet aux cultures de se définir et de fonctionner à travers la littérature. Ils sont initiés à l’analyse de textes, à l’histoire des thé­matiques et des genres littéraires, à la philologie et à l’étude des auteurs français (mais aussi italiens ou espagnols) contemporains, modernes et médiévaux.

Ces unités d’enseignement (UE) visent à former un esprit critique capable de structurer et d’interpréter des infor­mations textuelles, historiques et culturelles dans une perspective cohérente.

La philosophie, l’histoire et l’histoire de l’art complètent la formation.

Mobilité et ouverture internationale

Grâce aux UE de langues, les étudiant·es améliorent leur niveau d’italien ou d’espagnol tout au long de leur formation.
Si leur maîtrise est suffisante, ils ont la possibilité d’étudier 4 mois en Italie (Universités de Padoue, de Sienne et de Pérouse), en Espagne (Universités de Saint-Jacques de Compostelle, de Cadix et de Cáceres) ou en Argentine.

Les étudiant·es ont également la possibilité d’effectuer un séjour dans une université belge néerlandophone, à Gand ou à Anvers.

Aide à la réussite

  • Passeport pour le bac : « compréhension en profondeur » et test de « maîtrise de la langue française »

En début de bloc 1, les étudiant·es sont invité·es à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignant·es et par rapport aux autres étudiant·es. Sur base des résultats, les étudiant·es peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

Le test de langue, propre à la Faculté de Philosophie et Lettres, vise un diagnostic des compétences orthographique, syntaxique, lexicale et logique (articulateurs). Sur la base de leurs résultats, les étudiant·es peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiant·es doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant ses propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

La Cellule d’Appui Pédagogique (CAP) de la faculté propose aux étudiant·es des séances hebdomadaires consacrées à ces différents aspects, organise des entretiens-bilans individuels après les tests de novembre et les sessions d’examens et est à la disposition des étudiants pour des suivis plus personnalisés en langue française, notamment.

Le Service de Pédagogie Universitaire de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année. À différents moments, il intervient directement dans les séances d’accompagnement pédagogique organisées par la CAP pour les techniques de synthèse, la mémorisation et la gestion du temps.

Méthodes d'enseignement

Théorie, travaux pratiques, séminaires, travaux de groupe... tout est mis en œuvre pour que les étudiant·es maîtrisent la langue, son histoire et sa culture.

Afin de favoriser l’assimilation des matières vues pour chaque langue et littérature, les UE théoriques sont accompagnées d’heures de séances pratiques en petits groupes : exercices de grammaire et de conversation, exercices au laboratoire de langues...

L’histoire littéraire est illustrée à travers des romans, des pièces de théâtre et des nouvelles sous forme de conversations en groupes et d’analyses personnelles.

Par des travaux réguliers et variés en analyse linguistique et en littérature, les étudiant·es s’habituent à définir avec rigueur et finesse les principaux mécanismes de la langue comme les diverses ressources d’un texte.

Ils clôturent leur programme de bachelier par un travail d’analyse dans une matière de la formation. La réalisation de ce travail constitue l’une des dernières étapes du développement de son autonomie.

Finalités et objectifs

  • Formation générale

S’initier aux savoirs, concepts et méthodes de différentes sciences humaines : la philosophie, la psychologie, l’histoire, l’histoire de l’art et archéologie, les sciences religieuses.

  • Formation spécifique
    • langue française : maîtriser les compétences langagières en français, et notamment les compétences propres aux exigences spécifiques des discours universitaires (posture énonciative, précision de la formulation, rigueur de la démonstration, gestion de la polyphonie et des citations, etc.) ;
    • histoire de la langue française et linguistique française : mobiliser, avec discernement et sens critique, différentes connaissances historiques et divers cadres théoriques en vue d’analyser des objets linguistiques anciens et contemporains ;
    • linguistique générale : développer une attitude intellectuelle devant des faits de langue et, plus généralement, de culture ;
    • histoire littéraire : s’approprier (mémoriser et maîtriser) l’histoire des littératures (principalement francophones) en vue de mieux comprendre les spécificités des œuvres littéraires ;
    • théorie de la littérature et critique littéraire : mobiliser, avec discernement et sens critique, différents cadres théoriques en vue d’analyser avec finesse et rigueur des objets littéraires d’époques variées ;
    • langue et littérature latines : maîtriser des connaissances touchant à la langue, à la littérature et à la culture latines en vue de comprendre en profondeur des textes latins ;
    • langues et linguistique romanes : s’approprier (mémoriser et maîtriser) des connaissances touchant à la langue et à la linguistique d’une deuxième langue romane (italien ou espagnol) en vue de comprendre et produire des énoncés oraux et écrits dans cette langue ;
    • littératures romanes : s’approprier (mémoriser et maîtriser) des connaissances touchant à la littérature et la culture italiennes ou hispaniques en vue d’acquérir un cadre culturel de référence
    • outils et méthodes de recherche : acquérir des outils et des méthodes de recherche bibliographique et d’établissement de textes dans les domaines des études littéraires et de la linguistique.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés début novembre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiant·es. Les étudiant·es peuvent faire le point sur leurs connaissances, mesurer les exigences de leurs futur·es examinatrices et examinateurs et apprécier la valeur de leur méthode de travail.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiantes et étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés et de certaines unités d’enseignement de langue, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens. Cette première session se poursuit en juin (sur les matières non présentées en janvier) et en août-septembre a lieu la seconde session d’examens.

  • Les unités d’enseignement techniques

Tout au long de la formation, la vérification des connaissances issues des unités d’enseignement techniques est presque continuelle ; elle repose avant tout sur des travaux personnels organisés durant l’année.