Lettres Romane

Votre formation de bachelier repose sur deux approches complémentaires : l’étude de la langue et l’étude de la littérature. 

En linguistique, vous apprenez à décrire la langue française, mais aussi italienne ou espagnole, dans ses différents aspects (phonologie, morphosyntaxe, sémantique) et à comprendre comment ces langues ont pris forme au cours de l’histoire pour atteindre leur état actuel. 

En littérature, vous découvrez comment la langue permet aux cultures de se définir et de fonctionner à travers la littérature. Vous êtes initiés à l’analyse de textes, à l’histoire des thématiques et des genres littéraires, à la philologie et à l’étude des auteurs français (mais aussi italiens ou espagnols) contemporains, modernes et médiévaux. 

Ces cours visent à former un esprit critique capable de structurer et d’interpréter des informations textuelles, historiques et culturelles dans une perspective cohérente. 

La philosophie, l’histoire et l’histoire de l’art complètent votre formation.

aides à la réussite-art

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous aimez la langue française et la littérature ;  
  • vous êtes capables de rigueur et de précision pour analyser un texte ;  
  • vous disposez d’une excellente maîtrise du français, notamment de l’orthographe.  

Méthodes d’enseignement

Cours, travaux pratiques, séminaires, travaux de groupe... tout est mis en œuvre pour que vous maitrisiez la langue, son histoire et sa culture. 

Afin de favoriser l’assimilation des matières vues pour chaque langue et littérature, les cours théoriques sont accompagnés d’heures de séances pratiques en petits groupes. 

L’histoire littéraire est illustrée à travers des romans, des pièces de théâtre et des nouvelles sous forme de conversations en groupes et d’analyses personnelles. 

Par des travaux réguliers et variés en analyse linguistique et en littérature, vous vous habituez à définir avec rigueur et finesse les principaux mécanismes de la langue comme les diverses ressources d’un texte. 

Vous clôturez votre programme de bachelier par un travail d’analyse dans une matière de la formation. La réalisation de ce travail constitue l’une des dernières étapes du développement de votre autonomie. 

Vous aimez écrire ?

Pour affiner vos qualités d'écriture, l'UNamur vous propose, en plus des exercices de pratique du français écrit et de l'écrit scientifique, des cours optionnels de création littéraire. 
Ces cours sont organisés sous forme d'ateliers où un apport théorique et des exercices ciblés viennent nourrir votre pratique créative pour vous permettre d'appréhender la littérature "de l'intérieur". 

Expérimentez la vie à l’étranger – un Erasmus en bachelier

Grâce aux cours de langues, votre niveau d’italien ou d’espagnol s’améliore tout au long de votre formation. Si votre maîtrise est suffisante, vous avez la possibilité d’étudier 4 mois en Italie (Universités de Padoue, de Sienne et de Pérouse), en Espagne (Universités de Saint-Jacques de Compostelle, de Cadix et de Cáceres) en Argentine, à Chypre ou encore à La Réunion. 
Vous avez également la possibilité d'effectuer un séjour dans une université belge néerlandophone, à Gand ou à Anvers. 

Témoignage

Plus de portraits
En choisissant l’Italien, j’ai eu l’opportunité d’aller étudier à l’Université de Sienne durant 4 mois. Cette expérience était extraordinaire : j’ai sensiblement amélioré mon niveau d’Italien et j’ai adopté une nouvelle perception de la vie, non seulement en termes d’approche de certains cours, mais aussi en termes d’ouverture vers de nouveaux horizons, d’expérience de vie, de coutumes et de cultures
Marine, diplômée
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Aides à la réussite

Pour vous aider à les relever, l’UNamur vous accompagne dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée… Découvrez les dispositifs mis en place pour votre formation. 

Après le bachelier : le master

Le bachelier en langues et lettres françaises et romanes donne accès automatiquement, en Communauté française, au master en langues et lettres françaises et romanes. 

