Biologie études

Organisé en une année, ce master est orienté vers les aspects généraux de la biologie. 

Les autres masters en biologie

L’Université de Namur organise

Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2024.
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Conditions d'admission

ACCÈS DIRECT

  • bachelier en sciences biologiques, sciences biomédicales, médecine vétérinaire.

ACCÈS moyennant un COMPLÉMENT DE 45 À 60 CRÉDITS

  • bachelier (type court) en agronomie orientation agro-industries et biotechnologies, agronomie des régions chaudes, environnement, forêt et nature, techniques et gestion agricoles, technologie animalière, techniques et gestion horticoles ;
  • bachelier (type court) en chimie orientation biochimie, biotechnologie, chimie appliquée, environnement ;
  • bachelier (type court) en technologue de laboratoire médical.

ACCÈS SUR DOSSIER

  • autre diplômé de l’enseignement supérieur de la Communauté française de Belgique ;
  • diplômé de l’enseignement supérieur hors Communauté française de Belgique ;
  • sur base de VAE (Valorisation des acquis de l’expérience).

Pour les admissions en master, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 


 

 

Description

Le master 60 en sciences biologiques, organisé par le département de biologie de la Faculté des sciences et la Faculté de médecine, s’appuie sur les axes forts des recherches menées à l’UNamur.

Ce master offre aux étudiants une formation généraliste en biologie, mais aussi une formation aux domaines d’expertises étrangers grâce à la participation de spécialistes belges et internationaux dans les différentes unités d’enseignement.

Le programme de master se conclut par la réalisation d’un mémoire bibliographique.

 

Méthodes d'enseignement

La plupart des unités d’enseignement sont enseignées sous forme de modules. Ceux-ci sont dispensés par des professeurs de l’UNamur et par des personnes extérieures invitées spécifiquement : professeurs d’autres universités, chercheurs internationaux, acteurs du monde de l’industrie… Les étudiants bénéficient donc d’un large panel de connaissances et de compétences. Leurs avis sont fréquemment sollicités, de manière à faire évoluer progressivement les cours ex cathedra vers des discussions.

La petite formation pratique est dispensée de manière originale, au cours de deux semaines exclusivement consacrées à des travaux pratiques intégrés. Les étudiants sont invités à réfléchir à une question biologique, à envisager les différentes approches expérimentales qui permettront de répondre à la question, et à rechercher les protocoles expérimentaux adéquats. Ils mettent en œuvre ces expériences par petits groupes, et confrontent ensuite les résultats des différents groupes pour tirer les conclusions pertinentes et les présenter oralement.

Lors de la réalisation du mémoire, les étudiants sont intégrés dans une équipe de recherche. Ils sont initiés par un tuteur (doctorant, chercheur) au contexte expérimental de la question biologique de leur travail, participent aux réunions d’équipe et rencontrent régulièrement leur promoteur pour évaluer l’état d’avancement de leur travail bibliographique. Ils sont également guidés par l’équipe de recherche lors des étapes de rédaction et de présentation synthétique de son travail.

 

Finalités et objectifs

Finalités :

  • aborder le monde vivant dans sa complexité et ses divers niveaux d’organisation, de la bactérie à l’homme et des gènes aux systèmes ;
  • devenir des actrices et acteurs dans la compréhension des processus biologiques aux niveaux cellulaire et moléculaire dans des conditions normales et pathologiques.