Au cours de ce deuxième cycle, vous optez pour un master qui vous prépare plus spécifiquement à l’enseignement (master en enseignement), à la recherche (finalité approfondie) ou à une autre spécialisation professionnelle dans le domaine du livre, de l’édition, de l’informatique et de la linguistique, de l’enseignement du français comme langue étrangère, du journalisme, etc. 

Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2024.
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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3);
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4);
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.
Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

La formation de bachelier en langues et lettres françaises et romanes repose sur deux approches complémentaires : l’étude de la langue et l’étude de la littérature.

En linguistique, les étudiants apprennent à décrire la langue française, mais aussi italienne ou espa­gnole, dans ses différents aspects (phonologie, morphosyntaxe, sémantique) et à comprendre comment ces langues ont pris forme au cours de l’histoire pour atteindre leur état actuel.

En littérature, les étudiants découvrent comment la langue permet aux cultures de se définir et de fonctionner à travers la littérature. Ils sont initiés à l’analyse de textes, à l’histoire des thématiques et des genres littéraires, à la philologie et à l’étude des auteurs français (mais aussi italiens ou espagnols) contemporains, modernes et médiévaux.

Ces unités d’enseignement (UE) visent à former un esprit critique capable de structurer et d’interpréter des infor­mations textuelles, historiques et culturelles dans une perspective cohérente.

La philosophie, l’histoire et l’histoire de l’art complètent la formation.

 

Mobilité et ouverture internationale

Grâce aux UE de langues, les étudiants améliorent leur niveau d’italien ou d’espagnol tout au long de leur formation.
Si leur maîtrise est suffisante, ils ont la possibilité d’étudier 4 mois en Italie (Universités de Padoue, de Sienne et de Pérouse), en Espagne (Universités de Saint-Jacques de Compostelle, de Cadix et de Cáceres) ou en Argentine.

Les étudiants ont également la possibilité d’effectuer un séjour dans une université belge néerlandophone, à Gand ou à Anvers.

 

Aide à la réussite

  • Passeport pour le bac : « compréhension en profondeur » et test de « maîtrise de la langue française »

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport pour le bac » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants, en l’occurrence en compétences de lecture d’un texte de niveau soutenu. Sur la base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes développées dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel et qui ne sont pas explicitement enseignées dans le cadre des cours.

Le test de langue, propre à la Faculté de Philosophie et Lettres, vise un diagnostic des compétences orthographique, syntaxique, lexicale et logique (articulateurs). Sur la base de leurs résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc constituer des outils d’étude adéquats. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

La Cellule d’Appui Pédagogique (CAP) de la faculté propose aux étudiants des séances hebdomadaires consacrées à ces différents aspects, organise des entretiens-bilans individuels après les tests de novembre et les sessions d’examens et est à la disposition des étudiants pour des suivis plus personnalisés en langue française, notamment.

La Cellule interfacultaire d’appui pédagogique (CIAP) de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année. À différents moments, il intervient directement dans les séances d’accompagnement pédagogique organisées par la CAP pour les techniques de mémorisation et la gestion du temps et du stress. 

Enfin, à la veille du premier blocus, les étudiants peuvent participer à une séance d’échange et de conseil avec des étudiants de 2e ou 3e année sous la supervision de la Cellule d’Appui Pédagogique.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, travaux pratiques, séminaires, travaux de groupe... tout est mis en œuvre pour que les étudiants maîtrisent la langue, son histoire et sa culture.

Afin de favoriser l’assimilation des matières vues pour chaque langue et littérature, les UE théoriques sont accompagnées d’heures de séances pratiques en petits groupes.

L’histoire littéraire est illustrée à travers des romans, des pièces de théâtre et des nouvelles sous forme de conversations en groupes et d’analyses personnelles.

Par des travaux réguliers et variés en analyse linguistique et en littérature, les étudiants s’habituent à définir avec rigueur et finesse les principaux mécanismes de la langue comme les diverses ressources d’un texte.

Ils clôturent leur programme de bachelier par un travail d’analyse dans une matière de la formation. La réalisation de ce travail constitue l’une des dernières étapes du développement de leur autonomie.

 

Finalités et objectifs

  • Formation générale

S’initier aux savoirs, concepts et méthodes de différentes sciences humaines : la philosophie, la psychologie, l’histoire, l’histoire de l’art et archéologie, les sciences religieuses.

  • Formation spécifique
  • langue française : maîtriser les compétences langagières en français, et notamment les compétences propres aux exigences spécifiques des discours universitaires (posture énonciative, précision de la formulation, rigueur de la démonstration, gestion de la polyphonie et des citations, etc.) ;
  • histoire de la langue française et linguistique française : mobiliser, avec discernement et sens critique, différentes connaissances historiques et divers cadres théoriques en vue d’analyser des objets linguistiques anciens et contemporains ;
  • linguistique générale : développer une attitude intellectuelle devant des faits de langue et, plus généralement, de culture ;
  • histoire littéraire : s’approprier (mémoriser et maîtriser) l’histoire des littératures (principalement francophones) en vue de mieux comprendre les spécificités des œuvres littéraires ;
  • théorie de la littérature et critique littéraire : mobiliser, avec discernement et sens critique, différents cadres théoriques en vue d’analyser avec finesse et rigueur des objets littéraires d’époques variées ;
  • langue et littérature latines : maîtriser des connaissances touchant à la langue, à la littérature et à la culture latines en vue de comprendre en profondeur des textes latins ;
  • langues et linguistique romanes : s’approprier (mémoriser et maîtriser) des connaissances touchant à la langue et à la linguistique d’une deuxième langue romane (italien ou espagnol) en vue de comprendre et produire des énoncés oraux et écrits dans cette langue ;
  • littératures romanes : s’approprier (mémoriser et maîtriser) des connaissances touchant à la littérature et la culture italiennes ou hispaniques en vue d’acquérir un cadre culturel de référence
  • outils et méthodes de recherche : acquérir des outils et des méthodes de recherche bibliographique et d’établissement de textes dans les domaines des études littéraires et de la linguistique.

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés début novembre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiants. Les étudiants peuvent faire le point sur leurs connaissances, mesurer les exigences de leurs futurs examinateurs et apprécier la valeur de leur méthode de travail.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiants pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés et de certaines unités d’enseignement de langue, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens. Cette première session se poursuit en juin (sur les matières non présentées en janvier) et en août-septembre a lieu la seconde session d’examens.

  • Les unités d’enseignement techniques

Tout au long de la formation, la vérification des connaissances issues des unités d’enseignement techniques est presque continuelle ; elle repose avant tout sur des travaux personnels organisés durant l’année.

 

Les métiers des romanistes

Même si les diplômés en langues et lettres françaises et romanes se destinent très souvent au métier de professeurs de français, ils peuvent valoriser leurs compétences dans bien d’autres domaines professionnels, parfois inattendus. 

Enseignement et formation 

Un grand nombre de romanistes partagent leur expertise et leur passion pour la langue et la littérature françaises avec des élèves de l’enseignement secondaire. Mais les romanistes interviennent également dans d’autres contextes de formation face à des publics variés : ils deviennent par exemple professeurs de français langue étrangère, d’espagnol ou d’italien, formateurs en communication ou en alphabétisation. On les retrouve dans les Hautes Écoles, dans des centres de langues privés, dans des organismes de formation continuée, dans des associations actives en insertion socio-professionnelle ou parfois à l’intérieur de certaines grandes entreprises. 

Dans le cadre d’accords bilatéraux conclus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le WBI (Wallonie-Bruxelles International, l’administration publique chargée des relations internationales) coordonne un réseau de formateurs en français dans plusieurs pays européens et même en Louisiane. Des dizaines de jeunes romanistes passent ainsi quelques années à l’étranger comme lecteurs et lectrices de langue et littérature françaises dans une université ou une école de traducteurs-interprètes, comme formateurs en lycée bilingue, ou encore comme assistants de langue française dans une école secondaire et contribuent à y promouvoir la culture française de Belgique au sens large (littérature, histoire, système institutionnel…). 