Objectifs :

  1. Compétence centrale :
  • mettre en œuvre des démarches méthodologiques et expérimentales ;
  1. Compétences disciplinaires :
  • maîtriser des savoirs, savoir-être, savoir-faire et des techniques/technologies de pointe ;
  • travailler de façon méthodique et créative en référence à la littérature scientifique, pour mener à bien des projets de recherche, l’interprétation et la discussion des résultats expérimentaux avec ses pairs et superviseurs ;
  • être capables de comprendre un protocole expérimental précis en respectant scrupuleusement les consignes de fonctionnement du laboratoire d’accueil ;
  1. Compétences transversales :
  • être capables d’intégrer, de synthétiser des éléments provenant de différentes sources pour apporter une réponse concrète à un problème scientifique ;
  • être capables de communiquer oralement et par écrit l’information scientifique, de manière exacte, rigoureuse et compréhensible ;
  • être capables d’utiliser de façon appropriée les technologies de l’information et de la communication ;
  • être capables d’évaluer, de commenter, de critiquer l’information scientifique issue de la recherche et de la littérature scientifique, largement éditée en langue anglaise ;
  • être capables d’analyser des données de laboratoire, y compris sur les animaux de laboratoire, dans un environnement répondant aux normes de qualité et de sécurité et aux normes éthiques en vigueur ;
  • être conscients de ses limites, solliciter l’évaluation par d’autres chercheurs et s’autoévaluer correctement.

 

Évaluation

Les modalités d’évaluation consistent généralement en des rapports écrits et/ou des présentations orales, à réaliser sur des sujets précis intégrant les informations reçues aux cours magistraux.

L’évaluation du mémoire repose sur la rédaction d’un document écrit de maximum 30 pages et sur la présentation orale du travail. Ces deux formes de synthèses peuvent se faire en français ou en anglais, à la discrétion des étudiants. La présentation orale, de 15 minutes maximum, est suivie d’une séance de questions-réponses en interaction avec les 4 membres du jury.

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de ces dernières.

 

Les métiers des biologistes

Un secteur en évolution constante 

Les sciences du vivant évoluent sans cesse, et avec elles les techniques et les métiers. En Belgique, l’industrie pharmaceutique emploie plus de 29.000 personnes, dont plus de 5.000 en recherche et développement (R&D). Avec 12.8% des exportations mondiales de produits pharmaceutiques, notre pays occupe une position de leader. À côté du secteur de la santé, le développement de la conscience environnementale ouvre un nombre croissant d’opportunités aux biologistes. 

Faire progresser la science 

Près de 40% de nos jeunes diplômés commencent leur carrière par une activité de recherche à l’université, en Belgique ou à l’étranger. Ils y réalisent un doctorat (en général 4 ans) ou participent à un programme de recherche, le plus souvent sur un sujet fondamental. 

La recherche s’exerce aussi dans les départements R&D des entreprises et dans des centres publics. Au sein d’une équipe, les biologistes développent de nouveaux produits ou réalisent des analyses en laboratoire. 

 

J’ai été engagée à la sortie de mes études dans une CRO (Contract Research Organisation) située à Louvain-la-Neuve. Je mets en place des études cliniques pour le compte de nos clients. Concrètement, j’organise la soumission de l’étude au comité d’éthique. Ensuite, je forme les personnes du site où va se conduire l’étude. Je visite régulièrement le site pour m’assurer que le protocole est bien respecté. Je fais le lien avec les autres sous-contractants impliqués (par exemple pour les analyses génétiques du sang, pour l’encodage des résultats dans des bases de données…). Enfin, je coordonne l’écriture du rapport final d’étude. C’est un métier qui demande beaucoup d’organisation et une solide aptitude à gérer le stress 

Marie, diplômée 

Je gère un contrat de rivière dans le sud de la Belgique, au sein d’un parc naturel financé par des fonds européens. Mettre en place un contrat de rivière implique de convaincre beaucoup de partenaires aux intérêts souvent divergents. Je dois promouvoir le projet, notamment par l’édition de brochures. J’organise des activités de sensibilisation, par exemple des stages pour les enfants. La gestion administrative et financière ainsi que la recherche de financement occupent une bonne partie de mon temps. 

Nicolas, diplômé 

À la périphérie de la recherche et développement 

De nombreuses et nombreux prestataires de services interviennent en aval de la R&D. Dans les grandes entreprises, des départements prennent en charge ces activités, en tout ou en partie. 