Monde culturel 

Tout l’éventail des métiers du livre s’offre aux romanistes, depuis la correction d’épreuves jusqu’à la direction de maison d’édition, en passant par la promotion ou la traduction littéraire. Ces professions s’exercent au sein de maisons d’édition, en bibliothèque, en librairie, en centre de documentation ou comme indépendant. Grâce à leur formation ouverte sur les grands courants artistiques, quelques romanistes gèrent des projets culturels dans des institutions comme les Maisons de la culture, les théâtres… 

Ma mission est d’amener le jeune public à l’Opéra royal de Wallonie, une fonction dans laquelle je valorise mon expérience antérieure d’enseignant. J’organise des ateliers et des visites pour les enfants, je prépare des fiches pédagogiques à l’attention des professeurs, j’assure la promotion de nos activités… J’apprécie de garder le lien avec les œuvres culturelles depuis mes études en romanes. 

Florent

Je travaille depuis plusieurs années dans une maison d’édition scientifique internationale. Comme chargée de production, j’étais responsable du parcours entre le manuscrit reçu et son impression. Aujourd’hui, je dirige notre siège bruxellois. À côté de la gestion de l’entreprise au sens strict, je cherche de nouveaux projets et je crée et développe des collections. Être éditeur ne se résume pas à la lecture des manuscrits. La vue photographique est privilégiée la plupart du temps car le texte est appréhendé comme un objet à traiter, à finaliser, à publier… Pouvoir conjuguer le contact social avec des activités de gestion tout en travaillant sur le texte, bref, participer à la mise en place d’un projet éditorial est passionnant. 

Emilie

Médias et communication

Une ouverture au monde socio-économique ou une spécialisation dans un domaine culturel particulier peuvent permettre aux romanistes de mettre leurs compétences au service des médias (télévision, presse écrite…). Bon nombre de nos diplômés sont aujourd’hui journalistes, critiques littéraires, rédacteurs dans des journaux d’entreprise. Certains exercent des métiers directement liés à la communication : attachés de presse, responsables de projet dans la publicité...

Je suis account executive dans une grosse agence de publicité. Ma mission consiste à assurer le relais entre la clientèle et notre agence. Je dois m’assurer que le projet se déroule bien. Le plurilinguisme est un atout pour travailler avec une clientèle plus diversifiée et plus importante en taille. 

David

Recherche 

Certains romanistes poursuivent après l’obtention de leur diplôme une activité de recherche, souvent complétée par des tâches d’enseignement, en Belgique et parfois à l’étranger. Les universités et des fonds publics (par ex. le FNRS) peuvent financer la réalisation d’un doctorat. Les docteurs en philosophie et lettres ont ensuite la possibilité d’enseigner à l’université. Les recherches menées par les romanistes portent sur l’histoire de la littérature française, les arts comparés, la didactique des langues romanes, le langage…

Une vie sociale à déployer 

Au moment de décrocher un premier emploi, la personnalité des candidats est souvent aussi importante que leur diplôme universitaire, d’où l’intérêt de maintenir sa curiosité en éveil tout au long des études, de se construire une vie sociale riche, par exemple en s’engageant dans le monde associatif. Les jeunes romanistes doivent s’attendre à suivre un chemin de carrière parfois sinueux, surtout dans les premières années… 

Mais c’est souvent dans ces détours que les personnalités créatives, curieuses et celles qu’anime l’esprit d’entreprendre découvriront le métier qui les passionnera. Certains romanistes poursuivent leurs études par une formation ultérieure (communication, langues, informatique, gestion, etc.), ce qui peut faciliter leur insertion professionnelle dans des secteurs d’activité spécialisés.