Les CRO’s (Contract Research Organisation) sont des sociétés de services qui sous-traitent certaines étapes de la recherche clinique pour le compte de grandes entreprises. Certaines se sont spécialisées dans la gestion des études cliniques auxquelles sont soumises les nouveaux produits pharmaceutiques avant leur mise sur le marché, afin d’en vérifier l’innocuité et le profil pharmacocinétique (devenir d’une substance active d’un médicament au sein de l’organisme, après son administration). 

La qualité est le maître-mot du secteur pharmaceutique. Il faut toujours être capable de prouver que toutes les procédures sont conformes aux réglementations en vigueur, depuis les premières étapes du développement jusqu’à l’acheminement des produits chez les clients. 

Au sein des départements d’affaires réglementaires, des biologistes épaulés par des juristes suivent les réglementations en vigueur et se chargent du dépôt et du suivi des dossiers « qualité » ou « propriété intellectuelle » auprès des autorités administratives compétentes. 

Préserver le patrimoine vivant 

De plus en plus de biologistes œuvrent à la protection du patrimoine naturel, végétal ou animal. Dans le respect des politiques environnementales mises en place, ils en assurent l’inventaire, la gestion, la surveillance ou encore la promotion. Ils peuvent conduire des projets d’envergure liés au développement durable (recherche de partenaires, collecte de fonds, animation, etc.). 

 

Ma société développe des bioréacteurs. Nous sommes 80 aujourd’hui. Après un an de formation en laboratoire, je gère un projet de culture cellulaire. Cela implique de planifier les étapes en fonction des ressources en termes de matériel et de personnel, avec l’aide d’outils de gestion de projet. Je fais des recherches bibliographiques, je conduis certaines expériences, je présente les résultats sous la forme d’exposés et de publications. L’anglais est indispensable pour tous les contacts avec nos partenaires et nos client·es. 

Florence, diplômée 

Je suis responsable en assurance qualité dans un centre de recherches en agronomie. Nous testons des pesticides avant leur mise sur le marché. Je passe 25% de mon temps sur le terrain, en inspection dans le laboratoire, en réunion ou en audit à l’extérieur. Le reste du temps, je travaille à rédiger des procédures et des rapports. La communication, orale et écrite, est essentielle dans mon travail. 

Vanessa, diplômée 

Transmettre la passion du vivant 

L’enseignement des sciences reste un débouché significatif pour nos diplômes, tant dans les Hautes Écoles que dans l’enseignement secondaire supérieur. 

 L’émergence de nouveaux métiers 

Ces dernières années, on observe que des biologistes rejoignent le monde hospitalier, soit dans des laboratoires de procréation médicalement assistée, soit dans la gestion d’études cliniques sur des patients malades. 

Les bioinformaticiens, qui allient à leur formation scientifique de solides compétences en bases de données ainsi qu’en statistiques et en programmation, jouent un rôle fondamental face à l’afflux des nouveaux séquençages génomiques et autres données issues de l’exploration du vivant. Ils modélisent et comparent cette mine d’informations dans le but de poser des hypothèses de recherche pertinentes à tester en milieu expérimental. 

 

Je suis biologiste dans le service de biologie moléculaire de l’Institut de Pathologie et de Génétique (IPG). Une des missions de l’IPG est le dépistage de maladies d’origine génétique (la mucoviscidose, par exemple) chez l’adulte, l’enfant, le nouveau-né ou encore chez le fœtus. En tant que biologiste, je suis amenée à gérer le travail d’une équipe de technologues de laboratoire, d’analyser les résultats obtenus pour chaque patient et de les communiquer au médecin en charge de celui-ci sous forme de compte-rendu. Nous devons également nous tenir informés continuellement des nouveautés scientifiques et techniques via des recherches bibliographiques, des formations et des congrès. La gestion du temps et des ressources à notre disposition ainsi que la capacité à communiquer des données à caractère scientifique de façon concise sont des compétences essentielles dans cette profession.

 Charlotte, diplômée